Le site du parti de l'In-nocence

Coronade party

Envoyé par Thomas Rhotomago 
01 février 2020, 23:43   Coronade party
Comme d'habitude, le "traitement médiatique" de cette histoire de "virus chinois" (photos, articles, déclarations...) fait balancer entre l'envie de rire et l'accablement.Tout est laid, grotesque, approximatif, d'un sensationnalisme et d'une esthétique de film de série Z. Seule certitude : les "médias" seraient capables de nous gâcher n'importe quelle apocalypse !
08 février 2020, 17:38   Re : Coronade party
Des Anglais trimbalent le virus dans un chalet isolé de Haute-Savoie. Cela ne pouvait se passer que dans la commune de Contamines, pardi ! Les romanciers peuvent se rhabiller.
08 février 2020, 19:36   Re : Coronade party
Oui. Et à Condom pour l'apparition d'une nouvelle souche de VIH. La nature est d'un naturel farceur.
11 février 2020, 10:03   Re : Coronade party
Citation
Thomas Rothomago
Des Anglais trimbalent le virus dans un chalet isolé de Haute-Savoie. Cela ne pouvait se passer que dans la commune de Contamines, pardi ! Les romanciers peuvent se rhabiller.

Personne, semble-t-il, n'a relevé cette facétie stupéfiante du hasard épidémiologico-sémantique ! Je n'ai trouvé ni boutade ni jeu de mots dignes de ces noms dans les médias. La drôlerie, comme manifestation essentielle de l'humour, a déserté les esprits. On blague, on déconne, on se moque...(Dieu merci, le génie comique de Renaud Camus peut encore s'exprimer quotidiennement sur Twitter.)
11 février 2020, 20:46   Re : Coronade party
Parmi les nombreuses contradictions que l'on peut relever dans la parole publique sur ce phénomène : que sur les 27 patients étrangers à Wuhan, deux sont morts.

Ce qui fait un taux de décès qui approche les 8 pour cent, soit quatre fois celui que les responsables médicaux (OMS comprise) affirment un peu partout et qui serait officiellement de 2 pour cent.

Les étrangers morts en Chine sont tous nécessairement comptabilisés par les chancelleries, et aucune mort ne peut être camouflée, ce qui à l'évidence n'est pas le cas des ressortissants chinois sur sol chinois. Pour l'épidémie chinoise, il est probable qu'il faille donc multiplier le nombre des morts par un facteur 4 au moins.

Les phénomènes pandémiques, dans leurs foyers (et c'est là qu'un expert serait véritablement utile) s'accompagnent de surcontamination par des variantes de souches différentes, ce qui pourrait rendre compte de la surmortalité chinoise à la différence des chiffres de la mortalité dans les excursions isolées du virus en Europe ou ailleurs, où quelque 400 contaminés n'ont donné pour l'heure qu'une petite poignée de décès.

Rien dans la presse, évidemment, sur cette dimension du phénomène.
11 février 2020, 21:00   Re : Coronade party
@Pierre Jean Comolli,

La peur de se faire rabrouer par la vox populi: un chansonnier aux Pays-Bas s'est risqué récemment à tenter de rire de ce virus (et donc indirectement de ses victimes). Il a dû demander pardon à genoux. En Occident, depuis que l'on ne va plus s'agenouiller dans les églises, on le fait devant les médias et l'ensemble des citoyens-victimes. La victime suprême (le Christ) ayant été décrochée et souillée et désacralisée dans les ricanements officiels, il ne reste plus au citoyen, désormais, que le recours de s'agenouiller devant toute victime autoproclamée, de se prosterner devant elle en implorant son pardon.

L'espèce humaine actuelle est pitoyable. Contenir son mépris face à ses comportements de hordes de singe à l'approche de l'Apocalyse devient un véritable tour de force.
11 février 2020, 21:07   Re : Coronade party
Allez décrocher et piétiner les crucifix dans les églises, et voyez ensuite ce par quoi il seront remplacés :

[www.youtube.com]
13 février 2020, 17:54   Re : Coronade party
Citation
Francis Marche
@Pierre Jean Comolli,

La peur de se faire rabrouer par la vox populi: un chansonnier aux Pays-Bas s'est risqué récemment à tenter de rire de ce virus (et donc indirectement de ses victimes). Il a dû demander pardon à genoux. En Occident, depuis que l'on ne va plus s'agenouiller dans les églises, on le fait devant les médias et l'ensemble des citoyens-victimes. La victime suprême (le Christ) ayant été décrochée et souillée et désacralisée dans les ricanements officiels, il ne reste plus au citoyen, désormais, que le recours de s'agenouiller devant toute victime autoproclamée, de se prosterner devant elle en implorant son pardon.

L'espèce humaine actuelle est pitoyable. Contenir son mépris face à ses comportements de hordes de singe à l'approche de l'Apocalyse devient un véritable tour de force.

Affreuse, déprimante réalité à laquelle vous nous rappellez. (Le coronavirus en goguette aux Contamines-Montjoie et Balkany qui sort malade de la Santé : il y avait matière à rire pourtant.)
17 février 2020, 12:02   Faites chauffer le brief
"Il n’y aura pas de période de chauffe, comme on dit. Il y a ce coronavirus, avec la situation des patients hospitalisés en France et des patients à l’étranger, pour lesquels j’ai déjà été briefé", a ajouté le nouveau ministre de la Santé.
17 février 2020, 19:13   Re : Faites chauffer le virus
Curieuse déclaration de la part d'un médecin, car il est connu que la chauffe tue le virus, qui prospère surtout en milieu humide et frais.
Même Trump l'a dit.
17 février 2020, 20:57   Re : Coronade party
C'est en référence au "tour de chauffe", Alain, comme chez les grands compétiteurs (Ferrari, Roquepine à Auteuil, le clown Krok à son entrée en piste).

La parlure gouvernementale, en France, m'est un constant sujet d'émerveillement. Il y a quelques années, on pouvait penser qu'il s'agissait de plaire, complaire et séduire la racaille jeune dans son enclos linguistique. A présent, on comprend et l'on commence à se dire qu'ils ne peuvent faire autrement. Ce qui est tout à la fois drôle, tragique et vertigineux comme notre solitude.
21 février 2020, 17:24   Re : Coronade party
Le Pr Raoult estime toujours qu'il y a beaucoup de bruit pour pas grand-chose, et que c'est Trump qui a dit sur le sujet la chose la plus sensée.
Pas un mot du reste sur l'hypothèse de l’échappée virale d'un laboratoire chinois...
Utilisateur anonyme
24 février 2020, 07:22   Re : Coronade party
Combien de temps une situation de ce genre pourrait elle durer sans précipiter des pays entiers dans la faillite et leurs habitants dans la misère ? Ce scénario effectivement apocalyptique n'est pourtant plus une hypothèse à la Spielberg (qui s'attendait à voir l'Italie touchée par ce virus ? Des villes entièrement bouclées etc. Et si demain ça arrivait chez nous ?, commencent à se dire tous les autres...). Voilà précisément où nous en sommes , et c'est bien un AVERTISSEMENT pour tous ceux qui ne se sentaient pas, hier encore, concernés... Ça faisait sourire (entendu des plaisanteries lamentables), c'était "le problème des Chinois", "ils bouffent n'importe quoi", "là bas ya pas d'hygiène"... d'ailleurs ils pouvaient bien crever tous ces jaunes, eux qui sont si nombreux.
24 février 2020, 09:06   Re : Coronade party
Il y a des années, de nombreuses années, l'In-nocence se cherchait, pour les besoins de son héraldique, un animal emblématique. Aujourd'hui, je voterais pour le pangolin.
Utilisateur anonyme
24 février 2020, 11:20   Re : Coronade party
In-nocents et pangolins , animaux pareillement menacés d'extinction... Oui, ça m'va.
24 février 2020, 12:48   Re : Coronade party
Mais le pangolin est-il si consentant que nous le sommes ?
24 février 2020, 13:02   Re : Coronade party
A propos de scénarios à la Spielberg, saviez-vous cher ami, que parut aux Etats-Unis en 1981, précédée d'une réédition révisée en 1989, une oeuvre de fiction d'un certain Dean Koontz, The Eyes of Darkness, dans laquelle il est question d'un virus nommé (dans l'édition de 1989) Wuhan-400, mis au point comme arme bactériologique à Wuhan (Chine) et dont les effets dans le monde sont très semblables à ceux qu'on nous décrit du coronavirus actuel ?

Il y a deux littératures, très rarement imbriquées: celles, comme en France, qui spéculent sur le passé (les biographies romancées, les autofictions, et autres recherches du temps perdu) et celles, moins fréquentes mais formidables dans leur principe, qui sont d'anticipation et de prophétie aveugle, qui sont celles qui s'écrivent sous la dictée du futur.

Koontz en Amérique (et Kurt Vonegut, je crois), et Jean Raspail en France, en sont des exemples.
24 février 2020, 13:04   Re : Coronade party
Non il ne l'est pas, cher Eric. Ce que j'aime chez cet animal : son goût de la vengence consumée, sa passion pour le temps long, la finesse éthérée (virus) des armes dont il use pour infliger ses rétributions, l'intransigeance de sa carapace, son antiquité enfin.
Utilisateur anonyme
24 février 2020, 16:03   Re : Coronade party
Francis@
A propos de ces littératures qui s'écrivent sous la dictée du futur :


Houellebecq : entretien à La Revue des Deux Mondes, été 2015 :
"Si je regarde mes livres, je dirais que je constate, et puis après je fais des projections, qui ne sont pas des prophéties... C'est assez difficile à expliquer, la projection dans la science-fiction. On va prendre un cas typique: quand Orwell écrit 1984 en 1948 en Angleterre, il ne dit pas du tout que c'est ce qui va arriver. Il veut exprimer une peur qui est dans l'inconscient des Britanniques de son époque, qui est on va tous devenir socialisés et contrôlés."
24 février 2020, 17:55   Re : Coronade party
Etrangement, cette littérature dictée du futur (qui est autre que l'essai de projection vers le futur) a pour instance ou foyer d'événement ou de situation de référence un point du futur indatable (à la différence de 1984 d'Orwell qui était une sorte de pamphlet politique donné sous forme de fiction). Il fonctionne comme l'eschatologie ou bien à la rigueur, prophétie : un point d'incandescence, une alarme émet des ondes et des messages depuis un ailleurs qui ne se révèlera que plus tard avoir été situé dans "le futur". Il n'y a pas de futur à proprement parler. La trame historique est présente, ici (maintenant) et là-bas (dans le futur), mais son étalement est dans l'immanence et la présence, elle se permet de "parler" par la littérature.

Je suppose, j'en suis à peu près certain, que l'état un peu second dans lequel ne peut pas ne pas être plongé tout auteur de fiction qui ne triche pas, permet de voyager, d'aller et venir et de rapporter ce qui se passe ailleurs dans cette trame que par convention on dit être "le futur".

Très simplement : la projection dans "le futur" et celle de Proust dans "le passé" participent d'un même mouvement et d'un même état.

Je dis étrangement parce que cette rétro-projection (l'état futur se rétro-projetant dans l'écrit de maintenant en dictant la fiction du jour) n'est nullement réservée aux faits d'histoire collective, massiques et politiques: je crois possible à la littérature d'inverser de même une biographie; de dire enfin ce que l'auteur vivra et ce dont il sera (est déjà) le témoin dans le microcosme de son quotidien.

La subjectivité véritable et absolue n'est nullement sélective, sa vocation n'est pas limitée aux perceptions et au vécu collectif. Tout auteur peut ou doit être capable d'écrire ce qu'il vivra comme individu, une expérience intérieure et future qui ne se partage pas, ou si peu. Voyager ("voyager" et non se projeter de l'ici au là-bas par tous les codes faillis de l'utopie ou de la dystopie littéraire) dans la trame de ses jours, dans les deux sens, y compris celui qui est le plus interdit par les lois physiques connues, vers l'au-devant de soi, l'ad-venir, n'est pas plus impossible que d'écrire la Recherche.
Utilisateur anonyme
24 février 2020, 19:17   Re : Coronade party
Et ce long cauchemar visionnaire débordant d'invention verbale qu'est "Le voyage au bout de la nuit" de L. F. Céline Francis, à quelle littérature appartient-il ?

Peut-on parler d'une projection dans "le futur" ?, dans "le passé" ? Il me semble que l'œuvre célinienne, peut-être par excès d'originalité (?), échappe à ces deux projections.
25 février 2020, 04:16   Re : Coronade party
Il y a un cogito de la relativité spatio-temporelle : lorsque j’écris « je serai » ou « j’étais », j’écris « je ». La stabilité et
l’égalité du sujet lui confèrent un égal accès aux deux domaines indiqués par la flèche bidirectionnelle de la temporalité. Il n’y a ce faisant que du présent, celui de la nappe historique (déversante comme une nappe d’eau mais immuable comme le fleuve), étale comme sur une table dressée.

Les écrits « prophétiques » ne peuvent assigner une date à la fiction anticipatrice qu’ils proposent, c’est ainsi que le roman 1984 ou celui de Daniel Halévy qui porte le titre Histoire de quatre ans, 1997-2001 -- ce dernier que j’avais cru judicieux d’offrir à un ami en 1997 -- n’en sont point. Dater, c’est tricher laborieusement : le foyer énonciatif hors là se révèle aussitôt lui-même fictif, un faux foyer (un faux fuyant), une mascarade. Et ce roman de Halévy est un ratage complet. Je l’avais offert à un ami cher mort en 2018, sans que la nouvelle de sa mort ne m'affecte le moins du monde, sans doute parce qu’elle était déjà là et accomplie dès 1997.

Dire « je serai éteint » ne peut être dit pour aucune date, en revanche le « je » qui s’y exprime porte son extinction comme un flambeau dans l’obscurité hantée (entée) du futur.

L'offre à l'ami mort fut (peut-être) "prophétique" (et sa réminiscence qui se manifeste aujourd'hui, éclaire encore la dimension prophétique de l'acte) ; en quatrième de couverture de ce roman, on lit ceci :

Dans ce rare roman de Daniel Halévy, l'auteur nous décrit le déclenchement d'une immense épidémie bouleversant les structures politiques occidentales, puis l'avènement d'une Europe unifiée face au danger intégriste. Il imagine une société de la fin du vingtième siècle dominé par une démocratie de démagogues:

« Les populations, réduites à l'oisiveté, ayant perdu tout stimulant, toute vigueur et toute notion de valeur, s'adonnent à des divertissements passifs, drogue, érotisme, homosexualité, pratiques considérées comme normales. Les organismes, corrompus et affaiblis par une vie malsaine, sont victimes d'une nouvelle épidémie, que la médecine n'arrive pas à maîtriser»


[www.merveilleuxscientifique.fr]

Ce roman parut aux Cahiers de la Quinzaine en 1903.

(message modifié)
Utilisateur anonyme
25 février 2020, 05:56   Re : Coronade party
Écrits prophétiques vs doxa (déjà ..).


Saviez-vous que 1984 déclencha une violente polémique lors de sa sortie en 1949 ? Ainsi des critiques très (trop) bien intentionnés comparèrent l’attitude d’Orwell à celle... d’Ezra Pound ! De nombreux intellectuels issus de l’intelligentsia anglo-saxonne condamnent l’ouvrage en indiquant par exemple que celui-ci était "une attaque délibérée et sadique contre le socialisme". Un historien marxiste qualifia l’œuvre de "réflexion philosophique truquée basée sur les moeurs et les préjugés les plus méprisables de la société bourgeoise" (du Badiou avant l'heure). D'autres virent en Orwell un créateur de bouc émissaire responsable de tous les maux qui accablent l’humanité.
Comme quoi les censeurs d'aujourd'hui n'ont vraiment rien inventé.
Utilisateur anonyme
25 février 2020, 12:43   Re : Coronade party
Dans cette littérature - ou cette pensée, ou cette philosophie - dictée du futur, Nietzsche, dont Bataille écrit qu'"il connut de lumineuses anticipations" (Oeuvres complètes, Vl, Gallimard, p. 251), a sans aucun doute toute sa place.
25 février 2020, 16:01   Re : Coronade party
"J'ai mon papa qui a 85 ans donc j'ai peur. Mon mari qui est sujet à tout ce qui est pulmonaire. Je suis très inquiète, très très très inquiète. Je retourne en Belgique !"
Nadine, une touriste belge (qui renonce à participer à la fête du citron de Menton...)

En attendant, au village, les "thèses" complotistes vont bon train, comme d'habitude en réalité puisque au cœur des villes comme dans les vallées les plus encaissées, elles sont devenues des plus courantes. Evidemment, le Coronavirus est un morceau de choix. Le complotisme, au fond, est un humanisme, à sa façon de rejeter l'inexplicable, le hasard, l'événement imprévu. L'inusable "C'est voulu" est une sorte d'hommage à l'action humaine, à l'origine de tout ce qui arrive. L'hypothèse que les complotistes ne retiennent pas non plus, c'est la bonne vieille bêtise humaine, au nom savant d'"incompétence" ou de "dysfonctionnement". Ils ne songent pas qu'arrivent aux affaires, dans tous les domaines, des individus qui ont appris à lire, écrire, penser, raisonner et agir, au début des années 1980 et peuplent désormais les laboratoires, les hôpitaux, les ministères, les rédactions, les conseils d'administration, les "staff". Tous ces petits griveaux constamment aux prises avec leur foutue "vie privée" n'ont besoin d'aucun "complot" pour faire dérailler tous les trains dans lesquels ils sont installés (et nous avec).
25 février 2020, 18:49   Re : Coronade party
Ils fonctionnent tous selon des "procédures de compliance" (conformité aux processus planifiés et programmés informatiquement) et autres "systèmes experts". Un peu comme les pilotes de gros porteurs qui ne sont plus vraiment des pilotes. Les systèmes embarqués pensent et agissent pour eux. Pareil pour l'hôpital, le trafic ferroviaire, les ministères et tout ce que vous voulez. Le "think tank" programme, souvent à Bruxelles, les gouvernants suivent. Le titulaire d'un superministère de l'industrie du commerce et je ne sais plus quoi, un certain Arnaud Montebourg, est un type qui, livré à lui-même n'a pas eu d'idée plus originale et ambitieuse que de vendre du miel, ou des glaces maison, ou des cacahuètes ou quoi que ce soit d'approchant, comme un ancien jeune en échec scolaire qui se propulse entrepreneur en piquant des idées sur Facebook.

Quant aux autres, ils se casent au chaud comme ils peuvent dans les replis obscurs de l'administration ou para-administration de l'Etat profond, comme l'autre dingue, propulsée impératrice des Pôles, dont je doute qu'elle connaisse sa table de multiplication (et ce n'est sans doute pas la pire).

L'écrasante majorité des anciens ministres depuis dix ou quinze ans sont de pathétiques misfits (inadaptés sociaux, si l'on veut) dont les moins tocards parviennent à se caser dans les émissions de télé de fin d'après-midi, comme Bachelot.

Cela nonobstant, le ventre de la bête informatique est fécond de stratagèmes, de virus malins, de programmes cachés, d'intentions et de plans ourdis quasi-automatiquement (il suffit de nourrir la bête d'intentions pour qu'elle en formule des itinéraires d'actions). Facebook est une formidable machine à surveiller et à infléchir (par ses politiques de censure et de modération) le corps social et le cours politique des pays.

Il y a complot, partout et plus que jamais, nonobstant les sots et les niaises qui font mine de gouverner, et qui s'agitent comme des marionnettes chargées de distraire le public du jeu des programmations, lequel a besoin de calme pour se déployer.

Dès qu'il y a désir, intention, penchant en haut lieu, les programmes d'action s'enclenchent quasi-automatiquement, les choix s'organisent tout seuls.

Gouverner un pays dans ce contexte technologique n'est pas plus difficile (pas plus facile non plus) que de faire fonctionner une voiture sans chauffeur (qui doit elle aussi arbitrer des choix dans son itinéraire, cent à la minute).

Dans les futures voitures sans chauffeurs, on peut imaginer, que, par exemple pour distraire les enfants qu'elles transporteront, on place un clown de location, en CDD, qui fera des grimaces et des jongleries avec des balles de ping-pong. Ces clowns existent déjà, ils s'appellent Sibeth, Belloubet, Griveaux, oui Griveaux, jouant avec des boules qui ne sont pas des balles de ping-pong, et tous les autres paillasses et le bad ass Castaner. Edouard Philippe lui, est le clown blanc, sérieux et droit, un peu présentateur des numéros aussi, comme il en faut toujours un dans tous les cirques.

(message modifié)
Utilisateur anonyme
25 février 2020, 22:42   Re : Coronade party
Cela nonobstant, le ventre de la bête informatique est fécond de stratagèmes, de virus malins, de programmes cachés, d'intentions et de plans ourdis quasi-automatiquement

L'arrivée du virus c’est comme le miracle en théologie ou l'"état d'exception" (ou la situation d'urgence) dans la pensée schmittienne : un événement brutal qui déroge aux "lois naturelles".
Utilisateur anonyme
26 février 2020, 05:55   Re : Coronade party
Un truc me turlupine à propos du coronavirus , c'est l'Afrique. Comment se fait-il que ce continent ne soit (paraît-il) pas encore touché alors que les Chinois y ont investi massivement ?, sans compter les milliers d'étudiants africains présents sur le sol chinois. La question a été abordée avant-hier dans "C dans l'air", mais elle est passée comme chat sur la braise"... certainement parce qu'il n'y a pas de moyen de contrôle", a répondu timidement un invité sur le plateau.

Je trouve tout de même assez curieux, voire inquiétant, que l'on ne se soucie pas plus que ça de ce qui se passe en Afrique, et aussi qu'on ne puisse même pas envisager de contrôler les personnes arrivant de ce continent... Les "responsables" politiques ont-ils peur d'être accusés de racisme ?, comme ils accusent de racisme et de xénophobie ceux qui au RN demandent des contrôles drastiques à nos frontières... ?
26 février 2020, 10:10   Re : Coronade party
Les peuples, et les races, ne sont peut-être pas tous égaux, y compris face à certains virus. Ebola n'a pas vraiment pris en Europe. Chacun ses misères que voulez-vous ma bonne dame. Bon je vous laisse, j'ai le gigot à langer et le bébé sur le feu.
26 février 2020, 10:45   Re : Coronade party
Premier cas confirmé en Algérie :

[www.lefigaro.fr]

A noter quand même que dans les pays chauds (dont l'Australie en ce moment) les personnes souffrantes ont été contaminées dans les zones du Nord (Europe ou Asie du Nord); il ne semble pas y avoir de contamination autochotone (comme c'est le cas en Italie en ce moment). Cela pourrait être corrélable à la vulnérabilité du virus aux températures plus élevées.

Ce qui vaut aussi pour l'Inde, qui semble largement épargnée.
26 février 2020, 14:22   Re : Coronade party
En Inde (du sud), où je suis en ce moment, on n'en parle pas du tout, personne ne porte de masque, c'est un "non-événement" comme disent nos journalistes bien-aimés. Il est vrai qu'il fait trente-cinq, trente-six degrés.
26 février 2020, 21:38   Re : Coronade party
Si vous rentrez d'un petit séjour en Italie, prière de rester chez vous et de surveiller votre température, vous pourriez contaminer les 3000 supporters italiens qui viennent passer une soirée à Lyon. Dites qu'on s'amuse...
01 mars 2020, 20:46   Baisers perdus
Prodromes de l'apocalypse à venir : un maire, brave homme et visiblement très affecté par la gravité de l'heure, derrière son masque, s'adresse à ses administrés : « Ne vous faites plus la bise ! »
02 mars 2020, 06:12   Re : Coronade party
Grâce à Twitter, toute une génération se révèle. Ne savent ni écrire, ni lire (puisque ne sachant écrire), ne pensent pas plus loin que le bout de leur nez, ne savent pas s'informer, ne connaissent aucune honte, aucune gêne d'avoir passé quinze ans à user leurs fonds de culotte sur les bancs d'école, celle de la République, pour devenir ça.

L'expression écrite de ces jeunes révèle qu'ils sont mort au sens, qu'ils sont perdus, ne sauront jamais, absolument jamais s'orienter dans lui, le sens, les choix, les déductions, la décision éclairée. Qui est responsable de cette saloperie ? Je ne connais pas de pays au monde où, en vingt-cinq ou trente ans, ait été commise une telle dévastation. J'ai connu la Chine qui sortait de la Révolution culturelle : sa jeunesse n'en était pas là.

J'ai connu la jeunesse cambodgienne qui sortait du polpotisme, qui était proche de cet état, mais qui était pétrie d'une gêne salutaire, d'une conscience salvatrice qu'il était indispensable d'en sortir.

Chez ceux-là, rien: une belle normalité, le serein contentement d'être ainsi, d'être soi de cette façon: débile mental, solipsistique, idiotique, autiste et normal.

[twitter.com]
02 mars 2020, 08:00   Re : Coronade party
Notre belle jeunesse doute :

[drive.google.com]
06 mars 2020, 11:51   Re : Baisers perdus
« Ne vous faites plus la bise ! »
Comme chacun le sait, la Chine, d'où est parti le Corognagnavirus, et l'Asie en général, sont des contrées où "la bise" est d'un usage très répandu.
06 mars 2020, 19:02   Re : Baisers perdus
Se serrent-ils pour autant la pogne, cher Thomas ?
J'ose espérer néanmoins que les amants chinois pratiquent le french kiss : on peut estimer que les agaceries buco-linguales sont à l'érotisme ce que les universaux sont à la pensée...

Au supermarché du coin, j'ai eu la surpise de voir mon premier masque ; bêtement crâneur, je lançai à la caissière, une Ukrainienne assez jolie : « Vous avez un look très tendance... »
08 mars 2020, 17:34   Re : Coronade party
"agaceries buco-linguales sont à l'érotisme ce que les universaux sont à la pensée".

Voilà qui me plonge dans des abîmes de perplexité. D'abord non, autant que j'ai pu le constater dans mon humble et courte vie d'errance, ces agaceries-là ne sont justement pas universelles, en tout cas pas des universaux. Dans certains pays chauds, où les couples doivent "se talquer le corps pour s'étreindre" (selon le joli mot de Paul Morand), on se frotte le nez, on se "hume" (du verbe humer, pas David), très brièvement, discrètement, le petit cheveux autour des tempes, ailleurs on s'isole et s'alanguit de mille manières sans aucune de ces agaceries mouillées.

Pour tout dire, il n'y a guère que l'Occidental, préposé au service de "l'universalité" depuis trois siècles et demi déjà, qui s'adonne à cette pratique que le reste des humains, en général, juge peu ragoûtante.
08 mars 2020, 23:03   Les amants du Paléolithique
Mon hypothèse de travail, Francis, est que la panoplie complète des moyens de recevoir et de donner du plaisir est depuis la nuit des temps disponible, connue, et donc pratiquée, nonobstant les codes comportementaux particuliers qui pouvaient en réprouver, proscrire ou feindre d’ignorer certaines modalités.
Dans cette disposition humaine fondamentale qui consiste à mettre en œuvre tous les moyens possibles du désir, toutes les muqueuses sont mises à contribution, et on ne voit pas comment la bouche, qui est tout de même l’un des orifices sensoriels les plus sophistiqués et polyvalents, serait négligée : aussi, dans cette inclination immémoriale à goûter l’autre, le bouche à bouche, le baiser profond, l’échange de salive et les entrechats de langues ne pouvaient pas n’avoir déjà été tentés par certains couples de chasseurs-cueilleurs du Paléolithique.
Au moins.
Je persiste et signe, Alain, c'est non. Sauf votre respect, si vous vous entêtez à rouler une pelle à une Balinaise, c'est le rateau assuré.
Je ne serais alors pas tombé sur la bonne Balinaise ? Car enfin, l'hindouisme a quand même exercé quelque influence sur l'Indonésie, et j'aurais pensé, naïvement peut-être, que le Kamasutra peut en être considéré comme un des ouvrages "classiques"...

« Lorsque l’un d’eux prend entre ses lèvres les deux lèvres de cela s’appelle un baiser sernant. Mais cette sorte de baiser n’est fait par une femme que sur un homme sans moustaches. De ce baiser, l’un des amants peut toucher avec sa langue les dents, et le palais de l’autre. Il peut se pratiquer, de la même manière, par la pression des dents de l’un sur la bouche de l’autre. » (traduction qui me semble un peu bancale, et je n'ai pas la moindre idée de ce que veut dire "sernant" en l'occurrence (ce devrait être "baiser serrant" je suppose))

Quoi qu'il en soit, à suivre votre "relativisme culturel" un peu dogmatique, on pourrait croire que la fellation, par exemple, serait pratiquement inconnue, non répertoriée parmi l'éventail de possibilités physiques qu'auraient à leur disposition des amants, dans l'intimité de leur étreinte : pour autant qu'ils soient suffisamment émoustillés, et amoureux, et un tant soit peu curieux et indépendants d'esprit (il y a toujours des êtres indépendants d'esprit), cela me semble peu probable, à vrai dire...

Voyez-vous, le parallèle avec la postulation de certains invariants fondamentaux de la pensée rationnelle n'était pas fortuit : de la même façon que j'ai du mal à me figurer que la conclusion nécessaire d'un syllogisme puisse ne pas être considérée comme telle par quelque humain que ce soit doué d'un minimum de faculté intellectuelle, j'aurais plutôt tendance à penser que les diverses manifestations possibles de l'appétence sexuelle sont en quelque sorte "universelles", suivant une détermination quasi biologique des objets possibles du désir et des moyens de le satisfaire, cela valant pour tous les représentants de l'espèce.
La signification culturelle du baiser pourrait éventuellement varier, mais sa pratique proprement sexuelle comme adjuvant érotique de première importance se retrouverait un peu partout : hence, je ne vois toujours pas pourquoi les amants chinois évoqués plus haut n'auraient l'heur de s'entre-dévorer la bouche...


(Oui, ces deux-là sont japonais...)


Utilisateur anonyme
10 mars 2020, 09:31   Re : Les amants du Paléolithique
"Voyez l’aspect positif des choses. Le Salon du Livre n’a pas lieu, des centaines de “concerts" sont annulés, le Louvre n’est plus ouvert qu’aux Amis du Louvre, même le ministre de la Culture est malade — toutes les conditions sont réunies pour une superbe Renaissance culturelle."

Tweet de R. Camus
10 mars 2020, 21:14   Re : Coronade party
Impossible de faire paraître l'image que vous avez mise en ligne, Alain. Son auteur l'a confinée, c'est de saison.

Il doit en aller des jeux érotiques comme de la langue (celle qu'étudient les linguistes) : d'abord, comme elle, dans une même civilisation ou aire linguistique, ils évoluent: on n'embrasse pas de la même manière aujourd'hui qu'en 1900, en France et en Occident.

Si, dans une même aire civilisationnelle, ces jeux sont soumis à la diachronie, comment ne pas concevoir qu'ils soient soumis à des différences synchroniques d'une aire civilisationnelle à l'autre ? Logique non ?

Il y a des modes, comme en habillement, dans le déshabillage, et à peu près jamais (toujours comme en habillement), celle ou celui qui est "à la mode" n'offre de jeux qui en vaillent la chandelle.

Il faudrait, à ce sujet, écrire un traité de la maladresse érotique. Rien de plus bouleversant, parfois, et même souvent, que celle qui "ne sait pas s'y prendre" dans ce domaine. Un peu, tenez, comme dans le domaine linguistique : elle ouvre une voie royale à une forme d'éducation (et pour son partenaire, faut-il le dire, de rééducation) qui promet un piment incomparable à la relation.

Mais nous nous égarons ici, loin des "universaux". C'est toujours le but du jeu avec vous.

L'universel en érotisme, n'a évidemment plus rien à voir avec l'érotisme et ses émouvantes singularités.
10 mars 2020, 22:08   Re : Coronade party
En amour physique, il faut espérer ce miracle, en tout cas, ne jamais en désespérer : que l'ignorant rééduque le sachant.

Pour revenir au sujet de ce fil : quelqu'un a-t-il regardé cette vidéo dans laquelle, feuille de papier et stylo en main, un représentant du gouvernement trace des courbes stratégiques devant un public admiratif ?

video: [twitter.com]

Je suis sidéré par l'ineptie de cette "démonstration", digne d'un montreur de foire en représentation devant un public d'enfants en bas âge.

D'abord les deux courbes tracent des aires égales, ce qui revient à un gain zéro en termes de nombre de patients affectés par le virus. Ensuite, il n'y a rien, aucun argument ancré dans des évidences scientifiques, aucun facteur ni aucune donnée d'ordre matériel et concret, qui pourrait expliquer que la courbe en cloche (la première qu'il trace, plus haute que la seconde) aboutisse plus tôt que l'autre à un compte de patients nul, sachant qu'elle symbolise un état de contamination plus poussé que l'autre. Et mêmement, rien ne permet d'expliquer que la deuxième courbe touche le degré zéro patient plus tard que l'autre.

En fait, l'énorme décalage dans le temps que montrent ces cheminements de courbe vers l'asymptote n'admet d'autre explication que la prémisse sur laquelle est bâtie cette stratégie : les deux scénarios (dont le second, supposé ingénieux et correspondant à un choix stratégique sanitaire qui distinguerait nos gouvernants) aboutissent au même résultat ; c'est parce que les deux aires tracées par ces courbes sont pensées comme égales que les courbes atteignent le plancher (zéro patient) avec ce décalage dans le temps que rien, aucune configuration matérielle, ne peut expliquer.

En d'autres termes et plus simplement dit : dans les deux statégies présentées par ce type et son stylo Montblanc flambant neuf, vos chances de contracter le virus et d'en mourir sont strictement identiques. Bravo l'artiste.
10 mars 2020, 23:32   Re : Coronade party
Carte officielle (John Hopkins University, etc.) des cas et des décès liés au Covid-19. Tous les pays de notre région (de Casablanca à Moscou) sont touchés. Tous sauf un : la Turquie. Quelle meilleure preuve, mes amis, m'écriè-je l'oeil mouillé, que Dieu est du côté du Commandeur de l'Empire ottoman !

[gisanddata.maps.arcgis.com]
11 mars 2020, 09:27   Re : Coronade party
Pour en revenir à notre ministre éducateur de masse faisant virevolter ses courbes dressées à main levées.

Le message en amont de ce jeu, "en amont" parce que c'est lui qui informe et règle le jeu, est celui-ci:

Les ravages sanitaires de ce virus, dans un scénario comme dans l'autre, seront de même ampleur (les aires délimitées par les deux courbes étant de même superficie). Dans ce cas, le gouvernement fait le choix d'épargner l'institution hospitalière qui, il est vrai, dans le deuxième scénario stratégique sera moins "sous tension", moins sollicitée que dans le premier cas.

Nous sommes donc en présence d'une approche managériale cynique de la crise sanitaire, qui, comme il est ordinaire et de rigueur en France, rend prioritaires la préservation, le maintien et la sûreté des institutions sur le bien public, le bien-être et la sécurité des populations.

Vichy, soit dit en passant, et sans vouloir extrapoler la chose plus loin, ne raisonnait pas autrement. Quand ça chauffe pour les populations, protéger et épargner les institutions, voilà la priorité (c'était la doctrine Darlan en 1940, selon la quelle la flotte était trop précieuse pour la risquer à faire la guerre).
11 mars 2020, 13:53   Re : Coronade party
En dehors de toute considération sur la nature exacte du nouveau Coronavirus, on peut d’ores et déjà observer qu’il révèle admirablement ce vers quoi tend la « révolution numérique », ce qui en fait l’originalité, ce à quoi elle peut vraiment servir et tout cela n’a qu’un mot : confinement forcé des populations et surveillance des déplacements des individus.

On notera que l’année même où les autorités chinoises décident, sans la moindre protestation des instances internationales, de mettre en place un système de surveillance intégral de leur peuple par la reconnaissance faciale et toutes les horreurs d’une vie sociale « à points », elles donnent l’exemple des avantages de leur ambition orwelienne sous couvert de lutte contre une épidémie, indiquent la marche à suivre à toute la planète, s’emparent du leadership pour définir de nouvelles conditions de vie applicables à tous les êtres humains.

Xi Jinping plastronne à Wuhan : l’épidémie est maîtrisée, la vie va pouvoir reprendre son cours "normal". Faites-en autant, partout ailleurs et selon les mêmes méthodes : confinement et surveillance, nous vous avons montré la voie. Que cela ait été concerté ou simplement opportuniste ne change rien au fait qu’il s’agit là d’une attaque en règle de la Chine contre le reste du monde, en vue d’imposer son ordre dont la prochaine étape passe par ladite 5G, spécialement cohérente avec l’idée de confinement et de surveillance généralisés des individus.
13 mars 2020, 01:45   Re : Coronade party
Tonie Marshall (fille de Micheline Presle) vient de mourir, apparemment pas du coronavirus.

Ici, dans le début des années 80, elle nous livre le remède contre les microbes qui envahissent nos demeures et nous gâchent la vie, de manière on ne peut plus pertinente à l'actualité qui nous secoue:

video: [www.youtube.com]

(J'étais jeune homme à cette époque et pourtant marié, à une jeune Chinoise, qui face à ce genre de choses diffusées à la télévision française de l'époque, s'exclamait, exaltée, en adhésion passionnée à cet esprit : "ça c'est la France!" Elle était probablement la seule Chinoise au monde à vivre cette prodigieuse adhésion. Paradoxale époque, qu'en France (ou ailleurs en Europe) personne n'a vécu comme cela, dans l'adhésion extérieure, adhésion spectatrice, celle d'une spectatrice et d'un spectateur privés d'échange avec le monde de leur provenance (origine pour l'une, provenance pour l'autre) auquel ils ne pouvaient de cela rien faire savoir ni rapporter comme Marco Polo dans l'autre sens ou bien plus tard les voyageurs orientaux retour d'Europe qui en instruisirent la Chine. Le début des années 80 était proprement invivable à ceux qui revenaient d'Extrême-Orient. Leur solitude et leur isolement étaient inimaginables, ne peuvent être dits. Ceux qui comme moi pourraient les dire, en ont trop honte.)
Utilisateur anonyme
13 mars 2020, 11:05   Re : Coronade party
En Chine - on ne peut imaginer une meilleure démonstration -
on voit clairement combien un système centralisé fort, qui peut décider souverainement de tout, sans entraves, est efficace.

Mon ex. petite amie chinoise me disait ce matin qu'elle était "heureuse et fière" de rester chez elle (Shanghai) et de limiter au maximum ses sorties, parce qu'"en tant que chinoise elle se devait de soutenir son gouvernement dans son combat contre le virus"... Un comportement totalement incompréhensible pour qui n'a jamais résidé en Chine.

Mais les Tchèques, par exemple, n'ont besoin d'aucun Bruxelles pour avoir fermé leurs frontières.
Ni pour rester souverainement à l'abri de l'invasion afro-musulmane que le même Bruxelles aimerait imposer, sans doute pour le plus grand bien de tous (librement choisi, tout naturellement, sous peine d'être traité de "lépreux" par les grands unificateurs illuminés genre Macron, dont on n'a heureusement rien à cirer à l'Est, ni de ses laquais bornés).
13 mars 2020, 13:48   Re : Coronade party
"on voit clairement combien un système centralisé fort, qui peut décider souverainement de tout, sans entraves, est efficace."

Il est possible d'être plus économe en paroles et d'écrire : "on voit clairement combien une dictature est efficace."
Utilisateur anonyme
13 mars 2020, 18:39   Re : Coronade party
Un simple virus (d'un état grippal un peu plus sévère...) aurait-il la capacité de foudroyer un système économico-social tout entier ? La question mérite d'être posée. La réponse peut s'avérer peu réjouissante. Un cataclysme planétaire s'annonce peut-être... Les acteurs impliqués sauront-ils en tirer des leçons et apporter des modifications qui s'imposent ? Si la crise est suffisamment profonde et dévastatrice, peut-être que oui. Sinon, pourquoi changer un cheval qui perd ? L'inertie commode n'a la chance de disparaître que lorsqu'il n'y pas plus rien à perdre (et surtout plus rien à gagner).
Mais gageons que Soros, fidèle à lui-même, trouvera le moyen de faire beaucoup d'argent en continuant de financer copieusement le chaos et le désordre mondial via diverses "ONG" d'écran.
13 mars 2020, 21:09   Les joies du calcul simple
J'ai entendu il y a quelques jours un professeur (Caumes je crois, responsable du service des maladies infectieuses à la Pitié-Salpétrière) affirmer que le nombre réel de personnes infectées par le coronavirus devait être 100 fois supérieur au nombre de cas "confirmés" : c'est aussi probablement l'opinion de nombre de ses confrères, et cela semble vraisemblable.

Prenons l'Italie comme exemple paraissant actuellement le plus dramatique de l'"explosion" épidémique, d'après les chiffres publiés sur le site Johns Hopkins, en étant plus prudent sur l'écart entre porteurs non identifiés et cas avérés, en coupant la poire en deux et diminuant le multiplicateur à 50 :

cas actuellement confirmés 15 113 x 50, ce qui nous donne 755 650 porteurs ;
le nombre de décès étant de 1016, en suivant ce raisonnement le pourcentage présumé du taux de mortalité du virus dans le pays où il est actuellement le plus virulent est donc de

1016 x 100 / 755 650 = 0,134 % (!).

Il va sans dire que dans les pays où le nombre de décès est bien inférieur (Allemagne, pays scandinaves, totalité de la Chine), ce taux est encore considérablement plus bas.

Je n'ai pas trouvé le taux de mortalité de la dernière grande pandémie de 68-69 (grippe de Hong-Kong), mais en deux mois elle a fait en France 31 200 victimes durant l'hiver 69, alors que Jane et Serge psalmodiaient que l'année était érotique.

A supposer qu'un tel calcul ait quelque pertinence, le branle-bas de combat planétaire catastrophiste et frénétique auquel nous assistons semble stupéfiant, presque incroyable... ou bien est-ce moi qui déraisonne complètement, en voulant raisonner trop ??
13 mars 2020, 21:20   Re : Coronade party
On peut aussi se tourner vers les chiffres, non pas d'amont (le nombre supposé des contaminés asymptomatiques, etc.) mais se borner au résultat brut du phénomène, dans une approche, si l'on peut dire, phénoménologique radicale :

Le jeudi 12 mars 2020, la France, c'est 61 morts et 12 guéris. Soit cinq fois plus de morts que de guéris parmi les personnes ayant achevé d'être affectées par cette maladie!

Tel est le bilan de la "grippette" qui ne justifie pas tout ce tralala planétaire. Tout va bien. Saint Macron veille sur nous tout en s'en lavant les mains par procuration.

Voir le site de la John Hopkins University :[gisanddata.maps.arcgis.com]
Allons, Francis, même la phénoménologie doit prendre en compte quelques donnée fondamentales, si elle entend rester dans l'ornière du bon sens : les malades, pour autant qu'ils soient vivants, finissent en général par guérir, en l'occurrence, alors qu'on n'a jamais vu un mort guérir de quoi que ce soit. C'est donc que les guérisons, et cela est du reste attesté dans le décompte général de Johns Hopkins, sont un processus in progress l'emportant en définitive sur le nombre de décès.

Mais ne plaisantons pas : la bande de pitres qui gère ici la "crise" (j'avoue que je préfère, et de loin, les Véran et compagnie, si déjà...) envisage le plus sérieusement du monde d'imposer un couvre-feu !
les malades, pour autant qu'ils soient vivants, finissent en général par guérir, en l'occurrence, alors qu'on n'a jamais vu un mort guérir de quoi que ce soit.

Tant qu'ils sont malades (en réanimation notamment), ils sont en balance.

Un processus : la maladie; deux sorties à ce processus: 1. la guérison; 2. la mort.

Je maintiens que si nous avons n= 19 en 1. et n=61 en 2. au temps t, l'ornière du bons sens commande de constater que, à ce moment t, le virus a tué cinq fois plus de personnes qu'il n'a permis à d'autres de reprendre une existence normale.

Le jeu statistique est corrompu de mille biais. Je viens de trouver la ventilation par classe d'âge des personnes en réanimation. A ma surprise, la proportion de jeunes (moins de 18 ans) et de personnes de moins de 60 ans souffrant de la maladie est considérable, au point de se rapprocher du double de celle des classes d'âge supérieures.

Vous trouverez le tableau de cette ventilation en page 3 du site "Santé publique France" - Point épidémiologique au 10 mars 2020 à minuit, téléchargeable en pdf à l'adresse suivante:

[www.santepubliquefrance.fr]


Résumé:

Cas confirmés 2039
Réanimation 102
Décès 44

Classe d'âge des cas en réanimation:

Moins de 18 ans
Cas confirmés 87 Réanimation 3 Décès 0

18-64 ans
Cas confirmés 1111 Réa 36 Décès 6

65-74 ans
Cas confirmés 272 Réa 29 Décès 5

75 ans et plus
Cas confirmés 349 Réa 30 Décès 33

Il y a donc PRES DE DEUX FOIS PLUS de patients "jeunes" (moins de 64 ans) que de patients âgés (65 ans et plus). Et si l'état de ces "jeunes" réclame une réanimation pour 39 d'entre eux, c'est qu'il est jugé grave au regard de critères médicaux (il n'y a pas de "réanimation" à un stade intermédiaire du développement de la pathologie). Ces seuls chiffres (39 jeunes sur 102 patients en réanimation) ravalent au rang de mythe l'idée que "le virus frappe en premier les personnes âgées".

Or la mortalité des patients se situe très largement dans les classes d'âge des plus de 75 ans (qui représentent pourtant moins du tiers du nombre des personnes en réanimation, soit 30 sur 102). Même si la co-morbidité peut jouer un rôle chez les aînés, elle ne peut seule rendre compte de cette lourde pondération de la mortalité parmi eux. Le personnel médical fait des choix, lui-même le reconnaît volontiers, lorsqu'il s'agit de débrancher un patient pour libérer des lits. Place aux jeunes en quelque sorte comme le chantait Brassens. Voilà donc qui remet les choses à plat sur la létalité du virus donnée pour particulièrement élevée dans les tranches d'âge supérieures avec pour corollaire prétendu d'épargner les moins vieux.

(message modifié)
» Je maintiens que si nous avons n= 19 en 1. et n=61 en 2. au temps t, l'ornière du bons sens commande de constater que, à ce moment t, le virus a tué cinq fois plus de monde qu'il n'a permis à d'autres de reprendre une existence normale

A l'évidence, le bon sens n'est pas la chose la mieux partagée : je me demande si avec un tel raisonnement on ne finira par conclure que le virus, à l'instant t, aura tué 5 fois plus de gens qu'il n'y avait de malades susceptibles d'y rester...
Je ne comprends pas votre commentaire Alain. Vous semblez vous égarer.
13 mars 2020, 23:57   Re : Coronade party
Le site Wordometers distingue les "dossiers actifs" (cas déclarés et d'issue ouverte) et les "dossiers clos" (closed cases).

Les chiffres des guéris dans les dossiers clos n'ont rien à voir les 19 cas de guérison du site John Hopkins Univ.donnés pour la France le 12 mars.

[www.worldometers.info]

donc:

Dossiers actifs : 68,999 cas déclarés
dont 5990 (9%) cas graves ou critiques (réanimation)

Dossiers clos (qui ont connu une issue, qui ne sont plus en balance): 76 337
dont guérisons: 70921 (93%)
et décès: 5,416 (7%)

Ce qui frappe aussitôt est ce 7 pour cent de décès dans le nombre des cas ayant connu une issue. Car le taux de létalité véritable, à supposer que ces chiffres soient fiables, serait dès lors non pas de 1-3 pour cent mais de 7 pour cent.

L'erreur statistique que l'on voit partout dans le calcul de la létalité (et qui donne 1 à 3%) est de rapporter le nombre des décès à celui du nombre cumulé des cas actifs et des dossiers clos, alors qu'il ne doit l'être qu'au seul nombre total des dossiers clos (cas de guérison+cas de décès), ne serait-ce que parce que les décès appartiennent à l'évidence à cette catégorie (dossiers clos, cas réglés, cas exempt d'incertitude quant à leur devenir, etc.).

Rapporter le nombre des décès au cumul des cas actifs+clos pour obtenir 2 ou 3 pour cent revient à dire que, si j'ai trois fraises gâtées dans un panier de fruits contenant cent fruits de toutes sortes dont vingt fraises, la proportion de mes fraises gâtées et de 3 pour cent. C'est ce à quoi jouent nos responsables dans leur communication grand public.

Le nombre des décès, dans le calcul des taux de mortalité, ne peut être rapporté qu'au nombre total des dossiers clos. Et leur proportion est de 7 pour cent, et non 2 ou 3 pour cent.
14 mars 2020, 00:37   Re : Coronade party
Mon exemple du panier de fruits n'est peut-être pas suffisamment parlant. Prenons ce que les statisticiens appellent "ratio de masculinité", soit la proportion d'hommes dans une population humaine où chacun est homme ou femme exclusivement. Comment l'obtient-on ? très simplement en rabattant le nombre des hommes sur le chiffre total de cette population contenant hommes et femmes, ce qui donne généralement une proportion de 49 pour cent.

Imaginons une population où un sous-ensemble serait hermaphrodite (cas fréquent chez certains poissons) avant que ne s'affirme ultérieurement le statut mâle ou femelle de ces individus. (Cette indécidabilité de statut sexuel définitif correspondant au statut "malade actif" dans le cas du Covid-19). Comment calculer le taux de masculinité d'une population ainsi structurée? en rabattant le nombre des mâles sur l'ensemble de la population (dont les hermaphrodites) ou en le rabattant sur celui des femelles différenciées (soit dans le sous-ensemble mâle+femelle de l'ensemble global hermaphrodites+mâles+femelles) ? Sachant que le statut d'hermaphrodite est en évolution, il n'est d'autre manière d'obtenir le ratio de masculinité de cette population en un instant t qu'en rabattant le nombre des mâles sur celui du sous-ensemble mâle+femelle tel qu'il existe à l'instant t et non sur celui de l'intégralité de la population incluant les hermaphrodites au sexe indéterminé.

Nos épidémiologistes pour plateau télé, eux, calculent ce taux en englobant les hermaphrodites, et comme ces derniers comptent pour la moitié des individus de la cohorte (les malades dont l'évolution reste indécise dans les chiffres que j'ai donnés supra sont au nombre de 68,999 pour 76,337 dossiers clos, soit un peu moins de la moitié de l'ensemble), le taux de létalité chute de moitié, et devient de 3,5 pour cent au lieu de 7 pour cent.

La manipulation est groteste, mais les manipulateurs savent de quoi il retourne et tâchent d'agir en conséquence, un temps trop tard, même très tard, ayant beaucoup gâché de leur temps politique à maquiller de la sorte les données du réel.
» L'erreur statistique que l'on voit partout dans le calcul de la létalité (et qui donne 1 à 3%) est de rapporter le nombre des décès à celui du nombre cumulé des cas actifs et des dossiers clos, alors qu'il ne doit l'être qu'au seul nombre total des dossiers clos (cas de guérison+cas de décès), ne serait-ce que parce que les décès appartiennent à l'évidence à cette catégorie (dossiers clos, cas réglés, cas exempt d'incertitude quant à leur devenir, etc.)

Pour ma part, la seule erreur que je vois est celle qui consiste à calculer le taux de mortalité au regard du nombre de cas connus, "confirmés", ayant de surcroît développés une maladie, alors qu'il ne devrait l'être qu'en fonction du nombre total de personnes ayant été infectées par le virus (qui est inconnu), qu'elles soient asymptomatiques, enrhumées, un peu, beaucoup, très fiévreuses et malades, crevardes etc.
La seule façon d'effectuer le calcul du pourcentage est de disposer de ce dénominateur : c'est pourquoi il ne peut être que projectif, ou hypothétique, selon l'estimation des uns et des autres...
14 mars 2020, 01:16   Re : Coronade party
"Mais gageons que Soros, fidèle à lui-même, trouvera le moyen de faire beaucoup d'argent en continuant de financer copieusement le chaos et le désordre mondial via diverses "ONG" d'écran."

Oui, Soros, les "gouvernements profonds", occultes, ceux qui ont déjà les vaccins tout prêts, les éternels empoisonneurs profiteurs qui ont flanqué le virus aux Chinois et tireront en coulisses les marrons du feu en fomentant le chaos etc.

Mais, à mon avis, l'enjeu de cette affaire de "pandémie" est de prendre la tête de la révolution numérique, qui est une révolution anthropologique majeure. Qu'on sache, c'est au vu et au su du monde entier et sans la moindre tentation d'en passer par les méandres d'une conspiration que les autorités chinoises ont clairement annoncé leur intention de mettre en place en 2020 leur système de "crédit social", à base de reconnaissance faciale, sans exemple dans l'histoire de l'humanité, système qui passe par une utilisation franche, massive et sans complexe de toutes les possibilités offertes par le "big data". L'instrument de cette révolution, c'est la maîtrise de la 5G qui ne prend tout son sens que dans le cadre d'une vie humaine confinée, surveillée, pieds et poings liés à un ordre technologique impitoyable et désiré par peur de l'épidémie puis, plus tard, par peur du péril écologique.

Le confinement et la surveillance des populations est à la révolution numérique ce que le déplacement et l'expansion furent à la révolution industrielle et, dans l'art de l'emprisonnement domestique de masse, les Chinois se sont montrés jusqu'à présent plus efficaces que n'importe qui.
14 mars 2020, 10:03   Re : Coronade party
Le confinement et la surveillance des populations est à la révolution numérique ce que le déplacement et l'expansion furent à la révolution industrielle.

Juste.
14 mars 2020, 10:10   Re : Coronade party
On lit ça et là que cette crise sanitaire dont l'Europe est désormais l'épicentre fait fuir nos envahisseurs et décourage leur volonté de s'y implanter.

A croire que ces gens (les "migrants") étaient mus par des forces antécédentes à cette révolution numérique du confinement, et qui étaient celles, très anciennes désormais, de la révolution industrielle appelant déplacements et remaniements de populations, comme au temps des grandes colonisations de masse.

Cette pandémie pourrait tourner une page sur ce plan. Elle serait une "divine surprise" dans l'histoire des colonisations et contre-colonisation dont l'Europe a été le moteur (proactif dans une longue première période, passif comme un gouffre hystérique qui appelle à être comblé dans une seconde période qui serait, par cette crise, en passe de se clore).

Tout serait possible alors et l'histoire pourrait être relancée sur une autre trajectoire. Rêve fou.
14 mars 2020, 11:11   Re : Coronade party
Quoi qu'il en soit tout le monde aura quand même noté l'incroyable perversité de ce virus. En effet alors que personne ne pouvait raisonnablement le suspecter d'intelligence maligne, ne voilà t-il pas que ce diablotin de virus aurait dans ses gênes une authentique conscience politique, capable qu'il serait, dans la logique d'un en même temps macronien, de se moquer comme d'une guigne des frontières nationales tout en perdant tous ses moyens à la vue des frontières de l'espace de Schengen. C'est quand même hautement remarquable comme comportement et c'est bien heureux d'avoir affaire à un virus pro européen si politiquement correct.
Avec cette petite histoire rigolote, mais bien authentique, il apparaît spectaculairement combien la décision de ne pas rétablir quelques contrôles aux frontières nationales est nettement plus politique et bêtement idéologique que celle demandant le rétablissement de tels contrôles.
La question du dénominateur posée par Alain et qui fait débat entre nous:

C'est véritablement un problème, celui du dénominateur. Deux écoles:

Soit une longue bataille, qui dure depuis des mois (comme à Verdun dans la Première guerre mondiale ou Stalingrad plus tard). Supposons que notre armée y est engagée depuis huit mois, avec un chiffre théorique de 10000 combattants maintenus au front en permanence. Parce que la bataille est appelée à durer, un système de relève a été instauré: tous les mois, nous démobilisons cent de nos soldats qui rentrent dans leur foyer pour être remplacés par cent autres. Sur ces 100 soldats définitivement retirés du front, on en compte 7 en moyenne qui, tous les mois, rentrent chez eux les pieds devant.

Première école, celle du conseiller du Roi monsieur Ornière du Bonsens (c'est la guerre en dentelles): Majesté, nos pertes sont minimes, en huit mois de combat, nous n'avons enregistré que 8x7= 56 tués (le nombre de nos blessés ne nous est pas encore parvenu). La proportion de nos soldats tués est réjouissante, Majesté : 56/10000, soit 0,56 pour cent de tués seulement !

Deuxième école, celle du jeune conseiller roturier mais dévoré d'ambition, qui potasse son Descartes le soir sous la tente à la lumière de la chandelle: Majesté, l'heure est grave, nos pertes parmi la centurie rappelée du front tous les mois s'établissent à sept en moyenne. Ce qui signifie que sept pour cent du contingent est appelé à périr. 7 pour cent n'est pas une proportion négligeable sire, elle est plus de dix fois supérieure à celle que nous annonce Ornière du Bonsens.

Que répond le roi ?

Vous avez une journée pour réfléchir.
Pour ma part, la seule erreur que je vois est celle qui consiste à calculer le taux de mortalité au regard du nombre de cas connus, "confirmés", ayant de surcroît développés une maladie, alors qu'il ne devrait l'être qu'en fonction du nombre total de personnes ayant été infectées par le virus (qui est inconnu), qu'elles soient asymptomatiques, enrhumées, un peu, beaucoup, très fiévreuses et malades, crevardes etc.

Bien sûr que non, Alain, bien sûr que non.

Une pathologie est par définition un état transitoire au sortir duquel s'établissent un taux de guérison et un taux de mortalité.

La somme du taux de guérison et du taux de mortalité fait 1.

Si, sur cent patients au sortir de leur état pathologique, on dénombre 93 guéris et 7 morts, le taux de mortalité de cette pathologie est de 7 pour cent. Son taux de guérison de 93 pour cent.

Voilà. C'est tout. C'est fort simple, ça a toujours été comme ça et ça sera toujours comme ça.
14 mars 2020, 13:06   Re : Coronade party
Ici, le biais statistique du calcul de taux de mortalité est expliqué (en anglais).

[www.worldometers.info]


Taux de mortalité = morts / (nombre de morts+nombre de guérisons)

en anglais dans le texte : CFR = deaths / (deaths + recovered)

Dans notre exemple: 7/(7+93) = 7 pour cent.

Il N'EST PAS égal à morts / (nombre de cas courants confirmés ou suspectés)

How to calculate the mortality rate during an outbreak
At present, it is tempting to estimate the case fatality rate by dividing the number of known deaths by the number of confirmed cases. The resulting number, however, does not represent the true case fatality rate and might be off by orders of magnitude [...]

A precise estimate of the case fatality rate is therefore impossible at present.
2019-Novel Coronavirus (2019-nCoV): estimating the case fatality rate – a word of caution - Battegay Manue et al., Swiss Med Wkly, February 7, 2020


The case fatality rate (CFR) represents the proportion of cases who eventually die from a disease.

Once an epidemic has ended, it is calculated with the formula: deaths / cases.

But while an epidemic is still ongoing, as it is the case with the current novel coronavirus outbreak, this formula is, at the very least, "naïve" and can be "misleading if, at the time of analysis, the outcome is unknown for a non negligible proportion of patients." [8]

(Methods for Estimating the Case Fatality Ratio for a Novel, Emerging Infectious Disease - Ghani et al, American Journal of Epidemiology).

In other words, current deaths belong to a total case figure of the past, not to the current case figure in which the outcome (recovery or death) of a proportion (the most recent cases) hasn't yet been determined.

The correct formula, therefore, would appear to be:

CFR = deaths at day.x / cases at day.x-{T}
(where T = average time period from case confirmation to death)

This would constitute a fair attempt to use values for cases and deaths belonging to the same group of patients.

One issue can be that of determining whether there is enough data to estimate T with any precision, but it is certainly not T = 0 (what is implicitly used when applying the formula current deaths / current cases to determine CFR during an ongoing outbreak).

Let's take, for example, the data at the end of February 8, 2020: 813 deaths (cumulative total) and 37,552 cases (cumulative total) worldwide.

If we use the formula (deaths / cases) we get:

813 / 37,552 = 2.2% CFR (flawed formula).

With a conservative estimate of T = 7 days as the average period from case confirmation to death, we would correct the above formula by using February 1 cumulative cases, which were 14,381, in the denominator:

Feb. 8 deaths / Feb. 1 cases = 813 / 14,381 = 5.7% CFR (correct formula, and estimating T=7).

T could be estimated by simply looking at the value of (current total deaths + current total recovered) and pair it with a case total in the past that has the same value. For the above formula, the matching dates would be January 26/27, providing an estimate for T of 12 to 13 days. This method of estimating T uses the same logic of the following method, and therefore will yield the same result.

An alternative method, which has the advantage of not having to estimate a variable, and that is mentioned in the American Journal of Epidemiology study cited previously as a simple method that nevertheless could work reasonably well if the hazards of death and recovery at any time t measured from admission to the hospital, conditional on an event occurring at time t, are proportional, would be to use the formula:

CFR = deaths / (deaths + recovered)

which, with the latest data available, would be equal to:


5,543 / (5,543 + 72,572) = 7% CFR (worldwide)


CONCLUSION: Le taux de mortalité de 3 pour cent est une fake news diffusée mondialement. Il est en vérité de 7 pour cent.
Utilisateur anonyme
14 mars 2020, 13:43   Re : Coronade party
Francis@
On lit ça et là que cette crise sanitaire dont l'Europe est désormais l'épicentre fait fuir nos envahisseurs et décourage leur volonté de s'y implanter
////

Doucement Francis... Un collègue algérien (mais aussi fronssais) me confiait hier qu'au Maghreb le virus commençait aussi de faire quelques dégâts. Conclusion : "Je compte faire venir mes parents restés au bled... parce qu'en cas de problème, en France, les soins
c'est gratuit et c'est plus sérieux".
14 mars 2020, 17:00   Re : Coronade party
Cher Francis, en marchant sur votre trace, j'arrive à 3, 5 millions de morts en France d'ici à l'automne. Cela me semble vraisemblable. Je n'ai pas le temps d'aller vérifier si la cotation des entreprises funéraires superforme le CAC 40.
Utilisateur anonyme
14 mars 2020, 17:18   Re : Coronade party
Qu'on se le dise : la Fronsse n'abandonnera pas ses enfants...[twitter.com]
14 mars 2020, 17:24   Re : Coronade party
» Voilà. C'est tout. C'est fort simple, ça a toujours été comme ça et ça sera toujours comme ça

Tout ce qu'il y a de simple, en effet, et je ne vois vraiment pas l'intérêt d'embrouiller les choses :

« Avant de poursuivre, penchons-nous sur quelques définitions formulées par Steven Riley, spécialiste des maladies infectieuses à l’Imperial College. Le taux de létalité d’une infection représente la probabilité de mourir pour une personne infectée, qu’elle aille ou non à l’hôpital. Le taux de létalité des cas (sous-entendu cliniques) concerne quant à lui la probabilité de mourir pour une personne infectée qui est suffisamment malade pour se présenter dans un hôpital ou une clinique. Ce taux est donc plus élevé que le taux de létalité de l’infection, car les personnes qui se présentent à l’hôpital sont généralement plus gravement malades. »

Il va sans dire que lorsqu'on parle du taux de mortalité d'un virus, on fait référence à la totalité des personnes infectées par ce virus, non aux cas ayant développés une maladie plus ou moins sévère due à ce virus, cela étant d'autant plus vrai quand le nombre d'infectés ne présentant pas de symptômes, ou en présentant de bénins, constitue une large majorité, comme ce semble bien être le cas en l'occurrence.
14 mars 2020, 18:01   Re : Coronade party
Non Alain. Vous faites fausse route. Et vous vous entêtez sans raison autre que celle de devoir avoir raison. Relisez attentivement l'extrait d'article que j'ai mis en ligne supra. Tout y est. La probabilité de mourir est donnée à postériori, soit sur le nombre des cas qui sont sortis du cycle de la pathologie. Cette formule vaut pour toutes les épidémies qui sont en cours. Les patients souffrants, quel que soit le stade d'évolution de la maladie, ne peuvent ni de doivent être comptabilisés pour en déduire un taux de guérison ou de mortalité.
14 mars 2020, 18:18   Re : Coronade party
Cher Francis, en marchant sur votre trace, j'arrive à 3, 5 millions de morts en France d'ici à l'automne. Cela me semble vraisemblable. Je n'ai pas le temps d'aller vérifier si la cotation des entreprises funéraires superforme le CAC 40.

Oui, cher Eric, sans aucun doute si rien n'était fait par les responsables et les citoyens pour freiner le rythme des contaminations. La maladie ne peut être guérie (les patients peuvent être sauvés par des soins palliatifs, respirateurs, etc. à seule proportion de la disponibilité de ces soins et des ressources matérielles et humaines capables de les administrer) mais les ravages du virus dans l'organisme ne peuvent être atténués par aucun remède connu et prouvé ce 14 mars 2020.

On ne peut peser sur cette mortalité qu'en faisant fléchir la courbe des contaminations. Le confinement est donc une mesure qui fait sens, même si elle exprime un constat (provisoire) d'impuissance de la science. C'est du reste ce qui rend si difficile son adoption par le public en France, convaincu que c'est à la science d'agir, confiant qu'elle agira.

Dans une population animale touchée comme le sont aujourd'hui les humains dans leur ensemble, en deux saisons, cette population perdrait 10 à 20 pour cent de son effectif. Il en va différemment chez les humains, qui ont l'intelligence de la propagation du vecteur de mort et de ses modes de pénétration et d'action. Donc, je crois qu'en définitive, le nombre des morts n'atteindra jamais ces chiffres en France, parce que, nous avons beau être bêtes, nous ne sommes pas des bêtes, majoritairement.
14 mars 2020, 18:52   Re : Coronade party
Alors nous ne sommes vraiment pas d'accord Francis : citant au hasard un résumé clair supplémentaire de la chose après une recherche rapide :

« Le taux de létalité, de 3,4% concernant le Covid-19 selon l'OMS, c'est le nombre de décès dû à une maladie rapporté au nombre de personnes infectées par cette maladie. Cet indicateur est à relativiser. "Vous avez énormément de gens qui ne vont pas présenter de symptômes ou très peu. Plus vous augmentez la recherche des personnes qui ne présentent pas de signes, pour le même nombre de morts, vous baissez la létalité observée", explique Michèle Legeas, enseignante à l'École des hautes études en santé publique (EHESP). »

Il me semble parfaitement clair que "l'infection par la maladie" est l'infection par le virus causant la maladie, c'est-à-dire la totalité des personnes infectées, qu'elles soient malades ou non, puisque sont inclus dans le comptage des infectés "énormément de gens qui ne vont pas présenter de symptômes ou très peu"...

À vrai dire, cela me semble évident...
14 mars 2020, 19:00   Re : Coronade party
Ceci vous interessera peut-être, cher Francis. pourquoi la stratégie sanitaire française pose question
Utilisateur anonyme
16 mars 2020, 00:28   Re : Coronade party
« Les mesures n'étaient pas draconiennes et l'on semblait avoir beaucoup sacrifié au désir de ne pas inquiéter l'opinion.»


A. Camus, "La peste".
16 mars 2020, 02:09   Re : Coronade party
Ah ! Les mesures draconiennes qui ne seraient pas prises... On pourrait par exemple passer par les armes toute personne contaminée, c'est ça qui serait viril, ce ne serait pas le virus qui éliminerait les individus mais la puissance souveraine...

Trève de plaisanterie. Ce qui me frappe, c'est l'appétence pour la dictature, qui trouve à s'exprimer chez les habituels amateurs de la chose mais, plus étonnant, là où on ne l'attendait pas, c'est-à-dire du côté des écologisto-altermondialistes-anticapitalistes. M'a surpris, au détour des conversations que j'ai pu avoir avec des représentants de ces mouvances, une indifférence assez surprenante à l'égard de la perte radicale et drastique des libertés publiques telle qu'elle se manifeste du jour au lendemain par l'instauration d'une sorte de couvre-feu généralisé à l'égard duquel ces gens qui devraient bondir d'indignation non seulement ne trouvent rien à redire mais qu'ils considèrent avec mansuétude, comme la manifestation d'un "retour sur terre".

Après avoir pris l'avion à outrance en vertu d'un culte imbécile du "voyage" et de la découverte de "l'autre", après avoir éclusé des litres d"apéro" aux terrasses des cafés pour montrer qu'ils n'avaient "même pas peur", rempli les salles de spectacles au nom de la "résistance" culturelle, les voici qui acceptent sans broncher la mise sous clé de la vie sociale et acceptent d'apprendre qu'il existe des activités "non essentielles" (celles qu'ils ont toujours portées au pinacle : le loisir, la convivialité, la culture, le spectacle, le voyage etc.) que l'on peut supprimer radicalement du jour au lendemain et des activités essentielles qu'ils ont toujours maudit (se rendre au travail, se nourrir et faire circuler de l'agent) qui sont les seules qu'on leur permet de pratiquer. Ils trouvent même que "quelque part", ce virus n'a pas que des désavantages, à commencer par celui d'obliger la population à reconsidérer ses modes de consommation etc.

Ils ne diraient pas qu'il nous fallait une bonne guerre mais c'est tout comme. Ces naïfs espèrent que c'est là une bonne leçon que reçoivent les hommes, qui leur permettra d'en revenir à Dieu sait quels "circuits courts", Dieu sait quel retour à une vertu originelle. Il ne leur vient pas à l'idée que cette "pandémie" signale l'accouchement aux forceps d'un monde entièrement dominé par la technique. Ils croient qu'ils vont pouvoir replanter des choux. C'est comique.

Quant aux taux de "létalité" statistique calculé à partir du pourcentage des contaminés porteurs sains divisé par celui de ceux qui sont en réanimation multiplié par ceux qui peuvent mourir, facteur de ceux qui seraient en passe de guérir, tous ces calculs ne me sont rien en regard de ces villes-prisons dans lesquelles on prétend enfermer les gens avec des muselières en tissu sur la gueule. Lavez-vous les mains, on s'occupe de vous laver le cerveau.
16 mars 2020, 10:36   Re : Coronade party
Très rapidement et factuellement : les chiffres publiés le 16/03/2020 à 4h33 AM par le site (qui fait consensus) de l'Université John Hopkins (https://gisanddata.maps.arcgis.com/apps/opsdashboard/index.html#/bda7594740fd40299423467b48e9ecf6) :


- Contaminés confirmés : 169 387
- Décédés : 6 513
- Guéris : 77 257


Taux de létalité dit "naïf" ou "politique" par les spécialistes :

6513 : 169 387 = 3,84 pour cent

Taux de létalité réel :

6513 : (6513 + 77 257) = 7,77 pour cent

Ratio des guérisons acquises à cette date:
77 257 : 169 387 = 45,6 pour cent

CONCLUSION: le taux de guérison de 98 pour cent (ou de létalité de 2 pour cent) présent dans toutes les bouches des autorisés de parole depuis plusieurs semaines est une fiction et une tromperie.
Utilisateur anonyme
16 mars 2020, 18:39   Re : Coronade party
Thomas@
Il ne leur vient pas à l'idée que cette "pandémie" signale l'accouchement aux forceps d'un monde entièrement dominé par la technique
///

Rien de très nouveau Thomas... Nous sommes déjà dedans. Heidegger a déjà tout dit sur l'arraisonnement du monde par la Technique.



Mais restons plus terre à terre : le pire, dans toute cette affaire, c'est de constater que les Français, pandémie (et invasion migratoire en Grèce...) ou pas, ne changeront jamais. Pour s'en convaincre il suffit d'examiner quelques résultats des municipales (même faussés par une abstention record), où l'on relève tout de même que les Français votent encore et toujours pour ceux qui les ont foutu dans la merde... et il en ira de même en 2022 ! Certes, d'ici là ils vont râler et être en colère, comme d'habitude. Mais virus et Grand Remplacement ne changeront rien : le mécanisme est bien huilé et rien ne bougera jamais. Ils continueront à "bien voter"... Le changement ? La prise de conscience ? C'est pour quand il sera trop tard.
16 mars 2020, 18:42   Un peu de calme
Encore plus rapidement, je ne vois toujours pas pourquoi, quand on parle du taux de létalité d'une infection virale, on ne devrait pas prendre en compte tous les contaminés par ce virus, y compris ceux qui présentent peu ou pas de signes cliniques, ce qui sera de toute façon une donnée estimative.

Au fait, et le Pr Raoult, dans tout ça ? Eh bien il semble toujours être aussi placide, résolument "hétérodoxique" ; c'est reposant...

« Je ne me laisse pas embarquer dans la terreur. Je ne sais pas deviner l'avenir et n'ai pas l'habitude de croire les plus excités qui se sont toujours trompés dans leurs modélisations. J'analyse au jour le jour, et l'évolution, aujourd'hui, c'est quelques 6.000 morts dans le monde, dont environ 3.500 en Chine où l'épidémie se termine, et 127 en France. Je m'étonne qu'on parle de cause très significative de mortalité, et même de crise sanitaire du siècle, alors qu'en 2017 la grippe et les autres infections respiratoires ont tué entre 14.000 et 20.000 personnes en France. Peut-être que les statistiques seront très différentes à la fin de l'épidémie, mais aujourd'hui je ne vois pas de problème majeur en termes de mortalité.
[...]
La mortalité sera évidemment plus importante pour des gens repérés en réanimation qu'avec une détection précoce. Elle va dépendre de la qualité de la prise en charge, et on ne peut tester cette mortalité que si l'on intègre des formes peu symptomatiques. »
16 mars 2020, 18:54   Mieux que les Chinois
Et si le monde prenait exemple sur les Israéliens ? Le Shin Bet a trouvé le moyen d'identifier toutes les personnes ayant été à proximité des coronavireux déjà connus par traçage géomachin de leurs portables, cela jusqu'à deux semaines avant la vérification : ils recevront un appel des autorités les sommant de rester chez eux. Si.
17 mars 2020, 00:39   Re : Coronade party
@Pascal

20 pour cent des électeurs manquent à l'appel de ces élections : les personnes du troisièmes âge, ayant reçu la veille du scrutin des injonctions gouvernementales à rester chez elles. Dans les faits, ces électeurs ont été privés d'une part essentielle de leurs droits civiques. Monsieur En-même-temps, comme il est dans sa nature, a émis des signaux contradictoires (Restez chez vous ! Allez voter !) qui ont causé la distortion de ces résultats. Le corps électoral ayant été amputé sous l'effet de cette communication double bind de la part du gouvernement, ce scrutin est faussé et devrait être annulé.


@Alain

Le chiffre de 98 pour cent d'innocuité de ce virus ne repose sur aucuns faits, aucune étude, aucunes données scientifiques le concernant. Il a été jeté dans les médias par des responsables irresponsables qui le considéraient alors comme une version un peu plus méchante de la grippe saisonnière (alors qu'il est biologiquement une variante du SARS de 2003). Michel Cymès fait partie de ces gens qui sont à l'origine de ce mythe et ce monsieur continue, avec sa moue caractéristique de faux sachant cultivant sa hauteur, de le diffuser. Il suffirait de les interpeller en leur demandant sur quelles données d'enquête repose ce chiffre. Mais personne ne l'ose et le mythe se maintient, au mépris des vrais chiffres, issues de données collectées auprès des autorités nationales (qui peuvent dissimuler ou ignorer des cas de contamination mais point les décès) publiés tant par l'OMS que par la John Hopkins University.
17 mars 2020, 01:16   Re : Coronade party
Deux remarques en rapport avec les pays asiatiques.

La Chine d'abord. On lit et on entend un peu partout que la Chine, avec ses quelque 1,4 milliards d'habitants n'a eu "que" 3000 morts environ, ce qui représente une proportion infime de cette population, que par conséquent il n'y a pas lieu de faire tout ce chambard autour de ce virus, etc.

1. C'est beaucoup moins la Chine qui a été touchée que la province du Hubei dont la capitale est Wuhan. Or cette province compte près de 60 millions d'habitants, ordre de grandeur de la population française.

2. Il n'y a eu (ou n'avait eu, puisque ces chiffres datent de deux jours) que huit (8) morts à Beijing depuis le début de la crise ! Pourquoi et comment ?

3. Parce que le gouvernement central chinois a isolé, physiquement, comme par des frontières nationales infranchissables, la province du Hubei, qui a encaissé presque seule les 3000 morts en préservant les autres de la contamination (enfin, d'une contamination massive de l'ordre de la sienne).

La gestion de cette crise par la Chine a montré que la pandémie aurait pu être évitée en agissant tôt et fermement.

4. L'enseignement à tirer du cas Chinois est on ne peut plus clair et simple : la France s'est laissé allègrement contaminer parce que personne, ni au plan national ni au plan supranational de l'UE, n'a le pouvoir, la puissance de décider promptement d'une mesure radicale et globale (isolement d'une province de 60 millions d'individus).

Ce n'est pas si grave, et c'est même, vu ce qu'est l'UE, réjouissant que cette dernière n'ait pas de "gouvernement central" comme en est dotée la Chine; ce ne serait pas si grave si la France, elle, avait un gouvernement qui fasse autre chose dans sa vie de gouvernement que "consulter ses partenaires européens".

La France ce 17 mars, c'est le Hubei du 17 janvier moins l'autorité, la vision et la capacité de trancher dans le vif par des décisions "impopulaires" prises sans aucun "en-même-temps".

"C'est la guerre" nous clame le petit monsieur qui s'agite à l'Elysée, quand nous sommes le 1er juin 1940 et qu'il vient de tenir des demi-élections municipales dans le pays envahi et livré.

La Corée et le Japon ensuite :

Ces deux pays sont les seuls (avec la Chine, mais cette dernière étant une dictature nous ne nous y comparerons pas), qui ont réussi (avec Singapour, Hong Kong et la Thaïlande dans une moindre mesure) a faire fléchir la courbe des contaminations. Comment et pourquoi ?

Deux mots, trois syllabes : LE MASQUE.

Le port du masque est courant hors épidémie dans ces pays, il fait partie de "la culture locale". Question de respect pour autrui, davantage que "méfiance envers l'autre" (comme on dirait en France multiculturelle).
L'attitude des pouvoirs publics français sur ce point a été en dessous de tout : n'ayant pas de masque, ils ont décrété que le masque "ne servait que quand on est malade", tout en déclarant comme des Janus que les porteurs asymptomatiques transmettaient le virus ! Puis, les voici qui clament que, de toute façon, ça ne sert à rien puisque le virus est partout (cf l'ineffable Cymes sur les plateaux de télévision).

Cette séquence de défiance puis de déni (ou de déni puis de défiance, ça dépend du ton) nous en rappelle une autre : celle de l'immigration clandestine : comme elle le virus est d'abord jugé bénin, puis, s'en protéger n'a aucun sens, est inutile, les risques étant négligeables et enfin, troisième temps : de toute façon on ne peut plus rien faire.

Le résultat est terrible : en Chine, en Corée et Italie, nous voyons des professionnels de santé habillés comme des astronautes de pied en cap de combinaisons antiseptiques, le visage intégralement protégé. Chez nous, ils doivent se confectionner des masques avec des serviettes hygiéniques, ou bien s'en procurer au marché noir (300 euros la boîte qui coûte normalement 10 euros), etc..

Cet état d'impréparation, d'indécision, de forfanterie (on se moque des voisins italiens, etc.) et de lamentable incurie, paraît donc devoir être l'immuable façon française d'aborder le monde et ses crises, d'en subir les attaques. Et cette crise répète, sans en omettre aucun détail, celle de mai 1940. Il n'y manque pas même l'exode du Nord-est vers les régions Ouest et Sud-Ouest. Il faut s'attendre à voir bientôt les gogos parisiens négocier un billet de bateau à Marseille pour l'Amérique. Vous verrez, on y vient. Quand le gouvernement français se sera réfugié à Bordeaux ou Vichy.

Je suis triste et j'ai honte de mon pays.
Utilisateur anonyme
17 mars 2020, 07:36   Re : Coronade party
On voyait déjà des patients tuberculeux maliens se promener dans les couloirs de tous les services ou à la cafeteria du CH de Montreuil, le masque censé protéger les autres patients, personnels soignants ,visiteurs, porté autour du cou...
Ce n'était pas faute de leurs répéter qu'ils devaient rester dans leur chambre.
Personne ne s'étonnait que deux infirmières aient été contaminées.

Est-il utile (et permis ?) d'ajouter qu'en ouvrant notre protection sociale à la terre entière on a rendu l’hôpital structurellement incapable de faire face aux pandémies ?...
Utilisateur anonyme
17 mars 2020, 08:04   Re : Coronade party
MASQUES : nos chers CPF n'ont pas perdu de temps, eux...

[twitter.com]
17 mars 2020, 09:13   Re : Coronade party
Chacun trouve du bon au virus. Pour ma part il me délivre tout à fait de la peur de mourir si mourir signifie quitter un monde dirigé par des Xi Jinping imités par des Castaner.
Utilisateur anonyme
17 mars 2020, 12:49   Re : Coronade party
J'attends de voir comment Castaner va s'y prendre pour aller faire respecter les mesures de confinement dans les "zones occupées".
Questions : les dealers ont-ils le droit de se regrouper en bas des immeubles ?
Doivent-ils se laver les mains après chaque client ?, respecter une distance de 1 mètre lors de la transaction ? pas plus d'un client à la fois ? Devront-ils se munir de la fameuse attestation de sortie ?

Je suis largué Thomas. SVP, aidez-moi à y voir plus clair. A moins que l'"appel au civisme" et à la "responsabilité de chacun" soient suffisants... ?

C'est mal barré : [twitter.com]
17 mars 2020, 19:34   Le coin des experts
» Le chiffre de 98 pour cent d'innocuité de ce virus ne repose sur aucuns faits

Il m'avait pourtant semblé que si l'on parle d'"innocuité", la plupart, ou d'ailleurs même tous les "experts" que j'ai pu entendre çà et là n'évoquaient qu'un pourcentage de 80-85 pour cent de cas plus ou moins bénins ou asymptomatiques (je ne crois pas que le mot "innocue" existe en français, mais je l'aime bien, à mettre en un certain rapport avec "promiscue"), le reste concernant des signes plus importants, et environ 5 pour cent des cas graves, cela rapporté à un nombre de cas déclarés.

Pour ce qui concerne notre fameux "taux de létalité", voir à partir de 2;37 ce qu'en dit Raoult, considérant que le Diamond Princess constitue une sorte d'expérience de laboratoire à échelle humaine : video: [youtu.be]
Toute la vidéo est du reste intéressante (selon lui la durée du "portage", donc de contamination potentielle, serait de 20 jours), bien que je ne sois pas tellement d'accord sur ce qu'il dit des résultats des mesures de confinement, pour la simple raison qu'il serait encore trop tôt, en Europe, pour en estimer l'efficacité...

A propos de la Chine : apparemment le virus circulait déjà quelques semaines avant la mise en quarantaine de la province de Hubei, allègrement et activement propagé par la grande circulation festive au cours du Nouvel An chinois à travers tout le pays, et le reste du monde du reste ; non pas ?
Pourtant, cela ne semble pas vraiment avoir pris ailleurs en Chine, c'est curieux... Je crois qu'on peut même observer que la dangerosité du virus n'est pas la même partout, et que son expression pathologique diffère même considérablement : entendu un pneumologue s'étonner par exemple qu'il y avait un écart de 15 pour cent entre le nombre de cas graves, pour un même nombre de malades, entre l'Italie et la Scandinavie, qui n'avait pourtant pris alors aucunes mesures particulières.
Utilisateur anonyme
17 mars 2020, 20:31   Re : Le coin des experts
En tout cas l'appel d'Emmanuel ne manquait pas de sel. Lequel ? Celui de demander à chacun de faire face à ses responsabilités. De la part d'un irresponsable entouré d'irresponsables, c'est un comble !, d'un sans-gêne incroyable, une honte. Mais comme ils n'ont honte de rien ils continueront de faire comme si de rien n'était. Le pire, c'est qu'ils se croient sincèrement capables de soigner les effets des maux dont ils sont la cause... Le virus a donc encore de beaux jours devant lui, et quand la France en sera guérie il lui restera d'autres maladies dont l'une au moins est mortelle : la peste ?, le choléra ? Non, l'immigration afro-maghrébine.
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