La thèse de Juan Branco pourrait être résumée comme suit : l’accession au pouvoir d’Emmanuel Macron, loin d’être le produit de la concurrence libre et non faussée entre candidats à l’élection présidentielle, est l’aboutissement d’un travail souterrain accompli par une caste économico-médiatico-politique parisienne, pour le seul profit d’oligarques déterminés à faire main basse sur l’ensemble des richesses du pays (jusqu'à là rien de très original).
L'intérêt de Branco, c'est sa position d
'insider, d'où son "ambivalence", comme vous dîtes. J. B. a côtoyé de près lesdites élites, fréquentant les mêmes écoles, les mêmes déjeuners, les mêmes soirées. Enfant de la haute bourgeoisie parisienne il a été élève à la très sélect École alsacienne. Un traître à sa caste, on va dire.