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Jordan Peterson et la crétinisation-infantilisation générale

Envoyé par Marcel Meyer 
Jordan Peterson, l'intellectuel canadien le plus connu et disposant de la plus grande influence dans le monde, a démissionné de son poste de professeur de psychologie clinique à l'Université de Toronto. Il a expliqué sa démission dans une effrayante tribune parue dans le quotidien National Post.

La voici, en traduction Google rapidement relue par moi et suivie du texte original.

Jordan Peterson: Pourquoi je ne suis plus professeur titulaire à l'Université de Toronto
L'épouvantable idéologie de la diversité, de l'inclusion et de l'équité est en train de démolir l'éducation et les affaires
Jordan Peterson pour le National Post
19 janvier 2022

J'ai récemment démissionné de mon poste de professeur titulaire à l'Université de Toronto. Je suis maintenant professeur émérite, avant d'avoir soixante ans. L’éméritat est une distinction en général réservée aux professeurs retraités, en tout cas à ceux qui se sont distingués dans l’accomplissement de leur fonction. J'avais envisagé d'enseigner et de faire de la recherche à l'Université de Toronto, à temps plein, jusqu'à ce qu'ils aient à sortir mon squelette de mon bureau. J'adorais mon travail. Et mes étudiants, étudiants et diplômés, étaient bien disposés à mon égard. Mais cette fin de carrière ne devait pas se réaliser. Il y avait à cela de nombreuses raisons, notamment le fait que je peux maintenant enseigner en ligne, à beaucoup plus de gens et avec moins d'interférences. Mais en voici quelques autres.

Premièrement, mes étudiants diplômés et extrêmement bien formés hétérosexuels blancs (et j'en ai eu beaucoup qui étaient d’un autre type, soit dit en passant) ont une chance infime de se voir offrir des postes dans la recherche universitaire, malgré des dossiers scientifiques magnifiques. C'est en partie à cause des directives dites Diversité, Inclusivité et Équité (mon acronyme préféré : DIE [L’acronyme de Diversity, Inclusivity and Equity, DIE, forme le mot “mourir” ou “meurs !” (MM)] ). Ces directives ont été imposées universellement dans le milieu universitaire, malgré le fait que les comités d'embauche des universités avaient déjà fait tout ce qui était raisonnable pendant toutes les années de ma carrière, et même plus, pour s'assurer qu'aucun candidat qualifié appartenant à une “minorité” ne soit jamais oublié. Mes élèves sont aussi en partie inacceptables précisément parce que ce sont mes élèves. Je suis un universitaire persona non grata, à cause de mes positions philosophiques inacceptables. Et cela n'est pas un simple inconvénient. Ces faits ont rendu mon travail moralement intenable. Comment puis-je accepter de futurs chercheurs et les former en toute bonne conscience sachant que leurs perspectives d'emploi sont minimes ?

Deuxième raison : il s’agit de l'une des nombreuses questions que pose l’épouvantable idéologie qui démolit actuellement les universités et, en aval, la culture générale. Notamment parce qu'il n'y a tout simplement pas assez de personnes BIPOC qualifiées disponibles pour atteindre de façon suffisamment rapide les objectifs de diversité (BIPOC : Black, Indigenous and People Of Colour, noirs, autochtones et personnes de couleur, pour ceux d'entre vous qui ne sont pas du woke qui sait). Ce fait était parfaitement connu de tous les universitaires un tant soit peu attaché à la vérité ayant siégé dans un comité de recrutement au cours des trois dernières décennies. Cela signifie que nous sommes en train de produire une génération de chercheurs absolument non qualifiés. Et nous avons déjà vu ce que cela signifie avec les horribles “disciplines” des études de griefs [Il s’agit des domaines d'études connus sous le nom d'"études culturelles" ou "études d'identité" (par exemple les études de genre) ou de "théorie critique" que leurs critiques nomment “études de griefs” (grievance studies) parce que leur objectif commun est de rechercher dans la culture les moindres détails permettant de diagnostiquer les déséquilibres de pouvoir et l'oppression enracinée dans l'identité. (MM)]. Cela, combiné à la disparition des tests objectifs, a tellement compromis les universités qu'on peut difficilement l'exagérer. Et ce qui se passe dans les universités finit par déteindre sur tout. Comme nous l'avons bien vu.

Tous mes lâches collègues doivent rédiger des déclarations DIE pour obtenir une subvention de recherche. Ils mentent tous (à l'exception de la minorité de vrais croyants) et ils enseignent à leurs élèves à faire de même. Et ils le font constamment, avec diverses rationalisations et justifications, corrompant davantage ce qui est déjà une entreprise incroyablement corrompue. Certains de mes collègues se laissent même aller à suivre une formation dite anti-biais, donnée par un membre du personnel des ressources humaines totalement non qualifié, donnant le cœur léger des leçons stupides et accusatrices sur les attitudes racistes / sexistes / hétérosexistes prétendument omniprésentes. Une telle formation est souvent maintenant une condition préalable pour occuper un poste en tant qu’universitaire au sein d'un comité d'embauche.

Ai-je besoin de souligner que les attitudes implicites ne peuvent pas, d'après les définitions données par ceux qui en ont fait un point central de notre culture, être transformées par une formation explicite à court terme ? En supposant que ces biais existent de la manière revendiquée, et c'est une affirmation très modérée, et je parle scientifiquement ici. Le test d'association implicite, l'IAT tant vanté, qui prétend diagnostiquer objectivement les préjugés implicites (c'est-à-dire le racisme automatique et autres choses du même genre) n'est en aucun cas assez puissant — suffisamment valide et fiable — pour faire ce qu'il est censé faire. Deux des concepteurs originaux de ce test, Anthony Greenwald et Brian Nosek, l'ont dit publiquement. La troisième, le professeur Mahzarin Banaji de Harvard, reste récalcitrante, ce qui peut en grande partie être attribué à son programme politique ouvertement de gauche, ainsi qu'à son intégration dans une sous-discipline de la psychologie, la psychologie sociale, si corrompue qu'elle a nié l'existence de l'autoritarisme de gauche pendant six décennies après la Seconde Guerre mondiale. Les mêmes psychologues sociaux, au sens large, considèrent aussi avec désinvolture le conservatisme (sous le couvert de la « justification du système ») comme une forme de pathologie de l’esprit.

La constante approbation par Banaji de l'utilisation abusive de son instrument de recherche, combinée au statut que lui donne sa position à Harvard, est l'une des principales raisons pour lesquelles nous souffrons encore sous le joug DIE, avec son effet néfaste sur ce qui était autrefois ce que nous avons jamais atteint de plus proche d’une véritable sélection au mérite. Il y a de bonnes raisons de penser que la suppression, inspirée par le DIE, des tests objectifs, tels que le GRE [Le Graduate Record Examination est un test standardisé requis pour étudier dans la plupart des universités des pays anglophones (MM)] pour l'admission aux études supérieures, aura des effets délétères sur la capacité des étudiants ainsi sélectionnés à maîtriser des sujets tels que les statistiques, sur lesquelles toutes les sciences sociales (et aussi la médecine, par exemple) s'appuient entièrement pour fonder leur validité.

De plus, les conseils d'approbation des programmes de formation des cycles supérieurs en psychologie clinique au Canada ont décidé de refuser dorénavant d'accepter les programmes cliniques universitaires qui n’auraient pas une orientation « justice sociale ». Cela, combiné à certains changements législatifs récents au Canada, prétendant interdire la dite “thérapie de conversion” [Une thérapie de conversion ou thérapie de réorientation sexuelle a pour but de changer l'orientation sexuelle d'une personne de l'homosexualité ou de la bisexualité à l'hétérosexualité (MM)] (mais rendant extrêmement risqué pour les cliniciens de faire quoi que ce soit d’autre que d'être toujours d'accord sur tout avec leurs clients) a probablement condamné la pratique de psychologie clinique, laquelle a toujours reposé entièrement sur la confiance et la confidentialité. Des évolutions similaires sont en cours dans d'autres disciplines professionnelles, telles que la médecine et le droit. Et si vous ne pensez pas que les psychologues, avocats et autres professionnels sont tout sauf terrifiés par leurs organisations professionnelles devenues woke, au grand détriment de tous, vous ne comprenez tout simplement pas jusqu'où tout cela est allé.

Qu'est-ce que je suis censé faire au juste quand je rencontre un étudiant diplômé ou un jeune professeur, embauché sur la base du DIE ? Manifester un scepticisme immédiat quant à sa capacité professionnelle ? Quelle gifle pour un jeune outsider réellement méritoire ! Et c'est peut-être bien le but. L'idéologie DIE n'est pas amie de la paix et de la tolérance. Elle est absolument et complètement l'ennemie de la compétence et de la justice.

Et pour ceux d'entre vous qui pensent que j'exagère ou qu’il s’agit d’un phénomène limité, dans un certain sens trivial, aux universités, voici quelques autres exemples : ce rapport d'Hollywood, foyer cliché du sentiment “liberal” [Au sens nord-américain, c’est-à-dire de gauche (MM)], par exemple, indique jusqu'où cela est allé. En 2020, l'Académie des arts et des sciences du cinéma (les gens des Oscars) s'est lancée dans un plan quinquennal (est-ce que cette appellation vous rappelle quelque chose ?) « afin de diversifier notre organisation et élargir notre définition du meilleur ». Ils l'ont fait en une tentative qui comprenait le développement de "nouvelles normes de représentation et d'inclusion pour les Oscars", pour, hypothétiquement, "mieux refléter la diversité du public cinéphile". Quel fruit cette initiative, issue de l'idéologie DIE, a-t-elle porté ? Selon un article récent, rédigé par Peter Kiefer et Peter Savodnik, mais publié sur le site Web Common Sense de l'ancienne journaliste du NY Times, Bari Weiss (et Weiss a quitté le Times, en raison de l'intrusion de l'idéologie de gauche radicale dans ce journal, tout comme Tara Henley l'a fait récemment, vis-à-vis de la CBC): « Nous avons parlé à plus de 25 scénaristes, réalisateurs et producteurs – qui s'identifient tous comme libéraux et qui ont tous décrit une peur omniprésente de ne pas respecter le nouveau dogme. (…) Comment survivre à la révolution ? En devenant son plus fervent supporter. (…) Soudain, chaque conversation avec chaque agent ou responsable de contenu a commencé par : Est-ce que quelqu'un BIPOC est attaché à cela ? »

Et c'est partout — et si vous ne le voyez pas, c’est que votre tête est soit dans le sable, soit fourrée dans un endroit bien plus inavouable. CBS, par exemple, a littéralement exigé que les occupants de chaque salle de rédaction soit au moins à 40% BIPOC en 2021 (50% en 2022).

Nous en sommes maintenant au point où la race, l'ethnie, le “genre” ou la préférence sexuelle sont d'abord acceptés comme la caractéristique fondamentale définissant chaque personne (exactement ce qu’espéraient les gauchistes radicaux) et, deuxièmement, sont désormais traités comme la qualification la plus importante pour les études, la recherche et l’emploi.

Faut-il préciser que ceci est de la folie ? Même le peu clairvoyant New York Times a des doutes. Un titre du 11 août 2021 : « Les programmes de diversité en milieu de travail font-ils plus de mal que de bien ? » En un mot comme en cent : oui. Comment le fait d'accuser vos employés de racisme, etc., au point de leur prescrire une nouvelle formation (en particulier lorsqu’il s’agit de ceux qui travaillent de bonne foi pour surmonter tout préjugé qu'ils pourraient encore, en ces temps modernes et libéraux, manifester) pourrait-il être autre chose qu'insultant, agaçant, envahissant, autoritaire, moralisateur, inapproprié, irréfléchi, contre-productif et d’ailleurs injustifiable ?

Et si vous pensez que DIE est mauvais, attendez d'être noté un tas de fois sur les questions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). Prétendant évaluer la responsabilité morale des entreprises, ces scores, qui peuvent en affecter considérablement la viabilité financière, ne sont rien de moins que l'équivalent du maudit système de crédit social chinois, appliqué au monde entrepreneurial et financier. Dirigeants d’entreprises : qu'est-ce donc qui ne va pas chez vous ? Ne voyez-vous donc pas que les idéologues qui promeuvent des absurdités aussi épouvantables sont motivés par un programme qui est non seulement absolument incompatible avec l’éthique de vos entreprises liées au marché libre, par leur essence même, mais qui vise précisément les libertés qui ont rendu votre succès possible ? Ne voyez-vous pas qu'en marchant comme des moutons (comme le font les professeurs, comme le font les artistes et les écrivains) vous engendrez une véritable cinquième colonne au sein de vos entreprises ? Êtes-vous vraiment si aveugles, intimidés et lâches ? Avec tout vos dits privilèges ?

Et il n'y a pas que les universités. Et les écoles professionnelles. Et Hollywood. Et le monde de l'entreprise. La diversité, l'inclusivité et l'équité — cette trinité radicale de gauche nous détruit. Vous vous interrogez sur les divisions qui nous assaillent actuellement ? Ne cherchez pas plus loin que DIE. Vous vous interrogez – plus précisément – sur l'attractivité de Trump ? Ne cherchez pas plus loin que DIE. Quand la gauche va-t-elle trop loin ? Quand elle rend un culte à DIE, et insiste pour que le reste d'entre nous, qui voulons surtout être laissés tranquilles, le fasse aussi. Assez à présent. Assez. Assez.

Enfin, savez-vous que Vladimir Poutine lui-même capitalise sur cette folie woke ? Anna Mahjar-Barducci de MEMRI.org a rendu compte d’un récent discours. Je le cite dans sa traduction :
« Les partisans du soi-disant "progrès social" croient qu'ils amènent l'humanité à une sorte de nouvelle conscience et qui est meilleure. Vite, hissez les drapeaux, comme nous disons, allez-y. La seule chose que je veux dire maintenant, c'est que leurs prescriptions ne sont pas nouvelles du tout. Cela peut surprendre certaines personnes, mais la Russie est déjà passée par là. Après la révolution de 1917, les bolcheviks, s'appuyant sur les dogmes de Marx et d'Engels, ont eux aussi déclaré qu'ils modifieraient les us et coutumes existants, et pas seulement politiques et économiques, mais la notion même de moralité humaine et les fondements d'une société saine. La destruction des valeurs séculaires, de la religion et des relations entre les gens, jusques et y compris le rejet total de la famille (nous l'avons eu aussi), l'encouragement à la délation sur les êtres chers, tout cela était proclamé progrès et, soit dit en passant, était largement soutenu dans le monde à l'époque et était assez à la mode, comme aujourd'hui. Au reste, les bolcheviks étaient absolument intolérants aux opinions autres que les leurs.
« Cela, je crois, devrait rappeler une partie de ce à quoi nous assistons actuellement. En regardant ce qui se passe dans un certain nombre de pays occidentaux, nous sommes étonnés de reconnaître les pratiques qui furent les nôtres dans un passé lointain — et que nous avons, heureusement, abandonnées, j'espère. La lutte pour l'égalité et contre les discriminations s'est transformée en dogmatisme agressif à la limite de l'absurde, quand les œuvres des grands auteurs du passé, comme Shakespeare, ne sont plus enseignées dans les écoles ou les universités, leurs idées étant considérées comme rétrogrades. Les classiques sont déclarés arriérés et ignorants de l'importance du sexe ou de la race. À Hollywood, des aide-mémoires sont distribués sur la façon appropriée de raconter une histoire et sur le nombre de personnages de quelle couleur ou de quel sexe qui doivent figurer dans un film. C'est encore pire que le département agitprop du Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique. »

Cela, de la part du chef de l'ancienne force totalitaire, contre qui nous avons mené une guerre froide de cinq décennies ayant mis en danger la planète entière (de manière très réelle). Cela, de la part du chef d'un pays déchiré de manière littéralement génocidaire par des idées que Poutine lui-même attribue aux progressistes occidentaux, adressé à l'assemblée généralement docile de ses auditeurs autrefois brûlés (une fois (!)) deux fois timides.

Et vous tous qui êtes les compagnons de route des militants du DIE, quelles que soient vos raisons : c’est de votre responsabilité. Vous, les professeurs, lâchement recroquevillés dans le faux-semblant et le silence, apprenant à vos élèves à dissimuler et à mentir, à s’y faire, alors que les murs s'effondrent, par honte. Vous, les PDG, affichant une vertu — que vous ne possédez pas et que vous ne devriez pas vouloir posséder — afin de plaire à une minorité qui vit sa vie littéralement dans le déplaisir ; vous êtes les méchants capitalistes, après tout, et vous devriez en être fiers ; actuellement, je ne suis pas sûr que vous ne soyez pas encore plus timides que les professeurs ; pourquoi diable ne bannissez-vous pas les arrivistes DIE des ressources humaines vers les départements du personnel au noms plus approprié, pourquoi ne les empêchez-vous pas d'interférer avec votre psychisme et celui de vos employés, et en finir avec tout cela ? Musiciens, artistes, écrivains : cessez de plier votre art sacré et méritoire aux exigences des propagandistes, faute de quoi vous trahirez fatalement l'esprit de votre propre intuition ; arrêtez de censurer votre propre pensée ; arrêtez de dire que vous embaucherez pour vos productions orchestrales et théâtrales pour toute autre raison que le talent et l'excellence. C'est tout ce que vous avez. C'est tout ce que chacun d’entre nous avons.

Qui sème le vent récolte la tempête. Et le vent se lève.

Le texte original (que l'on peut aussi lire, avec beaucoup de publicités sur le site du quotidien [https://nationalpost.com/opinion/jordan-peterson-why-i-am-no-longer-a-tenured-professor-at-the-university-of-toronto] :

Jordan Peterson: Why I am no longer a tenured professor at the University of Toronto
The appalling ideology of diversity, inclusion and equity is demolishing education and business
Jordan Peterson, Special to National Post
Jan 19, 2022

I recently resigned from my position as full tenured professor at the University of Toronto. I am now professor emeritus, and before I turned sixty. Emeritus is generally a designation reserved for superannuated faculty, albeit those who had served their term with some distinction. I had envisioned teaching and researching at the U of T, full time, until they had to haul my skeleton out of my office. I loved my job. And my students, undergraduates and graduates alike, were positively predisposed toward me. But that career path was not meant to be. There were many reasons, including the fact that I can now teach many more people and with less interference online. But here’s a few more:
First, my qualified and supremely trained heterosexual white male graduate students (and I’ve had many others, by the way) face a negligible chance of being offered university research positions, despite stellar scientific dossiers. This is partly because of Diversity, Inclusivity and Equity mandates (my preferred acronym: DIE). These have been imposed universally in academia, despite the fact that university hiring committees had already done everything reasonable for all the years of my career, and then some, to ensure that no qualified “minority” candidates were ever overlooked. My students are also partly unacceptable precisely because they are my students. I am academic persona non grata, because of my unacceptable philosophical positions. And this isn’t just some inconvenience. These facts rendered my job morally untenable. How can I accept prospective researchers and train them in good conscience knowing their employment prospects to be minimal?

Second reason: This is one of many issues of appalling ideology currently demolishing the universities and, downstream, the general culture. Not least because there simply is not enough qualified BIPOC people in the pipeline to meet diversity targets quickly enough (BIPOC: black, indigenous and people of colour, for those of you not in the knowing woke). This has been common knowledge among any remotely truthful academic who has served on a hiring committee for the last three decades. This means we’re out to produce a generation of researchers utterly unqualified for the job. And we’ve seen what that means already in the horrible grievance studies “disciplines.” That, combined with the death of objective testing, has compromised the universities so badly that it can hardly be overstated. And what happens in the universities eventually colours everything. As we have discovered.
All my craven colleagues must craft DIE statements to obtain a research grant. They all lie (excepting the minority of true believers) and they teach their students to do the same. And they do it constantly, with various rationalizations and justifications, further corrupting what is already a stunningly corrupt enterprise. Some of my colleagues even allow themselves to undergo so-called anti-bias training, conducted by supremely unqualified Human Resources personnel, lecturing inanely and blithely and in an accusatory manner about theoretically all-pervasive racist/sexist/heterosexist attitudes. Such training is now often a precondition to occupy a faculty position on a hiring committee.
Need I point out that implicit attitudes cannot — by the definitions generated by those who have made them a central point of our culture — be transformed by short-term explicit training? Assuming that those biases exist in the manner claimed, and that is a very weak claim, and I’m speaking scientifically here. The Implicit Association test — the much-vaunted IAT, which purports to objectively diagnose implicit bias (that’s automatic racism and the like) is by no means powerful enough — valid and reliable enough — to do what it purports to do. Two of the original designers of that test, Anthony Greenwald and Brian Nosek, have said as much, publicly. The third, Professor Mahzarin Banaji of Harvard, remains recalcitrant. Much of this can be attributed to her overtly leftist political agenda, as well as to her embeddedness within a sub-discipline of psychology, social psychology, so corrupt that it denied the existence of left-wing authoritarianism for six decades after World War II. The same social psychologists, broadly speaking, also casually regard conservatism (in the guise of “system justification”) as a form of psychopathology.
Banaji’s continued countenancing of the misuse of her research instrument, combined with the status of her position at Harvard, is a prime reason we still suffer under the DIE yoke, with its baleful effect on what was once the closest we had ever come to truly meritorious selection. There are good reasons to suppose that DIE-motivated eradication of objective testing, such as the GRE for graduate school admission, will have deleterious effects on the ability of students so selected to master such topics as the statistics all social sciences (and medicine, for that matter) rely upon completely for their validity.

Furthermore, the accrediting boards for graduate clinical psychology training programs in Canada are now planning to refuse to accredit university clinical programs unless they have a “social justice” orientation. That, combined with some recent legislative changes in Canada, claiming to outlaw so-called “conversion therapy” (but really making it exceedingly risky for clinicians to do anything ever but agree always and about everything with their clients) have likely doomed the practice of clinical psychology, which always depended entirely on trust and privacy. Similar moves are afoot in other professional disciplines, such as medicine and law. And if you don’t think that psychologists, lawyers and other professionals are anything but terrified of their now woke governing professional colleges, much to everyone’s extreme detriment, you simply don’t understand how far this has all gone.

Just exactly what am I supposed to do when I meet a graduate student or young professor, hired on DIE grounds? Manifest instant skepticism regarding their professional ability? What a slap in the face to a truly meritorious young outsider. And perhaps that’s the point. The DIE ideology is not friend to peace and tolerance. It is absolutely and completely the enemy of competence and justice.

And for those of you who think that I am overstating the case, or that this is something limited in some trivial sense to the universities, consider some other examples: This report from Hollywood, cliched hotbed of “liberal” sentiment, for example, indicates just how far this has gone. In 2020, the Academy of Motion Picture Arts and Sciences (the Oscar people) embarked on a five-year plan (does that ring any historical bells?) “to diversify our organization and expand our definition of the best,” They did so in an attempt which included developing “new representation and inclusion standards for Oscars,” to, hypothetically, “better reflect the diversity of the movie-going audience.” What fruit has this initiative, offspring of the DIE ideology, borne? According to a recent article, penned by Peter Kiefer and Peter Savodnik, but posted on former NY Times’ journalist Bari Weiss’s Common Sense website (and Weiss left the Times, because of the intrusion of radical left ideology into that newspaper, just as Tara Henley did recently, vis a vis the CBC): “We spoke to more than 25 writers, directors, and producers — all of whom identify as liberal, and all of whom described a pervasive fear of running afoul of the new dogma. … How to survive the revolution? By becoming its most ardent supporter. … Suddenly, every conversation with every agent or head of content started with: Is anyone BIPOC attached to this?”
And this is everywhere — and if you don’t see it, your head is either in the sand or shoved somewhere far more unmentionable. CBS, for example, has literally mandated that every writers’ room be at least 40 per cent BIPOC in 2021 (50 per cent in 2022).

We are now at the point where race, ethnicity, “gender,” or sexual preference is first, accepted as the fundamental characteristic defining each person (just as the radical leftists were hoping) and second, is now treated as the most important qualification for study, research and employment.

Need I point out that this is insane ? Even the benighted New York Times has its doubts. A headline from August 11, 2021: Are Workplace Diversity Programs Doing More Harm than Good? In a word, yes. How can accusing your employees of racism etc. sufficient to require re-training (particularly in relationship to those who are working in good faith to overcome whatever bias they might still, in these modern, liberal times, manifest) be anything other than insulting, annoying, invasive, high-handed, moralizing, inappropriate, ill-considered, counterproductive, and otherwise unjustifiable?
And if you think DIE is bad, wait until you get a load of Environmental, Social and Governance (ESG) scores . Purporting to assess corporate moral responsibility, these scores, which can dramatically affect an enterprise’s financial viability, are nothing less than the equivalent of China’s damnable social credit system, applied to the entrepreneurial and financial world. CEOs: what in the world is wrong with you? Can’t you see that the ideologues who push such appalling nonsense are driven by an agenda that is not only absolutely antithetical to your free-market enterprise, as such, but precisely targeted at the freedoms that made your success possible? Can’t you see that by going along, sheep-like (just as the professors are doing; just as the artists and writers are doing) that you are generating a veritable fifth column within your businesses? Are you really so blind, cowed and cowardly? With all your so-called privilege?
And it’s not just the universities. And the professional colleges. And Hollywood. And the corporate world. Diversity, Inclusivity and Equity — that radical leftist Trinity — is destroying us. Wondering about the divisiveness that is currently besetting us? Look no farther than DIE. Wondering — more specifically — about the attractiveness of Trump? Look no farther than DIE. When does the left go too far? When they worship at the altar of DIE, and insist that the rest of us, who mostly want to be left alone, do so as well. Enough already. Enough. Enough.

Finally, do you know that Vladimir Putin himself is capitalizing on this woke madness? Anna Mahjar-Barducci at MEMRI.org covered his recent speech. I quote from the article’s translation: “The advocates of so-called ‘social progress’ believe they are introducing humanity to some kind of a new and better consciousness. Godspeed, hoist the flags, as we say, go right ahead. The only thing that I want to say now is that their prescriptions are not new at all. It may come as a surprise to some people, but Russia has been there already. After the 1917 revolution, the Bolsheviks, relying on the dogmas of Marx and Engels, also said that they would change existing ways and customs, and not just political and economic ones, but the very notion of human morality and the foundations of a healthy society. The destruction of age-old values, religion, and relations between people, up to and including the total rejection of family (we had that, too), encouragement to inform on loved ones — all this was proclaimed progress and, by the way, was widely supported around the world back then and was quite fashionable, same as today. By the way, the Bolsheviks were absolutely intolerant of opinions other than theirs.

“This, I believe, should call to mind some of what we are witnessing now. Looking at what is happening in a number of Western countries, we are amazed to see the domestic practices — which we, fortunately, have left, I hope — in the distant past. The fight for equality and against discrimination has turned into aggressive dogmatism bordering on absurdity, when the works of the great authors of the past — such as Shakespeare — are no longer taught at schools or universities, because their ideas are believed to be backward. The classics are declared backward and ignorant of the importance of gender or race. In Hollywood, memos are distributed about proper storytelling and how many characters of what color or gender should be in a movie. This is even worse than the agitprop department of the Central Committee of the Communist Party of the Soviet Union.”

This, from the head of the former totalitarian enterprise, against whom we fought a five decades’ long Cold War, risking the entire planet (in a very real manner). This, from the head of a country riven in a literally genocidal manner by ideas that Putin himself attributes to the progressives in the West, to the generally accepting audience of his once-burned (once (!)) twice-shy listeners.

And all of you going along with the DIE activists, whatever your reasons: this is on you. Professors. Cowering cravenly in pretence and silence. Teaching your students to dissimulate and lie. To get along. As the walls crumble. For shame. CEOs: signalling a virtue you don’t possess and shouldn’t want to please a minority who literally live their lives by displeasure. You’re evil capitalists, after all, and should be proud of it. At the moment, I can’t tell if you’re more reprehensibly timid even than the professors. Why the hell don’t you banish the human resource DIE upstarts back to the more-appropriately-named Personnel departments, stop them from interfering with the psyches of you and your employees, and be done with it? Musicians, artists, writers: stop bending your sacred and meritorious art to the demands of the propagandists before you fatally betray the spirit of your own intuition. Stop censoring your thought. Stop saying you will hire for your orchestral and theatrical productions for any reason other than talent and excellence. That’s all you have. That’s all any of us have.

He who sows the wind will reap the whirlwind. And the wind is rising.
Ce texte mériterait d'être mis sur le fil "Visions davosiennes" car il en est une très parlante illustration, ne serait-ce que par l'extrait du discours de Poutine.
Comme pour la "crise sanitaire", on se place avec le "woke" dans une optique tout à fait chinoise de "Révolution culturelle". C'est le modèle.
05 février 2022, 00:27   Un peu de fatigue
« And if you don’t think that psychologists, lawyers and other professionals are anything but terrified of their now woke governing professional colleges, much to everyone’s extreme detriment, you simply don’t understand how far this has all gone. »

J'aime bien cette phrase... Je défie le premier wokiste venu de me dire ce que cela peut bien vouloir dire !
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