Vaccin Moderna "The software of life"

[www.nytimes.com]

En passant : Mme Henrion-Claude affirme que cette famille de vaccins, à laquelle appartient celui de Moderna, ne sont ni des vaccins ni même des thérapies génétiques mais une "reprogrammation de l'humain" (Moderna aime à désigner son vaccin comme "software of life"). C'est à dire que face aux facteurs d'agression que sont ces virus sur des organismes sains, on choisit non pas de dévitaliser le virus ni ne l'assassiner (comme le préconisait le Pr Montagnier du VIH) mais d'adapter les organismes sains à l'agent pathogène en les remodelant !

C'est, de tout temps, la philosophie des concepteurs de software daube : c'est en modifiant les réflexes humains face à la daube que l'on crée un "apprentissage" (payant, de préférence) de réflexes adaptés à la daube infrangible, qui, elle, ne saurait se reconcevoir ni se remettre en cause (philosophie Microsoft, par exemple, mais pas seulement : SDL Trados, le logiciel d'aide à la traduction, fournit une parfaite illustration de cette inversion du rapport du naturel à l'artificiel au profit de la nouveauté artificielle qui doit soumettre et faire plier l'existant naturel et sain).

Face à une agression de type nouveau (nouveau virus), on reprogramme l'existant et son terrain au lieu de combattre l'agression. C'est le principe, que d'aucuns jugent ici admirable, qui préside à la conception de ces vaccins daubes.

Toujours en passant, je viens de lire de Dr Faustus de Christopher Marlowe, poète élisabéthain contemporain de Shakespeare qui, me suis-je laissé dire, fut le premier en Europe à populariser le mythe allemand du Faustbuch [halshs.archives-ouvertes.fr]

Dès la première scène de cette courte pièce de théâtre, le décor actuel est planté (je résume grossièrement mais vous livrerai cet extrait ici à l’occasion): le Dr Faustus s’est persuadé que la physique, la métaphysique et même l’alchimie, ne rapportaient (au sens le plus matérialiste du terme) rien à ses adeptes, ne fournissaient aucune arme de maîtrise de l’humain. Seules le peuvent la médecine et ce qu’on appellerait aujourd’hui biologie. L’omnipotence est au bout de la pipette et de la manipulation de l’humaine chair.

Le pacte faustien est alors le lieu d’une étrange inversion : Faust va jouir de toutes les crapuleries et horreurs possibles dans une impunité terrestre totale, en échange de quoi, son âme sera livrée à Lucifer. Le Prince des ténèbres lui envoie une sorte de sancho panza, acolyte à son service qui veillera à la bonne conduite de ses entreprises : Méphistophélès, qui, lui, se voue en esclavage à Faust dans un cycle vertueux de récompense différée – l’âme qu’il acquiert par ses souffrances ici-bas, il en jouira plus tard. L’économie chrétienne du salut est ainsi inversée : c’est le Malin qui, en consentant de souffrir une "damnation terrestre" connaîtra la satisfaction et la félicité dans l’au-delà, tandis que Faust a opté pour le régime du crédit capitaliste « buy now, pay later » (jouis sans entraves hic et nunc, tu paieras plus tard).

Je vous laisse méditer sur ces deux inversions du sens dans le pacte sataniste (celui du « software of life » et celui de Faust) tous deux conclus sur la chair humaine et qui a celle-ci, et la terrestre omnipotence que permet sa maîtrise, pour enjeu et terrain de jeu.

Un "like" pour vous, cher Francis (après tout ce temps...) — Je viens justement de relire l'extraordinaire « Mon Faust » de Paul Valéry...

» Mme Henrion-Claude affirme

Au fait, c'est Mme Henrion-Caude... Mme Claude, ce n'est quand même pas du tout le genre de la maison, paraît-il...
Et Mme Henrion-Caude ferait peut-être mieux, au lieu d'affirmer une "reprogrammation de l'humain" générale (nous sommes plusieurs à l'attendre avec impatience, à Jéru), de continuer de commenter l'actualité épidémique dans les pays où elle avait si sûrement annoncé une "catastrophe sanitaire", en conséquence de la vaccination massive à la saloperie reprogrammante, surtout en Israël, pour se voir infliger un démenti formel.

Dernière nouvelle renversante : à partir de la semaine prochaine, l'ami covid ayant si bien presque disparu de la circulation, dispense générale du port du masque à l'extérieur. Youpi !

Dernière nouvelle renversante : à partir de la semaine prochaine, l'ami covid ayant si bien presque disparu de la circulation, dispense générale du port du masque à l'extérieur. Youpi !

Pour celles et ceux qui peuvent accéder à cette prison dorée qu'est Israël depuis 3 mois ? Difficile liberté, comme disait l'autre... Ceci dit, tant mieux pour vous.

Il y a pire que Mme Henrion-Claude, il y a le vaccin AstraZeneca, qui vous tombe les blondes comme aucun :

video: [twitter.com]

Ah! Cher Bernard ! qu'il est doux d'être visité par certains revenants, quand nous nous étions résignés à devoir les oublier sans retour et toujours en étouffant les questionnements sur leur disparition.

Israël, pays enviable, offre un des grands exemples du triomphe de la narration politique: d'où tenez-vous donc cette charnière logique et discourante ayant si bien presque disparu de la circulation, cher Alain?

J'offre une réponse en amont de tout discours explicatif et justificatoire qu'il y a lieu d'attendre de votre plume : qu'il faut à toute dispense de restriction, une justification "logique", et discourante", qui aide les masses à obéir aux décisions des Maîtres, ceux qui, tout en un, sont maîtres des restrictions et des levées de restrictions.

Imaginez donc des politiques qui décrètent une "levée immédiate des masques", sans assaisonner l'annonce de quelque justification à vêture logique. Impossible, pour vous comme pour moi. C'est ça la politique: le juste habillage des décisions des maîtres; la logique des maîtres se confondant avec la logique pure, tout lui est bon, n'importe quelle invention discourante fera l'affaire, sera suprêmement convaincante, à la mesure de la suprématie politique qui s'en revendique.

En tout cas, Israël n'est plus tellement une "prison dorée", en fait : la liste des pays qui accepteront des Israéliens dûment dotés du fameux "passeport vert" ne cesse de s'allonger ; déjà il y a de chouettes destinations, tropicales et inusitées en plus des incontournables, qui accueillent avec bienveillance et admiration les champions de la vaccination.

Toutes sortes de deals touristiques se font jour, par exemple l'instauration d'un vol direct de moins d'une heure et demie entre Tel-Aviv et Volos, dans le Pélion : cela m'a fait quelque chose, car je me suis dit que je pourrais après tout, en à peine trois heures, être catapulté de mon fauteuil face à l'écran à une chaise longue dans une petite crique sympa face à la mer, en écourtant drastiquement les préparatifs et voyageant léger. Or je ne connais pas du tout le Pélion, et en ai éprouvé tout à coup d'intenses envies de Grèce...
Le problème majeur étant, bien entendu, que je me retrouverais parmi nombre de mes compatriotes, et que les villégiateurs israéliens, c'est bien connu, sont parmi les plus chiants...

(Je crois que c'est de Bernard Lombart que j'ai copié cette façon de citer : un guillemet fermant introduisant la citation en italiques... )

Je suis ravi de voir ré-apparaitre M. Lombard. Je n'ai pas oublié comment il a, aimablement, contribué à rectifier quelques miennes dérives (il lui reste encore du boulot...).

Puisque j'y suis, à propos du triomphe de la narration politique, une petite remarque d'un ami médecin intervenant sur Facebook : « 5 avril — VICTOIRE DE LA VACCINATION ? Israël : chute des décès de 84 % depuis le 2e pic. Alors qu'en Belgique, ils n'ont baissé que de ...84 % » !
Notons que la gestion de la crise par la Belgique est un record mondial (pire qu'en France...)

Réponse à Alain Eytan : Parlez-vous des "guillemets continus" ? Ils sont repris dans le Lacroux. Voyez :
[www.orthotypographie.fr]

P.-S. Lorsque je participais à ce forum, il était possible de provoquer une indentation des réponses, de façon à ce qu'on puisse voir d'un coup d’œil la hiérarchie des réponses. Je n'ai pas retrouvé cette fonction. Est-ce mon inhabileté ?

» Réponse à Alain Eytan : Parlez-vous des "guillemets continus" ?

Cela, le double chevron suivi de la phrase en italiques, sont-ce des "guillemets continus" ? Ah, je ne savais pas...

Incidemment, dans le lien que vous avez donné, l'on peut lire à "guillemet" : « Traditionnellement, les guillemets fermants sont utilisés comme signe de nullité. Cette tradition est nulle. »

Eh ben ça !...

» J'offre une réponse en amont de tout discours explicatif et justificatoire qu'il y a lieu d'attendre de votre plume : qu'il faut à toute dispense de restriction, une justification "logique", et discourante"

Vous savez, Francis, à toutes fins utiles, je tiens quand même à préciser que cette mienne annonce de la formidable dispense de port du masque à l'extérieur, en Israël, était surtout ironique : laquelle ironie vous trouverez en amont de toutes les "justifications logiques et discourantes" que vous voudrez, quand elles ont pour objet l'obligation du groin de façade à l'air libre.

Citation
Bernard Lombart
Puisque j'y suis, à propos du triomphe de la narration politique, une petite remarque d'un ami médecin intervenant sur Facebook : « 5 avril — VICTOIRE DE LA VACCINATION ? Israël : chute des décès de 84 % depuis le 2e pic. Alors qu'en Belgique, ils n'ont baissé que de ...84 % » !
Notons que la gestion de la crise par la Belgique est un record mondial (pire qu'en France...)

Se peut-il que le confinement des Belges, qui a débuté environ deux semaines avant l'amorce de la baisse de mortalité à la mi-novembre, ait été cette fois assez efficace pour expliquer cette dernière ?
En Israël aussi il y avait une sorte de confinement, mais je crois beaucoup plus lâche et cette fois très mal suivi, qui n'avait en réalité rien donné, cela avant que les effets (présumés, si vous voulez) de la vaccination ne se fassent sentir : en l'occurrence, la baisse du pic a commencé exactement au moment où il était prévu que la protection due au vaccin devienne optimale chez un nombre déjà significatif de séniors, et cela a régulièrement continué depuis (alors qu'en Belgique il semble y avoir eu une certaine remontée de nouveaux cas et de décès, ai-je vu).

Enfin, ici en tout cas le consensus sur l'efficacité du vaccin est pratiquement général, cela fondé sur les diverses études en "conditions réelles" recoupant presque à l'identique les résultats des essais cliniques, alors que rien d'autre (que les vaccins) ne permet d'expliquer une telle décroissance de toutes les courbes se poursuivant jusqu'à présent.

Et puis, se pourrait-il que les vaccins ne servent vraiment à rien ? Ce serait piquant, bien sûr, mais paraît quand même de plus en plus improbable...

Réponse à Alain Eytan. Les guillemets continus servent, traditionnellement, dans les citations de second degré. Exemple donné par Lacroux :

Citation

« J’entends un truc qui ressemble à « la prise de la
» smala d’Abd-el-Kader en 1843
» par les troupes du prince
» d’Aumale », ce qui n’est effectivement pas grand-chose. »
You see, les petits guillemots qui volent à tire-d’aile le long de la marge s’appellent depuis bien longtemps des guillemets continus…

» Les guillemets continus servent, traditionnellement, dans les citations de second degré

Eh bien merci...
Bref, si je comprends bien, cette façon de citation que j'avais adoptée, parce que trouvée chic, est tout simplement fautive, puisqu’il n'y a en l'occurrence pas de second degré qui tienne...