Le site du parti de l'In-nocence

Video du prof. Sucharit-Bhakdi

Envoyé par Francis Marche 
Sucharit-Bhakdi est un microbiologiste allemand d'origine thaïe, âgé de 76 ans.

[odysee.com]?

La vidéo est doublée en français, de manière à peu près correcte, en tout cas utile.

La démonstration dure 17 minutes, elle vaut la peine qu'on la suive jusqu'au bout.

Je tiens cette vidéo pour plaidoyer le plus convaincant contre ce que l'on nous donne pour "vaccination" anti-covid.

En substance: ces vaccins sont, au mieux, inutiles, mais leur deuxième dose peut vous tuer. Et d'ailleurs, elle tue. Sucharit-Bhakdi explique comment et pourquoi.

Le professeur Sucharit Bhakdi a été rédacteur en chef de la revue Medical Microbiology and Immunology de 1990 à 2012. Sa vidéo a été censurée par YouTube, et Wikipédia s'emploie à massacrer ce scientifique, par ailleurs auteur de plusieurs ouvrages (pas "articles" bien ouvrages) spécialisés.

A diffuser.
Quelques articles auxquels S-B s'est référé pour sa démonstration:

[www.sciencedirect.com]
(v important DK)

[journals.plos.org]
v. imp. IgG IgA

response to mRNA vacc. +++

[academic.oup.com]
(key spike and IgG after vacc)

[doi.org]
(third IgG response to vaccine paper)
17 juillet 2021, 16:02   Re : Video du prof. Sucharit-Bhakdi
Fascinant !
Merci Francis Marche.
17 juillet 2021, 19:00   Sauve qui peut
Las ! Apparemment, encore un zozo...
Mais, me direz-vous, ne peut-on être gentiment excentrique tout en étant d'autre part brillant, et professer dans son domaine des opinions fort pertinentes, voire géniales ? Théoriquement oui, bien sûr...

Il n'empêche, insinuer que les politiques de vaccination soient la mise en œuvre d'un meurtre de masse calculé, et embrayer illico, pour illustrer cette thèse audacieuse, sur les Juifs ayant fui le Mal (allemand) pour aussitôt le reproduire au centuple sur leur terre retrouvée, en donnant chez eux l'exemple de la plus massive campagne de vaccination pour la gouverne du monde, suppose-t-on, cela en bouche quand même un coin*.

C'est entortillé, comme raisonnement; cela rappelle assez la sémillante Henrion-Caude qui fit mine d'ester auprès de la Cour pénale internationale pour dénoncer un "crime contre l'humanité" perpétré par les autorités israéliennes contre leur propre peuple en vaccinant comme des dératés : quand on entend ça, les arguments proprement scientifiques, s'il y en eut jamais, vous tombent des mains...

Quoi qu'il en soit, prenez-en de la graine, braves gens : à ce jour, pratiquement trois milliards six cents millions (3 600 000 000) d'humains promis à l'abattoir ont été vaccinés; cela va s'intensifier, nouveaux vaccins, piqûres de rappel; trop tard !


*Kurier

« In dem Video wurde etwa die Frage aufgeworfen, ob es sich bei der Impfkampagne in Deutschland um kalkulierten Mord handle. Bhakdi antwortete: "Das Volk, das geflüchtet ist aus diesem Land, aus diesem Land, wo das Erzböse war, (…), und haben ihr Land gefunden, haben ihr eigenes Land in etwas verwandelt, was noch schlimmer ist, als Deutschland war. (…) Das ist das Schlimme an den Juden: Sie lernen gut. Es gibt kein Volk, das besser lernt als sie. Aber sie haben das Böse jetzt gelernt – und umgesetzt. Deshalb ist Israel jetzt 'living hell' – die lebende Hölle." »
Peut-on savoir ce que pensent les non-zozos, en Israël, des proportions aberrantes de vaccinés victimes de contamination covid (tous variants confondus) et des déclarations du premier ministre annonçant un reconfinement probable d'une population majoritairement vaccinée ?

Et par la même occasion, du fait que les myocardies en chaîne chez les vaccinés sont parfaitement cohérentes avec l'attaque des parois des vaisseaux sanguins par les substances actives de ces "vaccins" telle que décrite par ce "zozo" ?

Comprenez-vous que les 3,6 milliards de vaccinés qui se porte à peu près bien (ne regardons pas du côté des victimes de ces vaccinations) font un argument nul et non avenu pour convaincre qui que ce soit de quitter les rangs des 4 milliards de non-vaccinés qui se portent comme des charmes ?

Et du reste, si cet argument avait la moindre valeur, pourquoi la clique au pouvoir en France se serait-elle mis en tête de contraindre les populations à recevoir ces injections ?
Le fait est qu'on en a un peu marre, du virus, d'abord, des éternelles et le plus souvent stériles discussions portant sur les plus ou moins réels degrés de sa pathogénicité, sur les vaccins, tant cela a pris un tour si indubitablement idéologique...

Aux dernières nouvelles, en Israël où l'on assiste à ce qu'on qualifie déjà de 4ème vague, la chamane en chef des autorités sanitaires locales, la belle doctoresse Elroy-Price a asséné sur un plateau télé, ai-je cueilli au vol, que le vaccin protégeait à quelque 60 pourcent des infections, et à 93 pourcent du risque de développer une maladie grave, selon les tout derniers résultats des études toujours in progress, face au variant delta etc.

Je ne me prononcerai pas là-dessus, la chose en elle-même commençant à m'indifférer un peu, mais je doute vraiment si le Dr Elroy-Price, qui n'a rien d'un zozo, en effet, aurait eu le dessein saugrenu d'euthanasier gracieusement la population dont elle a la charge et le meurtre de masse calculé dans les yeux, comme ne manque pas de faire valoir de façon particulièrement gratinée le Pr Suchrasit, chose qui m'avait semblé suffisamment interloquant pour qu'on le relève.

Toujours est-il que s'il y a des milliards de vaccinés qui ne se portent ma foi pas plus mal que ça et vaquent encore inconsciemment à leur affaires comme si de rien n'était, on n'aura jamais vu génocideurs universels si incompétents.
Enfin, dans l'état actuel des choses tout du moins; patientons...
Connaissez-vous celle-ci, cher Francis ?
[www.francesoir.fr]
Merci, cher Bernard. Je le découvre.

Je découvre à cette occasion ce tableau produit par le National Health Service (NHS) britannique, qui se passe de commentaires:

Une qui n'a guère eu le temps de "vaquer inconsciemment à ses affaires" après s'être fait injecter le Bien par seringue hypodermique. Elle avait 20 ans, était d'une constitution de fer et se nommait Hadley Huffman:

[theempoweror.com]

Elle affichait ça sur les réseaux sociaux:



La deuxième injection l'a emportée. Mais ce doit être un ragot de zozo.
Lui avait tout juste 18 ans:

[www.ildolomiti.it]
Les gens qui meurent après une ou deux injections du vaccin, c’est comme les attentats islamiques : à la seconde même de l’événement, on sait déjà que cestpasunattentatislamique ou que cestpaslevaccin. Le type a crié allaouakbar ? On n’a pas procédé à une autopsie ? Peu importe : cestpasunattentatislamique, cestpaslevaccin, Science, Information et Raison nous le certifient sans même avoir besoin d’examiner quoi ou qui que ce soit. Alors qu’une épouse qui empoisonne son mari aux Etats-Unis en lui donnant un produit pour aquarium qui contient de l’hydroxychloroquine (de mémoire), 5 minutes plus tard, le monde entier savait que l’hydroxy tuait. C’est beau, tout de même, une telle machine…
19 juillet 2021, 18:17   Lovecraft
En tout cas, le McCullough n'a pas la langue dans sa poche, très remonté, voire excité, l'éminent savant, c'est du très lourd, cette fois, et il coche toutes les bonnes cases :


He said the alleged Covid-19 virus is a bioweapon and the vaccines represent “phase two” of that bioweapon.

“As this, in a sense, bioterrorism phase one was rolled out, it was really all about keeping the population in fear and in isolation and preparing them to accept the vaccine, which appears to be phase two of a bioterrorism operation,” McCullough said in a June 11 webinar with German attorney Reiner Fuellmich and several other doctors.

He noted:

“Both the respiratory virus and the vaccine delivered to the human body the spike protein, the gain of function target of this bioterrorism research.”

“Now I can’t come out and say all this on national TV today or at any time,” he continued. “But, what we had learned over time is that we could no longer communicate with government agencies. We actually couldn’t even communicate with our propagandised colleagues in major medical centres, all of which appear to be under a spell, almost as if they are hypnotized right now.”


Diable... Si c'est vrai, ce monde est décidément le théâtre d'étranges et terrifiantes opérations se déroulant en sous-main, on en est éberlué.
Et tant pis pour la science et la raison, en effet : vive l'inconnaissance et la déraison, on sera mieux fixé.
Allez, puisque nous sommes des zozos irrationnels, qui pataugeons dans l'inconnaissance et la déraison, interrogeons notre brave Alain Homais, qui va nous éclairer sur ce phénomène consternant, inscrit en chiffres dans le tableau du NHS supra (trois dernières lignes), et nous remettre les idées en place de sa sagesse orientée dans le sens du progrès scientifique, droit dans ses bottes et la tête dépassant des nuages:

Le CFR (Case-fatality ratio, soit la proportion de décès par nombre de cas, indice qui mesure donc le degré de gravité des manifestations de la pathologie covidienne -- plus il est élevé, plus la maladie fait des ravages chez ceux qu'elle atteint) est de 1,09% pour les personnes contaminées et souffrantes qui ont été vaccinées à deux doses 14 jours auparavant.

Le même CFR chez les personnes mêmement touchées par la maladie mais non vaccinées est de 0,13%.

Diable! le degré de gravité de cette pathologie est de HUIT FOIS inférieur chez les non-vaccinés que chez les vaccinés !

Alors des esprits fins (et passablement sophistes) nous font observer que, la vaccination progressant dans la population, les non-vaccinés qui restent sont des personnes très peu vulnérables (jeunes gens en bonne santé, etc.) qui négligent l'impératif de vaccination, faible vulnérabilité qui rendrait compte de la faible mortalité/gravité du mal lorsqu'il touche ces catégories.

Ce contournement sophiste des faits n'est pas d'un grand recours et n'explique en rien le caractère têtu de ces derniers: pourquoi donc le CFR des vaccinés (deux doses à 14 jours) ne rejoint-il pas celui des non-vaccinés peu vulnérables? Comment expliquer que la vulnérabilité des vaccinés soit HUIT FOIS plus prononcée que celle des non-vaccinés?

Et, Diable! quel crédit accorder, dès lors, aux proclamation d'une efficacité de 90% des vaccins ARN sur l'échelle de la gravité de la pathologie ? Pour ne retenir que l'échelle de gravité car sur le plan de la force ou de la dynamique de propagation du virus et de ses variants, les Messieurs Homais du progrès vaccinal ont déjà jeté l'éponge, reconnaissant que ces "vaccins" ne freinent en rien la course folle des variants les plus actifs aujourd'hui.
Attention: je ne trouve pas l'original de ce tableau dans les sites du gouvernement britannique. L'adresse en légende étant soit incomplète soit ne correspondant à aucune page accessible.

Je note aussi des fautes de frappe dans ce tableau qui ne sont pas habituelles dans ce type de publication officielle :

"Repport N°"

"Infeccions in non-vaccinated"

"Technical briefings of variants of concern" n'est pas non plus de l'anglais britannique standard (qui serait Technical Briefing on Variants of Concern" avec probable capitalisation des substantifs dans ce titre).

S'agit-il d'un faux ?

Jusqu'à plus informé, je dois mettre entre parenthèses tout ce que je viens d'écrire à son sujet.

Avec mes excuses.

FM.
Le mystère de ce tableau apparemment douteux s'éclaircit.

D'abord la page [www.gov.uk]
existe bel et bien. On y trouve la succession des notes de synthèse technique (technical briefings) des statistiques cliniques transmises par le NHS. La dernière en date est celle du 9 juillet 2021.

Le tableau en question, apparemment le travail d'un artisan minier du Net indépendant des organismes cités, ne fait que reprendre les données de quatre notes de synthèse hebdomadaires (du 11 juin au 9 juillet) pour en produire cette méta-synthèse sous forme tabulaire.

Intéressons-nous au document du 9 juillet 2021 (Technical Briefing 18) accessible ici:

[assets.publishing.service.gov.uk]

On y trouve à la page 17 la source (partielle) des données figurant dans le tableau de méta-synthèse aux allures suspicieuses.

Ici, nous sont livrées les données originelles et officielles du gouvernement britannique.

Je donne ci-dessous le lien vers la page 17 de ce Technical Briefing 18 du 9 juillet 2021:

[drive.google.com]

Qu'y lit-on?

1. Dans les deux dernières colonnes de la 4e rangée, le nombre des vaccinés admis en réanimation (emergency care) sitôt effectué le diagnostic ou sitôt leur admission à l'hôpital (ce qui exclut ceux qui étaient au préalable en observation ou en soin covid en milieu hospitalier), tous âges confondus:
Vaccinés deux doses: 313
Non-vaccinés: 1182
Soit plus de trois fois plus de non-vaccinés que de vaccinés. A savoir que a) soit les non-vaccinés sont dans un état plus grave que les vaccinés, soit b) le personnel hospitalier qui décide de l'entrée en réa du patient, montre un très fort biais pour y pousser les non-vaccinés. Nous allons voir que c'est b) qui est vrai.

2. La proportion des morts à 28 jours du diagnostic, tous âges confondus:
Vaccinés deux doses: 118
Non-vaccinés: 92


Conclusion: loin d'atténuer la gravité de l'état des patients, la vaccination, qui sert aux décideurs hospitalier à "éviter la réa" aux patients, est corrélée à une plus forte mortalité que chez les non vaccinés puisque en partant d'un nombre de non-vaccinés admis en réa TROIS FOIS supérieur à celui des vaccinés, ce sont ces derniers qui meurent en plus grand nombre (118 vs 92).

Moralité, oui, le vaccin est utile et efficace, mais uniquement au personnel hospitalier qui s'autorise de lui pour laisser crever les patients vaccinés !

Heureusement, tout ça a lieu outre-Manche, il va sans dire que les décideurs hospitaliers français ne s'abaisseront jamais à pareille discrimination.
Où est la Science ?
Où sont les grands prêtres ?
De quel côté l’aveuglement volontaire, la négation du réel, le refus de soin au nom de l’idéologie et des intérêts supérieurs ?
Qui est « l’excité » ? Le malade de 19 ans ou les deux, trois, cinq, vingt médecins qui refusent d’établir une hypothèse afin de mieux comprendre le mal et de pouvoir, éventuellement, le traiter ?
De quel côté la croyance folle ?
Où est la pharmacovigilance ?
Quelle valeur lui donner si, a priori, avant tout examen sérieux, des médecins lobotomisés refusent de rapporter un tel cas ?

Qu’un vaccin produise une telle régression de la médecine, une telle atrophie scientifique, une telle folie collective (deux hôpitaux qui refusent de prendre en charge un malade et l’accusent quasiment d’affabulation et de maladie mentale !) ne plaide pas en sa faveur. Qu’il ait fait disparaître en quelques mois les réflexes de médecine les plus simples et les plus importants, et qu’il ait transformé ce faisant des milliers de médecins et scientifiques en grands prêtres, voilà qui devrait nous éberluer.
20 juillet 2021, 19:54   Mieux que McCullough
Eh bien dites donc, Francis, vous avez bien du cœur à l'ouvrage de vous colleter avec toutes ces statistiques et ces chiffres...

Un point néanmoins qui me semble mériter d'être pris en considération, à tout le moins : à mesure que la proportion du nombre de vaccinés dans les groupes d'âge qui sont les plus susceptibles de mourir du covid progresse jusqu'à représenter une très forte majorité, comme c'est je crois le cas en Grande-Bretagne (et certainement en Israël où il est supérieur à 95% paraît-il), le nombre de décès parmi les vaccinés tendra à augmenter par rapport aux non-vaccinés.

Je soumets à votre sagacité cette phrase qui a l'air d'être tout droit sortie de la bouche d'un enfant, tant elle est d'apparence simplissime : The more people in society are vaccinated, the more of the deaths will be among vaccinated people.

Et un article parmi tant d'autres qui va avec...

Enfin, à suivre, pour autant que nous ayons jamais le fin mot sur cette histoire...
Cet argument (et la phrase en anglais qui s'en veut le résumé) est le parfait sophisme que je dénonçais dans ma première intervention commentant le premier tableau (celui qui fut composé par un amateur éclairé synthétisant les statistiques du NHS britannique).

Non, non et mille fois non, cet argument est fallacieux, car le vaccin nous est présenté comme

1. freinant la transmission du/des virus incriminé(s)
2. atténuant la gravité des cas symptomatiques.

On assiste depuis une dizaine de jours à un recul par consensus sur le point 1. Les autorités de santé (à l'échelle européenne et mondiale) nous disent désormais que la propagation des variants préoccupants (les fameux "variants of concern") n'est pas freinée par les vaccins. Dont acte.

Reste la question du point 2. S'il y a atténuation de la gravité des cas symptomatiques par l'action du vaccin ARNm, il faut nécessairement, logiquement, que cette atténuation se transcrive par un recul des décès dans la cohorte des vaccinés. Il faut que le CFR (indice de gravité de l'affection, soit la proportion des décès chez les patients symptomatiques - Case-Fatalities Ratio) des vaccinés rejoigne progressivement le CFR des non-vaccinés non vulnérables, dont sont représentatifs les classes d'âge jeunes qui négligent la vaccination car se supposant une immunité constitutive (excellente santé, illusion d'immortalité qui caractérise la jeunesse, et tout ce qu'on voudra). Le second volet d'efficacité des vaccins ARNm les plus courants, soit le point 2. ci-dessus doit être sanctionné par une évolution positive du CFR des vaccinés qui en vienne à se confondre avec le CFR des moins vulnérables des non-vaccinés.

Or, les statistiques établissent que, loin de s'en rapprocher, il s'en éloigne !

La conclusion de cela est doublement alarmante : en sus de la trop faible protection contre une issue fatale des cas symptomatiques que confèrent les vaccins, l'illusion, le mythe plutôt, d'une protection à 90% (mythe dont s'aveuglent les services sanitaires et les pouvoirs publics en général) induit un effet pervers et aux conséquences redoutables : LES VACCINES SONT NEGLIGES DANS L'ADMINISTRATION DES SOINS HOSPITALIERS AU PROFIT DES NON VACCINES au chef que les vaccinés sont, en quelque sorte, dotés d'une invulnérabilité admise par consensus doxique !

Les vaccinés sont des cocus de la doxa: ils ne sont probablement pas plus protégés que les autres, mais, contre toute attente, étant faussement tenus pour plus protégés, ils sont négligés, mis en file d'attente, dans la noria hospitalière des admissions en réa ! Et, sous l'effet de ce double phénomène, double méprise, il en meurt davantage que chez les autres.

C'est l'enseignement qui se donne à lire dans ces chiffres du NHS britannique.
Je ne vois pas en quoi ce serait fallacieux, c'est tout simplement le résultat d'un calcul. A titre d'exemple :

soit une population donnée, les +80 présentant un indice de mortalité de 10%, et étant vaccinée à 95% avec un vaccin protégeant à 90%, dans ce cas de figure le nombre de morts dans cette population parmi les vaccinés sera deux fois plus élevé que dans la catégorie des non-vaccinés.
Cela donc avec un vaccin protégeant effectivement à 90%...

C'est le calcul que présente le bonhomme du lien Tweeter plus haut, et j'invite les matheux, s'il y en a dans la salle, à s'y amuser...

Or, dans la population présentant le plus grand risque de mourir du covid en Grande-Bretagne, i.e. les plus âgés, le nombre de vaccinés est en effet très élevé, quand il représente déjà quelque 55% parmi la population totale.
A priori, cela veut dire que cette tendance doit se vérifier à mesure que la proportion des vaccinés progresse significativement parmi les personnes qui présentent le plus de risques de succomber à cette maladie...
20 juillet 2021, 21:56   I put a spell on you
Jean Rivière, un type (le McCullough) qui a toutes les apparences d'un scientifique éclairé profère que l'épisode covid est en réalité une vaste attaque terroriste biologique à l'échelle mondiale en deux temps, le deuxième et plus mortel consistant en l'injection des vaccins elle-même ; soit ; preuve à l'appui de quoi il se réfère à de certaines de sources occultes dans le prestigieux CDC (Centers for Disease Control and Prevention), des gorges profondes faisant état de plus de 50 000 morts états-uniens que l'agence a formellement identifiés comme étant la conséquence directe des vaccins ; moyennant quoi la quasi totalité de la gente médicale, de par notre pauvre monde, serait ainsi obnubilée par une mystérieuse injonction irrésistible, a spell, un rayon noétique les ayant privés de discernement, de toute leur expérience passée et de morale.
Eh bé ! A prendre ou à laisser ; c'est ça le McCullough ! Je persiste, c'est du Lovecraft.

Après tout, pourquoi pas...
20 juillet 2021, 22:24   Re : I put a spell on you
Citation
Alain Eytan
Jean Rivière, un type (le McCullough) qui a toutes les apparences d'un scientifique éclairé profère que l'épisode covid est en réalité une vaste attaque terroriste biologique à l'échelle mondiale en deux temps, le deuxième et plus mortel consistant en l'injection des vaccins elle-même ; soit ; preuve à l'appui de quoi il se réfère à de certaines de sources occultes dans le prestigieux CDC (Centers for Disease Control and Prevention), des gorges profondes faisant état de plus de 50 000 morts états-uniens que l'agence a formellement identifiés comme étant la conséquence directe des vaccins ; et donc que moyennant quoi la quasi totalité de la gente médicale, de par notre pauvre monde, soit ainsi obnubilée par une mystérieuse injonction irrésistible, a spell, un rayon noétique les ayant privés de discernement, de toute leur expérience passée et de morale.
Eh bé ! A prendre ou à laisser ; c'est ça le McCullough ! Je persiste, c'est du Lovecraft.

Après tout, pourquoi pas...

Je ne (vous) parlais pas de McCullough, mais du cas très précis de cette jeune fille. Et je n’en parlais d’ailleurs même pas pour dénoncer d’éventuels effets secondaires du vaccin, mais pour donner une preuve parmi mille de l’attitude anti-scientifique et anti-médicale des autorités sanitaires et, plus grave, d’une partie du corps médical. Mais vous préférez regarder ailleurs. C’est fascinant.

« Professeur, je pense qu’il y a un problème avec l’amiante car…
– Non il n’y a pas de problème, il y a seulement un excité qui délire sur l’amiante depuis 10 ans en disant qu’elle est utilisée pour exterminer les Hommes… il prétend aussi que les Martiens ont…
– Je ne sais pas de qui vous parlez, je vous dis seulement que c’est le troisième malade qui présente des symptômes très précis de…
– Appelez la CIA ou Sainte-Anne (rires) »
20 juillet 2021, 22:53   Re : I put a spell on you
Ah, nous parlions pourtant de McCullough, et des allégations concernant le danger que faisait peser la campagne vaccinale sur l'humanité ainsi testée et prise pour cible... Vous-même, d'ailleurs, fîtes fort à propos et à propos des vaccins un rapprochement avec les attentats terroristes islamiques que le monde entier s'évertuerait à camoufler...

Sinon, qu'il y ait des médicastres, des bavures médicales, des fonctionnaires incompétents et des agences tout ce qu'il y a de plus officielles battant de l'aile, est-ce vraiment en soi si surprenant, ou même de nature à éclairer un tant soit peu notre débat, qui consistait après tout à en avoir le cœur net : est-ce que oui ou non on crèverait davantage de ces foutus vaccins que de la maladie dont ils étaient censés protéger ?
Vous confondez deux éléments statistiques simples qui sont totalement étrangers l'un à l'autre, Alain:

a. La proportion des vaccinés dans la cohorte des malades symptomatiques, laquelle peut, par la loi des grands nombres que vous évoquez, croître (ce qui n'en pose pas moins un sérieux problème sanitaire : la progression de la vaccination contre la poliomyélite stoppa net la poliomyélite et l'on ne vit pas une progression relative du mal chez les vaccinés par rapport à l'état épidémiologique de la population globale, progression que l'on eût tenté d'expliquer par la croissance du nombre des vaccinés dans la population comme vous le faites).

et

b. la proportion du taux de décès dans la cohorte des patients symptomatiques vaccinés (le fameux CFR) qui peut se comparer au CFR de la cohorte des patients symptomatiques non vaccinés. Et qui s'y compare très défavorablement.

Cette confusion persistante est source de malentendu (plus ou moins sciemment entretenu par certains) et noie le débat.

Comprenez-vous bien que si l'on admet en soins intensifs 313 Vaccinés deux doses et 1182 Non-vaccinés, pour nous retrouver, 28 jours plus tard avec 118 morts vaccinés et 92 morts non vaccinés, le problème est réel et il est énorme ?

Les CFR respectifs auront été dans cet exemple (celui du bulletin du NHS britannique du 9 juillet):

CFR Vaccinés :118:313 = 0,376
CFR Non vaccinés: 92:1182 = 0,077

Le CFR (soit le degré de gravité/mortalité) des vaccinés aura donc été plus de CINQ fois supérieur à celui des non vaccinés !

Et les autorisés de parole osent après ça nous affirmer que le vaccin ARNm font baisser le degré de gravité des cas symptomatiques !
Vous prenez la chose à l’envers : il est impossible de répondre à votre question (« est-ce que oui ou non on crèverait davantage de ces foutus vaccins que de la maladie dont ils étaient censés protéger ? ») en toute certitude maintenant, pour trois raisons :
– le vaccin est en phase de test
– nous avons chaque jour des centaines de preuves de refus pur et simple de prendre en considération des maux qui sont d’éventuels effets secondaires, et donc refus de les répertorier le cas échéant dans la fameuse pharmacovigilance : une partie des scientifiques et médecins eux-mêmes en sont revenus à des pratiques de déni que l’on croyait mortes et agissent comme des prêtres hallucinés bien plus que comme des esprits scientifiques (« c’est dans votre imagination », « vous ne souffrez pas de ce dont vous souffrez : vous êtes fous », « ça n’existe pas car ça ne doit pas exister »)
– le débat scientifique est rendu très difficile, voire impossible, par la censure des Gafas et des médias, par la propagande générale

Pour répondre à votre question, il faut du temps, du recul, des statistiques fiables, de la bonne foi scientifique, du débat contradictoire… et une véritable pharmacovigilance. Grâce aux efforts conjoints et quotidiens des laboratoires (l’intérêt de n’importe quelle entreprise de minimiser les malfaçons), des Etats (au mieux la bêtise et le désespoir de vouloir croire quoi qu’il en coûte à une solution miracle), des Gafas et des médias (qui sur ce sujet comme sur tous les autres déterminent le camp du bien et la peste brune, puis agissent en conséquence en censurant, discréditant etc.), nous n’avons rien de tout cela, et le témoignage de cette jeune fille de 19 ans, parmi mille, n’avait pour objectif que prouver les dysfonctionnements (à tout le moins) de la dite pharmacovigilance.

C’est très simple, en fait : un vaccin d’un type absolument neuf est autorisé par compassion (le protocole compassionnel) pour traiter une épidémie dans l’urgence : je trouve cela parfaitement normal et raisonnable, à condition que
– on explique bien qu’il s’agit d’un essai et que chaque vacciné est une sorte de cobaye
– l’on prenne note de chaque (chaque) effet secondaire, et que l’on s’interroge sérieusement sur l’éventuelle corrélation entre le vaccin et tel ou tel mal ou décès
– on laisse chaque médecin décider avec son patient, en fonction de l’état de santé du patient et des connaissances empiriques que le médecin aura pu réunir sur le vaccin et ses effets, comme au temps du sida et des protocoles compassionnels
– le vaccin ne soit jamais obligatoire (justement parce qu’il n’a pas reçu d’autorisation de mise sur le marché)

Le plus extraordinaire dans tout cela est la capacité d’esprits éclairés et scientifiques à oublier en une seconde toutes leurs méthodes et à devenir de petits capos lobotomisés. Dix médecins qui devant le même patient les interrogeant sur le lien éventuel entre son mal et le vaccin coupent court et traitent le patient de « fou » en niant et le mal et l’hypothèse de la corrélation, ce n’est pas une bavure : c’est le signe d’une folie collective qui atteint même les esprits éclairés et scientifiques.
Francis, comment ça, "deux éléments statistiques simples qui sont totalement étrangers l'un à l'autre" ?
Les personnes vaccinées mortes du covid proviennent bien du groupe des malades du covid symptomatiques et vaccinés : ces morts ne sont pas tombés du ciel, ils font bien partie d'un même groupe initial (celui des patients vaccinés ayant développé une maladie grave), et plus les membres de ce groupe seront à risque et plus les personnes à risque auront été majoritairement vaccinées, plus la proportion de décès parmi les vaccinés tendra à s'accroître par rapport au nombre de décès des malades non-vaccinés.
Vraiment, cela me semble tomber sous le sens...

Maintenant, il me semble que les résultats sur lesquels vous vous appuyez soient un peu et même beaucoup biaisés, pour la bonne et simple raison que vous comparez les taux de décès respectifs des hospitalisés vaccinés et non-vaccinés tous âges confondus, me semble-t-il, c'est-à-dire en faisant totalement abstraction d'un des facteurs en réalité les plus significatifs de la hausse du taux de décès parmi les malades : l'âge, justement...

Toujours est-il que je considère encore la petite formule donnée plus haut, jusqu'à preuve du contraire, comme valable, et pouvant rendre compte d'une augmentation du nombre de morts du covid qui ont été vaccinés par rapport à leurs compagnons d'infortune qui ne l'étaient pas, à mesure que les personnes à risque deviennent dans une population donnée très majoritaires : pardon, c'est Le Monde, mais quand même : il appert en effet que les plus de 50 ans vaccinés au Royaume-Uni constituent une majorité écrasante :

Pour s’en apercevoir, consultons les données officielles du National Health Service (le service de santé britannique), et plus précisément le bulletin sur l’avancement de la campagne de vaccination au 13 juin – lequel a été publié le 17, soit une dizaine de jours avant le décompte des décès du variant Delta. Il y apparaît clairement que, parmi les Anglais âgés de plus de 50 ans, les non-vaccinés sont une minorité : ils représentent seulement 3,7 % de leur classe d’âge.
» justement parce qu’il n’a pas reçu d’autorisation de mise sur le marché

Quand même, les vaccins à ARNm ont bel et bien reçu l'autorisation de mise sur le marché en bonne et due forme de la part de pratiquement toutes les agences de santé nationales des pays où ils ont été administrés, parce que l'étape de validation la plus importante de la phase 3 a été réalisée dans des essais incluant plus de 70 000 personnes avec un succès éclatant, je crois que nous eûmes déjà cette discussion : cela n'a strictement rien à voir avec le "protocole compassionnel" où cette autorisation et les essais n'ont tout simplement pas encore aboutis.
La première des conditions de la scientificité que vous estimez être si battue en brèche demeure quand même encore la précision dans la description du problème, me semble-t-il...

Je suis pour ma part positivement frappé par le contraire de ce qui vous sidère, comme de juste : il s'agit du fait que la doxa médico-hygiéniste en matière de covid a été si absolument critiquée par ses détracteurs, qu'il semble ne plus rester aucune once de ce salutaire esprit critique pour s'apercevoir des énormités que peuvent proférer, avec la plus totale impunité dans ce camp-là semble-t-il, les contempteurs les plus coruscants de cette doxa.
C'est à croire que cette "folie collective" n'est pas si regardante et peut toucher tous les partis...
Citation
Alain Eytan
» justement parce qu’il n’a pas reçu d’autorisation de mise sur le marché

Quand même, les vaccins à ARNm ont bel et bien reçu l'autorisation de mise sur le marché en bonne et due forme de la part de pratiquement toutes les agences de santé nationales des pays où ils ont été administrés, parce que l'étape de validation la plus importante de la phase 3 a été réalisée dans des essais incluant plus de 70 000 personnes avec un succès éclatant, je crois que nous eûmes déjà cette discussion : cela n'a strictement rien à voir avec le "protocole compassionnel" où cette autorisation et les essais n'ont tout simplement pas encore aboutis.
La première des conditions de la scientificité que vous estimez être si battue en brèche demeure quand même encore la précision dans la description du problème, me semble-t-il...

Si vous voulez être précis alors n’oubliez pas d’indiquer que toutes ces autorisations de mise sur le marché sont conditionnelles… Ca change tout. De même que de passer de x années d’étude à x mois. Ou bien les processus normaux (AMM de plein droit, c’est-à-dire non conditionnelle, x années, x phases) ne servent à rien, puisqu’aussi bien on peut s’en passer aujourd’hui sans même se sentir obligé de le signaler au bétail humain qui fait la queue dans les vaccinodromes.
Quant au protocole compassionnel, vous avez raison, juridiquement cela n’a rien à voir. Mais précisément, c’est ainsi que ces vaccins devraient être considérés : comme des médicaments expérimentaux que l’on utilise tout de même à cause de l’urgence de la situation, mais avec toutes les précautions nécessaires.
21 juillet 2021, 23:02   Un Lendore à Jéru
C'est une AMMC (autorisation de mise sur le marché conditionnelle), en effet ; quésaco ? soyons irréprochablement précis :

« Une AMM conditionnelle permet l’autorisation de médicaments qui répondent à un besoin médical non satisfait avant que des données à long terme sur l'efficacité et la sécurité ne soient disponibles. Cela est possible uniquement si les bénéfices de la disponibilité immédiate du médicament l'emportent sur le risque inhérent au fait que toutes les données ne sont pas encore disponibles. L’AMM conditionnelle rassemble tous les verrous de contrôles d’une autorisation de mise sur le marché standard pour garantir un niveau élevé de sécurité pour les patients »

Petit commentaire associé : Or en dépit de leur production et mise sur le marché en un temps record, historiquement court, les différents vaccins sont tous passés par les trois phases obligatoires avant leur commercialisation.

Compte tenu de l'urgence causée par la crise sanitaire, les vaccins à ARN messager des Américains Pfizer-BioNTech et Moderna ont obtenu une autorisation de mise sur le marché dite "conditionnelle". C'est ce point qui est à l'origine de la désinformation quant à des vaccins "expérimentaux".

En effet, la phase 3 pour ces vaccins - dont la production prend, habituellement, 7 à 12 ans - se poursuit jusqu'en 2022 ou 2023. Mais ce n'est pas pour cela qu'ils restent expérimentaux: les autorités de santé ont d'abord pu vérifier que les produits présentaient toutes les garanties de sécurité et d'efficacité. Autrement dit, la poursuite de la phase 3 peut permettre des modifications marginales, mais pas sur les aspects principaux du vaccin.
Pfizer et Moderna ont pu commencer à commercialiser leurs vaccins car ils ont validé les critères nécessaires en matière de sécurité et de qualité.


L'usage compassionnel des médicament ne concerne que ceux qui en sont encore au stade expérimental au plein sens du terme, et n'ont donc certainement pas produit des résultats si spectaculaires dans des essais cliniques menés dans les règles et de si grande ampleur : sans quoi ils auraient reçu eux aussi une telle autorisation.
C'est pourquoi je ne crois pas que la distinction entre ces derniers et les vaccins ne soient en l'occurrence que "juridique".

Et puis vous avez l'air de considérer qu'on a d'emblée, sans autre forme de procès, pris les gens, le "bétail humain" (qui peut se renseigner quand même) par la peau du cou et les a d'office obligés d'aller se faire piquer : ce n'est tout de même pas du tout comme ça que les choses se sont passées, surtout en France, où on a vraiment pris tout son temps, de quoi avoir un peu de recul...

Moi-même, qui ne suis toujours pas vacciné, ai déjà reçu quelques coups de téléphones de ma caisse d'assurance maladie pour que j'y aille ; ils ont laissé un message, je dormais. C'est pas pour ça que le Shin-Beth s'est présenté chez moi ; j'fais c'que j'veux, oui Monsieur.
22 juillet 2021, 11:07   Re : Un Lendore à Jéru
Citation
Alain Eytan
C'est une AMMC (autorisation de mise sur le marché conditionnelle), en effet ; quésaco ? soyons irréprochablement précis :

« Une AMM conditionnelle permet l’autorisation de médicaments qui répondent à un besoin médical non satisfait avant que des données à long terme sur l'efficacité et la sécurité ne soient disponibles. Cela est possible uniquement si les bénéfices de la disponibilité immédiate du médicament l'emportent sur le risque inhérent au fait que toutes les données ne sont pas encore disponibles. L’AMM conditionnelle rassemble tous les verrous de contrôles d’une autorisation de mise sur le marché standard pour garantir un niveau élevé de sécurité pour les patients »

Petit commentaire associé : Or en dépit de leur production et mise sur le marché en un temps record, historiquement court, les différents vaccins sont tous passés par les trois phases obligatoires avant leur commercialisation.

Compte tenu de l'urgence causée par la crise sanitaire, les vaccins à ARN messager des Américains Pfizer-BioNTech et Moderna ont obtenu une autorisation de mise sur le marché dite "conditionnelle". C'est ce point qui est à l'origine de la désinformation quant à des vaccins "expérimentaux".

En effet, la phase 3 pour ces vaccins - dont la production prend, habituellement, 7 à 12 ans - se poursuit jusqu'en 2022 ou 2023. Mais ce n'est pas pour cela qu'ils restent expérimentaux: les autorités de santé ont d'abord pu vérifier que les produits présentaient toutes les garanties de sécurité et d'efficacité. Autrement dit, la poursuite de la phase 3 peut permettre des modifications marginales, mais pas sur les aspects principaux du vaccin.
Pfizer et Moderna ont pu commencer à commercialiser leurs vaccins car ils ont validé les critères nécessaires en matière de sécurité et de qualité.


L'usage compassionnel des médicament ne concerne que ceux qui en sont encore au stade expérimental au plein sens du terme, et n'ont donc certainement pas produit des résultats si spectaculaires dans des essais cliniques menés dans les règles et de si grande ampleur : sans quoi ils auraient reçu eux aussi une telle autorisation.
C'est pourquoi je ne crois pas que la distinction entre ces derniers et les vaccins ne soient en l'occurrence que "juridique".

Et puis vous avez l'air de considérer qu'on a d'emblée, sans autre forme de procès, pris les gens, le "bétail humain" (qui peut se renseigner quand même) par la peau du cou et les a d'office obligés d'aller se faire piquer : ce n'est tout de même pas du tout comme ça que les choses se sont passées, surtout en France, où on a vraiment pris tout son temps, de quoi avoir un peu de recul...

Moi-même, qui ne suis toujours pas vacciné, ai déjà reçu quelques coups de téléphones de ma caisse d'assurance maladie pour que j'y aille ; ils ont laissé un message, je dormais. C'est pas pour ça que le Shin-Beth s'est présenté chez moi ; j'fais c'que j'veux, oui Monsieur.

Lisez ce que vous citez. J’ai mis du gras pour vous aider. Oui, vous avez raison, nous ne sommes pas dans une phase expérimentale. Oui, des garanties essentielles sont apportées… Personne ne dit que l’on injecte une mixture préparée la veille et jamais testée. Mais les « données à long terme sur l'efficacité et la sécurité ne sont pas disponibles »… Cela dit tout et cela suffit. D’ailleurs la tragi-comédie Astrazeneca suffit à prouver ce que je dis, et que toute la science affirmait en choeur jusqu’en 2020, avant bizarrement, de nous dire aujourd’hui que temps et recul ne servent pratiquement à rien, qu’ils sont un reste obscurantiste, un grigri pseudo-scientifique que l’on continue d’appliquer en temps normal pour faire plaisir aux vieilles chèvres des temps passés qui ne comprennent rien à la science moderne : il faut du temps et du recul. Le vaccin Astra, donc : oui, le bétail* se fait vacciner grâce à des gens qui tiennent exactement votre discours… et puis, en temps réel, on s’aperçoit que pour telle ou telle tranche d’âge, eh bien le vaccin est mille fois plus dangereux que le covid… ça change d’ailleurs tous les jours, au début on dit les vieux, ensuite les jeunes, maintenant de nombreux pays interdisent complètement ce vaccin. Expérience en cours. Des dizaines de morts de jeunes gens en pleine santé qui auraient sans doute été asymptomatiques, s’ils avaient attrapé le covid… Ah les idiots, que n’ont-ils lu la notice des effets indésirables (mais elle s’écrit en même temps qu’on se fait piquer) ? Que n’ont-ils regardé la télé ou Facebook où toute information sur les thromboses était censurée ? Que n’ont-ils écouté Alain Eytan qui jamais jamais jamais ne doute que tout est toujours pour le mieux dans le monde des vaccins covid ?

Quant à votre avant-dernier paragraphe, il est faux (si la France a, comme vous dites, « pris son temps » pour vacciner, ce n’est pas par choix mais par incurie) et insupportable à entendre pour quelqu’un comme moi qui depuis hier ne peut plus aller à l’hôtel, au café ou à l’hôpital. Oui, l’hôpital, vous avez bien lu : je n’y serais admis que dans l’urgence. Pour toute visite programmée, j’ai le temps de me vacciner ou de me payer un test pcr, c’est écrit dans la loi votée hier.

*Votre parenthèse « (qui peut se renseigner quand même) » est ignoble : vous ignorez tranquillement mes remarques sur la censure, et vous balancez, comme ça, une petite claque aux gueuxquinavaientquaserenseigneravant… C’est un peu de l’ordre de l’assureur véreux qui fait signer un contrat à une vieille dame dans sa cuisine et ensuite, quand elle lui demande pourquoi on lui vole son argent, ricane en disant « c’était écrit page 38, vous auriez pu vous renseigner d’abord ».
22 juillet 2021, 18:54   Re : Un Lendore à Jéru
» Cela dit tout et cela suffit

Cela dit précisément ce que c'est : que l'autorisation de mise sur le marché a été accordée parce que l'essai d'efficacité et de sécurité à grande échelle de la phase 3 a été concluant, plus que concluant en l'occurrence, mais que cette autorisation est conditionnelle parce qu'on a jugé que la mise sur le marché immédiate de ces vaccins ainsi testés présentait un avantage supérieur au risque que représentait le fait que les données soient moins complètes, pour ce qui concerne l'étude des effets à long terme, que ce qui est requis pour une autorisation non conditionnelle, face à la crise sanitaire du covid.

Eh bien, où ai-je dit le contraire ? Et le caractère conditionnel de la mise sur marché n'a-t-il pas été d'emblée de notoriété publique, et suffisamment commenté et critiqué où vous voulez (ici on ne parlait que de ça) pour qu'on sache à quoi s'en tenir, pourvu qu'on s'en donne la peine ?

Ce qui, soit dit en passant, derechef, n'a rien à voir avec l'usage compassionnel de certains traitements, qui ne sont jamais, au moment où ils sont administrés, testés de façon aussi probante. Je crois que la science, pour être appliquée au mieux, demande aussi un certain sens des nuances...

Je ne sache pas que le vaccin soit mille fois plus dangereux que le covid, pour certaines tranches d'âge : à tout hasard : 1 personne sur 100 000 qui souffrirait d’une thrombose à la suite de l’injection d’une dose du vaccin d’AstraZeneca. ; la probabilité pour les personnes de 20 à 30 ans de contracter la COVID-19 et d’aller aux soins intensifs est actuellement de 7 sur 100 000.
Bon, à vérifier...

Puisque vous trouvez ignoble que j'aie l'air de traiter tellement à la légère les agonies du bétail humain conduit à son corps défendant aux abattoirs vaccinaux, permettez-moi de vous dire que je trouve moi que vous avez tendance parfois à crier haut et fort un peu n'importe quoi : les informations sur les thromboses, en France ou ailleurs, ont été censurées ? Non mais vous plaisantez ?
J'ai l'habitude, pour me mettre un peu au parfum de l'actualité journalière en France, en accompagnement d'un médianoche tardif bien arrosé, d'écouter en replay l'émission de Pujadas sur LCI : eh bien pendant des jours, peut-être même des semaines, lui et ses invités n'ont parlé strictement que de ça : les thromboses de l'Astra ! et les suspensions de la commercialisation du vaccin y conséquentes, tout ça indéfiniment commenté par toutes les sommités de plateau habituelles. Je vous jure que je n'ai pas rêvé...

Enfin, je ne vois toujours pas en quoi ce que j'ai dit serait faux, concernant les lambinages spectaculaires de la tôtive vaccination à la française, d’abord parce que je n'en ai à aucun moment précisé le motif, choix ou incurie ; ensuite parce que personne n'a pris qui que ce soit par la peau du cou pour aller se faire vacciner avec des doses qui n'étaient pas encore là ; et puis, de Sirius, on pouvait quand même avoir l'impression que ces atermoiements tombaient un peu à pic, histoire de voir ce qui se passait chez les voisins, avec des mixtures si conditionnelles...

Sinon, perso, sans vaccin et donc sans pass, je fais encore ce que je veux, vais à peu près partout, dans le pays le plus vacciné au monde, c'est un comble...
Une seconde de recherche dans Google, première page : « Censuré par Facebook pour s'être exprimé sur les effets de sa vaccination, François Teychené, qui a reçu le vaccin AstraZeneca, est l'invité de notre debriefing. Il revient sur son échange avec son médecin traitant et déclare s’être intéressé à la vaccination comme étant le seul traitement contre la covid afin de pouvoir retrouver sa vie et voyager. »

Pour le reste, j’abandonne. Je n’ai plus le courage de lire vos petites rectifications qui permettent de taire l’essentiel, ni surtout vos petits codicilles sur la douceur de vivre en liberté… Ca ne crie pas « haut et fort », certes, mais ça crie tout de même. Et le cri non crié et sympa de la pseudo-coolitude (pléonasme), j’ai toujours eu beaucoup de mal à le supporter.
22 juillet 2021, 20:08   Re : Un Lendore à Jéru
Désolé, je n'ai aucune envie de souffrir avec vous, et préfère infiniment me la couler douce, autant que possible.
Votre "essentiel" ne doit pas être le mien, mais cette phrase est bien vôtre : « Que n’ont-ils regardé la télé ou Facebook où toute information sur les thromboses était censurée ? »

Une demi-seconde de recherche y suffit, et ce n'est que le tout début...video: [www.facebook.com]
Les chiffres du bulletin 19 du NHS britannique (qui met à jour les données du bulletin 18) viennent de tomber. Ce service ventile (en plus des patients en réanimation) les chiffres des cas symptomatiques et des décès par statut de vaccination:

Au 23 juillet, il y avait eu, à 28 jours de l'admission en réanimation:

Catégorie d'âge inférieure à 50 ans:

140 patients vaccinés en réanimation
1712 patients non vaccinés en réanimation

Catégorie d'âge supérieure à 50 ans:

703 patients vaccinés
440 patients non vaccinés (on observe donc dans cette catégorie d'âge une inversion de l'inégalité vaccinés/non-vaccinés par rapport aux patients de moins de 50 ans)

Tous âges confondus:
vaccinés 843
non-vaccinés 2152

Où l'on constate près de 2,5 fois plus de patients non vaccinés que vaccinés en réanimation.

Décès à 28 jours de l'admission:

moins de 50 ans :

Vaccinés : 4
Non vaccinés: 34

Notons que ce rapport (plus de 8 fois plus de non vaccinés jeunes dans ces décès que de vaccinés jeunes) est néanmoins légèrement inférieur au ratio des admissions dans cette catégorie, qui était de 140/1712)

50 ans et plus:

Vaccinés : 220
Non vaccinés : 131


Tous âges confondus:

Vaccinés: 224
Non vaccinés 165


Conclusion: l'efficacité nulle, voire la nocivité de la vaccination à deux doses se confirme face à la létalité du Covid et de ses variants.

Ces chiffres sont présentés sous forme tabulaire, en pages 18 et 19 du bulletin du NHS consultable à cette adresse:

[assets.publishing.service.gov.uk]
Donc, si je comprends bien, d'après les données que vous nous soumettez, Francis :

entre le 1er février et le 19 juillet il y eut d'après ce rapport 3692 malades du covid admis aux urgences (pas nécessairement en réanimation), toutes catégories confondues ; sur ceux-là, 460 sont morts, dont, pour ne retenir que les plus de 50 ans qui nous intéressent, 220 étaient vaccinés à deux doses et 131 ne l’étaient pas du tout.
Et ce, dans une population générale dont le taux de vaccination des plus de 50 ans doit frôler actuellement les 97%, alors que le taux de mortalité des septuagénaires bien avancés doit être en tout cas supérieur à 10% (cela établi avant la protection vaccinale qui devrait protéger au moins à 90%), ces derniers étant en tout état de cause les plus vaccinés.

Bon, à mon avis, cela ne prouve pas l'inefficacité des vaccins, s'il est vrai — encore faut-il l'établir de façon peu réfragable — que ceux-là préviennent de toute façon le risque de développer une symptomatologie grave : je suppose que ces chiffres sont conformes à ce qu'on trouverait, comme avancé plus haut, pour une population âgée dont la presque totalité serait vaccinée, et présentant bien sûr le plus haut risque de décès une fois la maladie grave déclarée dans un cas de figure où le vaccin les en protégerait à 90%.

La chose que je trouve la plus frappante, en l’occurrence, est bien le fait que le nombre de décès proportionnels aux pics des "vagues" de l'épidémie ne suit plus du tout ce qui était observable avant qu'une majorité de personnes à risque ne soit vaccinée : c'est une chose très simple à voir en examinant les courbes des nouveaux cas et des décès lors des précédentes vagues.
A titre d'exemple : dernier pic avant la grande vaccination en Grande-Bretagne : une soixantaine de milliers de cas journaliers ; moyenne des décès environ 1200 par jour.
Pic de la dernière vague du mois de juillet : une cinquantaine de milliers de cas journaliers, mais la courbe des décès est presque plate en regard : une moyenne d’une soixantaine de décès.

Soit plus de 16 fois plus de décès lors de la vague pré-vaccinale : cette différence me semble constituer un argument assez probant en faveur d’une efficacité certaine des vaccins, encore qu’on puisse aussi l’expliquer autrement si on y tient absolument…
Mais le fait est que cette disproportion se retrouve si on observe pareillement les courbes dans les pays où les taux de vaccination sont très élevés parmi les personnes à risque et se rapproche des 50% dans la population générale, alors que dans les pays où la vaccination est encore assez faible, la courbe de décès continue de suivre régulièrement celle des nouveaux cas (Russie, Brésil, Inde, Pérou, etc.).
Non. Cette année (où la vaccination a sérieusement démarré dans le monde développé) la courbe des hospitalisations "colle" fidèlement à celle des nouveaux cas. Il semble y avoir eu des débats intenses sur le sujet, aux Etats-Unis notamment, mais la question est en passe d'être réglée: la vaccination, superbe fausse bonne idée, ne freine pas la propagation du virus et ne dissocie pas non plus les deux courbes de contamination et d'hospitalisation (l'hospitalisation, à fortiori en réanimation, caractérisant les cas graves). Selon les échos qu'on en reçoit en France, le gouvernement israélien en a pris conscience mais, humain trop humain, se persuade classiquement qu'il faut vacciner davantage, selon la loi politique et anthropologique qui veut que, lorsqu'une instance gouvernante se trouve confrontée à l'échec patent d'une mesure qu'elle a conçue et promue, elle s'enfonce dans l'erreur en se persuadant, et en s'efforçant de persuader l'univers, qu'il faut, pour sortir de l'échec, démultiplier l'intensité d'application du remède/de la politique failli.

Echec sur les deux tableaux donc: celui de la propagation (les vaccinés essaiment le virus) et celui de la gravité/létalité des cas.

Mais le monde des décideurs industriels et de l'état profond le sait, qui déjà s'emploie à concevoir et mettre au point un "traitement" anti-covid juteux, comme peut l'être la trithérapie contre le sida, appelé à supplanter et/ou "accompagner" la vaccination insuffisante. On peut tromper et abuser le monde six mois ou presque une année, jamais éternellement, comme le chantait l'autre (proposer une ou deux injections "booster" du vaccin sur un an, pas 171 dans une vie!).

La non-dissociation (absence d'un "breakthrough") des courbes des cas et des hospitalisations aux Etats-Unis en régime vaccinal ((twit avec graphique du Dr Eric Ding, un pro-vaccin réaliste):

[twitter.com]

(le Dr Eric Ding propose un thread sur le sujet qui part de ce twit, le jeu des courbes isomorphes étant présenté au twit 23)
Alors là vous m'épatez : je n'arrive pas à reproduire ici les courbes en question : de grâce, Gouguelisez donc "Royaume-Uni covid" : vous verrez apparaître en haut de page le graphique des "nouveaux cas" sur toute la période de l'épidémie : c'est une sorte de balançoire en creux entre les deux "pics" des deux dernières vagues successives ; puis cliquez sur l'onglet "décès" dans la même présentation, à droite : il n'a y a plus qu'un seul pic, la ligne est dorénavant presque plate plus avant dans le temps.
Le prorata ne suit plus, à mesure que la vaccination progresse !
Enfin, je n'ai pas la berlue quand même ; même chose dans pratiquement tous les pays où la vaccination va bon train ; dans les pays où elle lambine, la courbe des décès colle fidèlement à celle des nouveaux cas...
Voilà...
Nouveaux cas





Décès


Il y a 28 jours de délais (en moyenne) entre le diagnostic d'un nouveau cas et le décès qu'il occasionne. Comment s'étonner qu'à la flambée des nouveaux cas au 12 juillet ne corresponde pas une montée en flèche des décès à la même date ! C'est aujourd'hui le 29 juillet. Si ce tableau a été mis à jour le 12 juillet, c'est trop tôt pour juger de l'isomorphisme éventuel des deux courbes.

Isomorphisme ne veut pas dire simultanéité chronologique des formes.
29 juillet 2021, 17:25   A propos de courbes
On voit bien une timide velléité d'érection en fin de parcours, mais pour l'instant ça bande encore très mou...
Quatre qui ne banderont même plus mou :

30 juillet 2021, 22:09   A méditer
Oui, mais on ne voit pas pourquoi ceux qui hypothétiquement auront réchappé à la mort grâce au vaccin seraient des hongres, non plus.
Non. Pas des hongres. Des ânes seulement.

C'est un peu comme le tabac il y a 30 ans: fumer n'est pas dangereux puisque je fume et ne suis pas mort.
Braveheart ne bandera plus lui non plus:

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