"Je ne crois pas aux idées nauséabondes du grand remplacement mais à la réalité du grand réchauffement."

Passons sur la double absurdité de ne pas croire ce qui arrive et de croire en une réalité non démontrée, pour ne garder que le jeu de mots qui articule les deux propos. Jeu de mots de grand dadais battant la campagne.

Dehors, c’est le printemps, les animaux, les fleurs, dans les bois de Clamart on entend les clameurs des enfants qui se marrent, c’est le printemps, l’aiguille s’affole dans sa boussole, le binoclard entre au bocard et le grand dolichocéphale sur son sofa s’affale et fait le fol.

(Prévert à peu de choses près)

Ce matin, sur BFM, Jadot a dit que la ministre des Sports n'aurait pas dû se rendre à Pékin, car la France représentée à ce niveau lors de l'ouverture des JO "sert une dictature qui en plus commet un génocide, celui des Ouïghours".

Quelqu'un sait-il pourquoi il est permis de déclarer publiquement, sans donc s'exposer judiciairement, qu'il existe des génocides palestinien et ouïghour, le mot génocide signifiant, aux dernières nouvelles : "Destruction méthodique d'un groupe humain" (Larousse) ?

J'ai l'impression que les définitions auxquelles se soumettent les Etats ne sont plus que celles d'ONG comme Human Rights Watch (laquelle parle de génocide culturel (sic) des Ouïghours) ou d'association comme la Fondation Abbé Pierre, dont le rapport annuel sur la pauvreté est le document qu'utilisent tous les responsables politiques de l'opposition pour vous assurer que la France est un pays de crevards (hier, Mélenchon a martelé que ses mesures de gel des prix des produits de première nécessité permettraient à tous les Français "de s'acheter à manger").