Il paraît qu'il veut remplacer les remplaçants par des robots. Robots agricoles, d'abord, puis robots ménagers, robots éboueurs, robots marteaux-piqueurs, pourquoi pas, etc.
Lui qui faisait naguère encore un vibrant éloge des travailleurs, sacralisait le travail, travail, travail, vilipendait les clampins et les jean-foutre, oh !...
Car dès lors qu'on en admet le principe, il suffit de tirer sur un petit bout de fil pour que le tout se défasse : plus le travail humain sera remplaçable par des machines, moins on aura besoin de travailleurs, qui de toute façon rechignent de plus en plus à la tâche : il devra donc pouvoir être possible de vivre ne rien foutant. C'est comme ça.
Au moins, pour traduire littéralement une expression en hébreu, le jeton a fini par lui tomber dans le ciboulot...