Com. du CNRE n° 223, 2/11/2022, Le génocide de confort

Communiqué du Conseil National de la Résistance Européenne n° 223
mercredi 2 novembre 2022
Le génocide de confort

Le gouvernement expose les grands traits de sa centième loi sur “l’immigration ” (ce vieux mot du XXe siècle). Pour se montrer ferme il promet de faire mieux respecter les obligations de quitter le territoire, assurance mille fois prodiguée et jamais tenue ; et pour se montrer pratique, moderne et plein de bon sens, il annonce la création d’un visa spécial destiné à soulager la tension des “métiers sous tension” : c’est-à-dire l’établissement d’une nouvelle et formidable filière d’importation d'immigrés qui bien sûr, une fois dans la place, ne repartirons jamais.
L’emploi est décidément au centre des deux catastrophes qui ravagent notre malheureux pays : la destruction des paysages et le génocide par substitution. Ce sont les nécessités de l’emploi qui sont le plus régulièrement évoquées pour écarter toute résistance à la dévastation de la Terre ; et c’est le besoin de pourvoir à l’emploi qui sert incessamment à changer de peuple. Les indigènes français sont victimes d‘un génocide de confort, en somme. Ils ne sauraient y échapper, non plus qu’à la destruction de l’espace sensible autour d’eux, qu’en sacrifiant un peu ou beaucoup de leur confort, justement, à la beauté, à la liberté, et à la survie de leur civilisation.

La résistance à la dévastation de la Terre.
En Suisse, déjà en 1905, certains luttent contre la destruction du patrimoine, comme l'artiste et écrivaine franco-suisse, Marguerite Burnat-Provins 1872-1952)

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« L’activisme de Marguerite Burnat-Provins culmine en 1905 avec la fondation de la Ligue pour la beauté, qui devient plus tard Patrimoine suisse. Dans la Gazette de Lausanne du 17 mars, elle se pose en femme de combat contre ce qu’elle nomme « les cancers ». Elle milite pour la sauvegarde du patrimoine et du paysage suisses, défigurés par l’industrialisation et le tourisme. Soutenue par des personnalités, elle parvient à soustraire plusieurs sites à une destruction programmée. »

Citation d’Anne Murray-Robertson, dans « Éclairage : les combats de Marguerite Burnat-Provins », Passé simple, mensuel romand d’histoire et d’archéologie, novembre 2022, no 79.