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Communiqué du parti de l’In-nocence n° 2054 : Sur les Jeux olympiques d’hiver de Pékin

Communiqué du parti de l’In-nocence n° 2054, vendredi 4 février 2022
Sur les Jeux olympiques d’hiver de Pékin

Le parti de l’In-nocence voit dans les Jeux olympiques de Pékin l’aboutissement désastreux d’une évolution de cette institution qu’il a déplorée de longue date. Jamais les idéaux déviés du sport international de compétition n’avaient montré de façon plus éclatante leur vraie nature et leur absurdité. Jamais surtout l’aveuglement des organisateurs, des participants, des intérêts en jeu et de la société davocratique planétaire ne s’était étalé avec plus de sotte et de laide complaisance qu’en ces paysages ravagés. La croissance démographique est certes le premier et le plus grave défi à toute politique écologique, mais des Jeux olympiques d’hiver organisés dans un pays sans neige, et qui ne peut en fournir qu’au canon— toutes les pistes sans exception étant artificielles —, sont un étalement d’inconséquence plus manifeste encore. Obsédés par la vaine poursuite de records de vitesse et de succès dans la rivalité mimétique, politique, médiatique et sportive, sans parler du profit qui est pourtant l’essentiel, le monde moderne et la Chine ne témoignent rien d’autre que leur désolante inconscience.
Rivalité mimétique est un mot clé dans toute cette histoire mondiale qui se déploie sous nos yeux.

Il y a rivalité mimétique entre deux Davos frères ennemis: Davos-Soros et Davos-Xi.

Ce qui est bien différent de la rivalité USA-URSS du siècle précédent, car il s'agissait alors de deux systèmes de philosophies antagoniques.

Davos-Soros et Davos-Xi veulent la même chose pour l'humanité, le même mode de domination oligarchique.

S'il y a guerre entre ces deux-là, elle ressemblera davantage à la Première guerre mondiale qu'à la Seconde, quand le Bien et le Mal étaient objectivement identifiables par une opposition de visions -- quand les Etats-Unis sont entrés en guerre après Pearl Harbour, ils étaient aussi purs de totalitarisme que le regard clair de leurs boys s'embarquant pour le Pacifique. A présent, les voilà guettés et gangrenés par le wokisme (barbarie de la déculturation) et l'oligarchie (Etat profond), soit les ingrédients de base de tout totalitarisme.

Si deuxième "Première guerre mondiale" il y a un jour entre ces deux forces si semblables, celle-ci mettra fin à leurs modèles, et l'on assistera à une insurrection des peuples, comme dans les années 1917-1922, pour une redistribution générale des cartes par-delà le bien et le mal.
Dans l'immédiat, n'oublions pas les trublions musulman et russe, deux pôles de moindre ampleur mais qui n'ont pas leurs pareils pour disrupter l'antagonisme dual que vous décrivez et tous les autres ordres historiquement établis. Les poussées inflammatoires islamique et pseudo-soviétique lacèrent et dégénèrent déjà le tissu politique et culturel de territoires gigantesques. Elles n'arriveront probablement jamais à leurs fins mais l'entêtement opiniâtre et patient des musulmans et de Poutine à islamiser et (re)russifier tout ce qui bouge autour d'eux fait et continuera encore longtemps de faire des dégâts inouïs.

Exemple : l'avenir musulman de l'Europe de l'Ouest [il est vrai déjà largement suicidée/davosisée] : [www.google.com]
Oui. Ce sont les troisième et quatrième forces, ou acteurs, du drame historique qui se tisse et se noue patiemment sous nos yeux clos: ces deux forces sont l'une et l'autre sous-tendues par des spiritualités elles-mêmes antagoniques (la Russie post-soviétique est parvenue à ranimer la flamme chrétienne; les autres s'emploient à entretenir et grandir la flamme mahométane).

Les Occidentaux et les Chinois, aussi davosiens dans un camp que dans l'autre, notez bien ceci, vivent dans un univers mental exempt de transcendance ou de spiritualité unificatrice. C'est ce qui les distingue des deux autres forces (troisième et quatrième sur cet échiquier). C'est aussi ce qui fait que le robot, chez les Occidentaux et chez les Chinois, est en passe de prendre le pouvoir, soutenu en cela par la ferveur transhumaniste d'une psyché où la transcendance a été balayée.

Le fait qui reste à mes yeux le plus remarquable:

Les Chinois comptent deux mille ans d'avance dans la course au dépouillement de toute transcendance dans la politique (stratégie et organisation sociale -- en Chine, le Prince, sauf très brefs épisodes sans conséquence et échecs retentissants (les Taï Ping) n'a jamais été animé par la croyance en une instance qui le transcende et le guide et dont la figure humaine, aussi transitoire que fût celle du Christ, est à même de lui tendre la main pour le rejoindre);

Les Occidentaux ne s'y sont mis qu'il y a un siècle à peine.

L'échiquier se partage entre ces quatre pièces majeures dont l'une est plongée dans un reniement de soi aussi complet que de date récente, et qui ne représente plus qu'un quart des forces en présence.

Laquelle des quatre tombera la première, d'après vous ?
Ce que je redoute, et qui malheureusement commence de se produire, c'est la conquête des cœurs européens par l'islam victimaire. C'est cette victoire sentimentale (Rousseau est lu par l'homme de la rue en Iran notamment) des musulmans qui m'inquiète, car la manière forte (égorgements, attentats-suicides, demandes agressives d'aménagements...) ça ne va qu'un temps.
La mystification de l'islamophobie qui apitoie a modifié en profondeur l'attitude des Européens à l'égard des musulmans, les premiers puisant dans ce qui leur reste d'amour chrétien pour, pris de pitié et dans l'inévitable chantage affectif, ne plus pouvoir désirer autre chose que de sauver les seconds du racisme des blancs, d'Israël fantasmé ou dudit islam radical. Sachez que ces deux derniers termes sont totalement absents du programme de Mélenchon. Le candidat de la FI, des trémolos dans la voix, s'en est expliqué avant-hier soir : visés par la loi contre le séparatisme, victimes quotidiennes de mille discriminations, les musulmans "rendent fous de haine même des gens intelligents par ailleurs" ; il faut mettre un terme à leur martyre ! Il ne s'agit déjà plus de collaborer ou de se soumettre mais bien de sauver les musulmans en les incorporant pleinement à nos sociétés, pour les y protéger et y réunir les conditions de leur essor et de leur bien-être, les y laisser dérouler leur paysage (les fameuses rues de Marseille et de Roubaix). Le salut du prolétaire passait par l'égalité, celui du musulman passe en effet par une sorte de soin (care), d'accompagnement que nous nous devons de lui apporter. (L'âme charitable et émue, désormais engagée sur cette voie, aura bientôt surmonté masochisme, culpabilité et ressentiment.)
Puis l'état de la France, pour ne parler que d'elle, n'est-il pas incroyablement propice à cet accueil en son sein ? Elle ne produit, ne fabrique plus rien et se situe désormais sur ce point au même niveau que les musulmans, dont la culture matérielle a toujours été voisine de zéro. Les Français ont l'esprit libre, qui baigne dans la cogitation idéologique, ils ont tout le temps pour défaire et refaire le monde, ils sont à présent autant de cœurs à prendre par une spiritualité doublée d'un ordre moral aussi facile à installer dans une vie qu'un logiciel dans un ordinateur. À ce sujet, Houellebecq se trompe. Il ne s'agira pas de se soumettre afin, une fois esclave, de jouir physiquement et socialement de bénéfices secondaires : il s'agira de devenir les aidants interféconds des musulmans, y compris pour adoucir leurs mœurs et que triomphe enfin ce Grand Midi à l'envers de l'Occident finissant qu'est le vivre-ensemble.
Mieux que de longs discours, une photo, pour vous dire que le capitalisme, en se mourant, en éclatant, en se livrant à une caste qui sonne son glas, regarde vers le communisme :

Ce que je redoute, et qui malheureusement commence de se produire, c'est la conquête des cœurs européens par l'islam victimaire. C'est cette victoire sentimentale (Rousseau est lu par l'homme de la rue en Iran notamment) des musulmans qui m'inquiète, car la manière forte (égorgements, attentats-suicides, demandes agressives d'aménagements...) ça ne va qu'un temps.

Grande "prière commune" des musulmans et des chrétiens à Saint-Sulpice cette semaine autour de la figure de la Vierge Marie. J'en reste les bras ballants.

Cette "conquête des cœurs" vous l'avez sûrement remarqué, ou cela vous est passé sous les yeux sans que vous le remarquiez vraiment (c'est mon cas), touche prioritairement les cœurs féminins, comme cela fut pour l'implantation du christianisme en extrême Occident du temps de Clovis et bien avant.

La compassion chrétienne, lorsqu'elle échoue à conquérir l'autre par le sentiment, se laisse alors, lasse comme une femme, conquérir par lui.
Le féminin français m'a toujours posé des difficultés qu'aucun féminin ne me pose nulle part ailleurs. Mais à bientôt 67 ans, je me répète obstinément que "ce doit être moi", par déférence principielle envers le féminin en général.
Il est effectivement illisible et m'a toujours horripilé. (Pendant près d'une décennie passée à New York j'avais pourtant fait une croix sur les Américaines, proprement infernales.) Les 3 femmes de ma vie : anglaise, érythréenne-américaine et égyptienne (copte).

Je n'ai été que rarement attiré par des Françaises, lesquelles, quand elles sont gracieuses, il faut le dire, le sont d'une manière unique, irrésistible. Mais la plupart du temps : des garces, des encroyeuses ou des illuminées béates qui délirent la vie, l'art ou la littérature (de cette dernière sorte, les villages de la Provence intérieure sont remplis !).
"des illuminées béates qui délirent la vie, l'art ou la littérature (de cette dernière sorte, les villages de la Provence intérieure sont remplis !)"

J'avoue avoir conservé un faible pour le type "muse du département", qui bovaryse et fait société dans le Haut-Var, l'Uzège ou le Moyen-Aveyron. Type qui se transmet en France depuis les années 70 où il était alors quasi-dominant pour la classe des Frédéric Moreau, à laquelle je comprends, relisant Flaubert, que j'appartenais pleinement.

Ce type féminin hexagonal a été grand'remplacé par celui, toujours "muse du département" (le 93) notez bien, mais parfaitement redoutable, de la mémère-à-migrants :



Ah oui, la muse et la mécène authentiques furent des figures vitales de la vie culturelle en Provence ! Mais de Marie-Laure de Noailles à Françoise Nyssen, le niveau a quelque peu baissé (disons que mes illuminées seraient les ersatz solitaires et pathétiques de Nyssen)...

Cette pauvrette qui coche toutes les cases, Zina donc pour les intimes du 93, a pris cher, mais alors très cher face à un Zemmour en grande forme la semaine dernière. J'en ai bêtement gloussé de plaisir devant ma télé.
Femme...cœur...bien-être...islam...

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