Le site du parti de l'In-nocence

Retour sur une histoire un peu ancienne

Envoyé par Daniel Teyssier 
Retour sur une histoire un peu ancienne... mais néanmoins régulièrement évoquée dans le journal de Renaud Camus, à savoir l'épisode du putsch avorté, entrepris en son temps par l'ancien secrétaire du Parti de l'In-nocence, à l'encontre de son Président.
Le rappel de cette péripétie marque, presque toujours, la fin d'un récurrent petit développement faisant part des incapacités ou, tout au moins, de l'inappétence de l'auteur pour tout ce qui a trait à l'intendance et à l'organisation pratique des choses mais aussi de toutes les difficultés qu'il a à trouver de bons administrateurs efficaces, dynamiques, volontaires, entreprenants, etc.
Par exemple dans le journal 2019 on peut lire : «Je me suis toujours vu comme une espèce d'inspirateur, qui montrait à d'autres une direction générale, et laissait à des organisateurs compétents, ce que je ne suis en rien, le soin de mettre en musique cette feuille de route très générale. Mais les bons administrateurs ne se trouvent pas sous les sabots d'un cheval, apparemment — en tout cas pas dans mon entourage. J'en avais rencontré un, il y a une dizaine d'années, et il a fait merveille un an ou deux, à l'In-nocence. Il y a si bien réussi, même, qu'il a tenté de m'évincer, ce qui n'est pas l'idéal non plus.»
Je suis bien d'accord avec ce qui est dit là, si ce n'est qu'on peut se demander si l'idéal — la meilleure conclusion logique découlant de ces prémisses évoquées sans fard et à juste titre — n'eût pas été justement, tant pour le Parti que pour le secrétaire et son Président, non pas d'évincer le Président (en fût-il jamais question ?), qui plus est créateur de ce parti, mais d'établir, un peu à l'image de la cinquième République, une configuration dans laquelle chacun aurait pu pleinement s'exprimer et agir, au plus fort de ses qualités et de ses talents propres. En ce cas une belle occasion aurait été perdue. Reste à savoir, bien entendu, si le statut présidentiel conféré en cette occasion aurait été plus proche de celui du Général de Gaulle que celui de la Reine d'Angleterre.
En tout cas, pour reprendre le titre d'une émission télé, il perdurera toujours l'ombre d'un doute.
Monsieur, je ne suis pas bien sûr de l'intérêt de rouvrir, ici et maintenant, un débat qui ne fut pas très glorieux et qui peut avoir laissé des traces encore sensibles pour certains. De plus, je suis tout à fait sûr que les circonstances ne s'y prêtent guère. Contentons-nous d'attendre et d'espérer de rassurantes nouvelles de la santé de Renaud Camus.
Monsieur,

Vous me voyez bien confus et triste. Je comprends tout à fait votre agacement, voire votre indignation. Effectivement ce fil tombe bien mal à propos et je vous prie de bien vouloir m'en excuser.

Toutefois il me semble que de si vifs reproches pourraient m'être faits que si j'avais fauté en toute connaissance de cause. Or il se trouve que je n'avais aucune connaissance de ce que vous me dites, bien qu'ancien membre du parti de l'In-nocence et intervenant avec parcimonie sur ce site. Un simple message privé aurait peut-être été préférable.

Pour le reste je vous rappelle que cette péripétie, bien qu'ancienne, se trouve régulièrement évoquée dans chaque journal, ou peu s'en faut, de cette dernière décennie, y compris encore le dernier paru (2019).
Enfin, malgré qu'il tombe on ne peut plus mal en ces circonstances douloureuses, je ne perçois nullement, dans ce message, une quelconque animosité à l'égard de quiconque.
Monsieur,
Si mon propos vous a heurté — et j'entends bien les raisons pour lesquelles ce peut être le cas — je vous prie de bien vouloir m'en excuser. Mettez ma sévérité sur le compte de mon émotion. Salutations distinguées.
» si le statut présidentiel conféré en cette occasion aurait été plus proche de celui du Général de Gaulle que celui de la Reine d'Angleterre

Actuellement, je pencherais plutôt pour la reine, pour une raison pratique : elle est increvable.
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