Le refus du risque, c'est prendre le risque de ne plus vivre. Pourtant, qu'on le veuille ou non, nous sommes condamnés à mort dès la naissance. Pire encore, par les temps qui courent, les embryons sont souvent exécutés bien avant... Alors le refus du risque ne serait-il pas, tout comme la mort, un manque de savoir-vivre ? Il faut croire que oui, puisque désormais les Français ne vivent plus. Ils ne font que survivre en râlant, en s'agitant, en sacrifiant l'essentiel pour l'accessoire. Ils sont traités comme des enfants par un adolescent et par l'État-maman ? Ils l'ont bien cherché, notamment en se réfugiant dans la facilité et en fuyant leurs responsabilités. Aujourd'hui, cédant à la tentation de l'autoritarisme en attendant le totalitarisme, le pouvoir jupitérien profite largement de la peur qu'il a créée et qu'il entretient pour poursuivre son travail de sape de la société civile et de l'économie du pays. Il a même trouvé un allié dans ce refus du risque qui caractérise le citoyen contemporain lequel demeure accroché au statu quo comme une bernique à son rocher, quitte à se faire chaque fois berner. Demain, à minuit, la France va donc entrer dans une nouvelle nuit... Car elle a bon dos, la Covid 19, qui sert à masquer l'incurie qui prévalait bien avant son arrivée, et dont la gestion catastrophique a accentué les retombées. Avec le couvre-feu la France va-t-elle connaître "les heures les plus sombres" de son histoire depuis les années quarante ? On s'en approche..., mais cette fois on ne pourra pas les imputer aux Boches, ni aux Nazis. Il ne reste plus qu'à accuser l'extrême droite et, si possible, le RN, pour justifier des mesures qui ne seront pas appliquées dans les fiefs de la diversité.