Aujourd'hui, dans
Le Figaro, Gilles Kepel confirme ce qui m'avait été dit par des amis antillais : nos iles s'islamisent par les jeunes qui y reviennent après avoir vécu dans les banlieues de la métropole.
Extraits
"Il y a dans les quartiers frappés par la pauvreté et surtout l’absence de travail une appétence à se définir à travers les critères de l’idéologie islamiste qui ne concerne pas seulement des personnes d’origine musulmane, mais aussi des jeunes de banlieue qui ont perdu leur attache identitaire et qui vont voir dans l’islamisme l’exacerbation de revendications de défense de soi. C’est un phénomène qui touche un certain nombre d’Antillais mais aussi d’Africains non musulmans qui se convertissent, voyant dans l’islam une sorte défense identitaire contre les Blancs"
"Nous sommes entrés dans un terrorisme endogène qui se fabrique en France dans les enclaves de la République par un mélange de prédication du vendredi par des imams extrémistes, de réseaux sociaux, de captation et d’instrumentalisation d’individus fragiles."
À part ça, ce n'est probablement pas Daesh qui a demandé au sieur Harpon d'aller occire ses collègues car une "taupe" n'aurait pas déclaré après le massacre des journalistes de Charlie Hebdo que c'était "bien fait pour eux".
En revanche, - comme aurait dit Gide -, l'attitude des collègues d'Harpon et de la hiérarchie policière laisse pantois...