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Prof. Luc Montagner : "les variants proviennent de la vaccination" (video)

Envoyé par Francis Marche 
Petite leçon de biologie par le Prof Montagner: le virus dispose de stratégies de contournement (et de mutation) arc-boutées sur les anticorps des "vaccins" (antibody-dependent enhancement). Les nouveaux variants sont créés par les anticorps issus de la vaccination. Montagner expose le concept des séries harmoniques de Fibonacci dont sont dotés les variants (à partir du ratio adenine-uracil / guanine-cytosine). Le vaccin est impuissant face à cela.

Les campagnes actuelles d'inoculation anti-covid reposent sur une science-daube, grossière, naïve et hâtive et charlatanesque, et nocive dans ses effets.

[www.divulgation.fr]

Montagner n'est plus un jeune homme et ses syntagmes sont parfois un peu embrouillés, mais sa vision est claire et juste: elle rend compte de la complexité dynamique du vivant (Montagner dit encore "la nature" comme dans les années 60), qui se situe très loin et très au-dessus des petits calculs mécaniciens des ingénieurs de Big Pharma, qui ont développé des vaccins comme on met au point un moteur "révolutionnaire" de mobylette ou d'automobile. Le vivant N'est PAS une mécanique, aussi subtile soit-elle. Aucune mécanique de la sphère artificielle n'est assez autonome pour inventer des stratégies de contournement et de renforcement dans l'adversité.

A noter, à propos de l'expression et de l'élocution abîmées du prof Montagner, la réaction de ce méchant petit roquet de docteur Alexandre Laurent, qui s'est empressé de qualifier le prix Nobel de "gâteux". Té pardi! Avec ces gens, si l'on ne peut dire de vous que vous êtes d'extrême-droite, ce qui discrédite automatiquement votre propos ou vos objections, on vous dira gâteux, et inversement.

(message modifié et étoffé)
Et ces mêmes "gâteux", on les transformera en un clin d’œil en "nos aînés" vulnérables pour confiner Margot.
Gâteux, Montagnier quand, précisément, il démontre la "grossièreté" technologique des vaccins dernier cri... Je crois bien que, vivants, R.Thom, F. Jacob ou Pierre Auger auraient prêté toute l'attention qu'elle mérite à la démonstration de Montagnier.
La tête à claques Alexandre Laurent, qui fustige "la science de papa", est puissamment emblématique de notre époque agressive et crétine, que les simplifications en tous genres font grimper aux rideaux de plaisir. La Nature, Spinoza (devant lequel Martial Gueroult, plus forte tête de l'histoire de la philosophie, faillit capituler), le langage, mais enfin tout cela n'est pas si compliqué ! On vous rassure, l'univers lui-même n'est pas si complexe qu'on le pensait...dixit un physicien américain dans les colonnes du supplément livres du NYT
Ces chocs de simplification, on les doit à des techniciens semi-débiles scientifiquement mais qui, assurément, touchent leur bille en management et levée de fonds.
Problème : faire dégénérer la pensée sans vergogne ou sans le vouloir c'est immanquablement faire dégénérer l'homme et la vie (l'unité de la pensée et de la vie selon Nietzsche est une mise en garde, la première des choses à retrouver, pas une posture).
Le contrepied que prend Montagnier est tout de même un sacré gros caillou jeté dans le marigot: à l'heure où notre digne assemblée pleins-pouvoirs-à-Macron vient d'adopter le pass sanitaire, autrement dit l'inoculation obligatoire et universelle sous peine de fortes restrictions aux libertés fondamentales des récalcitrants, la collision est frontale : soit Montagner ment, et on ne voit pas bien pourquoi il mentirait, n'ayant plus rien à perdre ni à gagner à travestir les faits scientifiques, et, si ce mensonge devait être avéré, le gouvernement doit dénoncer ce qui serait une grave imposture de la part du prix Nobel; soit il dit la vérité scientifique, et les autorités politiques du pays (et du monde, puisque l'OMS est vaccinatoriale) doivent, dans l'heure, stopper cette vaccination et virer de bord à 180 degrés.

C'est la croisée des chemins : Montagnier a tort, fait erreur, s'égare, "délire", et les autorités doivent se dresser pour l'affirmer et défendre, à coups de contre-arguments scientifiques, leur programme de vaccination mené au pas de charge ; Montagner dit vrai, et les autorités doivent sur-le-champ suspendre ce programme, l'interrompre et, debout sur le frein, inverser la vapeur s'il est encore temps.
Macron, pur produit de la culture numérique, illettré classique, a d'autres chats à fouetter que de trancher de vitaux débats politico-scientifiques. Épris plus que tout de chiffres, il vient pour ainsi dire d'éjaculer un twitt célébrant les "20 millions de Français vaccinés" !... Sûrement n'a-t-il même pas entendu, de ses bureaux, la capitale en train d'inventer la manifestation pro-Hamas. (Propos sidérant du biographe de cet âne bâté : le régalien ne l'intéresse pas, pour Macron seule l'économie compte.)
A mes heures perdues (abondantes ces jours-ci), je poursuis mes lectures de Villiers (de l'Isle-Adam, pas l'autre), aujourd'hui son roman Isis, roman suffisamment sérieux pour que son auteur le qualifie de roman philosophique, où l'on découvre que la figure féminine voilée (Hadaly) dans l'Eve future est bien un prolongement, une semi-incarnation, de la déesse voilée Isis, l'Etre par conséquent (Villiers, dans ces années-là était lecteur de Hegel, de Fichte, et l'ontologie semble avoir nourri ses démarches intellectuelles -- le lien avec la métaphysique d'Aristote, que je m'étais hasardé à formuler à propos de l'Eve future, n'était donc pas infondé, le seul hasard de mes lectures qui voulait que je sois plongé (via Jean Beaufret) dans la métaphysique d'Aristote tandis que je butinais ce roman, aura donc, à lui seul, levé un pan du voile).

Le roman parut en juillet 1862; cette année représentant une date charnière pour l'humanité: la guerre de Secession fait rage en Amérique du Nord, où les batailles de Shiloh et d'Antietam causent des pertes sans précédent dans l'histoire militaire américaine; cette guerre civile se déroule simultanément avec celle qui déchire la Chine : la révolte des Taiping, qui cette année prennent Shanghaï (bientôt reprise par les armées impériales manchoues aidées par des aventuriers britanniques); en Europe, c'est l'année où Louis Pasteur démolit la théorie de la "génération spontanée", et celle où Karl Marx produit sa Théorie de la plus-value appelée à constituer le livre IV du Capital.

Si l'année 1862 était un gamète, il serait celui qui engendra tout le XXe et une partie du XXIe siècle en géopolitique (Chine et Etats-Unis alors simultanément déchirés aujourd'hui simultanément dominants), en biologie (en philosophie du vivant) et en économie !

Le roman est fourni en notes digressives courant sur plusieurs pages, dans lesquelles Villiers s'interroge sur le sens du progrès scientifique, et le mystère matériel du vivant, son inaccessibilité, ou in-connaissabilité. On trouve dans ces notes diverses choses, dont certaines qui retentissent d'un son particulier dans l'époque que nous traversons:

L'on affirme que la durée de vie moyenne augmente dans plusieurs pays et l'on va jusqu'à fournir des chiffres de cinq, six et sept années...

La philosophie, n'ayant point de raison d'Etat, n'est que sincère dans ce qu'elle affirme et n'admet guère ces façons d'apprécier ou plutôt de jauger
[verbe d'une actualité brûlante, on en conviendra] la vie humaine.

La durée, ce n'est pas la vie; c'en est une qualité. Sous ce mot : la vie humaine, nous avons l'idée d'action et de pensée. Ce qui fait vivre l'homme, ce sont les liens et les rapports qui l'unissent à ce qui l'entoure; plus ces liens se fortifient, plus la vie se réalise dans l'homme.

Puis ceci, sur la médecine "chimique" et ses leurres:

On mentionnera, par exemple, la découverte du traitement des chloroses par le fer. Les docteurs désintéressés répondront au sujet de l'efficacité du fer. Sur deux sujets choisis et traités dans des conditions identiques par le fer (présenté sous toute formule, lactate, iodure, citrate, etc., peu importe), le résultat sera la mort de l'un et la guérison de l'autre, sans qu'il soit humainement possible de déterminer la raison de cette différence. Ce qui échappe dans l'expérimentation médicale est de même nature que ce qui échappe en métaphysique, et ce qu'on appelle éléments, forces, principes, ne répond pas à ce titre; mots inexacts, et rien de plus ! Des éléments ? D'où vient, alors, qu'ayant tous les éléments du sang humain, on n'en puisse distiller une goutte ? ... D'où vient qu'il soit permis de mélanger indéfiniment de l'acide nitrique, du graphite, de l'eau, etc., sans obtenir de la chair avec cette composition ? ... D'où vient qu'on puisse manier les phosphates de magnésie, de chaux et de soude en les combinant avec le reste des éléments laissés par la décomposition de toutes les parties du squelette sans arriver à fabrique de l'os avec ces moyens ? Qu'est-ce que des principes impuissants qui ont besoin d'autre chose que d'eux-mêmes, à ce qu'il paraît, pour produire leurs conséquences.

Bien évidemment, les esprits fins et forts esquisseront un sourire condescendant: en 1862, la chaîne d'ADN n'avait pas été découverte (car là se tiennent, n'est-ce pas, les éléments ultimes) et la cytologie pas inventée, et les mille éléments de la cellule vivante et son kariotype, pas seulement soupçonnés d'existence. Bien.

Je me suis néanmoins interrogé: la science sait-elle comment fabriquer un os de squelette humain, en 2021 ? Est-elle capable de fabriquer de l'os en disposant des éléments que cherchait Villiers en vain en 1862 ? Les pouvoirs de la génétique du XXIe siècle étant ce qu'ils sont, à n'en pas douter, la réponse est affirmative.

Eh bien non.

Ce que fait la science dans ce domaine, ce qu'elle fait de mieux et de plus actuel, consiste à prélever des cellules souches du patient pour leur faire fabriquer de l'os. Le scientifique, ne fabrique aucun os. Extrait d'un article:

Pour atteindre un tel objectif, l’équipe scientifique a utilisé une technique respectant le code génétique du patient. Le greffon développé à partir de cellules adipeuses prélevées par liposuccion, est réinjecté dans les cellules osseuses défaillantes. En cause, l’avantage significatif des cellules adipeuses qui suivent différentes connexions et différents lainages. Contrairement aux simples cellules, celles-ci acceptent différents types de cellules matures et en créent d’autres saines à partir de la séquence reçue.

Pour l’étude, l’expérience a d’abord consisté à injecter dans les joues de 11 patients, le greffon semi-liquide pour fusionner avec l’os existant et venir combler le vide laissé dans la maxillaire dégénérescente. Grâce au respect de la matrice, codage squelettique et génétique du patient, le corps assimile directement le nouvel élément osseux de manière fonctionnelle et structurelle, évitant ainsi les rejets et les infections.


[www.infohightech.com]
(cet article est daté de janvier 2017)

Autre technique, qui, elle, consiste à implanter une prothèse, très judicieusement conçue pour que vienne se greffer sur elle un processus de régénération qui, une fois abouti, verra la prothèse "fondre" dans le corps du patient et être remplacée par l'os que l'organisme du patient aura, en s'appuyant sur cette prothèse, reconstitué:

Une structure quasi identique à l'os

Les chercheurs de l'Ecole polytechnique de Lausanne et du CHU vaudois ont élaboré une structure capable de remplacer provisoirement la fonction de l'os et de servir de support à la régénération osseuse naturelle. Cet os artificiel se présente sous la forme d'un cylindre blanc extrêmement léger renflé à une extrémité tout comme l'os. Sa périphérie est dense pour qu'il puisse supporter des poids importants et sa structure interne est poreuse.

Le matériau est révolutionnaire, constitué d'un mélange de particules de céramique et d'une matrice polymère poreuse. Ce mélange lui confère une rigidité et une capacité de résorption par le corps humain. Comment obtenir ce composite ?

Chauffage du mélange céramique polymère dans un moule placé dans une enceinte remplie de gaz carbonique.


[www.linternaute.com]

On le voit, les immenses connaissances accumulées par la biologie depuis 1862, science à laquelle rien n'échappe des processus les plus intimes du vivant, est restée tout aussi parfaitement incapable de créer de la matière vivante qu'en 1862. Elle ne peut, à l'aide de sa connaissance des éléments du vivant, que susciter le vivant à agir pour se prolonger dans des organes dont lui seul détient le schéma d'organisation.

Qu'est-ce que des principes impuissants qui ont besoin d'autre chose que d'eux-mêmes, à ce qu'il paraît, pour produire leurs conséquences ?

L'interrogation de Villiers de l'Isle-Adam, on le voit, demeure sans réponse, n'a pas bronché d'un millimètre en 160 ans de progrès scientifiques fulgurants.
Relisant le petit billet ci-dessus, je m'aperçois, au sujet de l'année charnière 1862, que j'ai omis d'évoquer L'Origine des espèces de Charles Darwin publié 3 ans auparavant. Ce titre motive et fonde la question de Villiers de l'Isle-Adam répétée supra: nulle part il n'est question d'origine des espèces dans l'ouvrage fondateur de Darwin --- leur évolution, leur prolongement, leur pérennité, leur succession, leurs transitions, certes, mais leur origine, sûrement pas. Il y a bien là imposture dans le vocabulaire même, imposture du même ordre que celle que relève Villiers au sujet des éléments (ce qu'on appelle éléments, forces, principes, ne répond pas à ce titre; mots inexacts, et rien de plus !)

Ni éléments (au sens fort de "principes élémentaires", principes-sources) ni origine ne sont des termes qui sanctionnent un acquis nouveau de la connaissance du vivant. Et cet abus de langage a servi à voiler (pour rester dans les obsessions littéraires de Villiers de l'Isle-Adam) la teneur épistémologique et masquer la vérité sur la connaissance que l'on détient.
Le pass sanitaire: les modalités se précisent :

1862: Louis Pasteur (dont le nom orne une belle enfilade d'avenues à Phnom Penh, par exemple), en ruinant la thèse dix-huitiémiste de la génération spontanée, établit une nouvelle dispensation du vivant: si les serpents n'adviennent pas d'eux-mêmes dans la litière des forêts (par transmutation des feuilles mortes) mais proviennent d'autres animaux vivants, il faut concevoir une unité du vivant, autrement dit, le vivant n'est qu'une chaîne polymorphe (spécifique et inter-spécifique) qui ne souffre aucune solution de continuité depuis la Création. C'est tout le propos de l'Origine des espèces de Darwin.

Ce que démontre Darwin, puis quelques années plus tard, Louis Pasteur: que les espèces sont sans origine discernable et que la création, ou l'origine, du vivant est, pour l'heure, inconnaissable, a quelque chose de politiquement horrible et navrant, car, calculant de la sorte, nos deux compères, l'Anglais et le Français, réhabilitaient la Genèse des curés !

Telle fut la révolution galiléenne introduite par le sieur Pasteur dans la science du vivant en 1862, soit près de quatre siècles après les expériences (en grande partie intellectuelles) de Galilée sur la chute des corps du haut de la tour de Pise.

Il faut observer ceci : que la biologie (révolution pastorienne) accuse quatre siècles de retard sur la révolution introduite dans la science physique par Galilée et Newton.

Le plus désolant et marrant est que, depuis lors, la connaissance du vivant a conservé son retard sur la connaissance du monde physique.

La pensée du vivant en 2021 vaut la pensée du monde physique quand le jeune Galilée jouait aux billes en culottes courtes.
A propos de Montagnier : Fibonacci, c'est très bien et certainement super intelligent, mais en quoi cela infirme-t-il le fait que le premier variant réputé significatif et inquiétant, et qui provoqua le grand branle-bas, fut le variant dit "anglais", qui apparut avant que les vaccins ne soient utilisés ? Suivirent entre autres les variants brésilien puis indien, qui semble-t-il donnent le plus de fil à retordre, circulant dans des pays où la vaccination était à tout le moins très limitée lors de leur survenue (il y a actuellement 3% de vaccinés en Inde et 8% au Brésil, ce qui est fort peu) ; dans les pays à fort taux de vaccination, Israël, Royaume-Uni, États-Unis, à l'inverse, on ne recense point de mutants trop chieurs, voire pas du tout, cela jusqu'à présent bien sûr.

Incidemment, le virus de la grippe espagnole (un ARN lui aussi) a fortement muté sans aucune vaccination, et le VIH, chouchou de Montagnier, est un champion en mutations, notamment il est vrai à cause de la transcriptase qui ne cesse de se gourer.
Aussi, Fibonacci ou pas, l'affirmation selon laquelle la variabilité génétique du sars-cov2 est due aux vaccins, aussi abrupt que ça et point à la ligne, est quand même à prendre avec de longues pincettes, trouvé-je.
il y a actuellement 3% de vaccinés en Inde et 8% au Brésil, ce qui est fort peu.

Bé non. C'est pas fort peu. Trois pour cent d'Indiens, l'épicier du coin de ma rue me le confirme, c'est 3% de 1,366 milliards de gais lurons qui adorent les enfants, soit 41 millions de joyeux vaccinés, l'équivalent des deux tiers de la population française. Suffisant pour créer un beau chaos immunologique, vous ne trouvez pas ?

Le virus de la grippe espagnole a violemment et notablement muté, je crois, une bonne fois (à vérifier), en créant un très méchant variant pandémique.

Le SRAS-2 en est (et c'est aussi à vérifier) à une dizaine de variants majeurs identifiés (et une vingtaine de mutations recensées), qui tous surviennent dans des pays à fort programme d'inoculation de cette décoction à ARNm que les autorités ont le toupet d'appeler vaccin.

Et l'apparition du variant anglais B.1.1.7 a commencé à faire les titres de la presse grand public fin décembre, il serait donc apparu à la mi-décembre, de manière synchrone au lancement du programme de vaccination britannique, comme en témoigne cet article du Figaro du 6 décembre :

[www.lefigaro.fr].

A noter à ce propos le cas du Prince Philip: sitôt vacciné, sitôt mort. Sa bergère, femme indomptable, à tenu le coup, il faut dire que le covid est friand de vies masculines plutôt que féminines, d'où sans doute la féminisation de son nom par l'académie : la covid.
Quelques précisions :

« "L'augmentation des cas liés à la nouvelle variante est apparue pour la première fois à la fin du mois de novembre", précise le site du gouvernement britannique. "Nous avons ensuite découvert un cluster lié à cette variante se propageant rapidement à Londres et dans l'Essex", comté situé dans le sud-est de l'Angleterre. Ces zones ont été soumises à un confinement avant Noël pour éviter que le virus ne se propage davantage. »

« Si très peu de données sont actuellement disponibles sur les caractéristiques du variant indien, il a été repéré pour la première fois le 5 octobre 2020 près de Nagpur, dans le centre de l'Inde »

« Le P.1 a émergé en décembre 2020 dans la région de Manaus, en Amazonie. Il n’a pourtant été identifié comme un nouveau variant qu’au mois de janvier au Japon, chez des voyageurs ayant séjourné dans ces zones du nord du Brésil. »

A ces dates il n'y avait pas de vaccination qui tienne dans aucun de ces pays, tout de même...
Il faut sans doute distinguer deux choses : les mutations, probablement anarchiques et "aveugles", et celles qui s'imposent comme variants. Le vaccin a pour effet de susciter un renforcement des virus mutants en s'appuyant sur les anticorps issus des vaccinations (phénomène que Montagner désigne en anglais par "antibody-dependent enhancement").

Pour le coup, les néodarwinistes devraient être comblés d'aise : le bête évolue à partir de désordres mutationnels produisant des formes dont certaines s'adaptent aux organismes hôtes en s'arc-boutant sur les anticorps suscités par le vaccin. Soit le schéma d'évolution darwinien classique.

Pour qu'une mutation émerge et prenne l'air médiatique sous le terme variant, il faut qu'elle soit ainsi rendue persistante. La distinction à faire est que le vaccin ne provoque pas la mutation mais aide certaines d'entre elles à s'imposer (réplication impeccable et rapide, etc.) comme variant stable du virus.

D'où l'antécédence des mutations repérées par rapport aux campagnes d'inoculation qui, comme au rugby, transforment l'essai mutationnel en variant à cinq points, alourdissant le score de la létalité au tableau d'affichage de la pandémie.
Patients vaccinés et positifs au covid. Vidéo de Méditerranée infection à Marseille présentant les statistiques de ces cas du 1er janvier au 7 mai. Conclusion: les vaccinés sont tout aussi touchés par la maladie que les non vaccinés.

video: [www.youtube.com]
» La distinction à faire est que le vaccin ne provoque pas la mutation mais aide certaines d'entre elles à s'imposer (réplication impeccable et rapide, etc.) comme variant stable du virus.

N'est-ce pas pure conjecture ?
Les mutations modifient certaines caractéristiques du virus, dont éventuellement la contagiosité ; si telle variante mutante est donc plus contagieuse (comme cela a été le cas, semble-t-il), elle n'a aucunement besoin du concours opportun du vaccin pour se diffuser plus rapidement et largement parmi la population que le virus originel, tout simplement parce qu'elle est plus contagieuse : cela tombe un peu sous le sens...

Au reste, si les vaccins avaient pour conséquence obligée de renforcer la circulation des virus variants, je ne m'explique tout bonnement pas pourquoi en Israël, qui va sur ses 60% de vaccinés, et où la présence de l'"anglais" était de plus en plus attestée, il n'y a eu hier que 2 nouveaux cas (recensés), suivant régulièrement une courbe décroissante qui a débuté trois semaines après la campagne de vaccination. C'est le contraire qui eût dû se passer, de façon éclatante.
Citation
Francis Marche
Patients vaccinés et positifs au covid. Vidéo de Méditerranée infection à Marseille présentant les statistiques de ces cas du 1er janvier au 7 mai. Conclusion: les vaccinés sont tout aussi touchés par la maladie que les non vaccinés.

video: [www.youtube.com]

Il y aurait déjà des cas dits vaccinaux de Covid symptomatiques, soit des cas déclarés après les 2 injections espacées de 39 jours. Raoult parlait la semaine dernière de 46 de ces cas vus à l'IHU. Et sur un échantillon même aussi restreint, il paraît peu probable que la majorité de ces personnes aient été des porteurs asymptomatiques avant de se faire vacciner. Les vaccins contre la polio et la dengue ont pu provoquer cette apparition de cas sévères.
Bon, ça part dans tous les sens, ces études : celle de l'IHU porte donc sur 350 vaccinés (au regard de 9300 non vaccinés ??), la dernière en date israélo-pfizerienne (mais "revue par les pairs" ?) concerne plus de 5 000 000 de vaccinés, alors allez savoir...

Quelques résultats :

« Among 154 648 SARS-CoV-2 infections in those aged 16 years and older, 109 876 (71·0%) were unvaccinated and 6266 (4·1%) were fully vaccinated (with ≥7 days after the second dose). Among 54 677 people aged 16 years and older who had symptomatic COVID-19, 39 065 (71·4%) were unvaccinated and 1692 (3·1%) received two doses (with ≥7 days after the second dose). Among 7694 people aged 16 years and older who were hospitalised with COVID-19, 5526 (71·8%) were unvaccinated and 596 (7·7%) received two doses with ≥7 days after the second dose. 4481 COVID-19-related severe or critical hospitalisations occurred in people aged 16 years and older, among which 3201 (71·4%) people were unvaccinated and 364 (8·1%) were fully vaccinated. Of the 1113 people aged 16 years and older who died from COVID-19, 715 (64·2%) were unvaccinated and 138 (12·4%) were fully vaccinated.
The incidence rate of SARS-CoV-2 infections among adults aged 16 years and older was 91·5 per 100 000 person-days in the unvaccinated group and 3·1 per 100 000 person-days in the fully vaccinated group »
Of the 1113 people aged 16 years and older who died from COVID-19, 715 (64·2%) were unvaccinated and 138 (12·4%) were fully vaccinated.

So much for the 95 per cent successful rate trumpeted up by the Pfizer promoters.
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