Nouvelles du front vaccinal

La troisième dose de vaccin anti-covid pourrait avoir des conséquences négatives sur le système immunitaire.
Asselineau demande une enquête parlementaire à la suite des conclusions tirées des enquêtes sanitaires officielles britanniques

Autre chose, qui va dans le même sens : “Le Monde” publie depuis plus de deux ans un tableau de bord statistique dans lequel figure une série montrant le profil vaccinal des personnes entrées en soins critiques et parmi les décès. Depuis un mois ces courbes montraient que la probabilité de se retrouver en soins critiques pour covid était plus grande pour les vaccinés trois fois que pour ceux qui n'avaient reçu que deux doses. Depuis quelques jours, cette courbe ne figure plus sur les données publiées par le quotidien...

Si l'on fait une recherche "vaccin covid sida" les résultats obtenus incitent quand même à une certaine prudence quant à ce genre de publications...
La première fois que j'entendis parler d'un rapport supposé entre vaccin Pfizer et immunodépression, c'était déjà à l'automne dernier, dans un article du Monde paru à ce sujet, pour le réfuter justement... Ce me semble être trop souvent le cas avec ces "théories" : indécidables en fait, parce que les données avancées sont partielles, tronquées, peu ou pas du tout probantes : dans pratiquement tous les pays qui ont abondé dans la politique vaccinale, la proportion de personnes ayant reçu une dose de rappel se situe entre 50 et 60 pour cent de la population, parfois plus : cela doit avoisiner quand même le milliard d'individus, ou s'en approcher.
Vous vous rendez compte, si ces doses avaient réellement provoqué une immunodéficience acquise significative, jusqu'à "décimer le système immunitaire", qu'est-ce que cela aurait donné en termes de santé publique dans une bonne partie des pays du globe ? Une hécatombe, les gens auraient commencé à choper n'importe quoi et crever comme des mouches dans des proportions trop alarmantes pour que cela passe inaperçu.
Sera-ce le cas ? Nous verrons...

Il ne s'agit pas d'hécatombe, certes, mais il semble bien que la troisième dose soit, en moyenne, statistiquement parlant, contreproductive, faisant plutôt baisser, à terme assez rapide, la résistance au covid. Au mieux elle ne sert à rien.

Ce qui est curieux, c'est que ceci, se fondant notamment sur des données britanniques de février 2022, soit plus tard et avec plus de recul, parvient à une conclusion pratiquement inverse, quant à l'efficacité d'une troisième dose "en vie réelle", pour ne rien dire de l'hypothèse qui paraît à tout le moins un peu farfelue selon laquelle ces doses "décimeraient le système immunitaire" en général...
Allez donc vous forger une opinion solide avec tout ça...

« Une troisième dose de vaccins à ARNm disponibles protège contre les formes sévères d'Omicron

Désormais, et malgré l'apparition récente d'Omicron qui limite notre recul, il est clairement établi, en vie réelle, qu'une troisième injection de vaccin à ARNm actuellement disponible améliore la protection contre Omicron, en particulier contre les formes graves dues à ce variant (mais beaucoup moins contre les formes légères, comme illustré par le nombre de personnes complètement vaccinées et néanmoins infectées par Omicron).

À titre d'exemple, les dernières données de l'Agence de sécurité sanitaire britannique montrent que le taux de protection conféré par la troisième dose est, jusqu'à 3 mois après l'injection :

pour Delta, de 90 à 99 % contre la COVID-19 symptomatique, et de 95 à 99 % contre les hospitalisations ou les décès dus à ce variant ;
pour Omicron, de 50 à 75 % contre les formes symptomatiques, de 80 à 95 % contre les hospitalisations et de 85 à 99 % contre les décès dus à ce variant.

Entre 4 et 6 mois après la troisième injection, le taux de protection contre les formes symptomatiques baisse à 90-95 % contre Delta et 40-50 % contre Omicron, mais il reste satisfaisant concernant les hospitalisations dues à ce nouveau variant (75-85 %).

Pour les Centers for Diseases Control and Prevention américains (CDC), la dose de rappel prévient à 94 % les consultations en urgence dues à Delta et à 82 % celles dues à Omicron. »