Payer de sa vie des violences
gratuites...
Mais passons.
Vengeance... Il s'agit bien de cela : le bourreau, violeur et tueur, qui s'était vu refuser un badge d'accès à l'immeuble (où vivait sa sœur) par les parents de Lola qui en étaient les gardiens, s'en serait donc pris à leur enfant. Ce mobile absurde est évidemment lourd d'un sens beaucoup plus large. Mais, on va le voir, gardons nous d'interpréter !
Ce n'est finalement pas la famille qui demande à Zemmour de ne pas parler de massacre des Français par des étrangers, mais Darmanin qui lui demande de ne pas interpréter ce qui se passe. Carrément. Après le pasdamalgame, place au déni d'interprétation au prétexte, pas du tout fallacieux et mystificateur, de-la-dignité-et-de-la-décence.
Les services de l'Etat devraient mettre au point une machine ou une molécule pour bloquer les associations d'idées... Mieux ! une nouvelle pilule du lendemain : après le viol de Nantes par les Soudanais, ou après Lola suppliciée par les Algériens, vous avalez le comprimé avec un peu d'eau, et hop !, le tour est joué : un barrage cognitif se dresse, barrant la route à je ne sais quels neurotransmetteurs qui s'apprêtaient à aimanter "immigration" et "ensauvagement". Ensuite, une marche blanche et des communiqués de presse des proches contre les tentatives de récupération politique pour annihiler ce qui pouvait rester de raisonnement déductif (si les Soudanais n'étaient pas venus en France, a priori ce viol en plein jour accompagné de coups "sur toutes les parties du corps" n'aurait pas eu lieu ; ou bien : si l'Algérienne, qui était expulsable depuis le 21 août dernier avait été expulsée, la petite Lola serait toujours vivante...)
L'Algérienne : je vous laisse écouter Darmanin indiquer qu'elle avait subi des violences conjugales (Darmanin se dupontmorettise très vite quand, par bonheur pour lui, il n'est pas question d'un ou d'une multirécidiviste).