On dirait que le fait que le cinéma accorde une place de choix, voire certaine prédilection, à des voyous petits ou grands, des moins que rien, de franches ordures minables comme des ennemis publics tragiquement surdimensionnés, et se complaît, tout le poil hérissé de mauvais plaisir, à mettre en scène de la pure violence, pour elle-même, pour le plaisir de l'art (ou du non-art), on dirait que cela est en soi vraiment inédit et remarquable... Tout de même...
Il est vrai qu'en l'occurrence l'ingénue Lola nous sert en prime un discours moralisateur des plus convenus, et que cela laisse augurer qu'il ne s'agit probablement pas d'une cinéaste de grand talent, mais sait-on jamais : il faut aller voir le film, c'est peut-être un peu bien...