La presse américaine prise la main dans le sac de la désinformation orga

Extrait d'un article sur le site de Bari Weiss (https://bariweiss.substack.com/.../tgif-disinformation...) :

Alors que la campagne pour l'élection présidentielle de 2020 s’échauffait, le New York Post a révélé une histoire folle : un ordinateur portable appartenant à Hunter Biden avait fait surface dans un atelier de réparation d'ordinateurs à Wilmington, dans le Delaware. Il contenait beaucoup de choses. Parmi des photos de lui consommant de la drogue et s'amusant avec des prostituées, il y avait des informations potentiellement incriminantes sur des paiements louches et des cadeaux venant d'intérêts étrangers. L'implication de Biden au conseil d'administration de la société énergétique ukrainienne Burisma Holdings, pour laquelle il a été généreusement rémunérée alors que son père était vice-président, était particulièrement intéressante.

C'était une bombe, le genre de scoop qui pouvait produire des mois de gros titres. Et de plus, Hunter Biden n'a jamais nié que l'ordinateur portable était le sien.

Qu'a fait la presse ? Comme vous vous en souvenez probablement, il a déclaré que l'ordinateur portable et tout son contenu était de la désinformation — probablement russe.

Voici par exemple ce que disait CNN (https://cnn.it/2FzrriW) :
« “Pour moi, il s’agit d’un exemple typique de fabrication russo-soviétique” déclare l'ancien directeur du renseignement national, James Clapper, alors que les autorités enquêtent pour savoir si les e-mails récemment publiés sont liés à un effort de désinformation russe ciblant Biden. »

Le New York Post, le seul média qui avait rapporté l'histoire, a été puni par la Silicon Valley. Twitter a fermé le compte du Post pendant 16 jours et a empêché les gens de partager des informations à propos de cet ordinateur ou de son contenu. Quiconque a tenté de publier l'histoire a vu son compte verrouillé. Facebook a déclaré qu’ils "limiteraient la distribution" de l'histoire, rendant le partage de l'information également impossible.

Le blocus a été brillamment efficace. Dans les cercles polis, l'ordinateur portable et son contenu incriminant sont devenus verboten — si vous parliez de cette histoire, cela signifiait que vous étiez un complotiste.

Maintenant, 14 mois après le début de son mandat à la Maison Blanche, enterré dans le 24e paragraphe d'un récent article du New York Times, voici un petit aparté : l'ordinateur portable était réel. Et le Times a confirmé la véracité des e-mails : « Ces e-mails ont été obtenus par le New York Times à partir d'une cache de fichiers qui semble provenir d'un ordinateur portable abandonné par M. Biden dans un atelier de réparation du Delaware. L'e-mail et d'autres dans le cache ont été authentifiés par des personnes qui en avaient eu connaissance et qui étaient au courant de l'enquête.
Alors que Hunter Biden fait face à une enquête majeure du ministère de la Justice, avec un grand jury recherchant des informations sur ses transactions financières dans le monde, la presse grand public reconnaît discrètement que les informations qu'elle avait supprimées comme fausses avant les élections de 2020 étaient en fait vraies.

On n’offre aucune excuse, bien sûr. Si vous voulez comprendre pourquoi personne ne fait confiance à la presse, voilà pourquoi.