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Histoires de Covid

Envoyé par Pierre Jean Comolli 
07 mars 2021, 09:53   Histoires de Covid
Toute maladie mérite d'être racontée (on parle d'ailleurs d'histoire naturelle d'une maladie, les tumeurs ont un destin, etc.) Ci-dessous, un obscur naturopathe corse, vivant quelque part dans la Castagniccia... On est plutôt du côté de Hegel, Schelling et Husserl, de Conrad, Nerval et Novalis qu'avec les peigne-culs de l'Inserm. Les lettres, une certaine beauté, la pensée qui sort de ses gonds pour devenir images, quelques élucubrations idéalistes bien sûr... Bref, tout sauf les chiffres auxquels une Karine Lacombe est soumise. Cette sommité est bien silencieuse depuis que ses appels à un confinement strict n'ont pas été entendus, depuis que ses prédictions de récipiendaire des matheuses projections des quadras acnéiques du CNRS ne se sont absolument pas concrétisées. Mais Lacombe a obtenu la Légion d'honneur en tout début d'année. Pourquoi ? Je n'en sais rien... Elle a aussi eu le temps, entre 2 à 3 passages quotidiens dans les médias, de raconter elle-aussi la maladie. Voilà à quoi cela ressemble : [livre.fnac.com]

Gandolfi vs Lacombe : les lettres et le cosmos biologique ou le moi-je, les chiffres et la BD ? La culture ou le numérique, les hommes ou les robots ? À vous de voir.


"Nous pouvons désormais avancer plus librement sur la voie ouverte d’une science spirituelle. Il s’agit de découvrir dans les phénomènes du monde l’activité de l’esprit se dévoilant dans et par la matière. C’est une phénoménologie qui accorde aux formes de la nature un degré d’être et en explore les aspects structurels et fonctionnels pouvant être rapportés aux conditions préparatoires à la venue de l’être dans la conscience.
Nous parlerons donc de la molécule d'hydroxychloroquine devenue désormais populaire. Nous ne l'approcherons pas dans sa version chimique, mais dans sa provenance naturelle de l’arbre quinquina rouge, dénommé China rubra en homéopathie. Nous pourrons alors envisager son effet thérapeutique sur le paludisme et éventuellement sur les effets pathogènes du coronavirus.
Je vais devoir user de raccourcis téméraires dans ce texte car nous entrons dans les franges d’une philosophie de la nature réclamant des connaissances médicales que tout le monde ne possède pas. Je vais donc me contenter de donner la clé permettant d’approcher la méthode phénoménologique dont l’objectif est d’appréhender la nature en rapport avec les conditions de la venue de l’être dans la conscience.
Toute forme témoigne d’un déséquilibre adaptatif ou encore fixé par les contraintes de l’évolution : l’harmonie dans les formes aussi bien végétales qu’animales est rare et c’est ce déséquilibre qui peut avoir une valeur médicinale. Tout remède est donc un poison bien signifié par l’ambivalence du terme de pharmakon utilisé par Platon. Si le déséquilibre est léger et c’est le cas de la plupart des plantes utilisées en phytothérapie, l’homme peut facilement lutter contre ce déséquilibre provoqué et s’en approprier sa valeur physiologique pour se guérir, c’est le propos de la fameuse natura medicatrix. Toute substance médicinale est donc un petit poison guérisseur du fait de sa mithridatisation.
La révolution homéopathique va totalement changer la donne puisque son ambition est de construire une médecine dans le plein sens du terme. Elle va donc retourner le principe de la phytothérapie contre elle-même. Il n’est plus besoin pour l’homme de lutter contre le déséquilibre provoqué par la substance puisque son homéopathisation ou encore sa dématérialisation, renverse directement ce déséquilibre en pure puissance thérapeutique. Mais cette puissance provenant de l’extraction du bout de raison que représente la substance est purement idéelle. Autrement dit, la raison du monde est dispersée dans la nature et seul l’homme en est la totalité ou encore l’Idée qui la fonde. Nous abordons un seuil initiatique que l’homéopathie franchit avec une certaine naïveté, mais qui ouvre des horizons épistémologiques passionnants car il s’agit d’aider l’homme à se saisir de lui-même dans le théâtre du monde. Je renvoie ici à l'opéra de Mozart, la Flûte enchantée qui nous propose de pénétrer au cœur de ces mystères.
L’homéopathie n’a donc plus de problème avec les poisons, au contraire, sa puissance thérapeutique croît exponentiellement à la leur.
La quinine n’échappe pas à la règle et présente une forte toxicité nécessitant un dosage précis dans son utilisation en allopathie. Autrement dit, l’allopathie essaye de ne donner que des doses de poison supportables et ainsi profiter d’un effet thérapeutique suffisamment exploitable pour que les effets secondaires inévitables du poison soient minimisés.
Le défi de la médecine est de retrouver dans un apparent et indéniable chaos, une logique du déséquilibre des substances, démonstrative des étapes menant à leurs dernières métamorphoses en l’homme. L’unité de cette logique dépend donc d’une approche sensible de la nature, d’une observation attentive des particularités d’un écosystème telle quelle s’est développée au XVIIIème siècle. C'est cette pensée qui a fourni l'essence de la pensée romantique et goethéenne.
Ainsi, si on veut se faire une image typique du quinquina, il faut se diriger du côté de la Cordillère des Andes et monter à mi-altitude, à environ 2000 mètres, dans la zone où se rencontrent les froides brumes venant des sommets enneigés, et la chaleur humide montant des plaines tropicales. Dans cette zone médiane qui ne possède pas d’alternance saisonnière et où il pleut neuf mois sur douze, la lumière est atténuée et les bruits assourdis. Cette forêt évoque un monde primitif, pas encore vraiment différencié, et donc en gestation.
Le quinquina appartient à la nombreuse famille des rubiacées dont le centre de gravité se situe dans les forêts tropicales où les formes prolifèrent anarchiquement dans une création continue profitant de l’ombre chaude et humide. Il est donc étonnant de voir le quinquina quitter sa sphère familiale pour se lancer dans l’ascension de la Cordillère à la rencontre des glacis des sommets. Cependant, il s’arrête à mi-chemin et devient un petit arbre qui ne cherche pas à s’enraciner profondément pour privilégier le déploiement d’une magnificence florale sur ses sommets. Analysons ce curieux phénomène.
Le quinquina échappe à ses racines tropicales, s’y oppose et tente de les convertir en une pulsion vers les hauteurs froides. C’est un désir enfiévré de remonter vers la lumière polaire qui le mobilise. Cela explique sa toxicité vis-à-vis des forces gestatives et au contraire son effet structurant sur les fonctions supérieures du système nerveux relatifs à la visée de l’Autre, l’élan vers l’Autre, toujours présupposé apparaissant fugitivement dans la lumière hyperboréenne.
La toxicité de la quinine sur le sang représentatif de la puissance de l’hérédité est si importante qu'elle semble aller à l’inverse de son pouvoir thérapeutique sur le paludisme, mais gardons à l’esprit que ce qui guérit possède toujours la nature d’un poison.
De façon générale et par son émancipation téméraire de ses liens familiaux, le quinquina résume les problèmes soulevés par un déséquilibre important dans la tripartition fonctionnelle à l’origine de toute forme vivante : pour le végétal racines, feuillage et cime, pour l’homme systèmes digestif, cardio-pulmonaire et nerveux.
En effet, le quinquina se dégage de façon exagérée de la terre à laquelle il doit son essence tropicale et donc ses forces de métamorphose. Il s’élance vers sa cime qu’il coiffe sans transition de formes florales en un renversement de la position des feuilles telles des mains qui se tendent vers ciel, comme en une offrande. Pour réaliser cet exploit, l’arbre doit se nier d’une certaine manière pour privilégier la tendance tige qui appartient à son héritage familial et qui permet de laisser passer l’audace mutagène de sa fugue. Cependant, il ne peut se nier totalement et doit repousser incessamment dans son écorce tout ce qui pourrait gêner ou affaiblir son objectif ascensionnel. Cette intense production d’écorce est caractéristique du quinquina qui y dépose tous les résidus métaboliques témoignant de son vouloir transgressif de se confirmer dans son impulsion. Ceci explique la présence d’une vingtaine d’alcaloïdes dont la quinine et encore bien d’autres substances qui font de cet arbre une mine de substances médicinales.
Les alcaloïdes sont des molécules contenant de l’azote, lequel est indispensable à la croissance des végétaux et malheureusement responsable de la pollution provoquée par son excès d’utilisation sous forme d’engrais artificiels.
Nous retrouvons ce même phénomène avec notre métabolisme protéinique qui est fortement sollicité lors de la croissance : le rejet des produits azotés se fait par les reins, ce qui explique les fréquentes crises d’urémie chez l’enfant, l’urée composant 90% de l’azote dans les urines.
On trouve un parallèle intéressant du côté du caféier, de la même famille que le quinquina, qui s’est orienté dans la production de caféine. Celle-ci est un alcaloïde chimiquement très proche de l’urée et bien connue pour être un stimulant luttant contre la dispersion des pensées.
Le caféier n’a pas quitté les sous-bois de la forêt tropicale où il s’abrite de la lumière en plongeant fortement ses racines dans un riche humus. Il peut ainsi concentrer fortement toute la vitalité germinative de cette terre prolifique tropicale pour la projeter dans son futur que représentent les graines en forme de cerises, un pur condensé de métabolisme azoté.
Le caféier ne sort pas de ses origines et ne peut que produire l’alcaloïde qui le mène à s’en croire capable. Le café peut être utile pour l’homme, et il a un effet bien connu sur certaines migraines, car il fracture la finitude existentielle et l’ouvre extatiquement sur des perspectives libertaires.
Le quinquina témoigne clairement du déséquilibre qui s’inscrit dans la tripartition fonctionnelle.
L’absence d’enracinement montre un manque de fondement et se présente plutôt comme une décharge pulsionnelle ; le feuillu est simple, replié sur lui-même et peu influencé par l’atmosphère tamisée ; la cime enfin est trop exposée à la lumière blanche, décolorée par le vent glacial des cimes.
La métaphore qui s’en dégage est celle d’une pulsion dionysiaque s’enfiévrant pour atteindre la lumière apollinienne et se privant d’une histoire ou encore un dithyrambe.
Il est déjà possible d’évaluer les éléments cliniques homéopathiques se référant à l’arbre quinquina ; fièvre avec sudation alternant avec crises de froid intense, spasmes pulmonaires avec difficultés respiratoires et troubles digestifs diarrhéiques, mais aussi éruption cutanée qui n’est pas sans rappeler celle débutante dans la rougeole, touchant donc surtout le visage et les mains, c’est-à-dire les zones les plus froides de l’organisme. Il est aussi possible de traiter une intensification des signes appartenant aussi bien au pôle nerveux que métabolique, se signalant par une hypersensibilité nerveuse souvent accompagnée de névralgies et par une hypotonie digestive avec flatulence. Nous retrouvons tous les signes du paludisme qui doivent être recentrés sur la problématique centrale et plus profonde du sang.
Il est donc clair que la fameuse poudre des Jésuites nommée «arbres aux fièvres» issue du quinquina et qui a sauvé Louis XIV et le dauphin, intervient dans toute la sphère fonctionnelle de l’organisme et plonge dans les profondeurs métaboliques où le sang naît à lui-même en vue de l’Autre comme seule puissance unificatrice de l’organisme.
Par crainte de vous lasser, je continuerai la prochaine fois, mais répondons au moins partiellement à la question de l’effet de la quinine sur le coronavirus. La quinine ne peut évidemment avoir un effet direct sur le virus, mais il est aussi évident que son mode de régulation important de toutes les fonctions en fait une substance absolument exceptionnelle. Elle est difficile à maîtriser sur le plan allopathique, mais sa prescription à court terme lui enlève la majeure partie des effets secondaires. Ceci dit, la quinine pourrait être utilisée pour presque toutes les virémies et pour d’autres symptômes dont se préoccupe l’homéopathie.
Déjà, la quinine est un exemple qui nous oblige à lever les yeux vers de plus hautes lumières, de plus hautes valeurs, au risque d’une fragilité structurelle, mais la puissance de nos pensées délivre des alcaloïdes précieux nous permettant de construire des demeures plus dignes de nous.

- Suite...

Je reprendrais aujourd'hui le problème abordé dans mon dernier texte concernant le quinquina.

Sans trop vouloir entrer dans la complexité du problème, il convient de comprendre que le paludisme peut être assimilé à une maladie parasitaire des globules rouges ; il est par conséquent une manifestation clinique comportant un impact majeur sur le pigment respiratoire que représente l’hémoglobine.

Lors de leur phase d’invasion sanguine, les parasites se comportent comme de véritables petits vampires et détruisent les globules rouges. Les produits libérés par ces multiples implosions deviennent toxiques et provoquent une inflammation capillaire secondaire avec un risque hémorragique. L’évolution peut être mortelle par la venue d’un coma neurologique.

Le paludisme correspond donc à une attaque directe de la circulation sanguine provoquant une anémie rapide. L’échange d’oxygène et de carbone est perturbé et la congestion céphalique provoque une torpeur. Le corps se consume dans la chaleur, entraînant avec lui la psyché dans ses profondeurs impénétrables.

La crise paludéenne s'apparente à un retour de la vie vers les régions profondes végétatives de ses sources, dans l’obscurité chaude et humide des forêts tropicales où le chaos règne en maître, loin de la lumière.

Cependant, il est possible de revenir avec une conscience épurée de cette excursion périlleuse vers les origines, tel Jonas sortant du ventre de la baleine.

Un des symptômes étonnant de la sortie d’une crise de paludisme évoque étrangement une expérience cathartique, comme si la psyché avait été lavée de toute souillure. Mais peut-être y-a-t-il plus que cela et que retourner vers les sources de l’être dans le monde des mères comme l’évoque Goethe, permet de rapporter un bout de réponse sur le sens de l’existence.

Le quinquina s’oppose aux forces végétatives puisqu’il s’en émancipe et donc refrène l’essence métabolique du sang au profit des forces neurologiques, assimilables aux forces d’aspiration lumineuses suscitant la métamorphose florale du végétal. La sensibilité d’une fleur rappelle une ébauche d’organe sensoriel, la fleur goûte le soleil en s’y exposant et en expirant son parfum.

Nous approchons de l’effet thérapeutique de la quinine sur le sang apparenté au fait qu’au courant métabolique puissant et expansif du sang, s’oppose en son sein un courant de nature neurologique. Il est aisé de concevoir ce courant s’opposant aux forces de vie comme un courant de structuration, poussant à une organisation, tel un sculpteur face à une matière vivante.

Dans le monde animal, cette organisation peut prendre toutes les formes adaptatives possibles et reflète les possibilités quasi infinies de modes de liaison et d’assemblement des forces primitives de vie. Les formes architecturales sont donc innombrables donnant à Bergson l’idée de les associer à une imagination métaphysique.

Rien de tel chez l’homme dont l’unité existentielle n’est pas déterminée par une finalité adaptative. Il faut en conclure que les forces de vie et d’organisation s’opposant dans le sang chez l’homme ne réalisent pas une unité existentielle stable et conforme à une finalité adaptative. L’homme est donc condamné à devoir définir lui-même sa raison d’être qui est son ouverture à lui-même dans le temps, le temps de son devenir. L’animal ne possède aucun autre devenir que de confirmer éternellement sa position mondaine.

Le sang serait donc chez l’homme le lieu où se scénarise cette problématique temporelle d’un inachèvement, le lieu où continuent de s’affronter forces de vie et forces d’organisation sans aboutissement spontané à une unité existentielle évidente en soi, sans qu’aucune finalité ne se précise.

Avec le sang, nous franchissons le seuil de la composante la plus signifiante de l’organisme dont le lien avec la conscience a été problématisé par les alchimistes sous l’horizon spirituel du solve et du coagula.

Le sang est pur mouvement pénétrant dans le moindre recoin de l’organisme afin d’en unifier toutes les fonctions pour les élever à une nouvelle finalité qui est la conscience de soi. Le sang acquiert une puissance ontologique du fait de détenir l’unité temporelle de l’organisme, le lieu où s’éprouve la dialectique entre la vie et son issue ou encore entre le biologique et la conscience.

Le soi ou l’être-là surgissant du temps est auto-subsistant, se réfléchissant en lui-même sous un mode infini dans un nouvel espace qui est idéel. Le soi natif n’est donc que l’idée-image de l’homme, se fascinant elle-même dans le miroir du monde comme le montre le mythe de Narcisse.

Le sang humain permet à l’homme d’échapper à la pure contingence de la réalité pour se prendre à son être paraissant dans et par la conscience sans aucune détermination particulière, sinon justement celle de ne pas en avoir. L’homme est donc nécessité à se projeter à l’horizon de son propre être dans le temps de son devenir, les repères extérieurs ayant disparu.

Ainsi s’explique la portée eschatologique du mythe du Graal en rapport avec ce qui est en puissance dans l’être révélé en son ultime métamorphose spirituelle, hors du temps.

Un sang trop fluide, trop chaud, trop métabolique enflamme le tissu nerveux et transforme la boîte crânienne en œuf primordial où la conscience n’est que couvée, encore dans les limbes de la nuit orphique, attendant que le vent la féconde.

Un sang trop épais et froid immobilise la conscience, la paralyse et la fait accéder à la pureté de son vide originel.

Les alpinistes affrontant les hautes cimes vont à la rencontre d’un point de vue hors limite où la conscience se rapproche de sa possible extase, de son saut au-delà de l’immensité de l’horizon. Il n’y a plus aucun mot pour exprimer ce moment, seul un silence ou la mort y répond.

Les tropiques favorisent un sang fluide alors que les régions froides privilégient un sang plus épais signifiant une relation plus structurante au temps. On passe des entités chtoniennes aux Dieux tutélaires du ciel.

Nous avons vu que les virus ont souvent été comparés au phénomène cométaire par leur provenance des premiers moments de la vie biologique et ils continuent à en témoigner. La complexité de l’objet biologique est sa temporalité qui relève d’une actualisation permanente de toute sa genèse. Parler du cholestérol sans connaître son implication dans toute une chaîne de métamorphoses depuis les premières bactéries ne permettra jamais de connaître de façon concertiste son rôle en l’homme.

Les virus venus du fond du temps sont donc malgré eux comme possédés par la fin et emportent le chaos avec eux, cherchant à court-circuiter les longues métamorphoses qu’impose la spatialisation du temps dans les formes. Ils deviennent des accélérateurs, dangereux pour certains, de l’évolution car ils dynamisent ou parfois dynamitent la relation évolutive complexe entre le biologique et la conscience. La raison pour laquelle on ne prend en compte que l’aspect mortel du virus tient à ce que l’on ne voit pas assez la provocation qu’il est pour la conscience.

Le paludisme offre les symptômes caractéristiques du difficile passage de l’Être à une temporalité qui le déconfine de la grotte matricielle originelle platonicienne où les idées ne sont que des ombres ou des images flottantes.

Le coronavirus présente énormément de convergence clinique avec le paludisme, mais sa nature de virus le rend plus directement provocateur. Les virus possèdent donc tous un effet pathogène sur le sang puisqu’ils viennent d’un temps originel et en cherchent l’issue, or le flux du temps coule dans le sang et se reflète dans la conscience où le reçoit l’être en son devenir."
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