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Communiqué du CNRE n° 93, lundi 4 novembre 2019, Chanteloup-les-Vignes

Envoyé par Renaud Camus 
Communiqué du CNRE n° 93, lundi 4 novembre 2019
Chanteloup-les-Vignes

À l’heure où il n’est question partout que de l’inquiétante montée de l’“islamophobie”, à Chanteloup-les-Vignes un centre culturel consacré aux arts de la scène et au cirque a été incendié et détruit, comme la veille une école à Béziers. À Chanteloup tout s’est déroulé rituellement, si l’on peut dire, selon la liturgie désormais bien établie du vivre ensemble : des “jeunes”, toujours des “jeunes”, les inévitables “jeunes” de ce genre de récits hautement codés, déclenchent des feux de poubelles, sur quoi arrivée de la police, guet-apens, classiques tirs de mortier, incendie — la routine de la vie quotidienne en France et en Europe au temps du Grand Remplacement.

Là où les choses se corsent, c’est que L’Arche, animé par la Compagnie des Contraires, est directement visée et détruite. À L’Arche, on pratiquait (sur un mode interactif, est-il besoin de le préciser ?) le théâtre de prévention, qui crée du lien social. C’est ainsi le cœur même des politiques culturelles mises en œuvre depuis des décennies qui est touché. Droite et gauche confondues, on nous explique depuis Jack Lang que la culture répand la paix, qu’elle est la condition du vivre-ensemble, etc. La nuit de Chanteloup est la démonstration implacable de l’inanité de ces thèses. Il n’y a pas de “culture” en temps de génocide par substitution, encore moins de culture partagée. Il n’y a que du mensonge, de l’illusion, du négationnisme d’État et de média, acharnés à nier la seule réalité qui s’obstine sourdement malgré les efforts permanents pour l’étouffer : le changement de peuple et de civilisation, la conquête, la colonisation, l’islamisation, l’africanisation, un peuple hébété livré sans défense à des populations de remplacement de plus en plus nocentes et haineuses. C’est le déni de réalité qui brûle et qui tue. Indissolublement mêlés, simultanés, concordants dans leurs desseins, négationnisme et éradication sont cette fois un seul et même crime.
Le désastre actuel n'aurait pas eu lieu si les réformes voulues par Valéry Giscard d'Estaing au début de sa présidence puis par l'opposition de Droite au début des années 1990 avaient été appliquées. Mais l'auteur du communiqué et la quasi-totalité de ses lecteurs (me too) n'avaient alors absolument rien compris à ce qui se jouait.

Sommes-nous moins coupables que les générations actuelles de décideurs politiques qui tentent de "gérer" les conséquences de notre aveuglement passé ?
Oui, je plaide moi aussi coupable pour mon opinion — qui devenait l'idéologie dominante — de cette époque-là. Mais au moins, nous sommes un certain nombre à ne pas avoir persévéré dans l'erreur.

Les conséquences sont aujourd'hui impossibles à ignorer. Au point que l'on est en droit de penser que ces conséquences (le naufrage de l'Occident et de sa civilisation) sont bel et bien voulues, plus ou moins (mais de moins en moins) inconsciemment par ceux qui ont persévéré bien au-delà du raisonnable et par les cohortes moutonnières de nouveaux venus.

Se raviser ou persévérer quand les conséquences désastreuses deviennent évidentes, il y a là une grosse différence, tout de même — celle qu'il y a entre un désastre évité, même de justesse, et un désastre consommé.
Certes, seule la persévérance dans l'erreur est diabolique comme on sait mais il faut tirer quelques leçons de nos erreurs coupables :

1°. Contrairement à ce qu'écrit Renaud Camus, "la Littérature" ne voit pas toujours mieux et plus loin que les responsables politiques : en l'espèce elle fut complètement aveugle (voir le Journal de ces années) quand eux étaient lucides

2° Si nous fûmes aveugles, c'est en grande partie la faute de l'extrême droite (le FN de JM Le Pen) qui compromettait la cause qu'elle prétendait défendre dans un anti-sémitisme et un racisme qui nous dégoûtaient de la défense de la nation et de l'Europe, de même que l'héritière du FN a compromis ses dernières années la "résistance" au Grand-Remplacement dans un anti-européanisme suicidaire. C'est ce que vous n'avez pas compris me semble-t-il et qui vous a conduit à des erreurs "tactiques" qui vous ont discrédités à votre tour.

3° Il est beaucoup plus difficile d'essayer de remettre le dentifrice dans le tube que d'éviter d'appuyer dessus. En conséquence, il faut faire preuve d'un peu d'indulgence à l'égard de ceux qui cherchent à corriger les conséquences de notre faute dont les effets sont dramatiques. La situation est d'autant plus accablante pour nous que nous aurions pu facilement l'éviter...

Les "génocidaires" de nous-mêmes, c'était nous, quand nous allions aux bains, en méprisant le petit-bourgeois Giscard (qui avait voulu renvoyer les Algériens chez eux) et puis après ce plouc de Chirac qui courait après Le Pen (en préconisant la suppression du droit du sol, la fermeture des frontières, etc.).

Le jeune Macron est infiniment moins coupable que vous, que nous tous ici.
Ce qui est remarquable c'est que l'argument anti-immigrationniste selon lequel les humains ne doivent pas être "gérés" et traités comme des produits de l'industrie était précisément celui qui a servi à justifier l'instauration et le développement du regroupement familial, au motif que les immigrés ne sont pas seulement une force de travail. : en 1978 le Conseil d'État a ainsi élevé, de façon prétorienne, le "droit à mener une vie familiale normale" au rang des "principes généraux du droit"

C'est à cette époque que les flux d'immigration ont changé de nature : "Jusqu’au milieu des années 1970, ils se composaient majoritairement d’hommes en réponse aux besoins de main-d’œuvre notamment durant la période des « trente glorieuses ». Depuis, la proportion des femmes dans les flux n’a cessé de croître, dans un premier temps sous l’effet du regroupement familial. Ensuite, à partir du milieu des années 1980, les femmes migrent en France aussi pour poursuivre des études ou bien pour trouver un emploi en adéquation avec leur diplôme et leur qualification" : voir le rapport officiel de juillet 2019

L'expulsion des immigrés au chômage a été également refusée au motif qu'on ne peut faire avec eux comme on le fait avec un citron, jeter sa peau une fois qu'on l'a pressé : en 1979, une chanson de François Béranger fut assez largement diffusée sur les ondes de la radio d'État

Mamadou m'a dit
Mamadou m'a dit
On a pressé le citron
On peut jeter la peau

Les citrons c'est les négros
Tous les bronzés d'Afrique
Sénégal Mauritanie
Haute-Volta Togo Mali
Côte d'Ivoire et Guinée
Cameroun et Tutti Quanti

Les colons sont partis avec des flons-flons
Des discours solennels des bénédictions
Chaque peuple c'est normal dispose de lui-même
Et doit s'épanouir dans l' harmonie
Une fois qu'on l'a saigné aux quatre veines
Qu'on l'a bien ratissé et qu'on lui a tout pris.

Les colons sont partis
Ils ont mis à leur place
Une nouvelle élite
Des noirs bien blanchis
Le monde blanc rigole
Les nouveaux c'est bizarre
Sont pires que les anciens
C'est sûrement un hasard.

Le monde blanc rigole quand un petit sergent
Se fait sacrer empereur avec mille glorioles
Après tout c'est pas grave du moment que les terres
Produisent pour les blancs ce qui est nécessaire
Le coton l'arachide le sucre le cacao
Remplissent les bateaux saturent les entrepôts.

Après tout c'est pas grave
Les colons sont partis
Que l'Afrique se démerde
Que les paysans crèvent
Les colons sont partis
Avec dans leurs bagages
Quelques bateaux d'esclaves
Pour ne pas perdre la main.

Quelques bateaux d'esclaves pour balayer les rues
Ils se ressemblent tous avec leur passe-montagne
Ils ont froid à la peau et encore plus au cœur
Là-bas c'est la famine et ici la misère
Et comme il faut parfois manger et puis dormir
Dans les foyers taudis on vit dans le sordide.

Et puis un jour la Crise
Nous envahit aussi
Qu'on les renvoie chez eux
Ils seront plus heureux
Qu'on leur donne un pourboire
Faut être libéral
Et quand à ceux qui râlent
Un bon coup de pied au cul.

Vous comprenez Monsieur c'est quand pas normal
Ils nous bouffent notre pain ils reluquent nos femmes
Qu'ils retournent faire les singes dans leur cocotiers
Tous nos bons nègres à nous qu'on a si bien soignés
Et puis c'qui est certain c'est qu'un rien les amuse
Ils sont toujours à rire ce sont de vrais gamins.
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