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Ce qu'est le racisme et ce qu'il n'est pas

Envoyé par Daniel Teyssier 
CE QU'IL N'EST PAS

Commander un petit noir au café, déguster une Dame blanche au glacier, se régaler d'une tête de nègre ou de fondants cocos blancs.

Affirmer que le Sénégal est un pays de race noire et de culture musulmane ou que la France est un pays de race
blanche et de culture chrétienne.

Evoquer la surreprésentation des populations d'origine africaine dans les prisons françaises, les trafics illicites et les fraudes à la CAF, les agressions violentes à l'arme blanche, le harcèlement à l'école, les voitures brûlées à la Saint Sylvestre, les tapages nocturnes, les tournantes, l'échec scolaire et le manque de formation, la violence faite aux femmes et les fameux féminicides (même si, comme on le fait pour les poux à l'école, on ne manquera jamais de nous préciser que cela touche tous les milieux), le manque de souci écologique et de propreté urbaine, les caillassages de flics, pompiers et agressions envers médecins, infirmières, facteurs, chauffeurs de bus et de tout ce qui porte un uniforme représentant, pour eux, l'autorité des gaulois blancs.

De ce qui précède découle apodictiquement le contrôle au faciès. Ce dernier, fruit de statistiques têtues, est rendu inévitable, non pas, comme l'ânonnent paresseusement et avec gourmandise les Plenel et Mélenchon, par un racisme supposé de la Police, mais par ceux qui, par leur comportement délinquant hautement détestable, l'ont rendu (le contrôle au faciès) non seulement possible mais nécessaire au bon résultat d'une enquête. Bien entendu c'est agaçant pour tous ceux qui, bien que citoyens exemplaires, ont à subir ces contrôles, même si je pense que le nombre et la fréquence de ceux-ci soient très en dessous de ce qu'on en dit. Ces contrôles au faciès, faits d'ailleurs par une Police de plus en plus colorée, ne sont que le résultat du pragmatisme et de la rationalité. Tout comme quand un bailleur, suite à de mauvaises expériences subies avec des locataires peu scrupuleux, ne louera plus son bien à une personne appartenant à la même ethnie que ceux-ci.
Lors d'une enquête menée sur une attaque à main armée il est fortement rationnel et pragmatique de faire de la discrimination, c'est-à-dire d'orienter et cibler les contrôles vers des populations jeunes, masculines et bien connues des services de la Police plutôt que vers les foyers de troisième âge ou les culs-de-jatte.

La critique des religions et de l'islam en particulier. Inutile de disserter là-dessus tant c'est trivial.

Remarquons tout d'abord que ce sont les personnes les plus violentes, les plus délinquantes, les plus irrespectueuses des lois, qui dénoncent les violences policières et, plus globalement, un racisme systémique des institutions de la République. Ces personnes sont généreusement soutenues et relayées sans vergogne, dans la presse, par la Gauche progressiste, les islamo-gauchistes à la Mélenchon ou à la Besancenot, les rappeurs dégoulinant de haine contre tout ce qui a trait à la France, certains sportifs et artistes millardaires du showbiz. Pas un seul ne manque à l'appel.
Pourtant il paraît assez naturel que dès lors qu'on multiplie les actes délictueux et violents à l'encontre de la société, on s'expose nécessairement à plus de risques pour sa personne physique. Au vu de l'explosion des crimes et délits, dont les auteurs pointent souvent dans les mêmes populations ethniques, et de l'extrême fatigue et ras le bol des forces de l'ordre, il est presque fatal que surviennent des bavures ou des accidents lors d'interventions musclées à l'encontre de personnes particulièrement agressives.Encore une fois, en la circonstance, ce n'est qu'exceptionnellement qu'on a affaire à du racisme.
La violence policière, la seule légitime qui soit, est, tout simplement, la garante de notre pacte social et de notre démocratie.


CE QU'IL EST

La discrimination positive (affirmative action), supposée contrebalancer les inégalités consubstantielles à notre société blanche éminemment raciste, patriarcale et inégalitaire. A un racisme français grandement imaginaire (ce qui ne signifie nullement qu'il n'existe pas de racistes en France, mais c'est une banalité que de le dire tant est évident qu'aucun pays ni civilisation ne peuvent se targuer d'une virginité sans faille en ce domaine), on oppose donc un vrai racisme, s'affichant tel sans détour en voulant accorder des privilèges à des personnes au seul motif de leur couleur de peau. Or la vérité crève pourtant les yeux : si les africains, contrairement aux autres populations de ce pays, blancs et jaunes, réussissent moins bien dans le modèle méritocratique c'est uniquement parce qu'ils s'investissent rarement dans leur scolarité, que l'éducation reçue de leur famille n'y contribue pas et que, bien souvent, sont distillées, dès les premières années, la haine du pays d'accueil, des Juifs et parfois aussi de la Culture même, celle-ci supposée être celle des Blancs et s'opposant frontalement au Coran.

L'antisémitisme ouvertement et quotidiennement affiché dans les fameux quartiers sensibles.Cet antisémitisme, pourtant très voyant et s'exprimant sans fard, souvent avec violence physique, n'est presque jamais stigmatisé par nos Vigilants, qu'ils pointent au Monde ou à Libé, ni non plus par tous les militants déclarés de l'antiracisme. Quand on pense à tout le pataquès qu'ils ont organisé autour de la non-affaire Renaud Camus, on mesure toute l'ignominie et l'escroquerie de ces gens-là.

Les réunions réservées aux personnes joliment qualifiées de racisées.

L'antisémitisme, présent dans nombre de familles maghrébines, fait paravent à un autre racisme encore moins évoqué, celui par lequel les Noirs sont perçus comme des sous-hommes. Il existe très peu de couples noir/maghrébin. Même musulmane la personne noire se trouvera souvent rejetée des familles maghrébines. La traite négrière arabo-musulmane, particulièrement atroce et meurtrière, quoique très rarement évoquée par les Vigilants, et toujours à contre-cœur, témoigne de cette vision de la race noire.
Comme le notait le non islamophobe Malek Chebel, l'islam a cherché à atténuer les formes les plus pénibles de la servitude mais n'a jamais eu de doctrine franchement abolitionniste. Aujourd'hui, la question de l'esclavage se pose encore dans les pays musulmans sans susciter de débat public. Malek Chebel a visité 18 pays arabes ou musulmans et constaté la persistance d'une mentalité esclavagiste.

De plus en plus la haine du Blanc, surtout de tous ces petits Blancs, de leur histoire, leur religion, leurs coutumes, leurs musiques, en un mot de leur civilisation, de tout ce qui les ont fait. La haine du remplaçant pour le remplacé.
Qualifiés de white trash par un rappeur ou de souchien par un autre, ces petits Blancs ne trouveront pas d'oreille attentive auprès des militants antiracistes ni d'ailleurs non plus auprès des juges de leur pays.

L'endogamie pratiquée en masse chez les populations maghrébines mais aussi gitanes.La discrimination à l'encontre de tout ce qui n'est pas eux, le rejet de l'Autre !

En conclusion j'appelle de mes vœux des manifestations contre le racisme en France.
Utilisateur anonyme
05 juin 2020, 00:45   Re : Ce qu'est le racisme et ce qu'il n'est pas
Le racisme « cutané » n’est que le marqueur visuel ultime mettant en évidence les appartenances quoiqu’on fasse.


Ce n’est certes pas en quelques générations que la mentalité d’une population peut changer en profondeur et que de prédateur, de razzieur, l'on devient bâtisseur... Qu'en est-il chez eux de l’innovation ?, de l’organisation et des projections à plus ou moins long terme ?...
Non, ce qu'ils préfèrent ce sont les « gâteaux » fabriqués par les autres. Ce qu’ils ne produisent pas ils vont le chercher ailleurs, là où il y a encore des Blancs industrieux.
Voilà un beau et clair résumé de notre situation, cher Daniel Teyssier !
Utilisateur anonyme
06 juin 2020, 14:45   Re : Ce qu'est le racisme et ce qu'il n'est pas
Floyd aux États-Unis, Adama ici...


...ainsi va l'Occident, couché devant les racailles pour lesquelles les idiots utiles vont manifester quel que soit leur pédigrée, sans jamais se poser la moindre question sur leurs actions souvent entachées d'une violence qui, elle, n'est pas policière. Mais qu'importe. Aux yeux des belles âmes, genoux pliés et poings levés, cette violence des divers est toujours justifiée. C'est à ça qu'on reconnaît une civilisation déboussolée, et qui est bien partie pour se suicider...

Une londonienne blanche (très blanche, comme seules des Anglaises savent l'être), une certaine Helen Leathem, visiblement profondément atteinte du syndrome de dérangement oïkophobe et de la haine de soi, a publié sur Twitter la photo de sa petite fille agenouillée, tenant dans ses mains un morceau de carton avec le texte "Privileged #Black Lives Matter".
[www.dreuz.info]

Cela s'appelle, je crois bien, l'abus d'autorité sur un mineur..., transformé ici en un vulgaire objet servant à promulguer les fantasmes idéologiques d'un adulte.
Lorsqu'on regarde attentivement la photo on serait tenté de recommander à cette mère si éprise de "justice" de s'occuper d'avantage de la propreté des chaussettes de sa fille, et de son appartement plus généralement.

Et pendant ce temps-là, deux Noirs, David Dorn et Patrick Underwood, ont été tués aux États-Unis par les fascistes de gauche déchaînés qui mettent le pays à feu et à sang.
"Black Lives Matter" ? Sans blague ?
Dans ces vidéos montrant la strangulation de Floyd, et dans le regard du policier absolument sûr de son bon droit, il m'avait semblé qu'il y avait incontestablement comme une reconstitution d'une scène classique de l'imagerie d'Epinal de l'esclavagisme américain : le contremaître corrigeant un boy qui avait fauté, surtout pour l'exemple, éventuellement jusqu'à ce que mort s'ensuive, peu importait après tout.
Ce doit être ainsi du moins que l’ont ressenti nombre de Noirs américains, dans l’inconscient collectif desquels l’esclavage demeure très probablement une plaie se ravivant au moindre prétexte, à tort ou à raison : en l’occurrence, ce garrot de rappel improvisé n’était pas tout à fait fantasmatique, et les réactions qu’il a enclenchées apparaissent somme toute naturelles, étant donné le climat actuel et l’impressionnante subtilité de l’actuel président…
Utilisateur anonyme
06 juin 2020, 21:35   Re : Ce qu'est le racisme et ce qu'il n'est pas
Ce doit être ainsi du moins que l’ont ressenti nombre de Noirs américains, dans l’inconscient collectif desquels l’esclavage demeure très probablement une plaie se ravivant au moindre prétexte

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Question : quand cette plaie cessera-t-elle de se raviver ? Pour le dire autrement : quand cesseront-ils de nous emmerder (avec leurs histoires de races...) ?
Associer dans un même slogan — contre le racisme et les violences policières — racisme et violences policières est déjà en soi une véritable infamie et un non sens total. On est au niveau du slogan publicitaire, du prêt-à-ne-pas-penser. C'est scandaleux car c'est supposer, a priori, comme allant de soi, que toutes violences policières seraient indélébilement marquées sous le sceau du racisme, comme une évidence qu'il n'y a pas lieu de discuter.
Encore une fois on ne répétera jamais assez que, d'une part, les violences policières ne sont que l'expression péjorative donnée à l'adage républicain Force doit rester à la Loi et que donc, celles-ci, sont les garantes de la paix civile et de l'ordre républicain, et que, d'autre part, tous ceux qui vivent de la délinquance et du crime ont bien compris combien les policiers sont les derniers remparts s'opposant encore un peu à leurs activités illégales.
Honte à tous les politiques qui, par basses considérations électoralistes, joignent leurs voix à cette infamie.
A quand un sursaut républicain et, comme en 68, un défilé dénonçant cette escroquerie intellectuelle et appelant au soutien de notre Police. Mais y-a-t-il encore, de nos jours, des politiques assez couillus pour ça ?
Utilisateur anonyme
07 juin 2020, 09:46   Re : Ce qu'est le racisme et ce qu'il n'est pas
"Les frustrés transforment le combat des déshérités en une injustice de la vie.
Ils apportent dans ces mouvements un peu de raison et des raisons de combattre. Les frustrés qui ne sont pas de véritables déshérités (ils sont souvent écrivaillons , journalistes, enseignants, techniciens) communient dans une jalousie commune et maladivement ils cherchent à réparer ce qu'ils considèrent comme une injustice de la vie ."
"Ils vont diriger le combat des déshérités et transformer le combat des déshérités en une lutte pour de nouvelles dominations. Ils vont vouloir écraser les imposteurs qui ont pris la place qui leur est due en raison du mérite qu'ils s'attribuent."
"Comment le totalitarisme séduit-il à la fois ceux que j'appelle les frustrés et les déshérités ? Il permet d'expliquer les difficultés de la vie sans en donner la responsabilité aux individus eux mêmes. Il promet une revanche à ceux qui vivent un échec. Il joue sur le sentiment de culpabilité (qui est différent de la responsabilité) car il est différent de reconnaître qu'on s'est mal conduit en ne suivant pas les préceptes extérieurs à soi-même plutôt que d'examiner avec sa raison critique l'ensemble complexe des causes qui ont provoqué la situation d'échec. "
"Le totalitarisme promet le salut, si on suit les commandements qu'il préconise. Il exclut la part de hasard dans la vie individuelle et collective. Dans un sens, il apporte un sentiment de sécurité intérieure en faisant croire qu'il existe une solution parfaite ; un comportement parfait pour assurer le bonheur dans cette vie et même dans l'au-delà. Il donne du grain à moudre à l'appétit de pouvoir et à la soif de combattre. Il donne du sens et unit contre un ennemi commun qui est diabolisé qui devient le mal incarné. Ou Dans l'île de Crète, les villageois brûlent le jour de Pâques un immense mannequin représentant Judas, le traître, le maudit. Ce feu de joie délivre l'âme inquiète et affolée par les changements du monde et donne l'assurance que l'avenir peut être bénéfique et même radieux. Cette alliance des frustrés et des déshérités prépare des conflits futurs qui n'opposeront pas seulement des cultures et des civilisations mais à l'intérieur même des sociétés, en OCCIDENT comme en ORIENT, des groupes humains séparés par leurs conceptions culturelles , religieuses, par leurs conditions sociales ou ethniques, dont certains se considèrent comme des victimes de complots fomentés par des ennemis tous puissants et maléfiques."
Charles Rojzman

Pour tout dire : les manifestations de traorétisants en train de racialiser les questions personnelles (en unissant un cas individuel monté en épingle vidéo aux émeutes des Etats Unis) sont en train de nous imposer le futur conflit racialisé de notre avenir.
Tous les ingrédients sont là pour la guerre de domination nouvelle de la couleur contre le blanc.
L'état profond laisse monter la mayonnaise.
Utilisateur anonyme
07 juin 2020, 11:46   Re : Ce qu'est le racisme et ce qu'il n'est pas
D.Teyssier@

Vous en appelez à un sursaut républicain... ? Vraiment ?
Est-ce bien la solution quand on voit l'état de notre pays, fidèle (trop) à ces fameuses "valeurs républicaines" ? Des "valeurs" tellement abstraites, tellement usées, qu'elles ne feront plus jamais se lever personne.
Non, il faut trouver autre chose : un sursaut
viril, patriotique, national, culturel, identitaire... Mais je rêve.
Utilisateur anonyme
07 juin 2020, 14:15   Re : Ce qu'est le racisme et ce qu'il n'est pas
A Albi, manif contre le racisme etc. Que des "petits blancs" !?

[france3-regions.francetvinfo.fr]
Tout dépend de ce que vous entendez ou n'entendez pas sous l'adjectif de républicain.
Citation
Pascal Mavrakis
Ce doit être ainsi du moins que l’ont ressenti nombre de Noirs américains, dans l’inconscient collectif desquels l’esclavage demeure très probablement une plaie se ravivant au moindre prétexte

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Question : quand cette plaie cessera-t-elle de se raviver ? Pour le dire autrement : quand cesseront-ils de nous emmerder (avec leurs histoires de races...) ?

Pas de sitôt, c'est à croire : au moins a-t-on fait aux Juifs l'honneur de les vouloir tous tuer, ce qui est un grand effort, signe qu’on leur attribuait une dangerosité et une nocivité dignes d'un ennemi à abattre à tout prix, voire qu'on les considérait comme des rivaux.
Mais les Noirs ? Des bêtes, braves même, mais des esclaves, bons à n'être que des bêtes de somme, et dont les caractéristiques foncièrement inférieures étaient à jamais inscrites dans leur apparence physique : affront immarcescible !
Utilisateur anonyme
08 juin 2020, 18:16   Re : Ce qu'est le racisme et ce qu'il n'est pas
Mais les Noirs ? Des bêtes, braves mêmes, mais des esclaves, bons à n'être que des bêtes de somme, et dont les caractéristiques foncièrement inférieures étaient à jamais inscrites dans leur apparence physique : affront immarcescible !

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Ah bon ? J'ai plutôt la nette impression, en regardant certains clips de rap, qu'ils sont sacrément fiers de leurs "caractéristiques"... foncièrement inférieures supérieures selon eux. Des caractéristiques qui seraient à jamais inscrites dans leur apparence physique (pour le plus grand bonheur de la gente féminine...).
Plus grande est la fierté maintenant, plus cuisant l'affront, voyons... de n’avoir été considérés par essence que comme des ânes bâtés ; tout bien montés que soient les ânes.
La fierté devrait imposer d'abord à ces Africains de ne pas offrir en spectacle leur fuite, ou plutôt leur sauve-qui-peut, à l'ancien colonisateur en se réfugiant , de surcroît, chez lui.
CE QU'IL N'EST PAS

Juger et stigmatiser les gens sur ce qu'ils font

CE QU'IL EST

Juger et stigmatiser les gens sur ce qu'ils sont
16 mai 2023, 02:10   Compliquons
J'en connais qui jureraient leurs grands dieux que nous sommes ce que nous faisons ; et pas des poids plume de la pensée ; nous voilà bien avancés !
Comme vous avez raison, cher Alain !
Bien que poids plume de la pensée (croyez bien que ce n'est ni ironique ni faussement modeste, mais seulement de la lucidité de ma part) je partage entièrement, depuis au moins 50 ans, ce que vous dites, à savoir que nous sommes ce que nous faisons. Je l'ai d'ailleurs écrit ici, à propos de l'islam et des musulmans en France.: l'islam est ce que les musulmans en font.et ça ne sert à rien de tonitruer que l'islam n'est pas ci ou n'est pas ça.
Mais alors me direz-vous : comment comprendre les assertions lapidaires écrites plus haut et, surtout, comment ne pas voir une contradiction logique manifeste entre ces assertions, que je persiste à crore vraies, et celle affirmant que nous sommes ce que nous faisons, que je crois toute aussi vraie.
Réfléchissez un peu cher Alain. Je sais pertinemment, vos nombreuses interventions savantes et éclairantes faites ici le prouvent sans l'ombre d'un doute (croyez bien que ce n'est ni ironique ni hypocrite, mais seulement une certaine admiration de ma part), que vous ne vous situez pas dans la même catégorie que moi, je veux dire celle des poids plume.J'en suis bien conscient et c'est pourquoi je ne vous ferai pas l'offense de résoudre, à votre place, cette gentillette petite énigme. Bien entendu, et j'en serai un peu chagriné, si vous donnez votre langue au chat je vous donnerai ma solution détaillée, laquelle je crois très éclairante.
Petite indication pour résoudre ce problère de logique : non seulement la denière affirmation ne contredit pas mes deux assertions mais les conforte grandement. Tout gravite autour des significations du verbe Être.
J'en ai trop dit. Trop fastoche maintenant.
Ah pour la petite histoire, j'ai oublié de vous dire, qu'une fois écrites et envoyées mes deux assertions lapidaires, j'ai eu exactement la même réaction que vous.
J'ai vite compris en quoi cette contradiction n'était qu'illusoire.
17 mai 2023, 02:44   Compliquons encore
"Pas des poids plume de la pensée", cela faisait référence à certains penseurs à la réputation solidement établie, pas à des intervenants, aussi talentueux et nombreux soient-ils, parmi l'assemblée prestigieuse que constitue ce forum... A Aristote, entre autres, qui avait je crois écrit quelque chose comme « Nos sommes ce que nous faisons de façon régulière », etc.

Je veux bien qu'"être", dans le sens où vous l'employiez, fasse donc référence à ce que nous "sommes" a minima, en vertu de nos origines, d'un certain bagage génétique reçu sans que nous y soyons pour quelque chose, à certains déterminants tout extérieurs comme le groupe humain, l'ethnie ou la "race" qu'à la naissance on nous a collés sur le dos, à charge en plus d'honorer ces obligations comme des dettes que nous n'avons jamais contractées, fort bien, et j'approuve sans réserve qu'on se débarrasse de tout ce surpoids, cette mauvaise graisse du passé, pour enfin faire ce qu'on veut dans la vie, et devienne ce qu'on est, certainement...

Mais vous savez bien, cher Daniel, que les racistes n'ont cure de ces distinctions, au contraire : car il est alors tenu pour une évidence que c'est précisément ce que vous êtes, en ce sens élémentaire et si mesquin, qui détermine intégralement, ou peu s'en faut, ce que vous pouvez faire, et donc ce que vous allez faire. C'est en somme la même impasse, mais dans l'autre sens...
Citation
Alain Eytan
car il est alors tenu pour une évidence que c'est précisément ce que vous êtes, en ce sens élémentaire et si mesquin, qui détermine intégralement, ou peu s'en faut, ce que vous pouvez faire, et donc ce que vous allez faire.

Oui ! Là est le vrai racisme. Marquer les gens au fer rouge, stigmate indélébile que rien ne saurait jamais effacer, parce que nés d'une race considérée comme inférieure. Aucune action, si valeureuse et méritante soit-elle, ne pourra être retenue pour réviser de tels préjugés racistes. Ainsi, comme vous le savez certainement mieux que moi, les Juifs en Allemagne nazie. Qu'ils aient été bons patriotes, anciens combattants courageux et décorés, musiciens célèbres ou simples quidams sans histoire,travailleurs honnêtes et parfaitement bien intégrés, tous ont été considérés comme la lie de l'humanité.

Par contre il en va tout autrement de ce soi-disant racisme dont les immigrés africains seraient les victimes en France. Comme je l'avais écrit ici, il y a quelques années, la plupart des Français n'ont pas de préjugés racistes envers eux. Ils ne considèrent nullement qu'ils appartiennent à une race inférieure, ou que ce sont des sous-hommes. Leur désamour ne vient pas de là, de ce racisme primaire. Il naît tout simplement des mauvais comportements qu'un certain nombre d'entre eux se rendent coupables. Il sont jugés sur ce qu'ils font et non sur ce qu'ils sont (au sens élémentaire et mesquin, comme vous dites), donc sur des postjugés et non des préjugés.
Quand on représente la première popiulation carcérale du pays, il est difficile, en retour, de ne pas être exposé au désamour des indigènes de ce même pays. Ce sentiment n'a rien à voir avec le racisme mais appartient tout simplement aux relations humaines les plus banales, lesquelles oscillent et varient suivant le comportement des uns et des autres.Comme je l'ai souvent dit, et écrit ici même : pour être aimé faut se rendre aimable !
D'ailleurs quand on connaît personnellement un de ces immigrés, qui se trouve être bien sous tout rapport, alors notre désamour et notre méfiance fondent comme neige au soleil, ce qui montre bien l'absence de tout racisme ici. Bien entendu on trouvera toujours de vrais racistes ; aucun pays ne peut se targuer, se prévaloir d'une virginité totale en l'espèce.
Une grande partie de la Gauche et de la Gauche extrême, mus à la fois par leur haine de ce que nous sommes et par ll'électoralisme, jouent un jeu délétère et très dangereux, en amalgamant ce désamour à du pur racisme. Une grande malhonnêteté intellectuelle est à l'oeuvre ici, sans aucune vergogne ni retenue.
Je suis persuadé que si, du jour au lendemain, la délinquance et la criminalité s'effondraient dans les franges de ces populations immigrées africaines, le désamour à leur encontre s'évanouirait. Tout cela est humain, Ce sont simplement des rapports ordinaires entre humains. Ainsi s'expriment l'amour, l'amitié, la jalousie, la peur,le désamour, la haine aussi bien sûr. Mais la haine n'est pas le racisme. Il est tout à fait normal d'avoir de la haine en certaines circonstances.
A ce propos notons que les Juifs haissent Hitler pour ce qu'il a fait, alors qu'Hitler hait les Juifs pour ce qu'ils sont. Ces deux haines ne se ressemblent pas. Une seule est raciste et on sait laquelle.
» Je suis persuadé que si, du jour au lendemain, la délinquance et la criminalité s'effondraient dans les franges de ces populations immigrées africaines, le désamour à leur encontre s'évanouirait

Je ne sais pas trop, n'en suis pas si persuadé que ça : après tout, rien n'est plus naturel, ou humain, que le racisme, un certain racisme, une prévention et défiance envers des gens qui sont si manifestement différents des indigènes, et pour les Africains n'oublions pas que cela se voit d'abord comme une mouche dans un verre de lait, bon sang, et que les pays d'origine d'iceux sont encore considérés comme très retardataires, ce qui voudrait donc dire...
Alors que voulez-vous, quelques-uns, ça va, dira-t-on, mais vraiment beaucoup, ce sera trop, inadéquat dans le paysage, pour autant qu'on veuille qu'il conserve malgré tout une certaine homogénéité dans le temps, même s'il s'agissait de gens qui seraient tout à coup devenus absolument adorables.

Non, vraiment, je suis plutôt d'avis qu'un certain racisme est plutôt endémique dans les esprits, notamment en France, on n'y peut rien, qu'il y ait d'excellentes raisons à cela ou pas du tout, malgré les plus énergiques protestations à la mode là-contre.

Et puis, tout de même, n'oubliez pas que le nerf de la guerre, si l'on peut dire, contre le remplacement des populations, le Grand Remplacement donc, n'est pas les agissements des remplaçants, qui n'est qu'un moyen, mais bien le fait qu'il y ait remplacement, c'est-à-dire permutation d'être, quel que soit le faire. Enfin je crois...
Pour ma part je ne pense pas qu'on peut étirer à ce point le concept de racisme, ni d'ailleurs que ce soit bien moral de le faire. Cela me semble plutôt contre-productif.
A ce propos Pierre-André Taguieff, éminent spécialiste en ce domaine s'il en est, nous a bien mis en garde contre cette tendance actuelle, sévissant essentiellement dans les milieux que l'on dit progressistes, à vouloir étendre toujours plus, complaisamment, ce concept de racisme, de façon démesurée et abusive.
Le danger et la perveristé qui résultent de ce stratagème est double ; d'une part le racisme se trouve ainsi très édulcoré, comme libéré de sa charge la plus répulsive, la plus abominable et, d'autre part, par ce travers-là, on en vient à persuader des gens à se considérer comme racistes, alors qu'ils ne le sont nullement.
Le risque majeur de cet étirement sans fin du concept de racisme en est la banalisation de celui-ci. Les gens vont se dire : Ah c'est que çà le racisme ! C'est seulement avoir peur d'un étranger qu'on ne connaît pas, de ne pas lui confier d'emblée son portefeuille et ses clés d'appartement, ou de souhaiter voir perdurer notre modèle social et culturel.
A ce compte là, cher Alain, je ne vois pas grand monde échapper à votre accusation de racisme, et surtout pas C-L Strauss. Après un tel nivellement et un tel étirement de ce concept de racisme, comment allez-vous ensuite pouvoir expliquer aux gens ce qu'a été l'horreur nazie et ce qu'est vraiment le racisme ?
J'ajoute enfin que redouter et ne pas militer pour la réalisation d'un Grand Remplacement en France est, tout simplement, souhaiter pouvoir continuer à vivre selon tout ce que notre peuple a péniblement et valeureusement bâti, siècle après siècle, c'est vouloir voir se perpétuer toute une civilisation, la nôtre ! Cela participe du combat plus global de la défense de la diversité. Connaissez-vous un peuple, dans le Monde, qui souhaiterait se voir remplacé ?
Il n'y a pas la moindre trace de racisme dans ce désir de préservation de son être, de sa singularité.
A force de vouloir tout amalgamer sous un même vocable fourre-tout, parfois pour de perverses raisons liées à la haine de soi et aussi à de basse politique électoraliste, on en vient à tout confondre, à rendre les choses floues et inintelligibles par manque de mots plus précis, et, finalement, on participe à rendre le racisme plus présentable.
La xénophobie n'est pas le racisme. La radicalité se nourrit de ces amalgames complaisants, de ces simplismes à l'oeuvre, de ces raccourcis abusifs, de l'absence de discernements, de ces outrances.
Mal nommer les choses c'est ajouter...
Vous n'êtes pas sans avoir remarqué combien les populations d'origine asiatique, vivant en France, ne souffrent aucunement d'un désamour auprès des indigènes de ce pays. Il est vrai que, mises à part quelques mafias liées au grand banditisme, ces populations ne font pas la une des journaux dans les faits divers et n'embouteillent pas nos prisons. Eux aussi, pourtant, se remarquent physiquement comme une mouche dans le lait. Si, comme je vous le disais, ces populations jaunes en venaient à être surreprésentées dans les crimes et délits, alors que, dans le même temps, les populations africaines ressembleraient de plus en plus à de gentils moutons inoffensisfs, que pensez-vous qu'il adviendrait à terme ?
Mais je vous prends à votre propre définition, me semble-t-il : si vous jugez qu'il y aurait décidément trop d'étrangers ou de descendants d'étrangers strictement en vertu de leur origine, appartenance ethnique et donc de leurs caractéristiques physiques, quand bien même ils ne feraient rien de malhonnête et de dérangeant, et seraient d'autre part aussi bien que les indigènes, voire mieux à l'occasion, alors vous les jugez "sur ce qu'ils sont", autrement dit vous opérez une discrimination à leur endroit uniquement en fonction de leur "race" : je ne vois pas comment vous pouvez y échapper.

Prenons l'exemple du Prime Minister Sunak : j'ai peine à voir ce qui le distinguerait d'un Britannique indigène et tout à fait blanc hormis son origine et la couleur de sa peau en vérité, et l'entendrait-on seulement et le jugerait-on à la teneur de ses propos, franchement, son allogénéité serait à mon sens indiscernable : pourtant le fait qu'il dirige l'Angleterre, qu'il représente à ce niveau de responsabilité politique un pays qui historiquement fut très majoritairement blanc n'est pas sans poser quelques problèmes aux yeux d'aucuns et constitue un sacré casse-tête identitaire, et cela seulement à cause de ce qu'il est, et point de ce qu'il aura fait. Ne trouvez-vous pas ?

Pour ce qui est de la communauté asiatique en France, je crois tout de même qu'il s'agit d'un nombre assez significativement inférieur à celui des populations d'origine africaine en général, et qui semble stable en plus : on ne redoute pas des vagues migratoires d'Asiatiques se pressant aux frontières de l'Europe quand même ? A cela il faut ajouter que si on les juge sur ce qu'il sont, ce serait plutôt positivement en général, tant on préjuge qu'ils soient plus intelligents et capables que d'autres allogènes : ils jouissent donc en plus d'un préjugé favorable : voyez comme il serait mieux reçu, et avec quel soulagement souvent, de la part de certains Blancs si fiers de l'être, que l'origine de l'homme serait plutôt en Asie qu'en Afrique, par exemple, cette dernière éventualité étant parfois considérée comme carrément vexante, allez savoir pourquoi...
Ah cher Alain ! Il me semble que vous n'entendez que ce que vous voulez, que ce que vous pouvez peut-être, bien entendre. Tout me semble passé au tamis d'un filtre tout déjà-là. Après avoir avancé de deux pas, vous semblez reculer de trois, vous retournant instinctivement encore et toujours vers ce qu'on pensait pourtant avoir dépassé.On tourne en rond. Mais on ne peut pas non plus exclure que je me suis très mal exprimé.

Alors, certes, il sera toujours préférable d'avoir des populations immigrées honnêtes et tranquilles plutôt que d'autres plus nocives et antisociales, mais il n'en demeure pas moins que la non assimilation de ces populations constitue un réel danger de se retrouver minoritaire, en tant que civilisation, dans son propre pays, sans parler que se constituent ainsi les prémices d'un conflit probablement inévitable, à terme. En effet on ne peut pas dire, n'est-ce-pas, que, quel que soit le lieu où on se trouve dans le Monde, la religion musulmane s'est illustrée par sa bienveillance envers les mécréants, par le respect des autres civilisations souvent antérieures à la leur, ni non plus n'est très réputée pour aller à la rencontre de l'Autre Quid ici du fameux principe de précaution et du principe de responsabilité politique.
Mais tout cela peut être changé et modifié par...l'assimilation. Et donc ça n'entre pas dans la définition de ce qu'on est, telle que je l'avais défini, telle que vous aussi l'avez défini en traduisant ma pensée.
Craindre pour l'anéantissement de sa civilisation, de ses moeurs et coutumes n'est en aucune façon du racisme. Encore une fois cette crainte serait la même si on était envahi par des populations blanches, non délinquantes mais à la civilisation, aux moeurs et coutumes très différents des nôtres. Le problème est bien sûr le Nombre, qui réduit à néant toute espèce d'assimilation. Car, je vous le redis encore, tout cela peut être changé. Ce n'est donc pas la couleur de peau, ni la Race qui sont à l'origine du rejet du Grand Remplacement, mais le désir de voir préserver son modéle civilisationnel. C'est tout et c'est déjà pas mal, inutile de se charger d'autres oripeaux, instrumentalisés essentiellement pour rendre impossible toute tentative de politique d'immigration.
Vous étendez trop le concept de racisme. Vous le rendez presque présentable, humain dites-vous. Qaunt à moi je préfère ne pas tout amalgamer, discerner le vrai racisme racial et doctrinaire des sentiments passagers de xénophobie ou de méfiance, lesquels eux sont effectivement bien humains.
Soit une France en passe d'être composée majoritairement d'Africains et de Nord-Africains aussi "assimilés" que vous voulez, aussi assimilés que possible (je vous propose une expérience de pensée), qui réaliserait un Grand Remplacement en ce sens, concernant donc la transformation progressive d'une population phénotypiquement blanche et européenne en une population différente, ce de façon évidemment ostensible, toutes choses étant égales par ailleurs, eh bien je vous fiche mon billet que dans ce cas de figure le Grand Remplacement n'en serait pas moins rejeté et jugé inacceptable, eu égard à ce qu'on considère qu'est et que devrait être la France au plein sens du nom, jugé comme devant être le seul recevable.

N'oubliez pas que j'utilise toujours en l'occurrence votre définition du "racisme" (qui n'est pas nécessairement la mienne, encore qu'elle soit claire et parfaitement acceptable), qui est que les personnes soient jugées seulement en fonction de leur apparence, pour le dire brutalement, de leur phénotype, leurs caractéres physiques, tout cela renvoyant à une origine allochtone : dans ces conditions, on aura donc jugé que les gens — cette majorité en devenir d'Africains aussi assimilés que possible — ne peuvent pas faire partie intégrante du pays strictement en considération de ce qu'ils sont, ce qui constitue donc une discrimination flagrante à leur endroit et une preuve de "racisme" dans le sens que vous avez donné à ce mot.

En dernier ressort on ne peut laisser d'être frappé du fait que "le peuple européen de race blanche" ("ce que nous sommes") soit le pivot central, l'axe essentiel en vertu duquel se détermine la possibilité d'appartenance réelle au peuple dans son ensemble, la couche la plus profonde et originelle formant le derme national, quand "la culture gréco-latine et la religion chrétienne" apparaissent finalement comme des composantes adventices, épiphénoménales et assez facilement et rapidement modifiables : on peut changer de religion en un tournemain, après tout, mais allez donc changer de peau !

Hors toute considération morale ou idéologique, ce n'est pas mon propos, on voit donc que l'épiderme (le phénotype) constitue en réalité l'élément le plus déterminant du derme lui-même, et qu'il n'y a rien de plus profond que l'apparence : je trouve plutôt que selon votre propre acception du terme, cher Daniel, en voulant réduire l'extension du "racisme" à une bande d'excités monomaniaques tout à fait infréquentables, vous l'avez au contraire étendu de façon presque inévitable et pratiquement légitime : c'est regrettable à dire, mais il semble bien que ce que nous sommes en ce sens si mesquin détermine en vérité de façon prépondérante et consternante ce que nous pouvons être, hélas...
Citation
Alain Eytan
eh bien je vous fiche mon billet que dans ce cas de figure le Grand Remplacement n'en serait pas moins rejeté et jugé inacceptable

C'est votre pronostic mais avouez que ce n'est aussi que pure spéculation, que procès d'intention. Par ailleurs je vous ai dit que le Grand Remplacement serait également effectif et non souhaitable si les populations remplaçantes, de civilisation très différente de la nôtre, étaient de race blanche. Où voyez-vous du racisme en ce dernier cas ?
Mais quand bien même vous auriez en partie raison, je ne crois pas que l'on pourrait assimiler cette réaction de rejet à du pur racisme. Il y a bien autre chose à l'oeuvre ici que le racisme.
De façon générale on peut effectivement se montrer favorable à ce que la France reste majoritairement blanche, le Sénégal noir ou le Japon jaune sans pour autant penser que les populations indigènes de ces pays soient sous la coupe d'un racisme racial endémique.
Encore une fois l'immense majorité des Français ne jugent pas les non-blancs comme étant de race inférieure, porteurs de gênes immoraux ou de tares indélébiles, contrairement au jugement que les nazis portaient sur les Juifs, pourtant de race blanche, ou sur les slaves, considérés comme des sous-hommes, bien que leur peau soit blanche et leurs yeux bleus. Dans ce dernier cas vous noterez que ce n'est donc pas la couleur de la peau qui occasionne la haine raciale des nazis. Je crois savoir qu'Hitler avait des préjugés très favorables à l'égard du monde Arabe, lequel le lui rendait d'ailleurs fort bien il me semble.
On a donc le petit problème de logique suivant : comment articuler, d'une part, l'idée que le Français moyen ne voit pas les non-blancs comme des sous-hommes, donc ne les juge pas à partir de ce qu'ils sont et, d'autre part, le souhait, que, selon vous, ce même Français moyen rejetterai la venue d'une France très majoritairement colorée. Excusez moi de le répéter une ultime fois : le Français moyen ne croit pas que ces populations colorées abritent des êtres inférieurs, soient marquées indélébilement du sceau de l'infamie, de la vilenie, ou autres tares sociales et cognitives. Non il ne le croit pas et donc il s'ensuit fort logiquement qu'il ne peut être taxé de pur racisme racial, primaire. Et pourtant, à vous suivre, il ne serait pas favorable à ce que la population de son pays changeât, sous l'emprise de l'immigration de masse. A ce stade là de la discussion il faut noter que, dans la tête du Français moyen la représentation de l'immigré africain est indissociablement liée au foutoir dont ils sont les auteurs depuis environ 50 ans en France. Comment pourrait-il en être autrement et donc,faire l'hypothèse, comme vous le faites, que tous ces gens-là deviennent parfaitement assimilés; n'est qu'une pure abstraction dont le Français moyen sait pertinemment que cela n'arrivera jamais.Le Français moyen ne peut pas croire en pareille fiction. Mais si, par miracle, cela se produisait alors personne, ni vous ni moi, ne peut prévoir ce qui, à la longue, se passerait dans la tête de notre Français moyen.
Pour ce dernier le concept de l'homme noir, si je peux m'exprimer ainsi, est indissociablement lié à la délinquance, la criminalité, l'agressivité et cela, comme je l'ai dit maintes fois, est dû aux postjugés, au comportament détestable de certains, rendant impossible toute autre représentation de ce concept. Quand donc le Français moyen voit un Noir il ne peut pas s'abstraire de cette représentation négative, laquelle lui est imposée par le réel, par l'expérience sensible de tout un chacun, et non le fruit d'un racisme doctrinal. Par contre s'il connaît un Noir parfaitement bien sous tout rapport, alors ce concept négatif ne sera plus du tout opérant pour cet individu qui, bien que Noir, sera pleinement accepté. Ce qu'il faut donc saisir ici c'est qu'au travers d'un individu noir est perçu bien autre chose que sa simple couleur de peau. Ce qui est finalement rejeté c'est ce que représente le concept de Noir, aujourd'hui, bien au delà de la couleur de peau.
C'est pareil pour la mixité sociale, laquelle, en réalité, est une mixité ethnique. Les Français se prononcent souvent contre cette mixité, dans leur environnement immédiat, car pour eux, et avec raison, la mixité sociale est synonyme de voitures brûlées, de trafic de drogue, de bruits incessants, de violence, de saletés, d'effondrement du niveau scolaire. Je ne vois pas comment on peut faire aimer cette mixité à ce prix. Ce n'est donc pas la mixité qui est rejetée a priori mais tout ce qu'elle amène de détestable pour le vivre-ensemble.

Pour le reste, comme déjà dit, personne, aucun peuple n'aspire à être remplacé. Vous faites, à mon sens, une confusion entre porter un jugement sur une personne et porter un jugement sur ce que doit être un pays, une nation.
Juger un Noir ou un Jaune, ou un Blanc, en fonction de sa seule couleur de peau est une chose, raciste s'il en est, mais, porter un jugement sur ce qu'est un pays, sur son corps politique, sur sa civilisation et aussi sur le type racial majoritaire qui le compose depuis des lustres, est une toute autre chose, qui n'a vraiment rien à voir avec du racisme. Aller voir si la Chine ou le Japon verraient d'un bon oeil à se voir remplacés par des Blancs ou des Noirs ? Ou le Gabon ou le Burkina-Faso se voir remplacés par des Jaunes ou des Blancs ?
Si on allait dans votre sens, cher Alain, personne n'échapperait à l'accusation de raciste et alors quelle banalisation et édulcoration de ce concept.s'en suivrait. Ce serait en quelque sorte la deuxième victoire d'Adolf.
On peut ne pas souhaiter voir son pays changer au point que le type racial majoritaire ne soit plus ce qu'il est depuis des lustres et des lustres, sans pour autant porter un jugement raciste sur ceux qui seraient nos remplaçants ethniques. Aimer la diversité c'est ne pas souhaiter se voir remplacés, c'est souhaiter une France majoritairement blanche, comme un Sénégal majoritairement noir, comme...Souhaiter cela ce n'est nullement porter un jugement négatif par rapport à la couleur de peau; mais seulement souhaiter voir son pays se perpétuer dans sa singularité et dans son âme.
Comme ça, au débotté et intuitivement, je vous dirais qu'un Grand Remplacement perpétré par une population européenne et de race blanche, et surtout parfaitement assimilée de surcroît, serait au remplacement de population ce qu'est la chose sans lame et auquel manque le manche au couteau : pratiquement un non-événement, quelque chose de l'existence de quoi on serait en droit de douter ; cela d'autant plus dans une société où le sentiment national et ses particularités, ce qu'on pourrait aussi appeler le "sentiment identitaire" tend tout de même à se liquéfier en un brouet dont les composants sont à la fois indistincts et monadiques comme jamais, parmi les indigènes eux-mêmes.

Là est une sorte de paradoxe de ce qu'il est convenu de nommer "petit remplacement" (comme il est petit, je ne lui mets pas de majuscules, à celui-là) : en effet, l'uniformisation des esprits et l'oblitération des singularités culturelles allant croissant, la seule chose qui reste pour départager les hommes de façon aussi évidente que possible devient l'appartenance ethnique, l'extra-européanité et la peau : comme il faut bien exclure à la fin, quand même, "ce que sont les gens" devient le dernier recours pour faire le tri, pour autant qu'on veuille le faire, entre les nationaux et les autres.

Je ne sais pas du tout ce que pense le "Français moyen" et n'éprouve du reste pas grande envie de m'aventurer dans sa tête pour voir ce qui s'y passe : tout au plus ai-je l'impression, et ce n'est qu'une impression vraiment, que le péquenaud type aurait plutôt tendance à penser que le "foutoir" dont vous parlez n'est pas créé de toutes pièces ex nihilo mais que c'est un objet d'importation, que, la chienlit régnant dans les pays d'origine, les immigrés y originés ne font que la reproduire et font ainsi montre de ce dont ils sont capables, ou incapables : où l'on retrouve votre définition du racisme selon laquelle on juge les gens selon ce qu'on pense qu'ils sont et ne peuvent qu'être.

Bien sûr, ni la xénophobie ni les mesures qu'on voudrait prendre pour "défendre son pays" (contre les étrangers) ne sont à proprement parler le racisme en son sens le plus étroit, qui est la stricte et définitive hiérarchisation des hommes selon leur appartenance ethnique, mais ce n'est pas parce qu'il ne le sont pas forcément qu'ils ne pourraient pas aussi en procéder et l’exprimer : un raciste bon teint, même un pur et dur, est également xénophobe et prétend défendre son pays comme personne en voulant bouter le trop plein d’étrangers hors de son sol.

Je n’en démords pas : si vous dites que votre pays ne peut pas être constitué d’une importante population d’origine étrangère parce qu’elle n’a pas les caractères physiques de la population historique indigène, si vous pensez que Sunak ne peut ou ne doit pas diriger le pays dont il est Premier ministre parce qu’il est manifestement d’origine étrangère, tout en étant d’autre part aussi assimilé british que possible (à ce qu’il me semble), alors vous jugez cette catégorie de la population inapte à jouir des mêmes droits que les natifs historiques uniquement en fonction de ce qu’ils sont, ce qui est une expression d’une certaine forme de racisme d’après la définition que vous-même avez proposée.
Je ne prétends pas non plus que cette attitude soit nécessairement un mal ou une abomination (encore que je ne porte guère les véritables racistes au sens premier dit plus haut dans mon cœur, certes) et je réserve plutôt mon jugement sur ce point, qui est une question délicate et épineuse.

Le racisme professé par les nazis à l’encontre des juifs est encore une autre question, à mon sens, qui peut présenter certains aspects contradictoires et plus complexes qu’il n’y paraît : le peuple juif en tant que peuple élu, premier et originel du titre, en tant que peuple se définissant avant tout par la transmission avérée de la pureté de la race (matrilinéarité), pouvait aussi être considéré par le Volk aryen, autre peuple autoproclamé élu et très jaloux de son intégrité biologique, non pas comme un inférieur, mais un égal, c’est-à-dire un rival, à anéantir à tout prix.
C’est du moins une des thèses les plus intéressantes…
Argh !!!!!!!!!! Mille millions de mille sabords !

Je viens de perdre tout mon long message en un clic.

Mais vous ne perdez rien pour attendre HIHI. A plus tard. Demain un de mes fils se marie avec...une chinoise non assimilée.
Eh bien, meilleurs vœux au jeune couple, cher Daniel.

Quant aux Chinoises non assimilées...


« Ce matin, encore décoiffée,
Ma chevelure soyeuse couvre mes épaules.
Je m'étends aux genoux de mon bien-aimé
Et tout mon corps est adorable. »

Chants de Tse Yeh (Dans Anthologie de la poésie chinoise, de Patricia Guillermaz, il est écrit que cette poétesse vécut sous la Dynastie Chin (265-317))
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