Le site du parti de l'In-nocence

Communiqué n° 599, mercredi 12 mars 2008 : Sur les élections municipales

Le parti de l'In-nocence exprime la stupéfaction que lui inspirent les actuelles élections municipales en France, dans la mesure où semble n'y tenir aucune espèce de place le phénomène que l'histoire retiendra certainement comme le plus marquant, pour notre pays, dans la période actuelle, et l'un des plus spectaculaires qu'il ait jamais connus ou subis à travers les siècles : à savoir le progressif, mais rapide, remplacement d'une population par une autre. Les listes de candidats, pour la première fois à ce degré, commencent à refléter nettement cette donnée, mais elle n'est pas un objet de débat. Les forces en présence et les électeurs paraissent ne s'en soucier en rien, et le seul parti qui en fasse, ou qui en ait fait, un thème de campagne semble être en train, pour le meilleur et pour le pire, de sortir de l'histoire, ou du moins de l'actualité : on ne le regrettera certes pas pour lui-même, mais peut-être à titre de symptôme, utile pour suivre l'évolution nosologique, et dont la quasi-disparition, loin d'être réjouissante comme on le croirait, pourrait bien ne témoigner en fait qu'un nouvel affaiblissement du patient.

Le parti de l'in-nocence ne doute pas que notre pays s'éveillera un jour du long sommeil qui lui ferme les yeux sur son propre destin. Il craint qu'alors il ne soit trop tard, et que la France qui ouvrira les yeux, à ce moment-là, soit déjà une autre France.
C'est déjà une autre France...
Mais, outre le remplacement de population, je vois aussi le désastre généralisé, pour lequel le remplacement de population n'est pas pour grand chose (la langue, la culture, l'écriture, les passe-temps, le lien social, la stratégie de puissance, le rayonnement culturel, etc. etc.)
Oui, mais vous z'allez voir qu'elle s'ra tout d'même "sympa" cette "Nouvelle-France-diverse-issue-des-quartiers" !? - On va pouvoir (c'est pas trop tôt) être tout à la fois et assumer toutes les identités possibles, y compris les plus contradictoires : être français, régionaliste et européen, celte et arabe, blanc et noir, défenseur des droits de l'homme en Afrique du Sud et soutien des Palestiniens, pacifiste et révolutionnaire, musulman féministe, transbilesbiengay, et j'en passe... Pour se rassurer on pourrait se dire que malgré tout, pendant cet affreux déluge (déluge is too much ?), il y aura toujours quelques vieux scrogneugneux (comme moi) qui bêtement, et on ignore pourquoi, refuseront ce "bric à brac" pour chercher refuge dans de petites communautés bien chaudes, ou tout simplement au fond d'eux-mêmes (toujours l'Anarque...).
» Stupéfaction (...) dans la mesure où semble n'y tenir aucune espèce de place (...) le progressif, mais rapide, remplacement d'une population par une autre.

« Y », ce sont les élections municipales. Mais comment un débat, sur la liste des candidats, qui sont légalement candidats, bien entendu, puisqu'ils sont définis comme tels, pourrait-il « y » avoir lieu ?

Je ne sais pas si je me fais bien comprendre. Je conçois bien que l'on fasse remarquer ou que l'on commente le fait sociologique dans les journaux, mais comment lancer un débat, dans le processus électoral, sur le phénomène ? Un débat sur la liste des candidats ? Voulez-vous dire « dans la campagne électorale » ? (Argumenter les "votez", "ne votez pas" ?) Le communiqué me semble très imprécis...
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