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Affaire Jacques Bouthier : le PDG d’Assu 2000 « faisait son marché » parmi les jeunes employées au Maroc

Envoyé par Pierre Jean Comolli 
Nous vivons dans un monde non pas débarrassé de l'Homme, pas encore du moins, mais dans des sociétés à voix de fausset, dévirilisées, ridicules, castrées, sans hommes. Pendant des décennies, il ne s'est ainsi trouvé aucun mâle parmi les proches plus ou moins direct des dizaines de victimes de ce monstre pour les sortir de cet enfer, les venger en le mettant, physiquement, hors d'état de nuire... Cela me dépasse complètement.

Affaire Jacques Bouthier : le PDG d’Assu 2000 « faisait son marché » parmi les jeunes employées au Maroc

Dans une autre vie, le nom de ma défunte sœur fut sali par des rumeurs immondes. Mon père et moi prîmes la route pour nous rendre, au petit matin (c'était un dimanche), dans la maison de l'andouille qui s'était permis de faire courir ce bruit dégueulasse. C'est moi, très enhardi, qui ouvrit le bal en explosant toutes les vitres qui s'offraient à ma batte de baseball (achetée dans une bourgade de Pennsylvanie). Et il appartint au pater familias, originaire d'un village de la Castagniccia, d'en coller une à l'impétrant, lequel, baffé au saut du lit, en souilla d'urine son caleçon blanc.
Vingt ans plus tard, en Egypte, un jeune con tenta de mettre la main au panier de mon épouse. Je le saisis par le col et le menaçai de le faire basculer par-dessus le fameux pont cairote du 06 octobre.
De Bouthier, j'aurais volontiers fait une bouchée...
Eh bien dites donc, Pierre Jean... mais en voilà des façons de réaliser quelque conciliation avec les autres et le monde !...

Convenez en outre que ce n'est pas toujours si simple, de faire à volonté le coup de main : la grande majorité des gens n'en ont pas le savoir-faire, ne sont ni balèzes ni karatékas : dans ces conditions, cela devient beaucoup plus risqué, voire contre-productif, pour peu qu'embringué dans de telles histoires, on ait le dessous... Il faut réfléchir...

Et puis le grand Hobbes lui-même fut de son propre aveu un grand lâche devant l’Éternel...
Il arrive que la fin, chevillée à certaines valeurs, justifie l'emploi d'une manière forte qu'irrigue un sang chaud, trop chaud. Mais c'est rare, et je persiste à regretter la disparition des traits de l'honneur qui caractérisaient les sociétés méditerranéennes. Je m'amuse en outre de voir nos "progressistes" se débattre dans l'opaque marigot de contradictions où la haine de soi et des pères poussent à honnir un patriarcat pourtant largement disparu tandis que la culpabilité et le désir d'exotisme ne font plus rêver que de flux sans fin de mâles alphas...

- Faire à volonté le coup de main, écrivez-vous. Seriez-vous inconsciemment trop bon ? Car on dit, je crois, faire le coup de poing. Cela étant, je n'ai jamais eu cette dernière propension ; en revanche, il est bien dans ma nature de donner des coups de main.
La main se perd, en matière de polysémie...


coup de main \ku d(ə) mɛ̃\ masculin

(Figuré) (Guerre) Expédition ou attaque faite à l’improviste.
Hilperik entra à Paris sans aucune opposition, […]. Mais, à la nouvelle de ce coup de main, les trois autres frères se réunirent contre celui qui voulait se faire à lui-même sa part de l’héritage paternel, et marchèrent sur Paris à grandes journées, avec des forces supérieures. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1er récit : Les quatre fils de Chlother Ier — Leur caractère — Leurs mariages — Histoire de Galeswinthe (561-568), 1833–1837)
Ses citations ?
– Je ne les ai pas sur moi, mon général, avait répondu Conan, mais ça va chercher dans les cinquante-deux Fritz esquintés en dix-huit coups de main. — (Roger Vercel, Capitaine Conan, Albin Michel, 1934, collection Le Livre de Poche, page 19.)
Les combattants marocains des troupes franquistes étaient experts dans ces sortes de coups de main, ils s’infiltraient en profondeur dans les lignes ennemies et jouaient du couteau sans états d'âme. Ils s'en délectaient. — (Arturo Pérez-Reverte, Falcó, traduit de l'espagnol par Gabriel Iaculli, Éditions du Seuil, 2018, chap. 5)

(Par extension) Entreprise hardie dont l’exécution est prompte.
Faire un coup de main.
Pour moi, j’avoue que ce tableau ne m’a plu nullement. La plupart des figures grimacent, et je trouve les disciples de Jésus-Christ et les saintes femmes tellement robustes et musclés, qu’ils sont sans excuse de ne pas essayer quelque coup de main pour sauver leur doux maître. — (Prosper Mérimée, Lettres d’Espagne, 1832, rééd. Éditions Complexe, 1989, page 128)
Ça alors... Pour le coup, on en apprend tous les jours, et en s'amusant de surcroit !
03 juin 2022, 17:28   Eytan aux pieds fourchus
Un des effets pervers de l'ère de grande glaciation puritaine et moralisante dans laquelle il semble bien que nous soyons entrés, c'est que le soupçon d'hyper pudibonderie infantile tend désormais à se généraliser au point qu'on soit tenté, de prime abord, d'exonérer même les plus vicieuses crapules.
D'autant plus, l'âge avançant, qu'on devient bien plus indulgent envers ces vieux satyres monomaniaques de la touffe qui ne pensent qu'à s'en fourrer (et fourrer) jusque-là...
Les entrepreneurs de morale (H. Becker), qui se recrutent désormais à gauche, ce qui est tout de même grandiose, ont en effet créé un monde infernal.

Cela dit, en l'occurrence, le pervers esclavagiste de mineures, ce Bouthier de malheur, je me le représente toujours en étron humain à avoiner plutôt qu'en ce satyre que l'air ambiant pousserait à traiter avec mansuétude. (Et je ne suis plus tout jeune, comme si cela avait un rapport avec la choucroute, d'ailleurs... Ou bien, est-il plus haut question de la sagesse-pourrissement évoquée sur un autre fil.)
Pakagauche, je crois ! Cette sorte de morale de ploucs semble tellement imprégner les esprits qu'on entend à peine le silence désapprobateur des rares personnes à la cervelle moins étroite, qui avaient quand même encore du respect pour les libidineux de talent qui n'étaient pas (forcément) des sales types : tenez, Giudicelli, Sollers, Savigneau, Jaccard, je cite au hasard, n'ont pas du tout participé aux curées stérilisatrices, au contraire, et n'étaient pas tout à fait de droite : alors que bien des droitistes au regard et aux convictions droits comme une érection très comme il faut vous jettent à la figure le délit de "pédophilie" au moindre regard un peu mouillé pour une nymphette et veulent vous casser les reins... Les trumpistes bon teint et autres Q-ânons adorent les "pédophiles" et en voient partout, c'est bien connu...

Mais dites-moi, où est passé Francis ??
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