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Communiqué du CNRE n° 94 : Les quotas

Envoyé par Marcel Meyer 
Communiqué du CNRE n° 94, jeudi 7 novembre 2019
Les quotas

Le pouvoir négationniste de MM. Philippe et Macron décide d’établir des quotas, comme avant lui Nicolas Sarkozy, autre grand immigrateur devant l’Éternel. Les Français ayant encore vaguement en tête les quotas laitiers ou les quotas de médecins, ce mot de quota est confusément associé dans leur esprit à une idée de limitation, de limite supérieure, de seuil à ne pas dépasser. Ainsi la davocratie remplaciste macronienne, dans ses efforts pour débaucher les électeurs du Rassemblement national et pour embrouiller les plus naïfs adversaires du Grand Remplacement, réussit le tour de force de faire passer une mesure nettement immigrationniste — recruter encore davantage de travailleurs étrangers, par contingents entiers — pour une mesure de frein de l’immigration sauvage. Immigrer plus pour paraître immigrer moins.

Aux yeux du CNRE les seuls quotas envisageables, si l’on y tient absolument, mais alors comme exigence minimale et non pas maximale, sont évidemment les quotas de remigration, en vue de la décolonisation et du Grand Rapatriement de l’occupant.
Sur les quotas de remigration : faudra-t-il "éviter de parler de quotas d'enfants" comme le souhaitait Valery Giscard d'Estaing ?

La version de VGE (déclaration à l'Express en 1998) : "Nous sommes parvenus à signer des accords importants, tel celui de septembre 1980, prévoyant le retour dans leur pays, chaque année, de 35 000 Algériens et de leur famille. Ce retour était cogéré et cofinancé par la France et l'Algérie. Il y avait place pour une amélioration réelle de nos relations. Cet accord a été dénoncé par la partie française, au lendemain de l'élection présidentielle de 1981."
Très logique remarque de Renaud Camus dans son Journal à la date d'hier :

"Cependant le parti négationniste se heurte à une petite difficulté logique, toujours la même : comment assurer en même temps qu’il n’y a aucun lien entre les meurtres de masse musulmans et le Coran, qui les recommande très expressément à plusieurs reprises, mais qu’en revanche il y en a un, évident, entre les massacres antiremplacistes et mes livres, qui les condamnent non moins explicitement ?"

Comme je me refuse à payer pour lire Le Monde, je n'ai pas lu l'article auquel Renaud Camus fait référence.

Cependant, a-t-il jamais été interrogé sur une potentielle contradiction entre ses protestations d'in-nocence (i.e le refus de la violence), dont la sincérité ne me paraît pas douteuse, et son programme de "remigration" ?

Indépendamment de toute considération sur la réalité ou non du "Grand Remplacement" (j'ai dit sur un autre fil ma conception de la chose), comment pourraient être "remigrés" de façon "in-nocente" des centaines de milliers de personnes, ou plutôt des millions, puisqu'on voit mal comment des millions de Français seraient "grand-remplacés" et "génocidés" par une minorité, sachant que ces millions de "grands remplaçants" refuseraient de partir de leur plein gré et qu'on ne pourrait évidemment pas compter sur la coopération des États d'origine pour les contraindre ?

Des millions de personnes se laisseront-elles déportées parce qu'un pouvoir "in-nocent" l'aurait démocratiquement décidé ?

Les États de destination de ces personnes accepteront-ils d'accueillir ces millions de personnes parce que la France in-nocente l'exigerait ?

Il est quand même curieux que tout le monde se défile ici pour répondre à ces questions de simple bon sens...
La rémigration est un principe. Ce n'est pas un programme politique, mais la possibilité concevable d'un événement.

Dans ma ville, il y a un établissement de pompes funèbres musulman, au fronton duquel on peut lire, dans une rue passante, parmi de nombreuses publicités de prestations, "rapatriement des corps".

Le rapatriement est ainsi posé par les intéressés comme mesure qui fait sens à ces vies, celles de "musulmans de France". Les dépouilles musulmanes sont rapatriées en Tunisie, en Algérie et ailleurs au Maghreb, ce qui dit toute l'appartenance foncière des vifs, temporaire et transciente, à nos pays européens. La France est à ces hommes et ces femmes ce que la Malaisie était aux colons hollandais, le Kenya ou la Rhodésie aux colons anglais il y a 150 ans : un lieu de souffrance, inappropriable, un séjour de damné temporaire.

Camus propose à ces personnes d'anticiper ou de devancer ce salutaire rapatriement, de faire que cette rentrée dans l'ordre des choses ait lieu de leur vivant. Sage proposition, qui est à croiser avec l'intérêt de dynamiser l'économie et les campagnes de ces contrées ultramarines d'où nos compatriotes arabo-musulmans sont originaires.

La remigration n'est pas un article programmatique chargé de violence mais se lit comme proposition raisonnable et sage à l'adresse de gens dont l'appartenance identitaire et foncière se passe volontiers de notre pays.

La remigration est un humanisme.
Camus propose à ces personnes d'anticiper ou de devancer ce salutaire rapatriement, de faire que cette rentrée dans l'ordre des choses ait lieu de leur vivant

Ces personnes peuvent aujourd'hui "remigrer" sans qu'il soit besoin de leur proposer. Et, à l'évidence, elles ne le veulent pas, et cela par millions.

Si le programme de "remigration" était adopté, signifierait-il que l'on chercherait à déporter ces millions de personnes qui refuseraient la proposition qui leur serait faite ?

Si non, il n'y aura bien évidemment jamais "remigration" et le slogan est, au mieux, incantatoire.

Si oui, la "remigration" ne serait réalisée qu'au terme d'une guerre, civile et avec les pays de destination, en admettant qu'elle soit gagnée...

Le slogan de la remigration couplé à des protestations de non-violence est alors, au mieux, une aporie.

Dans les deux cas, qualifier de "génocidaires" (ou de complices de génocidaires) ceux qui se refusent à défendre une telle politique est... comment dire... "un peu excessif" ?
La seule façon de concilier la notion d'in-nocence avec un quelconque projet de remigration massive est de postuler, avec Jean Genet, que seule la violence achèvera la brutalité des hommes.
La différence entre "la violence (capitaliste) qui prolonge un monde de violence" et "la violence (communiste) qui y met un terme" ("la violence [qui] achèvera la brutalité des hommes", si je comprends bien la formule), c'était un élément de la rhétorique qui justifiait le programme de "la dictature du prolétariat".
Citation
Francis Marche
La rémigration est un principe. Ce n'est pas un programme politique, mais la possibilité concevable d'un événement.

Dans ma ville, il y a un établissement de pompes funèbres musulman, au fronton duquel on peut lire, dans une rue passante, parmi de nombreuses publicités de prestations, "rapatriement des corps".

Le rapatriement est ainsi posé par les intéressés comme mesure qui fait sens à ces vies, celles de "musulmans de France". Les dépouilles musulmanes sont rapatriées en Tunisie, en Algérie et ailleurs au Maghreb, ce qui dit toute l'appartenance foncière des vifs, temporaire et transciente, à nos pays européens. La France est à ces hommes et ces femmes ce que la Malaisie était aux colons hollandais, le Kenya ou la Rhodésie aux colons anglais il y a 150 ans : un lieu de souffrance, inappropriable, un séjour de damné temporaire.

Camus propose à ces personnes d'anticiper ou de devancer ce salutaire rapatriement, de faire que cette rentrée dans l'ordre des choses ait lieu de leur vivant. Sage proposition, qui est à croiser avec l'intérêt de dynamiser l'économie et les campagnes de ces contrées ultramarines d'où nos compatriotes arabo-musulmans sont originaires.

La remigration n'est pas un article programmatique chargé de violence mais se lit comme proposition raisonnable et sage à l'adresse de gens dont l'appartenance identitaire et foncière se passe volontiers de notre pays.

La remigration est un humanisme.

Et ces musulmans de France, la vieille démocratie, dès qu'ils le peuvent votent massivement pour les partis islamo-fascistes des pays d'où ils viennent, vont en vacances et se feront enterrer. Ce n'est que la sagesse qui voudrait que tout ce beau monde, de son vivant militant, fasse ses valises et rentre sentimentalement au bercail. Pour les musulmans, cela reviendrait à renoncer à l'essentiel de leur dispersion : la conquête des parts du marché identitaire qu'on leur réserve gracieusement partout en Occident. (A moins qu'on émigre des faubourgs de Marrakech vers la banlieue frigorifiée de Stockholm ou d'Oslo, où nous attendent les frères, par amour méditerranéen des contrées polaires...)
J'ose croire que personne ici ne croit sérieusement un instant à une re-migration. C'est un voeu pieux, un fantasme.
Vous voulez expatrier de force des gens qui sont nés ici? Sur quels critères les choisiriez-vous? Pour les envoyer où et comment? J'attends vos propositions.Déjà qu'on n'arrive pas à le faire avec les criminels binationaux. Et je me souviens de temps anciens où était proposée une prime au retour. Ce fut un échec.
S. Diot : Et je me souviens de temps anciens où était proposée une prime au retour.

Oui, c'était "le million Stoléru"

Musée de l'immigration, extrait : "À partir de 1974, la politique d’immigration connaît un véritable tournant. La crise économique liée au premier choc pétrolier conduit le gouvernement Chirac à suspendre l’immigration vers la France et à fermer les frontières. Une véritable politique anti-immigration est alors mise en place. En 1977, Lionel Stoléru, secrétaire d’Etat chargé des travailleurs et des immigrés, instaure une "aide au retour" de 10 000 francs (le "million Stoléru"), qui est versée aux immigrés acceptant de rentrer définitivement dans leur pays d’origine. Puis, en 1980, la loi Bonnet – du nom du ministre de l’Intérieur – accroit les possibilités d’expulsion et de refoulement des étrangers. C’est notamment la "double peine" dont sont victimes les jeunes étrangers puisque, s’ils sont condamnés par la justice, ils peuvent aussi être expulsés de France.
L’élection de François Mitterrand en 1981 change la donne. Le nouveau président de la République veut présenter une autre politique vis-à-vis des immigrés. Il choisit de régulariser 130 000 étrangers en situation irrégulière, facilite le regroupement familial, supprime la loi Bonnet et l’aide au retour."

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