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Une éducation algérienne reçoit le prix France Télévisions au Salon du livre

Envoyé par Jean Robin 
Présentation de l'éditeur
Issue d'une célèbre famille de notables algériens, qui tiendra une place importante dans la guerre de libération, Wassyla Tamzali est née dans une grande ferme coloniale au bord de la mer. Sa jeunesse ne lui a laissé que des souvenirs de bonheur et d'odeurs d'orangers. Un drame va tout changer : en 1957, son père est assassiné par une jeune recrue du FLN. Malgré cette forfaiture puis la nationalisation des propriétés familiales, la jeune femme s'enthousiasme pour la construction de l'Algérie nouvelle, dont elle épouse toutes les utopies, avant que ne tombent les illusions, dans les années du terrorisme islamique. Ce récit passionné nous introduit dans l'intimité d'un milieu méconnu, qui avait fait le double pari de l'indépendance et du maintien de l'héritage chèrement acquis de la colonisation. Wassyla Tamzali conclut le livre par un constat plein de tristesse, mais dénué d'amertume : en Algérie, le retour des tribus et la haine du cosmopolitisme qui l'accompagne ont sonné le glas de ces espérances. Le dernier acte de la décolonisation sera tragique et douloureux, et d'abord pour les gens de son espèce.

Biographie de l'auteur
Wassyla Tamzali, a été avocate à Alger pendant dix ans. À partir de 1980, et pendant vingt ans, elle a dirigé le programme sur la condition des femmes de l'Unesco. Retournée vivre à Alger, elle continue de mener de nombreux combats pour l'égalité des femmes, la laïcité, la démocratie et le dialogue méditerranéen.
Je ne demande que ça : voir. Je pense que les écrivains de s pays anciennement colonisés ont des choses autrement plus intéressantes à dire que Chrisine Angot ou Anne Gavalda.
Et puis voyez, Cassandre, tout arrive !
Le hic c'est que la cloche n'est pas là comme à Sartrouville.

Sainte-Marie-du-Rosaire, première église catholique consacrée en terre wahhabite
LE MONDE | 14.03.08 |
ABOU DHABI ENVOYÉ SPÉCIAL

Pour la première fois, une église catholique a ouvert ses portes, vendredi 14 mars, en terre wahhabite, à Doha, au Qatar. Elle devait être consacrée, le lendemain, par l'évêque suisse d'Abou Dhabi. Mgr Paul Hinder a la charge du vicariat apostolique d'Arabie qui recouvre, à l'exception du Koweït, tous les Etats de la péninsule arabique, y compris le plus fermé aux cultes autres que l'islam : l'Arabie saoudite.

La présence dans la région de centaines de milliers de travailleurs immigrés de confession chrétienne venant du Proche-Orient ou d'Asie a justifié l'ouverture progressive de lieux de culte au Koweït, à Bahreïn et dans les Emirats arabes unis. Le Qatar, où est pratiqué comme en Arabie saoudite un islam particulièrement rigoriste, s'y était jusqu'à présent refusé. L'ouverture de l'église Sainte-Marie-du-Rosaire consacre, selon l'évêque, l'influence et l'opiniâtreté d'un ancien ambassadeur de France à Doha, Bertrand Besancenot, aidé par un architecte italien établi de longue date dans cet émirat, Renatto Caziraghi. Huit années auront été nécessaires pour que l'église de 2 000 places, dépourvue à l'extérieur de symboles chrétiens et privée de cloches, puisse être édifiée. L'installation d'un vitrail provenant d'une église française désaffectée apportera la touche finale aux travaux. Mgr Paul Hinder se réjouit de la possibilité enfin donnée aux milliers de catholiques présents dans la péninsule de pouvoir pratiquer leur religion dans de bonnes conditions. "Ici, les églises sont pleines, s'exclame-t-il. Pour les grandes fêtes, la multiplication des offices ne suffit pas à répondre à la demande !"

La caution apportée au projet par l'émir du Qatar, Hamad Ben Khalifa Al-Thani, et par le premier ministre, Hamad Ben Jassem Al-Jaber Al-Thani, a permis de passer outre les critiques et les résistances rencontrées, notamment au ministère de l'intérieur. Le téléprédicateur de la chaîne Al-Jazira, Youssouf Al-Qardawi, s'est bien gardé d'évoquer le sujet comme pour tout ce qui touche aux affaires intérieures de l'émirat. Le Qatar, qui prône une ouverture tous azimuts, organise depuis plusieurs années un dialogue interreligieux rassemblant des représentants des confessions juive et chrétienne.

L'ouverture d'une église dans un Etat se revendiquant du wahhabisme intervient après la visite historique rendue en novembre 2007 au Vatican par le roi Abdallah d'Arabie saoudite, place forte de cet islam radical.


Gilles Paris
"d'un ancien ambassadeur de France à Doha, Bertrand Besancenot"

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