La Vierge Marie et l'enfant Jésus, Chine, années 1930

Magnifique !

Que c'est beau...

Joyeux Noël à l'assemblée !

C'est difficile avec le temps, car si les enfants apportent éminemment une nouvelle présence ils ne remplacent pas nos aïeux et chers disparus ni même, au fond, ne comblent leur absence. Chez ces êtres affectifs que nous sommes, les générations ne se succèdent pas. La vie repart toujours de zéro et devient autre sans cesse, elle ne continue pas.
(On m'aura bassiné toute la soirée d'hier sur le fait supposé que ma fille de deux ans ressemblerait à ma pauvre sœur, morte il y a 17 ans. Je ne trouve pas, je ne crois pas qu'elle revienne à travers elle et cet air de famille...)

Cette Marie chinoise a décidément un air sermonneur d'institutrice peu commode, qui semble dire : « Gaffe, Petit ! » ; même la colombe a une allure de perroquet qui redoute de se poser là, figée en l'air ; d'ailleurs ils ont tous un aspect un peu plaqué et de commande, ma foi...
Parmi les Caucasiennes, j'avoue que j'ai un faible pour celle-ci : petite mine pincée et méticuleuse, mais tout de même, c'est une nourrice tétonnière qui ne fait pas mystère de ses charmes, semblant même prête à tout, par devoir, c'est à la limite du salace ; l'Enfant est quant à lui ostensiblement ailleurs, le regard perdu, shooté, lui aussi...