Olivier Véran m'a tout de suite fait penser à l'un des héros de mon enfance peu studieuse, le Gaston Lagaffe de Franquin : je ne sais pourquoi au juste, la ressemblance entre les deux personnages n'est physiquement pas flagrante...
Toujours est-i que Lagaffe n'est pas foncièrement antipathique ou méprisable, loin de là : sorte de
Urszene de cette époque, au sens le plus général et asexuel mais déjà voluptueux : Lagaffe visitant un zoo où il voit pour la première fois des paresseux, derrière une vitre, paressant, mordillant des brindilles, affalés, assoupis : coup de foudre, l'énergumène s'empresse de se déshabiller et de rejoindre les lendores dans leur végétation reconstituée, qui l'acceptent avec bienveillance.
Nous sommes loin de Véran qui ne cesse de s'agiter dans tous les sens, évidemment...