Dernière dépêche de la Mena

Affrontements meurtriers entre l’armée égyptienne et les islamistes de Gaza (info # 012912/8) © Metula News Agency

Metula, minuit quinze, 23h 15 (à Paris)

Les Palestiniens de Gaza qui, cet après-midi, ont forcé la frontière égyptienne ont blessé par balles et à coups de pierres cinq soldats égyptiens et ont tué un officier.

Un Palestinien gazaoui a également perdu la vie lors de ces affrontements.

Quelques centaines de Gazaouis, certains armés, ont en outre réussi à s’infiltrer dans le désert du Sinaï ; l’armée de Hosni Moubarak s’est lancée à leur poursuite.

D’autre part, le Hamas refuse d’évacuer ses blessés sur le Caire et d’accepter l’aide humanitaire en provenance du pays du Nil.

Les islamistes du Califat tentent ainsi d’imposer aux media arabes et étrangers les images de pénurie et de bain de sang généralisé.

Ce, en dépit du fait que les camions d’aide humanitaire ont traversé en nombre le point de passage de Kerem Shalom, maintenu ouvert malgré les combats. Il n’y a pas de déficience de produits de base et de matériel sanitaire dans la Bande.

De plus, Hassan Nasrallah, le guide du Hezbollah, a appelé ouvertement à la télévision les officiers de l’armée égyptienne à renverser le régime du président Moubarak.

Les accusations contre l’Egypte se multiplient parmi les alliés du Hamas, elles sont souvent plus violentes que celles dirigées contre l’Etat hébreu.

Dans plusieurs capitales arabo-musulmanes la foule a tenté de prendre d’assaut les ambassades du Caire, accusé d’être l’allié de Jérusalem.

Le monde arabe se scinde de plus en plus entre les pays de l’axe du mal et les anti-iraniens. Ces derniers, l’Egypte en tête, mais aussi l’Arabie Saoudite et l’Autorité Palestinienne gardent leurs distances avec la Résistance Islamique.

Depuis le début de l’opération Plomb fondu, les aviateurs israéliens ont déjà détruit plus de 300 objectifs.

Vous noterez, bien cher Rogemi, que la bien-pensance dit pis que pendre de M. Moubarak (au nom pourtant bien aimable). Il est en effet un peu corrompu, et puis il a fait pendre quelques islamistes, pour tout dire il est infréquentable.

Alors je vous propose la chose suivante : A bas Moubarak ! vive le règne de la démocratique Rue Arabe !


Il y a, dans mon souvenir, un passage de la Bible où le léopard est censé boire au courant d'une onde pure en compagnie de l'agneau. Il semble que pour certains ce temps soit arrivé. Pour ma part, je préfère le pauvre léopard tenu en laisse par le méchant dompteur, car je ne suis pas sûr que le gentil léopard ait été prévenu qu'il était devenu végétarien.

A propos des attaques de IDF sur le califat de Gaza je vous propose de lire ce qu'en dit Ouriel qui est un blogueur israélien d'origine francaise et dont l'argumentation devrait, à mon avis, même satisfaire Corto.


Israel response might not be the best, but it's the only one that makes sense

Unless you live in an igloo in the antartic sea you won't have missed the news of this week end: Israel strike on hamas. What looks like a disproportional response is i believe close to the only option left to Israel digesting 2000 rockets launched blindly at its citizen for 3 years.

Can Israel negotiate? no. Hamas does not want. They do not want to recognize israel, They do not want a truce. They do not want peace.

Can Israel put pressure on the international community?no. No one really cares. Everyone talks. But no one dares to pressure Iran seriously, the only reason why Hamas has still financial ressources to maintain its power

Can Israel involve arab governments in the process? they tried with Egypt, but that was a vain effort. And honestly looking back i think that beyond street demonstrations and media declaration arab countries don t give a damn about palestinians. They never did actually. But they need to show otherwise. This is good for image

Can Israel stop the rockets? no. there is no technology able to do that. if you do let us know.

Can Israel stay quiet? no. If your country was in the same situation there would be demonstrations in favour of a war.

Pour lire le billet dans son intégralité cliquez I C I

That makes sense.


C'est exactement mon sentiment à propos des autres messages. Soit il y a un réel problème, qui nous concerne, et on doit agir, soit ce n'est pas un problème et alors il n'y a rien à dire.


Je ne vois pas comment une tierce position (il n'y a pas de réel problème pour nous mais on en parle) est concevable, en revanche "il y a un réel problème mais on ne FAIT rien" a connu des applications fâcheuses, du style "Ils avaient le choix entre le déshonneur et la guerre, ils ont choisi le déshonneur et ils auront la guerre".

Il faut lire ou relire la charte du Hamas pour comprendre de quoi il s'agit.

On clique ci-dessous:

La charte du Hamas

Dans le contexte des évenements de ces derniers jours je me vois contraint de remettre en ligne un texte que j'avais déja placé sur l'ancien forum et qui exprime de la manière la plus exacte mon opinion et mon ressenti sur la question israélo-palestinienne.

Ce qui adviendra à Israël sera notre sort à tous, Eric Hoffer

LA Times, 26 mai 1968

Original anglais : « Israel’s peculiar position ».

Les Juifs sont un peuple particulier : ce qui est permis à d’autres nations est interdit aux Juifs. D’autres nations expulsent des milliers, et même des millions de gens, et il n’y a pas de problème de réfugiés. La Russie l’a fait ; la Pologne, la Tchécoslovaquie l’ont fait. La Turquie a expulsé un million de Grecs, et l’Algérie un million de Français. L’Indonésie a expulsé, Dieu sait combien de Chinois, et personne ne dit un mot au sujet des réfugiés. Mais dans le cas d’Israël, les Arabes déplacés sont devenus d’éternels réfugiés.

Tout le monde insiste sur le fait qu’Israël doit reprendre tout Arabe. Arnold Toynbee appelle ce déplacement des Arabes une atrocité plus grande que tout ce qu’ont commis les Nazis.

D’autres nations victorieuses sur les champs de bataille dictent les conditions de la paix.

Mais quand Israël est vainqueur il doit supplier pour obtenir la paix. Chacun attend des Juifs qu’ils soient les seuls vrais Chrétiens sur terre.

D’autres nations, quand elles sont vaincues, survivent et se rétablissent, mais si Israël était vaincu une seule fois, il serait détruit. Si Nasser avait triomphé, l’été dernier [juin 1967], il aurait effacé Israël de la carte, et personne n’aurait levé le petit doigt pour sauver les Juifs. Aucun engagement pris envers les Juifs par quelque gouvernement que ce soit, dont le nôtre, ne vaut le papier sur lequel il est écrit. Le monde entier s’indigne quand on meurt au Vietnam, ou quand deux noirs sont exécutés en Rhodésie. Mais quand Hitler massacra les Juifs, personne ne protesta auprès de lui. Les Suédois, qui sont prêts à rompre leurs relations diplomatiques avec les Etats-Unis à cause de ce que nous [les Américains] faisons au Vietnam, ne bronchèrent pas quand Hitler massacrait les Juifs. Ils envoyèrent à Hitler du minerai de fer de première qualité, des roulements à bille, et assurèrent l’entretien de ses transports ferroviaires de troupes à destination de la Norvège. Les Juifs sont seuls au monde. Si Israël survit, ce sera uniquement grâce aux efforts des Juifs. Et aux ressources juives.

Pourtant, en ce moment même, Israël est notre seul allié inconditionnel et fiable. Nous pouvons compter sur Israël plus qu’Israël peut compter sur nous. Il suffit seulement d’imaginer ce qui se serait produit, l’été dernier, si les Arabes, avec leurs soutiens russes, avaient gagné la guerre, pour comprendre à quel point la survie d’Israël est vitale pour l’Amérique, pour l’Occident en général.

J’ai une prémonition qui ne me quittera pas : ce qui adviendra d’Israël sera notre sort à tous. Si Israël devait périr, l’Holocauste fondrait sur nous.


Eric Hoffer *

* Eric Hoffer était un Américain non-Juif, philosophe et sociologue. Il est né en 1902 et mort en 1983. Il a écrit 9 livres et reçu la Médaille Présidentielle de la Liberté. Son premier livre, The True Believer - Le Vrai Croyant, publié en 1951, est considéré comme un classique. © Los Angeles Times

Merci pour le lien, Rogemi, à l'Ambassade d'Israël à Paris. Il y a une opinion très vigoureuse d'Amos Oz sur ce site, qui date du début des opérations.

Pour lire l'article d'Amos Oz on clique I C I

Je pense aussi que la disparitiond'Israël sonnerait pour nous comme la chute de Constantinople.

Je pense aussi comme vous, Cassandre. Je le pense en tant que chrétien, politiquement et spirituellement(si je puis dire). Plusieurs faits m'encouragent dans cette conviction. D'abord, il y a trente ans, l'intérêt d'apprendre l'hébreu pour approfondir les textes bibliques. Au passage, et loin des caricatures, j'ai découvert un monde passionnant et j'ai vu les Juifs sous un autre jour. Je me suis aperçu, aussi, que ma démarche n'était pas isolée. J'en ai eu récemment confirmation par la lecture du livre de Benoît XVI, Jésus de Nazareth, confirmation par la lecture identique de Jean Luc Marion de ce livre. Enfin la conclusion de l'émission d'Arte, L'Apocalypse, évoque ce rapprochement plus que probable comme réponse longtemps attendue au divorce originel entre chrétiens et judéo-chrétiens.
La survie d'Israël est essentielle, oui, essentielle.

Cet article d'Oz a été publié avant le déclenchement des opérations, puisqu'il a été publié le 26, pour ne rien dire de la date de sa rédaction.

Quand le nombre des morts dépassera les 500, je crains qu'il ne ravale sa bénédiction conditionnelle, comme tend à le montrer sa conclusion: Face à cette position, Israël doit agir intelligemment, et non pas dans une explosion de fureur.

L'image d'Israël qui se dégage de vos interventions est pour le moins... déconnectée.
Pour moi, tout à fait à côté de la plaque.
Ce que je trouve inquiétant, c'est qu'elle tend à vouloir l'investir de la mission considérable de défendre, non seulement ses propres intérêts, ce qui est compréhensible, mais encore ceux de l'Occident.
Or il n'y pas nécessairement coïncidence, loin de là.

Le bu du sionisme est d'assurer aux juifs une vie paisible autant que possible dans le cadre d'une structure politique indépendante, pas de mener à jamais une guerre sainte contre les barbares.

Le but du sionisme est d'assurer aux juifs une vie paisible autant que possible dans le cadre d'une structure politique indépendante, pas de mener à jamais une guerre sainte contre les barbares.

Votre incise ("autant que possible") mériterait ici d'être précisée : signifie-t-elle que les Israéliens doivent se résigner aux tirs de roquettes et aux attentats-suicides et prendre, en quelque sorte, leur mal en patience sans réagir ?

Je partage votre appéciation Alain, mais seulement en partie, les intérêts peuvent diverger c'est sûr mais il existe un enjeu symbolique très fort me semble-t-il pour les européens dans leur relation avec Israël.

Ce pays rappelle aux européens que la condition politique avec toutes les exigences qu'elle requiert est indépassable, que le droit ne va pas éclipser la force, ni la morale, la politique, bref que le politique n'est pas destiné à s'effacer. Curieux destin de ce peuple qui semble à chaque époque de notre histoire nous signifier nos limites et dénoncer nos illusions.

Si certains ont le sentiment que la destruction d'Israël entraînerait aussi la nôtre, c'est peut-etre qu'ils voient dans l'existence d'Israël la perpétuation d'un rapport à soi qui est menacé en Europe même, sans parler du rôle du judaïsme dans l'identité européenne.

Ces enjeux symboliques peuvent paraître un peu "décalé", il n'en ont pas moins des conséquences sur les sentiments que les européens éprouvent, l'hostilité ou la sympathie, l'hostilité la plupart du temps de fait. Ces sentiments de l'opinion publique peuvent aussi inspirer des politiques, justifier des choix ou une certaine apathie.

C'est le drame de l'occident démocratique et donc aussi celui d'Israel d'être pris au piège de ses propres principes, dans la nasse des droits de l'homme.

Doit-on utiliser la force ou ne doit-on pas l'utiliser face à un adversaire qui vit dans un système de références aux antipodes du nôtre et dont la religion ordonne l'utilisation de la violence, dans la mesure où celle-ci se tourne contre disons le mécréant cad le non-musulman.

Cette contradiction est bien évidemment insoluble et cela d'autant plus que les masses en occident sont fatiguées des horreurs que les médias leur servent - bien apprêtées - tous les jours aux heures de repas.

Je rappelle quand même aux distraits que c'est la force qui crée le droit et pas le contraire. Car si toute force sans contre-poids tend à l'abus dans un monde où régne l'envie et la violence, le meurtre et la rapine, toute abdication appelle le chatiment dû à la lâcheté.

Paru hier dans le NY Post.


DAMNED IF THEY DO

By RALPH PETERS

December 29, 2008

DEAD Jews aren't news, but killing terrorists outrages global activists. On Saturday, Israel struck back powerfully against its tormentors. Now Israel's the villain. Again.

How long will it be until the UN General Assembly passes a resolution creating an international Holocaust Appreciation Day?

Israel's airstrikes against confirmed Hamas terrorist targets in the Gaza Strip were overdue, discriminating and skillful. So far, this retaliatory campaign has been a superb example of how to employ postmodern airpower.

Instead of bombing empty buildings in the dead of night in the hope of convincing bloodthirsty monsters to become peace-loving floral arrangers - the US Air Force version of "Shock and Awe" - the Israeli Defense Force aimed to kill terrorists.

Israel's attack aircraft appear to have accomplished that part of the mission. As I write, some 300 terrorist dead have been reported in Gaza, while the propaganda-savvy information office of Hamas has struggled to prove that 20 civilians died.

Given the fact that Hamas adheres to the terrorist practice of locating command sites, arsenals and training facilities in heavily populated areas, the results suggest that the IDF - supported by first-rate intelligence work - may have executed the most accurate wave of airstrikes in history, with a 15-to-1 terrorist-to-civilian kill ratio.

La suite I C I

Une jeune palestienne endeuillée accuse le Hamas

Non, bien sûr que non Alexis, il n'est pas question de se résigner et de ne pas réagir...
Et c'est bien ce qu'a fait Israël depuis sa création, réagir, attaquer, mener des guerres, et repousser l'échéance jusqu'au nouvel affrontement si prévisible, avec le concours formidable de l'ennemi le plus incompétent, le plus désespérant qu'on puisse imaginer.

Voyez-vous, ma réaction à cette nouvelle guerre a surtout été de dépit : encore ces images de destruction, cette population palestinienne si embourbée dans sa misère, son malheur et sa haine, ces commentaires édifiants sur l'efficace et la haute technicité de Tsahal, ainsi que son exemplaire moralité, et les va-t-en-guerre de tous bords plastronnant une nouvelle fois.

C'est le caractère inéluctable et dilatoire de tout cela, et le constat, affligeant pour moi, que ce sont une nouvelle fois les brutes qui prévalent et imposent leurs règles du jeu.
C'est que nous, enfin une partie des Israéliens tout au moins, nous en avons par-dessus la tête...

Vous trichez, Monsieur Eytan, car vous auriez pu dire que vous écriviez depuis la perspective israélienne. Cela change beaucoup de choses, et en tant que Juif français, je considère qu'il est de mon devoir de rester discret et humble avec les Juifs israéliens, ou les Français qui ont émigré en Israël, avec les risques et les sacrifices que cela entraîne.

C'est que nous, enfin une partie des Israéliens tout au moins, nous en avons par-dessus la tête...

Je dois dire que la tonalité de vos premiers messages, et en particulier votre ironie de fort mauvais goût sur l'identité d'une victime israélienne des tirs de roquettes du Hamas ne laissait guère deviner que vous étiez vous-même un citoyen d'Israël.

Bien maigre tricherie alors, cher Monsieur Chaouat, car je ne l'ai vraiment pas cherché, d'être Israélien, ce qui vous autorise de me traiter sans plus d'égards à mon enviable condition de hiérosolymitain.

Je vous l'accorde, Alexis, j'ai le réflexe patriotique un peu distendu.

"Encore (...) ces commentaires édifiants sur l'efficace et la haute technicité de Tsahal, ainsi que son exemplaire moralité"

Ici, nous ne croulons pas vraiment sous une avalanche de commentaires exaltant l'exemplaire moralité de l'armée israélienne.

Ne prenez pas cela comme une attaque personnelle, Monsieur Eytan, je ne vous connais pas assez pour savoir ce qu'il y a derrière votre discours, mais je crois que le principal danger qui menace à présent Israël est la démoralisation interne, probablement liée à l'impossibbilité de maintenir une conscience nationale cohérente, déchirée qu'elle est entre le caractère inextinguible de la haine palestinienne, l'irrédentisme irresponsable des partisans du grand Israël et la tentation, aussi irrémédiable que les sables mouvants, de la bien-pensance pacifiste, tiers-mondiste et défaitiste vers laquelle le monde entier la pousse.

Si Israel a été reconnu et soutenu , c'est bien parce qu'il sert de base avancé à l'occident ( et aussi à l'URSS socialiste à l'époque).

Dire que si Israel est détruit, c'est une menace pour le monde libre, c'est un constat du résultat, ce n'est pas dire que Israel aurait la charge de défendre le monde libre.

Les Israeliens me paraissent plus que divisés sur les solutions, déchirés, dans différents partis on pense que l'autre veut la mort d'Israel ou l'accepte ...

J'ai l'impression que beaucoup n'ont pas encore compris leur malheur d'etre face à l'islam, pas compris ce qu'est l'islam. J'ai aussi l'impression que leurs éléments les plus sécuritaires ont raison, mais que le point de vue des autres est compréhensible aussi, et je ne sais pas quelle est sa part de justesse ou non.
En fait j'ai l'impression d'etre d'accord avec tous dans une certaine mesure, (sauf peut etre avec ceux qui dirait que la terre est aux juifs à cause de dieu, puisque je ne suis pas croyante), mais que les "paris" que les Israeliens doivent faire, nous n'avons pas à les faire à leur place.

Cette phrase que vous citez faisait surtout référence à un certain discours officiel qu'on peut entendre en Israël, et repris par les "inconditionnels" qui prennent cela pour argent comptant.

Je ne partage pas votre opinion quant à une supposée "démoralisation interne", et une cohérence nationale désarticulée à terme.
En fait, et c'est assez remarquable, le "sentiment national", ou judéo-national, est encore très vivace, et ce dans un sens qui n'est pas strictement et étroitement nationaliste.
Je ne vois pas vraiment (encore) de fissure dans le consensus, tant dans la classe politique que la société civile, quant à la légitimité fondamentale de l'entreprise sioniste elle-même, et de la revendication qu'Israël reste un état Juif, avec tout ce que cela comporte comme obligations "citoyennes".

C'est bien parce que ce sentiment national est encore si présent que les plus individualistes, mettez toutes les guillemets que vous voulez, d'entre nous se cabrent tellement.

Alain Eytan écrivait:
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> le constat, affligeant pour moi, que
> ce sont une nouvelle fois les brutes qui prévalent
> et imposent leurs règles du jeu.

O ben oui alors, les gens sont méchants, bouh qu'est ce qu'ils sont méchants !

Les brutes ne prévalent que quand les faux-gentils veulent vivre leurs rêves dans leurs rêves et donc les LAISSENT FAIRE.

Vous paraissez être dans ce monde comme un poisson dans l'eau, et c'est une chose enviable.

C'est pourtant également un motif éminemment juif, que la transcendance peut être donnée non par ce que l'on pense, qui ne sera jamais que poussière d'idées inopérante, mais par ce que l'on fait.

Cessez donc d'être si simplistement manichéenne : les "brutes" en question sont partout, aussi et surtout dans le camp arabe.