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"Qu’il y a des maladies mentales au sein des sociétés, comme chez les individus..."

Envoyé par Utilisateur anonyme 
L’Affaire Obono
COMMUNIQUÉ N° 140
LUNDI 31 AOÛT 2020



On n’avait pas vu pareille unanimité depuis longtemps. Comme sous la Terreur, tout le monde sans exception s’empresse d’accabler les accusés, sachant bien que le moindre délai à le faire ferait de soi-même un accusé, autant dire un coupable. Il n’est pas jusqu’au Rassemblement national pour y aller de son coup de pied de l’âne, vigoureusement appliqué. Et comme au temps des procès de Moscou, il n’est pas jusqu’à l’accusé lui-même pour exprimer ses regrets, et pour reconnaître ses torts.

Or, ses torts, quels sont-ils ? Dans un épisode d’un feuilleton de l’été, où il s’amuse à projeter dans des situations historiques diverses des personnalités politiques d’aujourd’hui, il a transporté dans l’Afrique esclavagiste du XVIIIe siècle la députée Insoumise et noire Danièle Obono, et il l’a représentée en esclave. Une députée noire en esclave, voilà l’objet du scandale. Mais les noirs ne cessent de rappeler l’esclavage, qui constitue, avec la colonisation de l’Afrique, le fondement assumé de leur droit à la colonisation de l’Europe, et de l’enseignement aux blancs du respect. On les prend au mot, de quoi peuvent-ils se plaindre ? Nul blanc ne se formaliserait d’être montré en esclave des Barbaresques au XVIe siècle, comme Cervantès. Dans notre civilisation, être victime n’est pas un déshonneur, bien au contraire. Le Dieu chrétien est montré partout sur la croix. Et l’image de Mme Obono dans Valeurs actuelles n’a strictement rien de caricatural. Elle n’est en aucune façon insultée.

Que montre dès lors cet emballement médiatique, mimétique, où la rivalité délatrice vole au secours de la rivalité victimaire ? Qu’il y a des maladies mentales au sein des sociétés, comme chez les individus. Et qu’il faut bien que la nôtre soit gravement atteinte de délire collectif pour s’étrangler de fureur face à des crimes imaginaires, quand les étranglements quotidiens, bien réels, lui semblent une routine qui ne vaut même pas la peine d’être relevée ; pour pratiquer avec éclat, sans le nommer jamais, le deux-poids-deux-mesures, autre nom de la préférence occupante ; et pour opposer incessamment le négationnisme de masse au génocide par substitution, à la colonisation précipitée de l’Europe livrée, à l’assassinat de ses peuples.
"Les méthodes que Mme Obono dénonce, à juste titre peut-être, ce sont les exactes méthodes qu'elle utilise, elle, et la mouvance indigéniste auquel elle appartient. (...) Il faut se souvenir que Mme Obono est une obsédée de la race. Qu'elle en parle matin, midi et soir."

Jordan Bardella.
Ayons toujours à l'esprit que derrière le masque de la victime se dissimule une redoutable volonté de puissance et de destruction.
La victime est venimeuse, selon Nietzsche.
« Elle n’est en aucune façon insultée. »

Oh si, oh si : d'après ce que j'ai compris, elle n'est pas seulement présentée comme esclave, mais en plus comme déjà veille, moche, imbaisable, pratiquement invendable : même en tant qu'esclave, elle est mauvaise et inutile.
Oh, ce n'est pas étonnant qu'elle n'ait pas apprécié...
Pardon Alain mais dans le genre moche, imbaisable, méchante et pratiquement invendable je lui préfère ce machin-là :

[images.app.goo.gl]
Mon cher Pascal, vous aggravez votre cas; c’est de la grossophobie, ni plus, ni moins.
Euh... A ce niveau-là c'est carrément de la monstruophobie. Tant pis, j'assume.
« Oh si, oh si : d'après ce que j'ai compris, elle n'est pas seulement présentée comme esclave, mais en plus comme déjà veille, moche, imbaisable » : ah bon ?

La page
Il semble plutôt que oui :

« Grandes et élancées, les femmes du village se moquaient un peu de la taille courte et de la silhouette ramassée de Danièle », « Pour elle-même, elle avait la consolation de se dire que son âge trop avancé pour le goût de ses ravisseurs, la préservait des profanations. », « À l’issue d’une longue journée, Danièle ne trouva pas acquéreur, sans qu’elle sache si elle devait s’en réjouir ou s’en affliger, et non sans en éprouver, absurdement, une petite blessure d’amour-propre. »

Enfin, trouvé ces citations dans un papier tout acquis à la défense d'Obono et à l'incrimination des "racistes" de Valeurs actuelles...
Quoi qu'il en soit, c'est indélicat, goujat, peu gentlemanly, assez méchant, un coup bas de la part de ceux qui ont voulu, n'en doutons pas, se payer l'Obono ; mais ce doit être permis, et de là à hurler au racisme — mis à toutes les sauces comme son cousin le "négationnisme" — de là à hurler au racisme caractérisé, bien sûr...
Alain@
Quoi qu'il en soit, c'est indélicat, goujat, peu gentlemanly, assez méchant, un coup bas de la part de ceux qui ont voulu, n'en doutons pas, se payer l'Obono ; mais ce doit être permis, et de là à hurler au racisme

Tout à fait d'accord avec vous. Même si je trouve qu'il serait grand temps, notamment avec certaines populations, d'être méchamment indélicat. Reste que la doxa antiraciste est loin d'être vaincue..., avec ses dénis de réalité, ses billevesées, ses chimères, ses mirages, ses idées fixes, ses fantasmes, ses utopies, ses haines et ses crimes, auxquels les « droites » ont difficilement tenté de faire contrepoids.

A part ça il se trouve que la France, avec ses marins, ses explorateurs, ses coureurs des bois, ses missionnaires, ses médecins, ses aventuriers, ses commerçants, fut un des premiers pays à s'ouvrir au monde. Ainsi au 13ème siècle les premières missions de moines franciscains partirent de Lyon à destination de la Mongolie, Jacques Cartier découvrit le Québec en 1534, à partir de 1625 le jésuite français Alexandre de Rhodes assura la transcription en caractères latins de la langue vietnamienne...

Comment un tel peuple, lequel se frotta très tôt à d'autres civilisations (qu'il apprit le plus souvent à aimer et à respecter), pourrait-il être accusé de « racisme » ?
07 septembre 2020, 21:59   Pugnacité
On se frotte aussi aux autres pour voir à quel point on est meilleur qu'eux.
Utilisateur anonyme
08 septembre 2020, 16:03   Re : Pugnacité
Oui bah aujourd'hui nous ne nous frottons plus aux autres que pour voir à quel point nous sommes plus mauvais, plus coupables, moins aimables qu'eux.
Dans la repentance il est est une énergie qui, bien orientée, pourrait multiplier la somme des chefs-d'œuvre...
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