Une vie ne vaut rien...et puis c'est tout, en somme. Ah non, soyons sérieux deux minutes ! Regardons les chiffres en face et, ridiculisés d'avance par les adorateurs de la déesse Balance Bénéfice-Risque, osons nous interroger autour de l'orgasmique constat de deux laissés-pour-compte d'un miracle pharmacologique sauveur de 5 millions de braves gens vaccinés. Alors, croyez-moi, je voudrais bien, avec vous, sauter de joie en serrant contre ma poitrine des logos de Pfizer et BioNTech. Sauf que je vois ceci : sur les 840 000 cas enregistrés en Israël depuis un an, la bagatelle de 830 000 d'entre eux ont été guéris. Je laisse l'assistance matheuse et extrapoleuse calculer combien d'individus, sur ces 5 millions de vaccinés, risquaient réellement de se retrouver intubés ou, pis, de casser la pipe. Vraiment pas beaucoup, n'est-ce pas? Tout étant affaire de point de vue, on peut, à l'aune d'un risque aussi faible (qui aurait dû poser la question de l'utilité d'une vaccination universelle contre une maladie peu mortelle), persister à soutenir que ces "deux morts à se mettre sous la dent" ne pèsent rien ou pas grand chose. Pour ma part, instruit de ce rapport, je pense tout au contraire que ces jeunes gens, comme tous les déjà morts du vaccin et ceux à venir, ont perdu la vie
pour rien.