Macron est moins chef-de-l'Etat que chef de la Représentation, représentant en chef de la Représentation souveraine.
D'après Voegelin (définition existentielle de la représentation): la Représentation est une autorisation, qui n'a pas besoin d'être explicite; pour que la représentativité d'un gouvernement soit établie, il suffit que ses actes soient "effectivement imputables" à la société qu'il représente, qu'ils puissent être attribués à celle-ci sans qu'elle puisse les renier après coup. Max Weber voyait lui aussi la représentation comme opérante dans tous les types de société politique. Selon cet usage, tous les gouvernements qui sont habituellement obéis sont représentatifs. Le gouvernement Pétain-Laval, dans cette optique, était parfaitement représentatif.
Tous les salauds, les auteurs d'outrages aux libertés, sont, potentiellement, parfaitement représentatifs, l'obéissance qu'ils commandent et recueillent, la résistance vide que celle-ci rencontre, les exonérant de tout reproche de non-représentativité.
Macron dans ses folies (imposition à tous les citoyens d'une "vaccination" obligatoire par des décoctions expérimentales nécessitant un "rappel" ou deux, ou trois, dans les six mois suivant la première injection, ce qui invalide l'appellation de "vaccin" donnée à ces décoctions, il va sans dire), s'il est obéi, est représentatif de l'assentiment général, du lot indiscriminé de ses mandants explicites ou tacites. L'obéissance à la folie rend la folie légitime, et le chef des fous est, de ces derniers, le digne et légitime représentant. D'où la valeur "existentielle" de cette représentativité, aussi sournoise qu'étalée au grand jour.
Anamnèse de Voegelin:
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