Les Chinois regorgent de qualités, d'ingéniosité, ils sont durs à la tâche, persévérants, créatifs et savent mieux que personne trouver des solutions à tout en contournant tous les problèmes. Mais ils sont un défaut : ils n'aiment pas respecter les procédures techniques "inutiles"; en matière technique (techniques nées en Occident) ils sont champions du monde du "corner cutting" (ne pas s'embarasser de détours si l'on peut aller droit au résultat). D'où le laxisme (bien souligné dans cette étude du prof. Quay) en matière de sécurité sanitaire dans les laboratoires et de sécurité tout court dans les unités de production industrielle: il ne se passe pas une semaine sans que se déclenche un sinistre (souvent un incendie) dû à la négligence, au détachement des harnais de sécurité, au débranchement des coupe-circuits, etc. dans le tissu industriel de ce pays. Ce n'est que dans un avion chinois que, dans la carcasse fumante écrasée en bout de piste d'atterrissage, on trouvera cinq cadavres dans le cockpit (des proches du pilote curieux d'assister "de près" à un atterrissage -- cas qui s'est produit à Hong Kong). Et comme de juste le laboratoire de Wuhan était connu, bien avant décembre 2019, pour l'habitude, chez ses employés, d'alléger les encombrantes procédures de sécurité.
Ce trait, chez les Chinois, réputés à juste titre très méticuleux dans les arts et les techniques de
leur civilisation (calligraphie, réalisation d'objets d'art, etc.) est inguérissable s'agissant des procédés venus d'Occident : du code de la route aux codes de sécurité d'utilisation des chaudières, c'est le même mépris impatient du détail inutile, du détours par la norme et de la discipline enseignée dans les manuels et guides d'utilisation.
IL n'est pas extraordinaire ni étonnant que ce virus fabriqué se soit échappé de ce laboratoire de Wuhan. C'est le contraire qui, jusqu'en 2019, était stupéfiant et anormal.