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Les quatre vérités du Pr Didier Raoult

Envoyé par Pierre Jean Comolli 
Glané sur FB : "Les quatre vérités du Pr Didier Raoult.

Depuis son Institut marseillais, le professeur Raoult vient d'accorder un long entretien au quotidien sénégalais "Le Soleil", "des échanges qui marquent une vie", selon l'un des participants. Elle révèle l'homme, sa personnalité, son désintéressement ("je n'aime pas l'argent, je ne regarde que les résultats que j'obtiens tous les jours"), son investissement personnel total dans la lutte contre la pandémie et au service des malades.

Si le directeur de l'IHU Méditerranée Infection se déclare "insensible à tous les mouvements de ses détracteurs", les attaques en règle qu'il a subies depuis des mois laissent cependant des traces dans l'opinion. Je dédie par conséquent ces quatre vérités aux anti-Raoult par principe, aux personnes qui ont été abusées par le dénigrement médiatique et "confraternel" dont il a été l'objet, à Jean Castex qui a avoué à l'Assemblée nationale son ignorance d'un traitement contre la Covid-19, au Président Macron qui n'a pas été au bout de la logique de son déplacement à Marseille en avril dernier.

1. L'hydroxychloroquine, solution contre la Covid-19

"Cela fait 25 à 35 ans que Didier Raoult prescrit cette molécule "pour traiter d'autres maladies infectieuses, c'est un médicament anodin qui ne soigne pas que le paludisme". Il a d'ailleurs été "le traitement de référence lors du premier SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère)".

Outre que le Plaquénil était en vente libre dans nos pharmacies jusqu'en janvier 2020, la preuve irréfutable de la sécurité du médicament nous vient d'Afrique où "tout le monde en a consommé (...). Donc, si c'était un poison mortel, il aurait fait beaucoup de ravages". Et, non seulement le médicament n'est pas dangereux, mais il guérit. Le bilan provisoire de la pandémie à Marseille le démontre : 350 000 tests réalisés, révélant 17 à 18 000 cas positifs. "Nous avons traité plus de 10 000 personnes avec l'hydroxychloroquine, et eu les taux de mortalité les plus bas au monde". Avec un taux de 1 pour 1 000, "il n'y a nulle part au monde une mortalité pareille".

Sur les 13 000 patients soignés dans l'IHU, 1 800 ont fait l'objet d'une hospitalisation, et deux décès seulement sont intervenus. C'est la raison pour laquelle le professeur Raoult n'entend pas "changer pour essayer et obtenir hypothétiquement quelque chose qui donnerait de meilleurs résultats". Et voilà pourquoi, à ce niveau de mortalité qui ne bouleverse pas l'espérance de vie, "rien ne justifie que les trois quarts de la population soient terrifiés".

Dix mois de lutte contre la maladie apportent une grande leçon : "Si les malades de la Covid-19 sont pris en charge très tôt, on a une mortalité très faible (...) ; on évite les formes graves, l'essoufflement apparaît juste avant la détresse respiratoire". Et une consécration internationale : désormais, "179 études attestent d'une efficacité significative de 80 % de l'hydroxychloroquine sur la Covid-19. C'est donc énorme !" En effet !

2. Le diagnostic, faiblesse des pays occidentaux

"Il n'est pas indiqué de s'affoler", et "il faut toujours surveiller". Ce sont les maîtres-mots du professeur Raoult. Hélas ! "les pays qui n'ont pas l'habitude des maladies infectieuses s'affolent (...) et la pandémie a été gérée dans les pays occidentaux comme si elle n'était pas une maladie infectieuse contagieuse".

"En Occident, poursuit-il, à chaque nouveau problème il faut une nouvelle réponse souvent motivée par d'énormes enjeux financiers. C'est ce que j'ai essayé d'expliquer au plus haut niveau. On a sous-estimé l'hydroxychloroquine parce que les gens sont arrogants". Il est regrettable que le recyclage des anciennes molécules ne soit "pas compatible avec l'économie actuelle".

Dans l'actuel modèle occidental, "ce sont les industries qui font les essais", alors qu'à l'IHU existent "toutes les technologies et l'équipement pour faire nos recherches en toute indépendance". Il y a là, certainement, un vrai thème de réflexion pour demain.

3. Le soin, supériorité de l'Afrique et de la Chine

"Si beaucoup de pays africains s'en sortent mieux que certains pays développés qui ont plus d'équipements et de ressources humaines", c'est que "le soin, la prise en charge directe des gens" sont "restés au coeur de l'Afrique".

Par opposition, "dans certains pays européens, nous sommes arrivés à un moment où on disait aux gens : "N'allez pas voir votre médecin !" Pour Didier Raoult, "c'est une remise en cause de l'histoire de l'humanité (...). Penser qu'on pouvait soigner cette maladie en se passant des médecins, ce n'est pas possible, c'est une erreur !"

Alors que l'on considérait en France que "puisqu'il n'y a pas de nouveaux médicaments, il faut être prudent, il faut attendre", les Chinois et les Africains faisaient un autre choix : "prendre ce qui est à leur portée pour soigner les malades".

Au total, le Sénégal "peut être fier de la manière dont il a géré cette crise sanitaire".

Commentaire personnel : et si on pouvait en dire autant de la France ? Et si le protocole marseillais avait été appliqué dans l'ensemble de l'Hexagone ? Quel motif de fierté, et de foi en l'avenir, pour le peuple français !

4. Le vaccin, antidote à la faillite des économies occidentales

L'analyse du professeur Raoult ne souffre malheureusement pas de contestation : "Le monde est en état de panique économique. Donc, pour sauver l'économie, il faut un vaccin".

Deux types de vaccins existent. "Le premier ressemble à celui utilisé contre la grippe". Le second "est plus aventureux. On n'a pas d'expérience sur ce type de vaccin. C'est le vaccin de messager avec de l'Arn". Et nous n'avons ni "l'expérience de ce produit sur un million de personnes", ni "une idée exacte de leur degré d'efficacité". Il sera "beaucoup plus facile de se faire une opinion" sur ce produit si les Américains parviennent à réaliser leur programme de "vaccination de 100 millions de personnes".

En attendant, le professeur relève une contradiction flagrante. Pour ce nouveau type de vaccin qui comporte "des inconnues", on dit à la population concernée par la vaccination : "vous ne risquez rien". Alors que pour l'hydroxychloroquine, "molécule connue il y a plus de 70 ans, on disait aux gens de ne pas l'utiliser parce que les effets indésirables étaient inconnus". "C'est étrange !", observe -t-il.

L'alternative est simple. Ou bien, "on perçoit la Covid-19 comme un risque qui mettra en faillite tous les pays développés", et la vaccination s'impose "en prenant les risques que les vaccinés développent des effets secondaires". Ou bien, on veut bien admettre que "la maladie ne tue que ceux qui ont plus de 90 ans", et alors "est-ce que cela justifie que nous prenions le risque de vacciner la population ?"

Parce que "les virus à Arn (comme la Covid-19) mutent 100 fois plus que les virus Adn" et qu'ils produisent "de multiples épidémies", le professeur Raoult est d'"avis" qu'il convient de "préparer un vaccin avec plusieurs souches différentes".

Conclusion, toute personnelle encore. Le président de la République et son gouvernement ayant délibérément écarté toutes stratégie nationale de traitement de la maladie (aucune consigne des Agences régionales de santé aux médecins généralistes), leur politique de santé tient en une formule : "quoi qu'il en coûte", vacciner. Et, si le peuple français n'obtempère pas, alors - n'en doutons pas ! - viendra le temps du passeport vaccinal, c'est-à-dire des activités et des lieux réservés aux personnes vaccinées.

Ainsi, la vaccination, qui n'est pas obligatoire en droit, le deviendrait en fait."
« Sur les 13 000 patients soignés dans l'IHU, 1 800 ont fait l'objet d'une hospitalisation, et deux décès seulement sont intervenus. »

C'est l'pompon, mais enfin, qu'est-ce que ça veut dire ?! Il n'y a pas de service de réanimation à l'IHU de Marseille ! Les crevards sont envoyés mourir ailleurs, dans les hôpitaux de l'AP.

Pourquoi toujours ce flou essentiel qui empêche de démêler le vrai du faux et ne semble fonctionner qu'au contrepied de ce que font et disent les autres ? A quoi ça sert en définitive ? Je me souviens de ce qui m'avait définitivement mis la puce à l'oreille à propos du bonhomme...

Désolé, cela ne me fera pas changer d'avis, et pardon de me citer : « Dans ces conditions, je trouve inexplicable que le médecin qui trouve quand même le temps de mener ce genre d'études, et qui dispose d'un panel de patients auxquels il consent à ne pas administrer son traitement pour en éprouver par comparaison l'efficacité, je trouve inexplicable donc, et un peu louche en fin de compte, qu'une pointure de ce type sachant parfaitement quels sont les réquisits méthodologiques convenus pour qu'un essai clinique soit accepté par l'ensemble de ses pairs, ne daigne pas pondre une étude du genre de celles qu'ils réclament à cor et à cri, pour généraliser son traitement et en faire bénéficier le plus de malades possible, dans la mesure où il est si convaincu de son efficacité.

Cette espèce de querelle égo-politique entre pro et anti-raoultiens est stupide, à côté de la plaque, totalement contre-productive et a lieu au détriment des malades : on s'en fiche complètement de ces histoires : pour autant qu'un médecin est persuadé qu'il dispose d'un traitement qui marche, et qu'il a les moyens de mener les études idoines pour le démontrer à la satisfaction de tous et à la face du monde, eh bien qu'il le fasse, bon sang. »
Je vis à 2 arrêts de métro de l'IHU, lequel est attenant à la Timone, immense hôpital public de pointe. Raoult concentre toutes les critiques alors que la prise en charge locale des milliers de malades du Covid est, bien entendu, un effort partagé depuis des mois par près de 300 médecins des hôpitaux marseillais, dont certains font partie des meilleurs spécialistes français et étrangers. Donc, de deux choses l'une, soit ces gens soignent et obtiennent des résultats remarquables, soit il faut ouvrir une enquête pour fraude en bande organisée et meurtre de masse (en effet, si le traitement Raoult non seulement ne sert à rien mais, d'après des études méthodologiquement irréprochables celles-là, tue, où sont passées les victimes des effets secondaires de la chloroquine?)

Concernant le vaccin à ARN, les questions s'accumulent sur son efficacité, y compris la plus hilarante, d'une absurdité qui aurait scié Beckett et Kafka : Une personne vaccinée peut elle en contaminer une autre ? Seule une époque profondément malade dans sa tête, c'est-à-dire infoutue de s'entendre sur les mots, peut qualifier de vaccin une chose qui n'en est pas un !... Même ce benêt de Veran vient d'admettre que la seule certitude est que les injections en cours protègent les vieux de formes graves. On confond donc prophylaxie et liquidation d'un virus... En 2020, au pays de Cuvier, Bernard, Pasteur, Monod !
À l'instant, l'infectiologue Sebbag vient de dire ce que l'on attend d'entendre depuis des semaines : Seul l'IHU fait de la surveillance génomique en France, et il vrai que Didier Raoult a alerté dès octobre sur la variabilité du virus apres avoir séquencé plusieurs variants venus du Maghreb mais aussi du Royaume-Uni (!!!)

Donc, est accusé de charlatanisme et ignoré des pouvoirs publics un médecin-chercheur qui a testé massivement avant tout le monde, organisé la prise en charge pluridisciplinaire et le soin de milliers de personnes et mis en place une surveillance génomique du virus digne de ce qui se fait en la matière au Royaume-Uni et au Danemark... Et à part ça, on est pas foutu ?
Evidently, je vis à 4500 km de l'IHU, mais cela ne m'empêche pas de me demander à quoi rime le fait de plastronner sur un nombre si bas de décès pour une structure hospitalière qui ne dispose pas d'un service de réanimation, là précisément où meurent la très grande partie des malades ; c'est cela que j'avais voulu pointer, comme exemple de l’ambiguïté si caractéristique du cher professeur.

J'avoue que je ne comprends pas pourquoi le fait de se demander si la vaccination a une incidence sur la contamination potentielle d'autrui relève nécessairement de l'absurde : en principe le vaccin empêche d'abord de contracter la maladie, c'est-à-dire de développer des symptômes ou permet d'en développer de moins sévères, pas toujours de ne pas émettre de particules virales pendant un certain temps si les personnes ont été exposées au virus, bien que vaccinées.
Pour ce qui est du principe vaccinal en lui-même, je répète donc ceci : quelle importance, si le moyen d'enclencher la réponse immunitaire adaptée est tout un virus désactivé, ou affaibli, ou seulement une partie d'icelui, ou un moyen de produire cette partie, puisque le principe est toujours absolument le même : simuler l'attaque d'un agent pathogène afin d'apprendre au corps à s'en protéger.
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