La pseudo-science de l'apprenti sorcier, qui se borne à reproduire des mécanismes observés incomplètement (mais aussi une part seulement des mécanismes observables, la part intelligible au moment de l'observation et non l'intégralité des mécanismes du vivant, dont ceux, souvent occultes, qui régulent, freinent, contiennent ou contrecarrent les mécanismes actifs que l'ont aura observés et assimilés), ne sait pas éviter le foisonnement incontrôlé des processus, leur hybris entropique.
Oui, il est très probable, de jour en jour plus certain (cf. l'affaire des mels de Fauci qui fait beaucoup de bruit ces jours-ci aux Etats-Unis) que ce virus ait été une oeuvre de laboratoire, bien comme l'est son "vaccin". Mais tous deux portent la même marque d'incomplétude qui caractérise la chose artificielle: la matrice de l'un (le laboratoire P4 de Wuhan et ses procédures) fut une passoire entropique qui a laissé fuir le virus bien au même degré que le laisse fuir l'oeuvre vaccinale des laboratoires Pfizer et Moderna. Les deux oeuvres sont mêmement fuyardes. Les pseudo-vaccins sont des passoires à ce virus à l'image de sa matrice engenderesse.
Les processus naturels -- virus de création naturelle (ou du moins de création non instiguée par le génie biotechnologique) et immunité naturelle, se complètent : celle-ci est bien le frein, le régulateur indissociable de celui-là. Cependant que les processus artificiels s'échappent des mains de leurs ingénieurs et ne trouvent rien, ou rien
à priori, qui dans le monde naturel ou dans la pharmacopée s'accorde à eux pour les éteindre sûrement. L'arme défensive se révèle impuissante et les laisse filer de manière aussi catastrophique que l'armurerie lassa filer l'arme offensive où elle vit le jour.
Il y a dans l'artificiel une incomplétude foncière (dont rend compte l'incomplétude susdite des travaux d'observation de l'intelligible auxquels on devra la mise au point prématurée du produit scientifique ou pseudo-scientifique) qui a pour corolaire le retard chronique dont souffre le produit technologique sur le vivant, lequel s'incarne dans sa nature de passoire désespérante.
L'oeuvre de génie "inarrêtable" n'est rien qu'un cafouillage de collégien fripon qui mérite d'être châtié d'une fessée sur la paillasse de son laboratoire secret installé dans une cabane au fond du jardin.