Le parti de l'In-nocence s’étonne de la place démesurée accordée par la presse écrite et audiovisuelle à l’annonce de la mort de M. Thierry Gilardi, journaliste sportif à la télévision. Le parti de l’In-nocence n’éprouve pas la moindre animosité à l’égard d’un personnage qui ne lui est pas vraiment familier et comprend tout à fait que sa mort ait attristé son public ; mais il trouve scandaleux que les médias, y compris ceux du service public, puissent donner au décès d’un homme dont le principal titre de gloire semble avoir été de faire partie de leur propre corporation une place nettement plus importante que celle qu’ils accordèrent récemment à la mort de Julien Gracq ou d’Alain Robbe-Grillet.

Communiqué parfait, une fois de plus.
Sur Canal+, lors de l'émission spéciale entre midi et deux, le présentateur Samuel Etienne qui recevait rien de moins que le Ministre des Sports Bernard Laporte, le directeur des programmes de TF1 et d'autres personnalités du foot ou de la télé, a dit cette chose effroyable mais qui ne fit bondir personne : "Un téléspectateur nous a dit que Gilardi le faisait bander quand il commentait les matchs. Qu'en pensez-vous ?".
J'imagine que même les proches de Gilardi n'ont pas dû complètement apprécier ce déversement médiatique indécent.

Il est écrit, de Thierry Gilardi, que son principal titre de gloire semble avoir été de faire partie de la corporation journalistique sportive.
Le commentateur sportif était aussi vice-président du Stade Français (section rugby) et je le connaissais un peu dans ce cadre là.
Je confirme aussi ce qui vient d'être dit sur la réaction de ses proches à l'hagiographie larmoyante dans les medias.