Recrudescence des agressions homophobes par des musulmans.
Bruce Bawer, auteur de While Europe Slept, parle de la recrudescence des agressions islamophobes aux Pays Bas et en Europe par des musulmans, et de l’aveuglement volontaire des autorités et autres bien-pensants qui blâment le racisme des européens et continuent de subventionner des groupes islamistes qui demandent « compréhension et respect » pour une religion qui prône l’exécution des homosexuels.
Le mois dernier, j’ai donné une conférence à Rome sur la manière dont la soi-disant idéologie libérale du multiculturalisme a rendu possible la diffusion en Europe de l’idéologie très intolérante de l’islam fondamentaliste, avec toute sa brutalité et - entre autres choses – sa violente homophobie. Quand je suis retourné à mon hôtel, j’ai appelé mon partenaire à la maison, à Oslo, pour apprendre que quelques instants auparavant, il avait été confronté à un arrêt de bus par deux jeunes musulmans. L’un d’eux lui a demandé s’il était homosexuel, il a commencé à sortir un couteau puis a frappé mon partenaire à coups de pieds alors qu’il montait dans le bus qui arrivait juste au bon moment. Si le bus n’était pas arrivé, la rencontre aurait pu être bien pire.
Il n’y a pas très longtemps, Oslo était une Shangrila verglacée de l’auto-discipline scandinave, de la gouvernabilité et du respect de la loi. Mais ces dernières années, il y a eu des changements sombres, y compris une hausse des raclées infligées aux homosexuels. L’été 2006 en a vu une vague sans précédent. Les coupables sont, de manière très disproportionnée, des jeunes hommes musulmans.
Il ne s’agit pas seulement d’Oslo, bien sûr. Le problème afflige la plupart des pays d’Europe occidentale. Et des données empiriques suggèrent que ces crimes sont dramatiquement sous-estimés. Mon propre partenaire a choisi de ne pas faire rapport sur les voies de faits qu’il a subies. Je le lui ai recommandé, mais il a protesté que cela ne ferait aucune différence. Il a probablement raison.
La raison de la hausse des attaques contre les gais en Europe est claire - et c’est la même raison que pour l’augmentation des viols. Comme le nombre de musulmans en Europe augmente, et que la proportion de ces musulmans qui sont nés et ont grandi en Europe augmente aussi, de nombreux hommes musulmans sont plus enclins à voir l’Europe comme une partie de la oumma (ou monde musulman), à croire qu’ils ont le droit et le devoir de faire appliquer la charia dans les villes où ils habitent, et de reconnaître que toute agression de leur part va probablement rester impunie. Ces hommes n’ont pas besoin d’être activement religieux pour penser qu’ils ont carte blanche pour assaillir ouvertement les hommes gais et les femmes non soumises, dont la liberté de vivre leur vie comme ils l’entendent est parmi les plus remarquables symboles de la défiance de l’Occident à leur loi sacrée.
Les multiculturalistes ne peuvent pas affronter tout cela. C’est ainsi que même quand il y a des agressions brutales contre les gais, peu de journalistes en parlent, et parmi ceux qui le font, peu mentionnent que les auteurs sont musulmans, et ceux qui l’évoquent prennent la position que c’est une réaction désespérée des agresseurs à leur propre oppression.
Peu importe que l’Europe, loin d’opprimer les musulmans, offre des libertés personnelles et des prestations de l’Etat-providence bien au-delà de celles qui sont disponibles dans n’importe quel pays musulman. Peu importe que peu ou pas d’Européens - certainement pas les homosexuels – attaquent les musulmans. Peu importe que les immigrants hindous et bouddhistes ou les immigrants en provenance d’Amérique du Sud ou de la Chine, ne se sentent pas dans l’obligation de réagir violemment contre leur « oppression ». Non, les agressions commises par les musulmans doivent toujours être interprétées comme défensives - comme des expressions non de puissance, mais de faiblesse, non d’agression, mais d’impuissance. Suggérer que les auteurs - loin d’être de fragiles et délicates fleurs qui ont été poussées au-delà des limites par quelque chose que nous avons fait - sont en fait des intimidateurs impardonnables mus par un sentiment de supériorité et une profonde méchanceté - qui leur ont été soigneusement enseignés à la maison, à l’école, et, oui, dans la mosquée - est verboten.
On connaissait la réponse : « Eh bien, des non-musulmans aussi tabassent des gays ! » Yep - en fait ils le font. Pourtant, depuis un certain temps, dans une grande partie de l’Europe occidentale, l’homosexualité était en passe d’être un faux problème. À Amsterdam, à la fin des années 1990, j’ai été agréablement surpris de découvrir que lorsque des groupes d’adolescents hétéros croisaient des couples homosexuels dans la rue, ils passaient sans aucune réaction que ce soit. La vue de l’homosexualité ne les bouleversait pas, ni ne les menaçait, ne les amusait, ou prêtait à confusion. L’envie familière de répondre à l’homosexualité ouverte avec une sorte de mot ou de geste dédaigneux de distanciation - et d’affirmer les uns aux autres et à eux-mêmes leur propre hétérosexualité - n’était tout simplement pas partie de ces enfants. Pour moi, ce fut une expérience remarquable. Amsterdam me semblait alors à l’avant-garde d’une nouvelle vague dans le progrès de la civilisation humaine.
Hélas, c’est maintenant très clairement l’opposé. Le nombre d’agressions contre les homosexuels à Amsterdam augmente maintenant régulièrement d’année en année. Presqu’à moitié musulmane, la ville est un front dans la lutte entre la démocratie et la charia, en vertu de laquelle, ne l’oublions pas, l’homosexualité peut être une offense capitale. Les choses sont devenues tellement mauvaises que même chez des gens excessivement politiquement correct, il y a un certain degré de reconnaissance que quelque chose a changé, et est toujours en mutation. Après qu’un groupe de musulmans d’Amsterdam a battu Chris Crain (mesurant 6’5), éditeur du magazine gay des Pays Bas The Washington Blade, le chef de l’organisation principale des Pays-Bas pour les droits des gays a admis que la tolérance de l’homosexualité dans cette ville s’échappait « comme du sable à travers les doigts » et que « les gais et les lesbiennes sont moins disposés à marcher main dans la main parce qu’ils pourraient être battus. »
Je peux témoigner que cela est vrai. Pourtant, les hommes politiques, les journalistes, les militants et d’autres qui s’accrochent à la mentalité multiculturelle n’arrivent pas à reconnaître les fondements islamiques de l’ensemble de ces brimades. Au lieu de cela, ils offrent le même type de non-sens qui a été servi par un porte-parole de Human Rights Watch après l’incident de Chris Crain. « Il y a toujours un degré extraordinaire de racisme dans la société néerlandaise », a dit le porte-parole. « Les gays en deviennent souvent victimes lorsque les immigrants ripostent aux inégalités qu’ils subissent. »
La volonté de se détourner de la pure et simple vérité est si puissante que le maire d’Amsterdam, Job Cohen, a récemment commandé une étude à l’Université d’Amsterdam. Son but ? Essayer de déterminer quels sont les motifs qui expliquent l’augmentation des attaques contre les hommes gais et les lesbiennes par les hommes marocains-néerlandais d’Amsterdam. « Certains chercheurs », a écrit un journaliste pour UPI, « croient que les musulmans s’en prennent aux gays après s’être sentis stigmatisés par la société néerlandaise. » En d’autres termes, comme l’experte norvégienne de l’immigration au franc parler Inger Lise Lien l’a dit de façon sardonique quand je lui ai montré l’article - « c’est l’agresseur qui est la vraie victime ».
Quant à Cohen, il semble fonctionner par pur cynisme. C’est le même maire, après tout, qui a appelé les Pays-Bas à accorder certains « accommodements » à ses résidents musulmans de sexe masculin, qui leur permettraient d’opprimer leurs épouses, leurs sœurs, et leurs filles - encore qu’il n’a pas été tout à fait clair quant à l’endroit où il faudrait tracer la ligne. (Les passages à tabac ? le viol ? le mariage forcé ? les mutilations génitales ? Les meurtres d’honneur ?) Compte tenu de cette extraordinaire preuve de pragmatisme, il semble prudent de supposer que Cohen serait également plus que prêt, au nom de la paix à notre époque, à détourner le regard avec une respectueuse discrétion lorsque des gangs de musulmans battent les occasionnels flikker.
En tout état de cause, un autre maire, le maire Ken Livingstone de Londres, a déjà flambé cette piste. En 2004, recevant le savant sunnite Youssef al-Qaradawi qui a appuyé l’exécution des homosexuels, Livingstone l’a salué comme un « progressiste ». Quand les militants gays lui ont reproché cette affirmation ridicule, Livingstone a riposté en rédigeant une longue dissertation dans un rapport qui blanchit Qaradawi et accuse ses détracteurs d’être racistes.
Alors même que les Européens en position d’autorité persistent à nier les faits évidents au sujet de l’attitude des musulmans envers les homosexuels, les leaders musulmans européens nous rappellent ce qu’est cette attitude. Prenez le norvégien Asghar Ali, vice-président du Conseil islamique de Norvège. Ali, qui détient également des postes de rang élevé au sein du Parti travailliste au pouvoir et de la puissante Confédération norvégienne des syndicats, et qui a travaillé en qualité de conseiller de l’Ombudsman du gouvernement pour l’égalité et contre la discrimination, semble être un modèle d’intégration réussie. Pourtant lors d’un débat en novembre 2007 organisé par l’association étudiante gay à l’Université d’Oslo, il a refusé de rejeter la peine de mort pour les homosexuels. Interrogé sur cette question, le chef du Conseil islamique, Senaid Kobilica, a déclaré que les musulmans norvégiens devaient en discuter et consulter les autorités religieuses.
« Pendant que ce processus est en cours », a dit Kobilica : « Je demande la compréhension et le respect pour le fait que je suis incapable de faire des commentaires, que ce soit au sujet de ma position personnelle ou quant à la position du Conseil islamique de Norvège. » Compréhension et respect, il faut le dire, pour son refus de dire clairement qu’il ne croyait pas que les homosexuels devraient être exécutés.
Peut-être que les musulmans éduqués et plus jeunes sont plus éclairés ? Un autre participant au débat à l’université d’Oslo, le président du Muslim Student Association, Usman Rana, a dit que personnellement il n’était pas favorable à rendre l’homosexualité un crime punissable de mort, mais qu’il ne critiquerait pas les pratiques d’autres pays. « Il y a malheureusement en Norvège une tendance à dénigrer les gens religieux », a dit Rana à Universitas, le journal du collège. « Elle est due à l’extrême laïcité parmi le public norvégien. Je souhaite sincèrement que notre participation [dans le débat sur la peine de mort pour les homosexuels] contribue à créer une vision plus nuancée de l’islam. Le public norvégien doit devenir plus libéral ». Encore une fois, ce sont les assaillants - ou, dans ce cas, les éventuels bourreaux - qui sont les véritables victimes.
Le public norvégien n’est peut-être pas encore assez « libéral » au goût de Rana, mais l’establishment européen l’est. Bien que le refus de Kobilica de condamner l’exécution des homosexuels ait provoqué un bref remous dans les médias, le gouvernement norvégien n’a rien fait pour retirer sa subvention annuelle d’un demi-million de couronnes (environ US $ 100 000) au Conseil islamique
Les responsables gouvernementaux et les journalistes continuent de traiter le Conseil islamique avec déférence, de le considérer comme la voix des musulmans, et de prétendre qu’il s’agit d’une voix modérée. Une fois l’affolement sur l’exécution des gays apaisé, les politiciens et les autres ont repris assez vite le mantra que l’islam est une religion de paix.
Ce qui se passe ici – et où ça s’en va – est très clair. L’Europe est en marche sur le chemin de l’islamisation, et elle est arrivée à un point sur ce chemin où les droits des homosexuels à la vie, à la liberté et à la recherche du bonheur sont directement remis en cause, tant par les intimidateurs sur la rue qui manient le couteau que par des voyous financés par les contribuables et qui jouissent déjà d’une autorité quasi-gouvernementale. La charia est peut-être encore un concept étranger à certains Occidentaux, mais elle regarde les gays européens droit dans les yeux - et pointe vers un futur qui fait frissonner tous les peuples libres. Pim Fortuyn a vu tout cela venir il y a des années, et la plupart des actuels dirigeants européens refusent toujours de le voir même si c’est juste devant leurs yeux.