Le petit Glucksmann, belle gueule, mérite la cocarde du convenu, de l'inoriginalité (si ce terme n'existe pas en français, il faut l'inventer pour définir ce bonhomme): clone pâle, décoloré, amoindri, et, comble de l'horreur,
arborant avec aisance le sourire de Daniel Auteuil quand celui-ci joue l'idiot, de son pauvre père, pourtant penseur à plume. Lui finira, ou devrait finir, dans un monde où la justice des hommes serait à l'image de la justice divine, dans
les plumes, et le goudron.
Et dire que ce pauvre bênet se prend pour quelqu'un, presque pour son père...
Comme le disait le grand Audiberti, à la vue de R.G.,
l'intelligence saigne, l'âme a mal.