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Il est bien un cas Pialoux. Cet infectiologue, le plus alarmiste d'entre les alarmistes, extraordinaire gémisseur aux sorties médiatiques si anxiogènes que les radiologues, qui ont eux des raisons de paniquer, ont pris leurs distances d'avec ce mauvais avocat de leur cause, hurle à l'irrationalisme qui entoure ce vaccin. Or c'est Pialoux qui, récemment, prophétisait de manière fort peu rationnelle que bientôt "des gens mourront sur des brancards"...
Martin Blachier, épidémiologiste qui à mes yeux n'a eu de cesse de s'améliorer depuis un an, a parfaitement réglé son cas à Pialoux. Selon lui, Pialoux appartient à cette catégorie des médecins dont la pratique quotidienne est assujettie tout entière aux programmations du futur des Mathématiciens Universitaires Modélisateurs (MUM). Blachier a parfaitement décrit ce genre de spécimen qui vit, comme hypnotisé, au rythme de ce que les courbes prédictives des lendemains virtuels augurent de peur ou d'espoir. Blachier, anti-Raoult de la première heure, a récemment rejoint le savant de Marseille sur un point fondamental : la peur tue. Pialoux, avec d'autres, mène depuis des mois une politique de la peur par contamination psychique de sa propre trouille. Osons dire qu'il "tue" des gens en fabriquant des immunodéprimés, ce qui de la part d'un docteur ne manque pas de piquant...
La peur tue ? Le biologiste Alain Bombard l'a montré : le naufragé meurt de peur et de désespoir, pas de faim ou de soif. Mieux encore, si l'on considère ces parangons du rationalisme que sont les Pialoux et consorts comme des marabouts et des rebouteux, voilà une belle sentence du grand physiologiste Walter Bradford Cannon : "
Par intimidation, par un augure effrayant ou une prédiction, ils peuvent causer la mort de peur." (La Mort vaudou, publié 1942 dans
American Anthropologist)