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Ouf !

Envoyé par Roland Destuves 
06 juillet 2020, 22:37   Ouf !
Roselyne Bachelot est nommée ministre de la culture. Quand j'entends le mot culture je sors mon masque périmé.
En effet, ouf ! Au moins est-elle amusante, la Roselyne, et je risquerais même l’épithète "sympathique"... Alors que l'autre, franchement, falot androïde macronien qui n'a même pas eu la présence d'esprit de le sortir, le masque, l'ex-covidé, là...
08 juillet 2020, 21:12   Re : Ouf !
Et puis, tout de même, c'est le premier ministre de la culture sur le front duquel on pourrait coller cette vieille étiquette de garantie flatteuse : "Vue à la télé".
09 juillet 2020, 10:53   Re : Ouf !
Cette bonne femme est incapable de faire un accord lorsqu'elle parle : « On se demande quel est dans les Gilets Jaunes ceux qui ont demandé sur des pancartes, du gel, des masques ou des respirateurs » ou encore « J' veux que la culture soit un facteur d'attractivité de notre pays. Je veux qu'il reconstruise du lien social. » Wikipédia nous apprend qu'elle a obtenu un doctorat en pharmacie en 1988 en sortant major de sa promotion : diable ! Soit... Elle est sympathique ? Dans le genre tata-concierge, même si ce n'est pas trop mon genre, soit encore ! Mais ministre de la Culture ? De qui se moque-t-on ?
10 juillet 2020, 11:04   Re : Ouf !
Elle est connue pour ça, en effet : "Les décisions sur lequel, la constitution pour lequel, les familles politiques sans lequel" etc.

Cette grosse vache peinturlurée est le vivant témoignage de ce que Macron est bien une espèce de Caligula de la Cinquième république : personne, jamais, dans son entourage n'est là pour risquer de lui souffler délicatement à l'oreille qu'il peut se tromper, qu'il est peut-être en train de faire une erreur, qu'Incitatus, malgrè ses grands mérites de cheval et sa dentition à la Roselyne-Rosinante Bachelot, ne doit pas être nommé sénateur.

Les Chinois ont une expression pour cela : 指鹿為馬. "Désigner un cerf comme cheval": L'empereur convoque ses ministres dans une salle d'apparat où se trouve un cerf. Il le leur présente comme son nouveau cheval, et entreprend de soliciter l'avis des ministres et dignitaires présents. Le premier s'esclaffle en déclarant que la blague est excellente. Les autres gardent le silence avant que l'un d'entre eux émette l'avis que oui, décidément, voilà un magnifique cheval, avant d'être suivi par l'aréopage des autres. Le souverain, satisfait de cette manifestation d'allégeance, se contente de ne faire exécuter que l'esclaffeur.

Nous en sommes là, en France, en 2020.
10 juillet 2020, 14:42   Re : Ouf !
Le souverain, satisfait de cette manifestation d'allégeance, se contente de ne faire exécuter que l'esclaffeur.
Nous en sommes là, en France, en 2020
.

Ah oui, en effet, nous tremblons pour votre vie. Votre êtes le Salman Rushdie de Macron, en somme.
10 juillet 2020, 18:55   Une honnête femme
Je n'ai jamais eu l'heur de rencontrer Roselyne Bachelot, bien sûr, mais vraiment, je ne sais pas ce que vous lui voulez... Autant qu'on puisse se faire une idée d'une personne par médias interposés, prêtant çà et là une oreille distraite à quelques siennes prestations, je n'en ai que retiré l'impression, très superficielle, je veux bien, qu'elle était plutôt drôle, souriant fort, mais pas d'une façon trop forcée, qu'elle raisonnait correctement, n'était point bête et surtout paraissait être douée d'une certaine liberté de ton et d'ouverture d'esprit ; qu'elle aurait commandé tous les masques nécessaires ; que par rapport à son prédécesseur elle en devenait presque rafraîchissante, oui ! pas si mal !
Mais que demande le peuple ?! Que de rarissimes érudits, de grands artistes dirigent cette chose qui à première vue semble tout de même si curieuse, le ministère de la Culture ? Eh ben ça...

Et puis, comme l'ordure vient rapidement à la bouche ! Blanc ou noir, bien ou mal, on est fatalement, définitivement et totalement ignare ou cultivé, con à pleurer ou génial, tranché à vif par le tiers exclu ; exécuté ! franchement...
10 juillet 2020, 21:19   Re : Une honnête femme
Tout de même, Alain, cela vous paraît tellement abusif de souhaiter comme ministre de la Culture — s'il en faut réellement un — quelqu'un qui s'exprime publiquement sans violenter les règles les plus élémentaires de la langue française ?

Rémy Pellet : vous avez tout à fait raison, le pouvoir n'ordonne pas notre exécution, ils se contente de laisser faire les conquérants-occupants-colonisateurs-remplaçants, ils font ça très bien. Voici, à ce sujet, un petit billet d'humeur d'un garçon qui n'est, le pauvre, pas encore résigné :

« Vous ne rêvez pas. Un juge a trouvé le moyen de condamner à 18 mois de prison ferme une personne qui a tabassé un vieillard et lui a déféqué sur le visage avant de menacer de mort les policiers et de hurler « allah aqbar ». Jusque là, tout va presque bien. On se dit que c’est un peu laxiste, mais après tout, quand un coup de couteau par un clandestin vaut un rappel à la loi (Bordeaux le 2 juillet dernier) on est pas si mécontent de la peine... et puis l’on apprend que l’auteur a déjà été condamné à 19 reprises (oui, oui 19) dont une pour... assassinat. Et on pense aux familles. À la souffrance renouvelée des familles qui imaginent leur enfant ou leur ancien à nouveau à la merci d’un meurtrier et d’un sadique.
Mais ce n’est pas comme si les cas de récidives étaient courant. Yacine, assassin de Mélanie Lemée, jeune gendarme de 26 ans à qui il a broyé une jambe et arraché l’autre avec son véhicule le 4 juillet, était seulement 2 fois récidiviste.
S’agissant de l’assassinat de Philippe, tabassé à mort le 5 juillet au point que son crâne était déformé (les présumés coupables Mohammed, Mohamed, Moussa et Selim l’ont tué parce qu’il ne les a pas laissés monter dans le bus sans tickets ni masque) : ils avaient un casier simplement « long comme le bras ».
Tout cela s’est produit en quelques jours... heureusement, car si l’on remontait à un mois, il faudrait parler de Thomas, 23 ans, massacré au couteau par un multirécidiviste que Mme Belloubet avait préféré sortir de prison pour lui éviter un risque d’infection par le COVID-19... 19... 19 ans c’était l’âge de Mathéo, lui aussi criblé de coups de couteau en février dernier parce qu’il avait une plaque immatriculée 75. Ses agresseurs aussi étaient en récidive.
À Bayonne, à la mémoire de Philippe, il y a eu une marche blanche : 6000 personnes ont défilé sans violences. Mais aussi sans presse, sans artistes, sans grande déclamation des politiques.
Les victimes sont trop blanches, leur casier judiciaire est trop vierge et leurs familles sont trop dignes. On préfère parler de racisme systémique au sujet de la mort accidentelle d’un jeune délinquant il y a 4 ans.
Un vieillard, un père de famille, chauffeur de bus, une jeune gendarme de 26 ans championne de judo, c’est trop vieillot, trop franchouillard.
Moi, je ne les oublierai pas et je continuerai mon combat politique pour eux. Ils rejoignent mon panthéon personnel, rempli d’anonymes depuis Jean-Claude Irvoas et Anne-Lorraine Schmitt jusqu’à ces dernières victimes.
Oui, je continuerai mon combat pour tous les morts, les violées ou les lynchés qui réveillent en moi le tourment brûlant de l’impuissance que l’on ressent devant l’injustice.
Je continuerai à me battre jusqu’à ce qu’un jour, on élève un monument aux victimes de l’immigration de masse et du laxisme, jusqu’à ce que les responsables, et pas seulement les coupables, perdent le sommeil. 

François-Louis d'Argenson »

On peut aussi, sur ce thème, consulter ceci.
10 juillet 2020, 23:50   Re : Une honnête femme
Le souverain, satisfait de cette manifestation d'allégeance, se contente de ne faire exécuter que l'esclaffeur.
Nous en sommes là, en France, en 2020.


le pouvoir n'ordonne pas notre exécution, il se contente de laisser faire les conquérants-occupants-colonisateurs-remplaçants

Et vous prétendez sérieusement que votre vie est menacée par les "chances pour la France" parce que vous avez critiqué le choix de Mme Bachelot par le président Macron.... ?

Je ne comprendrai jamais cette façon absurde de nuire à la cause que vous défendez.

Faire la part des choses, c'est déjà de la collaboration avec l'occupant, du pétainisme, c'est ça, comme dirait BHL ?...
11 juillet 2020, 00:18   Re : Une honnête femme
« Et vous prétendez sérieusement que votre vie est menacée par les "chances pour la France" parce que vous avez critiqué le choix de Mme Bachelot par le président Macron.... ? »

J'ai du mal à comprendre comment vous pouvez comprendre aussi mal ce que j'ai écrit. J'ai beau me relire, je ne comprends pas où vous pouvez voir ce “parce que”. Vous croyez peut-être que je pense que le chauffeur de bus de Bayonne a été tué parce que c'est un opposant à Macron ? Allons, allons... Et après ça on fait la morale
11 juillet 2020, 01:02   Re : Une honnête femme
Tenez, je vais aggraver mon cas, en tout cas à vos yeux. Réflexion faite, le chauffeur de bus de Bayonne où le vieil homme en fauteuil roulant, comme tous ces “petits blancs” égorgés, boxés à mort ou simplement roués de coups et recouverts d'immondices pour un refus de cigarette, un regard de trop, la défense d'une inconnue molestée, un refus de racket ou pour rien du tout, comme ça, sont en effet d'une certaine façon des opposants à Macron, même s'ils ont voté pour lui ou ses semblables : refuser la soumission au conquérant c'est bel et bien, et d'une façon somme toute tout à fait directe, s'opposer à tous ceux, hommes d'État, médiatres, juges, davocrates et autres qui promeuvent, organisent, imposent le Grand Remplacement, le génocide par substitution, et Macron est bel et bien au premier rang français de cette clique, de ce cloaque, comme l'appelle désormais si opportunément Renaud Camus.
11 juillet 2020, 15:14   Re : Une honnête femme
1. Ce fil est consacré à la nomination de Roselyne Bachelot comme ministre de la Culture par le président Macron

2. À ce sujet, une histoire chinoise nous est racontée, selon laquelle un Empereur fait tuer celui qui s'est moqué de lui pour avoir confondu un cerf et un cheval, et l'histoire se conclut par "Nous en sommes là, en France, en 2020."

3. Je fais remarquer que la comparaison est ridicule parce que personne ne se fera exécuter sur décision du président de la République pour avoir critiqué la nomination de Mme Bachelot au ministère de la Culture.

4. Et là, tout à trac, de Bachelot on passe à l'exécution de "Français de souche" par des immigrés.

Le passage d'un sujet à l'autre me paraît absurde et de nature à discréditer la cause que vous défendez. S'il avait été fait dans l'autre sens (de l'assassinat du chauffeur de bus bayonnais à la nomination de Mme Bachelot) le glissement m'aurait paru odieux.

Mais si le lien entre les deux sujets vous paraît à vous si évident et logique, écrivez aussi que c'est Mitterrand, pour lequel vous aviez voté, qui, à la fois, nomma Jack Lang à la Culture et remit en cause les quelques mesures anti-immigration que Giscard était parvenu à faire adopter, de sorte que vous avez contribué à poser les bases du "génocide" culturel et ethnique dont vous avez pris la mesure vingt ans plus tard.
11 juillet 2020, 18:31   Re : Une honnête femme
Francis Marche a changé de sujet, vous avez embrayé et moi sur vous, et alors, c'est grave ? En tout cas je ne crois pas qu'il y ait beaucoup plus à dire sur madame Bachelot.

Quant à mes opinions passées, oui, certes, et alors ? Comme disait George Bernard Shaw ou, selon les sources, Winston Churchill, qui n'est pas communiste à vingt ans n'a pas de cœur, qui l'est encore à quarante n'a pas de tête. Cela dit, en 1981 on n'avait pas encore le verdict du réel, même s'il est vrai que quelques esprits particulièrement lucides, comme Enoch Powell dès 1968 dans son discours Les fleuves de sang ou Jean Raspail en 1973 avec Le Camp des Saints avaient prévenu de ce qui arriverait — sans parler du cynique Boumedienne dévoilant le pot aux rose en 1974 devant l'assemblée générale de l'ONU ; mais qui les a crus ? Qui les a seulement entendus ? Le vent, puissant, soufflait dans l'autre sens et il avait l'air de la fraternité, de la générosité, une générosité pas encore trop frelatée me semble-t-il.
11 juillet 2020, 18:54   Re : Ouf !
A propos de passage d'un sujet à l'autre, à Pellet, qui s'insinue ici par ceci: Votre êtes le Salman Rushdie de Macron, en somme :

Le jour où vous déciderez enfin de ne plus vous préoccupez de ce que je suis ou ne suis pas, Pellet, ce forum pourra pousser un grand "ouf !"

Il y a une nomination au ministère de la culture d'une fameuse et bruyante inculte. J'ai voulu dire (quelle démonstration de vous dois Pellet, je ne sais trop mais continue tout de même, par faiblesse), que cela ressemble à la nomination du cheval de Caligula à la fonction sénatoriale ou de celle d'un cerf au statut de cheval favori de l'Empereur de Chine. Voilà, la terminaison de l'apologue en "execution" ne compte pas, n'est là que pour la chute, n'est pas à lire comme signifiant politique.

Je ne saurai jamais, Pellet, si vous êtes parfaitement con ou si vous vous amusez à l'être pour nous distraire.
Pourtant, Francis, du Caligula que figure Macron, selon vous, à un empereur de Chine qui exécute les esclaffeurs, il n'y peut-être pas loin : le lien est bien là...
11 juillet 2020, 19:42   Re : Ouf !
Francis Marche a changé de sujet, vous avez embrayé et moi sur vous,

Ah ben non : c'est vous qui avez changé de sujet (pas Marche, comme Alain Eytan le rappelle)

mais qui les a crus ? Qui les a seulement entendus ?

Ils avaient été parfaitement entendus et crus au plus haut niveau et par la "droite républicaine" de l'époque, dès 1974 et pendant vingt ans.

À partir de 1974, la politique d’immigration connaît un véritable tournant.

Musée de l'immigration, extrait : "À partir de 1974, la politique d’immigration connaît un véritable tournant. La crise économique liée au premier choc pétrolier conduit le gouvernement Chirac à suspendre l’immigration vers la France et à fermer les frontières. Une véritable politique anti-immigration est alors mise en place. En 1977, Lionel Stoléru, secrétaire d’Etat chargé des travailleurs et des immigrés, instaure une "aide au retour" de 10 000 francs (le "million Stoléru"), qui est versée aux immigrés acceptant de rentrer définitivement dans leur pays d’origine. Puis, en 1980, la loi Bonnet – du nom du ministre de l’Intérieur – accroit les possibilités d’expulsion et de refoulement des étrangers. C’est notamment la "double peine" dont sont victimes les jeunes étrangers puisque, s’ils sont condamnés par la justice, ils peuvent aussi être expulsés de France.
L’élection de François Mitterrand en 1981 change la donne. Le nouveau président de la République veut présenter une autre politique vis-à-vis des immigrés. Il choisit de régulariser 130 000 étrangers en situation irrégulière, facilite le regroupement familial, supprime la loi Bonnet et l’aide au retour

et tout au long des années 1980 et même dans les années 1990 :

1. "Entre 1978 et 1980, Valéry Giscard d’Estaing tente en vain d’organiser le retour forcé de la majeure partie des immigrés non européens, particulièrement algériens
. Ensuite, puisqu’on a échoué à les faire repartir, on cherche à les empêcher de devenir français. Pour la première fois depuis le début des années 1920, le tabou du jus soli est levé. En 1984, le député Alain Griotteray prône l’instauration d’un strict jus sanguinis accompagné d’une procédure de naturalisation qui permettrait de mieux ''sélectionner'' l’origine des nouveaux Français. On vise les Algériens dont les enfants sont pleinement français dès leur naissance car ils sont nés en France d’un parent né en France. » (Patrick Weil, « La nationalité française (débat sur) », Le dictionnaire historique de la vie politique française (XXe siècle), dir. J.-F. Sirinelli, PUF, Paris, nouvelle version 2003)

2. En 1986, parution du livre posthume de Fernand Braudel (1902-1985) L’Identité de la France,[/b] dans lequel on pouvait lire l’opinion suivante : « pour la première fois, je crois, sur un plan national, l’immigration pose à la France une sorte de problème “colonial’’, cette fois planté à l’intérieur d’elle-même ». Braudel visait spécifiquement l’immigration musulmane en tant que « l’Islam n’est pas seulement une religion, c’est une civilisation plus que vivante, une manière de vivre ». Mentionnant le cas des contraintes et violences subies pas de très nombreuses « Françaises mariées à des Nord-Africains », l’historien jugeait qu’il ne s’agissait « pas de simples faits divers, mais des symboles de l’obstacle majeur auquel se heurtent les immigrés d’Afrique du Nord : une civilisation autre que la leur. Un droit, une loi qui ne reconnaît pas leur propre droit, fondé sur cette loi supérieure qu’est la religion du Coran »

3. En 1986 toujours, première « loi Pasqua »[/b] rétablissant les reconduites administratives à la frontière et limitant l'accès à la carte de résident. Affaire du charter des 101 Maliens : Expulsion médiatisée

4. En 1986 encore, projet de réforme très restrictif du code de la nationalité[/b] mais échec

3. En 1990, états-généraux de la droite sur l'immigration, aux propositions radicales : "Fermeture des frontières", "suspension de l'immigration", "réserver certaines prestations sociales aux nationaux", "incompatibilité entre l'islam et nos lois"[/b].. Que faisiez-vous en 1990 ?

5. En 1993, réforme par la droite du code de la nationalité dans un sens restrictif[/b] : lois Méhaignerie et Pasqua

À part ça, oui, aucun rapport avec Mme Bachelot... Mais c'est pas grave.
11 juillet 2020, 19:47   Re : Une honnête femme
Citation
Rémi Pellet
nomma Jack Lang à la Culture et remit en cause les quelques mesures anti-immigration que Giscard étaient parvenues à faire adopter

Rémi, vous l'avait fait exprès !
Toujours est-il que je viens d’écouter une interview de Bachelot où elle s'est exprimée très correctement : n'y manquait même pas un élégant subjonctif après "avant que" (après un imperceptible moment d'hésitation)... Aussi comme Dupont-Moretti porte dorénavant des cravates, on peut espérer que Roselyne, à la Culture, veillera à ses accords (pour autant qu'elle fautait là régulièrement, ce qui ne m'avait pas tant frappé).

Mais Mme Bachelot n'a pas fini de faire couler l'encre, il y a encore tant à en dire : qu'elle est mélomane, étudia le chant, fréquenta (petite fille) Malraux, oh...
11 juillet 2020, 21:56   Re : Une honnête femme
Rémi, vous l'avait fait exprès !

Ah non, les fautes étaient involontaires (et du coup je les ai corrigées)
12 juillet 2020, 01:15   Re : Ouf !
Oui, oui, nous savons bien que sous Giscard, la droite a essayé d'engager ce tournant, mais de façon assez velléitaire parce que, dès les années Giscard, une bonne partie de cette droite était contre ce tournant (à l'image du père Bouygues) et, surtout, parce que le vent dominant, qui allait emporter la société civile, allait dan l'autre sens? Les Giscard, Chirac, Stoléru et autres se sont du reste fait une raison facilement.
12 juillet 2020, 10:07   Re : Ouf !
Les Giscard, Chirac, Stoléru et autres se sont du reste fait une raison facilement.

Comme le montre très clairement la chronologie, ils se sont fait une raison tardivement, sous le coup des défaites électorales que leur assenaient les gens qui, comme vous et moi, votaient pour la "gauche" et qui s'alarmèrent ensuite de la percée du Front national, dont le racisme et l'anti-sémitisme servirent comme merveilleux faire-valoir à Mitterrand.

L'idée convenue selon laquelle la Droite, notamment "orléaniste" (VGE) se serait à l'époque alignée sur les besoins du patronat, selon sa "nature historique profonde", est complètement fausse, comme le prouvent :

- Les propositions radicales des états-généraux de la droite sur l'immigration en 1990

- Les positions réitérées de Giscard d'Estaing, notamment son fameux article du 21 septembre 1991 publié dans le Figaro Magazine : "Immigration ou invasion ?"

- le fait que le Fig-Mag, propriété de l'industriel Marcel Dassault, ait été fondé en 1978 par Louis Pauwels qui le contrôlait alors et s'en servit pour diffuser les idées de la Nouvelle Droite et du Club de l'Horloge, avant qu'Hersant ne les écarte un peu mais tout en gardant une ligne très à droite, comme l'illustre la une sur l'article de VGE de 1991

Donc, il vous fallut en gros trente ans (1974-2002) pour ouvrir les yeux quand la Droite "classique" avait compris le problème dès qu'il était né et avait tenté de le traiter selon des principes radicaux qui vous faisaient alors horreur et dont vous préconisez désormais l'application, maintenant qu'il est trop tard.

Alors oui, vous pouvez aller vous recueillir sur la dépouille de Raspail, mais si vous êtes cohérent, ce sera pour lui demander pardon, comme à Giscard, Stoleru, Pasqua et consorts à la défaite desquels vous avez collaboré et que vous avez le culot de dénigrer aujourd'hui pour leur tiédeur et leur opportunisme de l'époque !
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