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"La dimension raciale du conflit est à présent parfaitement assumée" - Renaud Camus

Envoyé par Francis Marche 
Breizh-info.com : Est-ce que le mot « sidérant », vous qui maniez la langue française à la perfection, convient pour qualifier le climat actuel, en France, aux USA, en Occident, sur fond de Black Lives Matter ?

Renaud Camus : Ah, le mot est peut-être un peu faible ? Quant au climat il est accablant, certes, mais il a au moins le mérite de rendre les choses encore plus claires, s’il était possible, et cela sur deux points essentiels.

Premièrement, chez nos adversaires, la dimension raciale du conflit est maintenant parfaitement assumée en toute tranquillité. Elle a pour eux le mérite de nous laisser, nous, les indigènes, sans voix, ou littéralement sidérés, comme vous diriez, puisque nous avons été appris depuis plusieurs générations à ne surtout pas nous aventurer sur ce terrain, qui est même censé ne pas exister. Il va pourtant bien falloir y descendre, sous peine d’accepter notre propre disparition. Je sais bien qu’il est très difficile de s’assumer comme racistes, même en une acception entièrement nouvelle de l’adjectif : « qui est convaincu de l’existence des races et de leur rôle essentiel dans la marche du monde ; qui est partisan de leur heureuse coexistence à toutes, chacune dans son habitat naturel et culturel ; qui estime que l’écologie est un leurre tant que son légitime souci de biodiversité n’inclut pas la biodiversité humaine ». L’adjectif raciste est peut-être difficile à porter, en raison de son passé dans un tout autre sens ; mais l’adjectif antiraciste devrait l’être bien davantage encore, car l’antiracisme n’est plus rien d’autre aujourd’hui que le nom d’emprunt du remplacisme, du Grand Remplacement, du génocide par substitution. L’antiracisme n’est pas une opinion, c’est un crime : un crime contre l’irremplaçabilité de l’homme, contre l’écologie et la biodiversité — et cela au seul profit des industriels de la MHI (Matière Humaine Indifférenciée).

Deuxièmement, les indigènes, comme j’aime à dire, ou les autochtones, pour reprendre votre terme, vous, moi, nous, n’ont plus de gouvernement. Ce qu’ils prennent pour leur gouvernement est tout à fait résolu à leur perte. L’occupant et lui ne sont en fait qu’une seule puissance, le remplacisme global davocratique, la gestion du parc humain par Davos au bénéfice des industries de l’homme, pour la fabrique de l’homme remplaçable liquéfié, la pâte humaine étalable et délocalisable à merci, le nutellom. Cette gestion est féroce pour ses opposants, elle est toute indulgence et complaisance pour ses protégés, la matière humaine de substitution. Peu importe au gouvernement, à ses journalistes et à ses juges, peu importe à la davocratie, que l’occupant humilie en permanence la France et le peuple français : ils ne se sentent pas concernés ; ce qu’ils désirent, à l’évidence, c’est le changement de peuple et de civilisation.

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Mais non Francis, "enfin il se passe un truc", c'est génial...

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