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Une maladie si vite attrapée

Envoyé par Daniel Teyssier 
Si j'en crois les médias, on est soumis, de nos jours, à un virus vraiment très virulent. De plus en plus de personnes seraient touchées et contaminées, même parmi celles que l'on pensait pourtant prémunies de cette horreur.
Les médicaments, même les plus en vue sur le marché, ne seraient plus efficaces et même parfois s'avèreraient contre-productifs, néfastes.
Telle une lèpre contagieuse cette maladie gagne du terrain à grandes enjambées. Plus personne ne serait à l'abri de ce mal. Il se pourrait même que cette épidémie galopante se propage dans des peuples entiers.
Bien que peu en meurent, tous en garderont des marques indélébiles, les cantonnant pour toujours au ban de l'humanité.
Pourtant la toxicité et la virulence de cette maladie nous étaient déjà bien connues. Mais les français ont la mémoire courte. Beaucoup ont oublié le grand malade qu'avait été le général de Gaulle. Même Lui, pourtant si protégé par toute une multitude de médicaments qu'on pensait redoutablement immunisants, avait été contaminé de cette lépre.
De nos jours, combien de gens, pensant naïvement être bien protégés de ce virus diabolique, finissent par en être la proie.
Durant longtemps ce virus semblait assagi, presque dormant, ne touchant que des personnes volontairement très exposées, des personnes allant au devant même de cette maladie, sans aucune espèce de protection.
Mais à présent le virus est autrement plus virulent, n'épargant plus ceux ou celles parmi les mieux protégés. Les médicaments anciens ne sont plus opérants.
Combien de fervents défenseurs de la République se trouvent contaminés. Le virus attaque tout azimut et s'insinue dans des zones et recoins où jamais on ne pensait un jour le voir.
Un tel, innocent amoureux de l'accent circonflexe et de la langue française, se réveillera malade, un autre, défenseur de la laïcité et militant de l'égalité homme-femme, agonisera sous l'emprise du virus, un autre encore, soucieux de démocratie et de donner la parole au peuple par référendum, sera saisi implacablement de ce mal. Quel carnage !
D'après les médias cette maladie se nommerait extrême-droite.
Utilisateur anonyme
31 mars 2016, 11:30   Re : Une maladie si vite attrapée
Arté diffusera plusieurs reportages la semaine prochaine (je crois) sur... tenez-vous bien : "l'inquiétante montée de l'extrême-droite dans toute l'Europe".

Gageons que nous aurons droit à un regard des plus "objectifs" sur une situation on ne peut plus préoccupante. La salafisation de pans entiers du territoire, à côté, c'est que dalle.
Heureusement, face à l'explosion de cette maladie parmi les gens du peuple, nous avons les meilleurs médecins qui soient pour la débusquer, la traquer, la pourchasser sans pitié. Nous pouvons compter sur la compétence très aiguisée et sur l'inépuisable énergie déployée par nos sauveurs d'âme, ces héros bénévoles que sont tous les Plenel and Cohn du monde. Pensons aussi à leurs illustres prédécesseurs, qui, lors de courageux défilés dans les rues de Paris, scandaient à tue-tête le fascisme ne passera pas et brocardaient de Gaulle en dictateur.
Mais j'entends dire que de très mauvaises langues feraient courir le bruit d'une erreur de diagnostic. Que ces médecins, pourtant les meilleurs dont les medias disposent, seraient coupables de conflit d'intérêts, qu'en quelque sorte ils accuseraient leur chien d'avoir la rage afin de mieux le noyer, qu'ils déclareraient malades tous leurs opposants politiques afin de mieux accaparer le pouvoir et la vertu, et, cerise sur le gâteau, qu'eux-mêmes parfois seraient gravement atteints de cette maladie dont ils affublent si prestement les autres.
Balivernes ! Et pourtant l'ombre d'un doute me saisit... quand je pense à Jacques Duclos défilant dans les rues de Paris.
Je reprends ce fil un peu ancien car tout le monde peut constater combien, en ces temps pré-électoraux qui courent, le virus en question se montre d'une virulence sans pareille et qu'aucun vaccin républicain n'est vraiment efficace.
Alors que le virus de la Covid donne manifestement des signes de faiblesse, celui porteur de la maladie nommée extrême droite ne semble pas s'assagir, si l'on en croit en tout cas nos media mainstream.
Hier encore Eric Zemmour était annoncé, par la présentatrice de la chaine de service public France 2, comme le candidat d'extrême droite. Le grantécrivain d'extrême droite Renaud Camus connaît bien cela. Cette appellation sonne comme une signalétique de ralliement au bon camp. En la proférant avec vigueur et grande régularité, elle signifie par là combien on ne mange pas de ce pain-là, et en cela elle rassure les pairs qui reconnaissent immédiatement ladite journaliste comme appartenant à leur système de pensée, comme une des leurs. Il convient d'en user et d'en abuser sans répit et sans vergogne, à l'exemple du Dr Goebbels, tant il est vrai qu'un mensonge mille fois répétés devient une vérité. Ne pas recourir systématiquement à cette appellation c'est encourir toutes les suspicions, c'est donner quelques signes de contamination. Ne pas utiliser ce mot de passe c'est semer le doute sur notre bonne santé et devenir un quasi pestiféré.
Il est très dommage que Zemmour, comme d'autres, ne relève pas systématiquement, même si parfois c'est bien le cas, cette posture de journaleux bobo grassement payé pour la plupart qui, tel Monsieur Bouleau ou des sportifs soucieux de leur image et de leur sponsor, savent de quel côté leur tartine est beurrée. Il conviendrait de clouer, poliment mais fermement, le bec de ces journalistes, c'est-à-dire de dévoiler au grand public cette propagande à la Goebbels.
Par exemple il aurait été assez facile de rétorquer à cette présentatrice : Madame je ne me reconnais pas dans l'appellation de candidat d'extrême droite que vous utilisez pour me définir. Je sais bien que vous tenez absolument à montrer patte blanche aux téléspectateurs, et aussi à ce que vous soyez perçu par vos pairs et vos patrons comme ne mangeant pas de ce pain-là, que c'est en outre certainement ce qu'il y a de mieux pour le déroulement de votre carrière professionnelle et sûrement aussi pour la défense de votre idéologie progressiste, je sais bien tout ça et d'ailleurs personne n'est dupe. Mais, s'il vous plaît, permettez moi de me définir tel que je suis et non pas tel que vous en avez envie en ânonnant sempiternellement votre injure. Alors dites nous une bonne fois pour toutes à l'antenne, ouvertement et sans fard, combien vous ne partagez aucune de mes idées et passons enfin à un vrai débat. Je vous invite donc à sortir de ce journalisme de propagande tout juste digne d'un mauvais publicitaire. Car, si je vous demandais de justifier votre appellation d'extrême droite me concernant je pense que vous auriez le plus grand mal à le faire et à convaincre les téléspectateurs. A moins que vous ne considériez que construire des prisons pour mettre à l'abri les criminels et délinquants, protéger les paysages mais aussi la langue, consulter les français par référendum, ou encore réformer notre école dévastée, constitueraient des ingrédients inhérents à un programme d'extrême droite. Je pense donc que cette appellation d'extrême droite, que vous utilisez complaisamment avec constance et assiduité, à défaut de rigueur intellectuelle, ne peut prétendre à d'autre statut que celui d'injure, voulant ainsi me présenter aux yeux de tous de la façon la plus répulsive qui soit, la plus nauséabonde comme on dit avec gourmandise dans vos milieux bien-pensants. Je vous signale enfin que, ce faisant, vous n'apparaissez que comme un descendant de ceux qui brocardaient De Gaulle en fasciste. Vous en êtes une digne héritière.
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