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L'Islamo-gauchisme à l'Université

Envoyé par Daniel Teyssier 
Depuis quelque temps on s'inquiète, avec raison, des dangers que ferait courir à l'Université, un Islamo-gauchisme dont maints étudiants, mais aussi professeurs, en seraient les militants actifs. Je ne vais pas revenir sur la liste des différentes personnes qui ont dû être décommandées en raison de leurs mauvaises pensées, car non conformes à celles ayant cours dans certains milieux gauchistes, néo-féministes, indigénistes ou autres décolonialistes.
L'Université, supposée être l'incarnation même de la recherche du savoir, de l'échange intellectuel des idées et de leurs confrontations, par lequel s'affinent celles de tout un chacun, serait devenue, par la mainmise de quelques militants sectaires et souvent violents, la chasse-gardée de leurs catéchismes doctrinaires, ne souffrant aucun débat contradictoire.
Ce que je trouve d'absolument remarquable, dans cette actualité-là, c'est que personne, à ma connaissance, n'a relevé qu'on a déjà connu ce genre de traumatisme douloureux dans un passé pas si lointain que ça pourtant. Rappelons-nous la terreur intellectuelle que faisaient régner les sartriens, althussériens, trotskystes et autres chapelles maoïstes dans les universités et Grandes Ecoles, certains élèves de Normale Sup refusant de serrer la main tendue du général de Gaulle, lors de sa venue dans les murs de l'école.
Donc rien de bien nouveau dans ces milieux-là où, dans le sillage des aînés, on use toujours des mêmes pratiques terrorisantes, sectaires et intimidantes au détriment du débat intellectuel. La seule et unique nouveauté est bien sûr la venue de l'islam dans le spectre gauchiste. Bienvenue à celui-ci, solide et fiable ennemi à tout ce que l'on hait : la France des de souche.
Oui, vous avez raison, cela rappelle cette époque. Le pouvoir d'intimidation des gauchistes de l'époque était cependant loin de la tyrannie omniprésente du parti dévot d'aujourd'hui ; face à la rue d'Ulm il y avait des bastions conservateurs et, surtout, les facultés des sciences et même des lettres n'étaient pas entièrement acquises aux gauchistes, et il y avait, parmi les grands noms du corps professoral, un certain nombre de personnalités libérales, dont Raymond Aron peut être pris comme la figure de proue, qui ne s'en laissaient pas conter. D'autre part, même les plus enragés des gauchistes ne versaient pas dans un révisionnisme historique aussi grossier que nos dévots actuels — sauf telle ou telle chapelle quand il s'agissait du pays communiste qui leur était cher.
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