E. Morin et la suprématie blanche...

Tweet du philosophe Edgar Morin : "Pensez à tout ce que signifie d'humiliations, de discriminations, de difficultés, de souffrances chez
ceux qui dénoncent la suprématie blanche plutot que
d' y voir un racialisme qui justifierait le racisme des dominants."

C'est bien ce que je disais : d'avoir été pendant si longtemps considérés presque exclusivement comme des "objets animés", selon la définition de l'esclave que donna le Stagirite, rien d'étonnant que les Noirs en aient gros sur la patate. On les comprend, et ils n'ont pas tout à fait tort.
Et puis quoi, à 99 balais, il ne va pas changer son fusil d’épaule, l’aïeul ; d'autant que ce ne serait peut-être pas une si excellente recrue, car je l'ai toujours soupçonné d'être un peu bêta, malgré cette réputation un peu sophistiquée qu'on lui fit à un moment, quelque chose comme "penseur de la complexité", si je me souviens bien...

Résumons : pour notre philosophe il est primordial de "retrouver une économie et une fraternité locale" afin de vivre une "ouverture aux cultures du monde"... ajoutez à cela "une prise de conscience de l’aventure humaine" partagée par tous les hommes de la planète of course... et blablabla. Mais bon, tout ça est extrêmement "complexe", et bien plus qu'il n'y paraît. Bref, plus c'est complexe plus c'est complexe, et ainsi de suite.

Non, il paraît que plus c'est complexe, plus c'est nouveau... Autrement dit, la complexité est génératrice d'une phénoménalité inédite, alors que ce qui est simple est réduit à la redondance, à l'éternelle répétition de soi, ce qui, on peut le concevoir, finit par être lassant, surtout si le "soi" en question n'est pas toujours reluisant, ou qu'on en a tout simplement marre...