Il y a bien sûr beaucoup à redire du cas Zemmour, mais, à ce stade, le plaisir, le bénéfice intellectuel de l'écouter et de le voir arriver comme un chien dans un jeu de quilles, à dégommer enfin ce qui devait l'être impérieusement l'emporte largement sur le risque qu'il déçoive ou consterne au point de lui tourner le dos. (Je me suis fait cette réflexion : depuis Mitterrand, je n'avais plus entendu d'homme public discourir politiquement de façon aussi claire et assurée : sa langue ne fourche jamais, pas un lapsus, pas la moindre hésitation... Les vérités, mûrement réfléchies, sortent de sa bouche, toujours accentuées comme il faut, c'est très très fort !)
J'aurais par ailleurs du mal à déceler de la rouerie dans les prises de position souvent très assénées de Finkie, mais je m'aveugle peut-être...
Ah, la Sonia...quel formidable quatre-heures elle aurait fait dans une autre mienne vie !