Le site du parti de l'In-nocence

Contes francais

Envoyé par Gérard Rogemi 
16 mars 2009, 10:02   Contes francais
Voilà ce que je découvre, hier soir, sur la blogosphère. Est-ce du fantasme ?
Ces contes froids reflétent-ils des situations réelles ?



Des gens sans histoire

Bernard a 48 ans, il est boulanger. Une femme, trois gosses. Une vie tranquille dans un petit village du sud de la France. Sa fille Julie, 15 ans, s'est encore fait emmerder par des Arabes en sortant du collège. Des avances qu'elle a refusées. Quentin son frère, 17 ans, l'a défendue. Il est à l'hôpital avec une double fracture de la mâchoire et perdra l'usage de son œil gauche.

Un jeudi à la boulangerie, deux des racailles en question entrent, ils parlent de Quentin et de "la race" qu'ils lui ont mise. Ils sont morts de rire. Julie est derrière le présentoir avec son père à qui elle dit tout bas "Papa c'est eux !". "Je sais" répond-il les dents serrées et le regard fixe. Les deux jeunes, pas plus de 18 ans, sortent un couteau et réclament la caisse. De la rue, on entend des coups de feu qui retentissent.

Bernard purge actuellement une peine de prison à perpétuité pour double homicide volontaire. Quentin s'est suicidé, Julie a fugué et fait le trottoir pour se payer sa drogue. Le dernier fils, Alexandre, 23 ans, prend soin de sa mère Christine, 45 ans, devenue dépressive.

***

Jean-Jacques et Madeleine ont respectivement 68 et 66 ans. Ce couple de retraités fête ses cinquante ans de mariage. Ils se sont connus dans leur plus petite enfance. Ils ont grandi ensemble dans les cités populaires des années cinquante, aujourd'hui devenues les "quartiers sensibles". Mais à l'époque "tout était différent" nous confie Madeleine. "Tout était neuf" dit-elle, "il y avait des jolis coins verts, les gamins jouaient au ballon, des jeunes faisaient de la guitare en bas de l'immeuble mais rien de méchant. On était heureux." conclue-t-elle sur un ton nostalgique, des trémolos dans la voix, pendant que son mari est assis sur une chaise derrière, le regard perdu par la fenêtre.

Après des années d'un quotidien devenu insupportable, le couple a pu réunir assez d'argent pour fuir une banlieue à laquelle ils étaient pourtant attachés. "On prévoyait de partir un jour" dit Jean-Jacques, "mais pas comme ça". Madeleine développe, "C'est le cœur lourd que nous sommes partis, mais c'était vraiment une descente aux Enfers".

Elle se lève et ouvre le fenêtre du salon et lance "Ça, on ne pouvait pas le faire par exemple, à cause du vacarme des mobylettes, tout la journée, tous les jours. Une fois je leur ai demandé d'essayer de faire moins de bruit, ils m'ont lancé des cailloux, ils m'ont insultée et..." elle fond en sanglots alors que son mari la prend dans ses bras et continue : "Sans même parler de la musique à quatre heures du matin, des boîtes aux lettres et des ascenseurs cassés chaque semaine, de la voiture brûlée, des crachats et de la drogue dans la cage d'escalier, des menaces permanentes... On ne voulait plus de nous, on ne se sentait plus chez nous".

***

Bien que fils de médecin, Anthony n'a jamais été fait pour les études. C'est un garçon simple, mais honnête et droit. Sa naïveté lui a toujours assuré une innocence proche de la pureté. Après avoir raté son brevet des collèges, il a fait quelques petits boulots puis a réussi à dénicher un apprentissage en tant que carrossier, dans le garage d'un ami à son père. Anthony c'est la gentillesse même, la générosité incarnée.

Il a une manie assez drôle, surprenante pour qui ne le connait pas. Comme son père lui a toujours dit que le tabac était nocif, il ne supporte pas la cigarette. Chaque fois qu'il voit quelqu'un en fumer une, il lui arrache en l'écrasant à terre et dit "C'est dangereux pour le cancer". Mis à part ce petit souci dû à son intellect limité, Anthony est très sociable. Tout ceux qui le connaissent l'aiment. Il s'est même trouvé une petite copine sérieuse, une fille comme lui, elle est d'ailleurs enceinte. Côté professionnel tout se passe bien aussi, puisqu'il est sur le point de décrocher un CDI dans la boîte où il est apprenti.

Un soir, vers minuit, Anthony descend à l'épicerie acheter du chocolat pour sa femme désormais enceinte de six mois et demi. Sur le chemin du retour, il croise trois voyous ordinaires au coin d'une ruelle, dont un qui tient une cigarette à la bouche. Anthony est aujourd'hui enterré quelque part en Bretagne. Il a été tabassé à mort à quelques mètres de son appartement. Les auteurs du lynchage courent toujours. Il avait 21 ans.

***

Patrick a 43 ans. Il est ouvrier dans la même entreprise de sidérurgie depuis qu'il y est entré à l'âge de 17 ans. Il a deux gosses, il est divorcé et vit dans le Pas-de-Calais. Ce n'est pas un type très cultivé, ni très malin, mais il est courageux et a une certaine morale. Il mène une vie assez ordinaire, il est abonné au stade Bollaert, il travaille dur et ne demande rien à personne.

Patrick ressent des frissons lorsqu'il écoute la Marseillaise. Il a les mains qui tremblent quand il voit des drapeaux tricolores portés fièrement, et pas qu'à l'occasion d'une victoire au football. Il a les larmes aux yeux et les genoux fébriles lorsque Sarkozy lui parle de ceux qui se lèvent tôt, de l'Histoire de France et de l'identité nationale. Il n'a pas de recul sur tout ça. Il est ce qu'il est, et ne se l'explique pas. Il n'a ni le besoin ni la capacité de théoriser pour comprendre, ou plutôt sentir, que quelque chose ne va pas. De l'hymne national sifflé jusqu'à ses pneus crevés et l'inscription "SAL BLAN" gravée sur la portière droite de sa voiture, Patrick est malheureux.

Il a voté FN en 2002, aux deux tours, mais le nie lorsqu'il est en société. Sa fille a 20 ans, elle s'appelle Amélie. Elle a eu un enfant avec un Noir, et attend un bébé du même homme. Patrick a mal, il ne sait pas exactement où ni pourquoi, mais il ne dit rien. Il est raciste et haineux, car Bernard-Henry Lévy et Gérard Miller lui ont dit à la télé. Il s'en veut énormément, il se dit que quelque chose ne tourne pas rond chez lui. Il a honte d'être ce qu'il est. Il ère dans les rues d'une France qui ne veut pas de lui et dans laquelle il se sent étranger. Il se contente d'être poussé par les vagues tout en ayant l'impression, pour des raisons qu'il ignore, que le sens du courant n'est pas le bon.

Son fils Romain, 18 ans, a découvert que son père avait voté Le Pen. Il l'a aussitôt dit à sa soeur Amélie et à sa mère Carole. Tous trois ont coupé les ponts avec Patrick. Après quelques années de solitude et une délocalisation, un chômage dur à vivre même s'il tenta de rester à la surface comme il le pouvait, entre mosquées et violence urbaine, il mit fin à ses jours.

On retrouva cet humble ouvrier pendu, au milieu de son salon.

***

Emilie a 14 ans, elle vit en région parisienne. Elle est fille unique, et fréquente un collège de ZEP, en classe de quatrième. Son groupe préféré est Type-o-negative et sa garde-robe est plutôt sombre, ce qui ne lui facilite pas la vie dans un environnement monopolisé par des rappeurs habillés en pokemon. Qui plus est, elle a le tort d'être intelligente et bonne élève, ce qui ne joue pas en sa faveur. Elle ne compte plus les insultes et les crachats. Le soir elle rentre chez elle sans se retourner, en traçant tout droit, les yeux rivés au sol.

Il y a un an, elle fut rouée de coups pour un regard de travers. Poumon perforé et mâchoire cassée. Les "jeunes" qui lui ont fait ça ont dû exécuter quelques heures de travaux d'intérêt général. Ils étaient quatre, dont deux sont dans le même collège qu'Emilie.

Un jour que l'adolescente se rend aux toilettes de l'établissement, elle se fait interpellée par ses deux anciens agresseurs, dont un la tient et l'autre bloque la porte pour que personne ne puisse rentrer. Elle se fait frapper une minute ou deux, dans l'indifférence totale des collégiens qui aperçoivent la scène en passant devant la vitre de la porte. Tous ont peur des représailles s'ils interviennent. Les deux garçons courageux partent en courant, Emilie s'effondre au sol, seule. Elle n'a rien de grave mais est en larmes. L'usure, la fatigue. Ça fait déjà trois fois cette semaine.

Cette fois elle décide d'aller en parler au directeur. En traversant la cour, tout le monde la regarde. Chacun sait ce qu'elle va faire, et chacun lui porte un regard accusateur. On entend quelques mots au milieu du brouhaha. "Balance", "Facho". Arrivée dans le bureau elle raconte ce qu'elle vit, elle raconte que ce sont toujours les mêmes. Elle décrit précisément le profil type de ses agresseurs. Trop précisément. Le directeur de ce collège la renvoie sèchement, feignant d'être pressé : "Oui oui je ferai ce que je peux hein Emilie, en attendant avec ton accoutrement et ta musique violente à fond dans le walkman tu les cherches un peu quand-même". "Non mais..." répondit-elle avant d'être interrompue : "Et puis tu m'as l'air de faire une fixette sur leur couleur de peau également, on a que ce qu'on mérite dans la vie chère petite". C'est sur ces bonnes paroles que l'adolescente est rentrée chez elle.

Elle ne parle plus à ses parents de ce genre d'évènements. La seule fois où elle a essayé, elle avait à peine prononcé le mot "racailles" que son père et sa mère lui ont dit "On ne t'a pas élevé pour que tu votes UMP ou pire !". Alors elle s'enferme dans sa chambre et écoute Bloody Kisses en boucle.

Quelques jours plus tard elle apprend que les deux "jeunes" des toilettes ont récolté deux heures de colle chacun. Un soir, sur le chemin du retour, une bande de racailles l'attrape et l'emmène dans une cave. Elle ne parvient pas à les compter, ni même à voir leurs visages sous les cagoules. "Alors t'as balancé au dirlo salope !". Ils la menacent avec un couteau. "Bouge pas et crie pas ou t'es morte". Emilie est paralysée par la peur. L'un d'entre eux met son sexe dans la bouche de la jeune fille. "Ah beh tu vois tu l'ouvres bien ta gueule, pas comme l'année dernière !". Elle entend des rires qui résonnent dans cet endroit sombre, et comprend à qui elle a affaire. Ils la violeront pendant presqu'une heure en filmant la scène avec un téléphone portable. Avant de partir, ils la menaceront de montrer ces images à tout le monde si elle parle.

Emilie rentre chez elle et prend une douche. Puis deux, puis trois. Elle s'allonge ensuite sur son lit. L'heure du dîner venue, sa mère l'appelle pour venir manger, mais elle ne répond pas. La maman de l'adolescente vient donc toquer à sa porte. Toujours pas de réponse, la musique tourne à fond, comme d'habitude. Au bout d'une demi-heure, la mère entre finalement en forçant la serrure. La chambre est vide.

Le corps d'Emilie gît sur le macadam, 19 mètres plus bas. Elle s'est défenestrée un quart d'heure plus tôt, et n'a laissé aucun mot.

La source I C I
16 mars 2009, 11:22   Sanctions
Bien cher Rogemi,

La France ne sanctionne plus rien...

Deux exemples pris au hasard de la semaine dernière :


- le directeur du CHU du Mans, je crois, dépense les deniers de son établissement dans des dépenses somptuaires. Démission du personnage, mais aucune annonce de poursuites et encore moins embastillement ;

- dans les Landes, on séquestre un patron. Poursuites : néant.

L'aspect "répression de la délinquance financière" est pour moi le plus troublant : M. Kerviel est libre et s'exprime à tout va, les dirigeants des banques sont à leur poste... pendant ce temps, aux Etats-unis, le Financier Véreux est à l'ombre, et pour longtemps...

De même, l'impudence des juges est à son comble : le passage de M. Burgaud devant ses pairs est une caricature, les commentaires tenus une honte. Dans le même temps, le procès des assassins de M. Erignac tourne à la farce, à mon avis à cause du comportement du président.
Banlieues : les tirs contre la police se multiplient
LE MONDE | 16.03.09

Les blessures infligées par du petit plomb aux dix policiers touchés aux jambes samedi 14 mars lors d'affrontements dans un quartier des Mureaux (Yvelines) sont superficielles. Mais elles allongent la liste des tirs essuyés par les policiers ces derniers mois. Les violences de Villiers-le-Bel (Val-d'Oise), en novembre 2007, avaient marqué un tournant par leur ampleur. Depuis, il y a eu Grigny (Essonne), où des policiers ont été également pris pour cible.

"Un tabou a été levé, estime un responsable de la sous-direction de l'information générale (SDIG, ex-Renseignements généraux). De plus en plus, dans les cités, ils sortent les armes." "Un échelon supplémentaire a été franchi, constate de son côté le directeur départemental de la sécurité publique des Yvelines, Christian Loiseau. Ce qui est inquiétant, parce que cela veut dire qu'un verrou psychologique a sauté." En novembre 2007, 82 policiers avaient été blessés lors des échauffourées de Villiers-le-Bel, dont plusieurs par des tirs, après la mort de deux jeunes circulant sur une minimoto entrée en collision avec une patrouille. Ces événements avaient entraîné un alourdissement de l'équipement policier et, pour la première fois, un appel à témoins rémunérés.


Le 2 février, à Grigny, après l'attaque d'une boulangerie en bordure de la cité de la Grande Borne, quatre policiers avaient été touchés par des tirs de plomb, aux visages et aux jambes; l'un d'entre eux avait été hospitalisé. Des bouteilles remplies de graviers avaient été retrouvées, évoquant un guet-apens.

Même scénario, samedi 14 mars, aux Mureaux. Appelés en début de soirée pour l'incendie d'une voiture dans le quartier des Musiciens, les policiers, accueillis par des jets de projectile, ont eu le sentiment d'avoir été délibérement attirés dans cette zone. Un peu plus tard, vingt-quatre d'entre eux ont été visés et dix blessés par des tirs dans ce quartier et celui de Vigne-Blanche. Un tireur, posté sur un talus et armé d'un fusil à pompe, a été repéré mais n'a pu être arrêté. Un mineur de 14 ans a été placé en garde-à-vue pour avoir lancé des pierres.

A l'origine des ces incidents, la police évoque la mort d'un médiateur municipal, bien connu des services de police, issu du quartier des Musiciens, tué le 8 mars après une course poursuite en voiture à Bussy Saint-Georges (Seine-et-Marne), avec la brigade anti-criminalité départementale. Au cours de la semaine, plusieurs "accrochages", entre jeunes des cités et forces de l'ordre, annonciateurs de tensions, avaient déjà eu lieu à Chanteloup et aux Mureaux. Un CRS avait alors été blessé par un tir de plomb de 12 mm, identique à ceux de samedi soir.

Aussitôt, trois syndicats de police, l'UNSA-Police " le syndicat unique", Alliance et SGP-FO ont réagi, en dénonçant une "montée de violence organisée et armée". Dimanche, la ministre de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie s'est rendue sur place. Le dispositif de sécurité avait été renforcé et un hélicoptère survolait la zone dès la fin de journée. La nuit a cependant été très calme.

"ON N'Y VA PLUS LA GUEULE ENFARINÉE"

Selon les services de renseignement, ces violences ne témoignent pas d'une montée particulière de tensions dans les banlieues. L'ambiance, dit-on, est toujours la même. Classé secteur difficile, les Mureaux et leurs alentours connaissent cependant, depuis plusieurs semaines, une "certaine tension" selon Christian Loiseau, directeur départemental de la sécurité publique. "Sans doute, avance-t-il, parce que nous avons procédé à beaucoup d'interpellations pour des stupéfiants. En tous cas, je ne crois pas que cela soit lié à la crise". Reste la forme. "On était habitués aux guet-apens, aux caillassages, dit un commissaire, pas aux tirs". "Nous nous méfions des guet-apens, témoigne un autre commissaire des Yvelines, et quand nous sommes appelés pour une voiture qui brûle, on n'y va plus la gueule enfarinée. Parfois, quand le feu ne présente pas un danger, on ne se déplace pas".

Avant les évènements de Villiers-le-Bel, des armes à feu ont pourtant été utilisées, dans une moindre proportion, lors des émeutes de l'automne 2005, à Montfermeil, Noisy-le-Sec, à la Courneuve et à Saint-Denis. Des policiers en patrouille avaient également été visés, à trois reprises, par un ou plusieurs tireurs dans un quartier sensible de Brest. D'autres coups de feu avaient été signalés à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) et Grigny (Essonne), où quatre fonctionnaires avaient été blessés.

En mars 2007, à Etampes (Essonne) des individus avaient organisé un rodéo dans le quartier de l'Epinette, avant d'incendier le véhicule pour attirer pompiers et policiers. Pendant leur intervention, ils ont été visés par 20 à 30 tirs, déclenchés avec une carabine 22 long rifle équipée d'une lunette de visée. Un fonctionnaire avait été touché à la jambe. A Aulnay-sous-Bois, en novembre 2007, des engins explosifs artisanaux - des bouteilles de gaz autour desquelles avaient été scotchées des boîtes de clous - avaient été retrouvés.

Plus récemment, dans un tout autre contexte, lors du mouvement social de février en Guadeloupe, des armes à feu ont été utilisées contre la police, puis en mars, à la Martinique et à la Réunion.

Luc Bronner et Isabelle Mandraud
16 mars 2009, 12:22   Re : Contes francais
Que ces histoire soient vraies ou pas importe moins que la certitude qu'en inversant les appartenances ethniques des protagonistes, on ne se poserait même pas la question : elles seraient jugées immédiatement invraisemblables.
Utilisateur anonyme
16 mars 2009, 12:35   Re : "L'insurrection qui vient"
Tant que nous n’aurons pas adapté notre droit pénal aux nouvelles réalités du pays, la justice n’y sera pas assurée. Cela passe par un durcissement des peines et une plus rapide et plus stricte exécution des jugements. Cela suppose aussi une très forte augmentation du nombre de places dans les prisons et le renforcement des pouvoirs des forces de l’ordre. La mentalité attendue par les autorités de leurs juges et avocats doit être aussi nettement plus orientée vers la prise en compte de l’intérêt de la société et celui des victimes.

Paradoxalement, on peut se demander si cette politique n'a pas des chances d'être plus facilement soutenue et adoptée en France quand un vote populaire musulman s'y affirmera. Le salut par le mal en somme...
Ce que propose Agrippa me paraît découler de l'évidence : il n'est plus temps de plaindre les malfaisants, et il convient au contraire de les enfermer. Cela étant, il ne saurait y avoir une justice dure pour les malandrins des cités et clémente pour la délinquance en col blanc.
Utilisateur anonyme
16 mars 2009, 13:23   Re : Contes francais
Les braqueurs présumés remis en liberté

A Sénart, c’est l’incompréhension après la libération de deux jeunes soupçonnés d’avoir commis des braquages dans le secteur de Moissy-Cramayel.
| 14.03.2009, 07h00


«Un jugement écoeurant » pour Valérie Stoll, gérante du tabac-presse des Arcades, à Moissy-Cramayel. « Une décision incompréhensible et scandaleuse », selon Jean-Jacques Fournier, maire de la ville (PS) et président de l’agglomération nouvelle de Sénart. Vif émoi hier matin à Moissy-Cramayel, après l’annonce de la libération de deux braqueurs présumés de commerçants à Sénart, interpellés mardi et présentés jeudi au tribunal de Melun.

Le parquet a fait appel de la décision pour l’un des deux jeunes.
Les commerçants de Sénart, victimes de hold-up en série depuis l’automne dernier, se réjouissaient pourtant de cette arrestation. Car les deux garçons de 17 ans et 19 ans, ainsi que leur complice de 23 ans, originaires de Cesson et Moissy, ont reconnu avoir braqué le tabac-presse de la place de la Fontaine, à Moissy, le 22 octobre. Le 25 novembre, l’un d’eux s’attaquait au tabac-presse des Arcades, place du 14-Juillet-1789. Le 19 novembre, deux s’en prenaient au café Royal Club. Le 21 novembre, le plus âgé était incarcéré en détention provisoire pour le braquage du magasin de Valérie Stoll. Jeudi dernier, tous les trois étaient présentés au juge d’instruction dans le cadre de ces vols à main armée.
« Les enquêteurs ont fait des heures de planque et d’investigation. Le procureur a requis le mandat de dépôt pour les deux qui étaient encore libres. Et finalement, ils sont relâchés ! Tout ça pour ça… », s’insurge Valérie Stoll. « Je suis dégoûtée, soupire Muriel Fujol, du tabac-presse de la Fontaine. Et encore plus pour les policiers qui ont mené un travail remarquable. »

«Pour moi, il faut faire justice soi-même »

« Quoi ? Ils sont déjà dehors ? s’étonne une cliente. S’ils sont arrêtés et libérés juste après, ils vont croire qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent. » « On crée un sentiment d’impunité chez ces jeunes, on les encourage à continuer », avance Jean-Jacques Fournier, qui vient d’écrire au procureur. « Pour moi, il faut faire justice soi-même », estime le mari de Valérie Stoll. L’homme s’est équipé d’un pistolet à balles en caoutchouc dans son magasin.
« Je comprends l’émoi des victimes, confie Didier Soulès, le commissaire de police de Moissy-Cramayel, surtout que l’on met tout en oeuvre depuis quatre mois pour prévenir ces vols à main armée en mobilisant fortement nos effectifs. »


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16 mars 2009, 13:28   Re : Contes francais
Il y a là, dans ces récits de vie embryonnaires, qui sont autant de manifestes en faveur d'une littérature nouvelle qui ne serait pas du semblant, une mine inépuisable de nouvelles pour un écrivain, un peu cynique, froid, écrivant au scalpel (comme Maupassant dans Boule de suif), désireux de comprendre le réel et de "saisir" l'essence de son époque. Je n'ose imaginer, si ces récits de vie devenaient des nouvelles, les indignations de la "critique", de la presse, des assoces.
16 mars 2009, 13:32   Justice
Bien cher W. Zendji,

L'article du Parisien met bien l'accent sur le vrai problème : le fonctionnement de la justice.

Jusqu'à quand tolèrera-t-on des juges Burgaud dans un sens, des juges comme celui de cette affaire dans l'autre ? si ces dames ou ces messieurs ne s'aperçoivent pas que la justice qu'ils rendent "au nom du peuple français" ne convient pas à ce peuple, alors il faudra modifier le système.
Utilisateur anonyme
16 mars 2009, 13:39   Re : Contes francais

Que ces histoire soient vraies ou pas importe moins que la certitude qu'en inversant les appartenances ethniques des protagonistes, on ne se poserait même pas la question : elles seraient jugées immédiatement invraisemblables


Oui, cher Orimont, nous jugeons ces affaires parfaitement vraissemblables parce que nous croyons (vieille croyance ancestrale ?) qu'il est une "spécificité", une tendance (lourde, très lourde...), propres à certains groupes ethniques. Par ailleurs, je ne vois pas en quoi la répression de la délinquance financière pourrait modifier (ne serait-ce que sensiblement) ces comportements ethniques... ?
16 mars 2009, 13:40   Re : Contes francais
J'ai rencontré ces récits hier. Interloqué, incrédule, j'ai navigué ici et là pour essayer d'en savir davantage et je suis tombé sur ceci, à quoi je ne sais quel crédit accorder tellement cela paraît invraisemblable, qui vient d'un site d'extrême-droite et qui est illustré d'une façon ignoble, mais au point où nous en sommes :

« Journée ordinaire dans la salle du Tribunal d’Instance. Une vieille femme s’approche de la barre.

Elle veut retrouver la maison qu’elle a loué pour y loger sa fille.

En face d’elle, le maghrébin qui l’occupe. L’homme ne paye plus ses loyers depuis trois ans. Il est en situation irrégulière. Il a fait l’objet de plusieurs mains courantes au commissariat pour tapage nocturne. Il a une compagne et deux enfants. La vieille dame essaye d’obtenir son expulsion depuis deux longues années.

Le magistrat président les débats est maghrébin lui aussi.

Et l’interrogatoire tourne au calvaire pour la vieille femme. Elle a de l’argent, alors pourquoi mettre dehors ce gentil couple ? Sa démarche ne serait-elle pas inspirée par d’inavouables motifs ? Et ces braves gens et leurs enfants, où va-t-on les loger ? Le couperet tombe : le président du tribunal d’instance fait application de l’article 1244-1 du Code Civil et accorde deux ans de délai au maghrébin pour régler sa dette à la vieille Dame. Sa fille ira se loger ailleurs.

Elle repart, hagarde, sous le regard méprisant du magistrat.

Un chasseur passe juste après ; Monsieur a tué un sanglier qui ravageait ses vignes. Mais voila, hors période de chasse, le code rural est très clair : on ne peut que repousser le gibier, non le tuer. "Vous voulez que je le repousse comment, en lui soufflant dessus ?" s’exclame l’homme. Colère du magistrat. Comment ce petit blanc ose t-il ce moquer de lui ? L’homme écopera de 1000 € d’amende et de 10 heures de travail d’intérêt général.

Il repart, fou de colère, sous le regard goguenard du magistrat.

Nouveau prévenu, un concessionnaire automobile. Blanc, d’origine alsacienne. Face à lui un maghrébin qui l’accuse d’escroquerie. Il a acheté une voiture chez le concessionnaire, à crédit. Un homme muni d’une procuration et de sa carte d’identité est allé la chercher à sa place, monsieur étant en vacances au bled. Il affirme aujourd’hui qu’il n’a jamais donné aucune procuration et qu’on refuse de lui donner sa voiture. Le maghrébin hurle au racisme. Il dit qu’on lui a volé quelques jours avant sa carte d’identité, excipe le récépissé du dépôt de plainte qu’on lui a remis au commissariat et prétend ne jamais avoir signé la procuration.

La partie adverse s’interroge : comment le voleur de voiture a-t-il eu accès à la carte d’identité ? Et si c’est le même voleur ayant dérobé la carte d’identité qui s’est présenté à la concession, comment pouvait-il savoir que le maghrébin a acheté une voiture ? Dans cette concession précise ? De ce modèle ? Les yeux blancs du magistrat étincellent sous sa peau bronzée. Pourquoi de telles questions ? Qu’est ce que l’on veut insinuer ? Que le prévenu est suspect parce qu’il est maghrébin ? De toute façon, les hypothèses ne le concernent pas, il ne se base que sur les faits. Et les faits sont qu’on n’a pas délivré la chose due, le véhicule, au maghrébin. Le concessionnaire sera condamné à donner une nouvelle voiture neuve, plus 3000 euros de dommages-intérêts.

Il repart, titubant, sous le regard narquois du magistrat.

Dernier prévenu. Un maghrébin. Entrepreneur prospère possédant deux restaurants et plusieurs kébabs. Tous savent parfaitement qu’il est bien connu des services fiscaux et a été condamné une dizaine de fois par la DGCCRF pour infraction aux règles d’hygiène. Et le monde étant petit, le juge le sait aussi. Le plaignant est un homme d’origine Biélorusse, la soixantaine, vivant en France depuis une vingtaine d’année ; Réfugié politique fuyant la dictature de Loukachenko, il est musicien et dirige une entreprise individuelle de spectacles pour arrondir ses fins de mois. Le maghrébin lui a demandé un spectacle de danses slaves pour animer une soirée dans un de ses établissements. Il ne l’a jamais payé et à la fin du spectacle, alors que Monsieur allait lui demander de l’argent, l’a insulté et l’a violemment jeté dehors sous l’œil ébahi de sa clientèle. Il dit que l’orchestre n’a "pas joué ce qu’il voulait qu’il joue, de la musique des pays de l’est".

Le magistrat accable le vieil homme de questions : déclare t-il bien tous ses revenus ? Pourquoi n’a-t-il pas fait signer de contrat au restaurateur ? (alors que le droit français est purement consensuel, il n’y en a pas besoin) ; A-t-il une preuve qu’il a bien exécuté sa prestation ? Le vieil homme bafouille, sort un dossier comprenant une quinzaine de témoignages, ceux des musiciens et de quelques clients scandalisés par l’attitude du restaurateur. Le magistrat les balaye d’un revers de main : en effet aucun témoignage ne dit que Monsieur a bien exécuté sa prestation, c’est-à-dire qu’il a exécuté vraiment des morceaux de musique slave. De plus le client n’est pas critique d’art, il n’y connaît rien, ce qu’il peut dire n’a de toutes façons aucune valeur. L’homme est débouté et devra payer de sa poche ses musiciens.

Je n’ai pas la force de le regarder partir.

Il est midi. J’ai très mal.

J’ai assisté ce matin à une certaine forme de guerre dans cette espace, la plus cruelle et violente qu’il soit : celle qu’un Etat livre contre son Peuple pour le remplacer par un autre.

Pour l’écraser jusqu’à ce qu’il disparaisse, il lui retire le droit d’être protégé par le plus régalien des pouvoirs, le Droit de Justice. Un Etat qui a choisi d’ignorer le droit de son Peuple d’être jugé par ses pairs pour livrer ses justiciables à la fureur de barbares étrangers comme il y en a de plus en plus dans la magistrature et au barreau, « grâce » aux multiples brèches leur permettant de contourner les concours qu’ils sont incapables de passer : "voie réservée", "admission sur titres", "admission sur quota de nationalité"…

J’ai envie de vomir. »


(source)
Utilisateur anonyme
16 mars 2009, 13:49   Re : Contes francais
Il y a là, dans ces récits de vie embryonnaires, qui sont autant de manifestes en faveur d'une littérature nouvelle qui ne serait pas du semblant, une mine inépuisable de nouvelles pour un écrivain, un peu cynique, froid, écrivant au scalpel (comme Maupassant dans Boule de suif), désireux de comprendre le réel et de "saisir" l'essence de son époque. Je n'ose imaginer, si ces récits de vie devenaient des nouvelles, les indignations de la "critique", de la presse, des assoces.




Oui, cher JGL, là, "c'est du sérieux" (N. Sarkozy à propos de sa relation avec C. Bruni).
16 mars 2009, 14:02   Exagération
Bien cher Marcel,

Lisant cela, je partage votre sentiment quant à la vraisemblance.

Je ne pense pas que l'exgération, alors que la réalité est déjà si pénible, apporte grand'chose.
Utilisateur anonyme
16 mars 2009, 15:14   Re : Exagération
Il suffit que ces histoires soient vraisemblables, et elles le sont, sans aucun doute.

Le plus surprenant dans tout cela me paraît être le mépris d'une partie importante de la classe dirigeante, médiatique et intellectuelle française pour tout ce qui se rapporte à la sécurité, à l'ordre et à la justice. Par exemple hier soir dans "Enquête exclusive " sur M6, un reportage montrait comment certains habitants de zones résidentielles aux USA participent activement à leur propre sécurité en aidant la police par un comportement civique, des signalements etc...

Le ton du journaliste Bernard de la Villardière était nettement désapprobateur à l'égard des vieilles dames qu'il interviewait et qui lui répondaient gentiment en lui expliquant ce que collaborer avec la police veut dire.

De toute évidence, tout était fait pour convaincre le spectateur que le souci de la sécurité est une chose assez vile et suspecte, qui doit toujours céder devant le sacro-saint respect des droits de l'homme.

Je crains qu’on ne retrouve cette attitude en France jusque chez les conseillers du président chargés de la sécurité.
16 mars 2009, 15:41   Re : Contes francais
Agrippa a trouvé le terme exact : vraisemblable. Toutes ces histoires sont hélas vraisemblables. La réalité dépasse parfois même la plus horrible des fictions. Quel romancier aurait pu imaginer que l'on puisse, en France aujourd'hui, arroser d'essence et brûler une jeune fille, comme cela s'est passé à la cité Balzac de Vitry ? Qui aurait pu imaginer que l'auteur d'un tel acte, à la faveur de la reconstitution de cette abomination, puisse être l'objet des acclamations bruyantes d'une partie des habitants des lieux ?
Sur l'état de la justice, en certains lieux du territoire, on lira avec profit l'excellente enquête de trois journalistes du Point, Olivia Recasens, Jean-Michel Décugis et Christophe Labbé, qui s'intitule : Justice, la bombe à retardement, dans les coulisses du tribunal de Bobigny.
Présentation de l'éditeur

En première ligne face à la violence des banlieues, le TGI de Bobigny est le deuxième tribunal de France. Les auteurs de Place Beauvau ont choisi de vivre un mois en immersion complète dans cet incroyable théâtre. Ils ont assisté à des centaines d'audiences, rencontré des dizaines d'avocats et de magistrats. Avec leur habituelle indépendance d'esprit, ils ont choisi de raconter, sans a priori, tout ce qu'ils voyaient, tout ce qu'ils entendaient. Des magistrats débordés qui n'ont simplement pas les moyens de faire front, des victimes qui ont l'impression d'être méprisées, des bandes qui font du tribunal leur territoire... Le verdict est sans appel : la Justice n'est pas adaptée à une délinquance de plus en plus jeune, de plus en plus violente. Aucun rapport d'homme politique, aucun témoignage de haut fonctionnaire ou de magistrat, aucune enquête sociologique même ne peut atteindre la force du constat de ce récit : au TGI de Bobigny, au cœur de la France malade, l'État a démissionné.
16 mars 2009, 15:48   Re : Contes francais
Cher Petit-Détour,

Avez-vous lu ce livre ?
16 mars 2009, 15:58   Re : Contes francais
Citation
Etat livre contre son Peuple pour le remplacer par un autre.

Je sais que trop souvent le réel dépasse la fiction mais existe-t-il beaucoup de juges d'origine maghrébine dans les tribunaux francais ?

Vivant en Allemagne depuis 1974 il m'est difficile d'appréhender les conditions réelles en France surtout que je vis dans un village des pré-alpes bavaroises où on ne ferme ni les maisons ni les voitures à clef. Pas de voleurs ou si peu et pas d'émmigrés en dehors de quelques yougoslaves qui ne déparaillent pas.
16 mars 2009, 16:03   Re : Contes francais
Oui, Rogemi, je l'ai lu. Ce qui m'a marqué dans cette enquête, en dehors de la description que font les journalistes de l'état de délabrement matériel du tribunal, c'est le récit de la terreur que font régner les bandes que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur du lieu. Le business, les agressions, les vols et les intimidations y prospèrent : le tribunal y est devenu une sorte d'annexe de la "cité".
16 mars 2009, 18:32   Re : Contes francais
Je voudrais profiter de ce fil pour vous parler d'une personne qui doit rappeler à certains des souvenirs. Il s'agit de la transsexuelle Maud Marin. Cette "femme", grandie au coeur d'une cité populaire, d'un père instituteur communiste et qui a connu les pires épreuves, dont la prostitution, avant de subir l'opération qui a fait d'elle une femme et de reprendre des études de droit pour être avocate, a été quelque temps, au milieu des années 90, une coqueluche médiatique. Pourquoi parler d'elle ? parce que , bien qu'on la vît sur tous les plateaux de télé, elle n'avait rien d'une marionnette médiatique et que son vécu témoignait d'une force de caractère et d'une exigence d'authenticité qui forçaient le respect, qualités qui lui valurent les pires avanies par la suite. On la vit, donc, sur tous les plateaux de télé jusqu'à ce qu'elle écrivît un livre "Pitié pour les victimes". A partir de là elle disparut complètement des médias et plus personne n'a parlé d'elle. Pourquoi ? parce que, pour la première fois, une personne qui ne pouvait être soupçonné de racisme ni d'extrême-droitisme , témoignait dans ce ce livre, grâce à son expérience d'avocate, de l'enfer que vivaient déjà nombre de "de souche" dans cette banlieue arabisée.
Je recopie le quatrième de couverture :
" Pour moi, être avocate, ne signifie pas de soutenir n'importe quoi, la main sur le coeur et l'autre sur le porte-feuille, en se réfugiant très hypocritement derrière les grands principes, les droits d el'homme, les droits de la défense. J'essaie de garder ma diginité. Ce n'est pas toujours simple. Je n'ai pas de réponse toute faite au phénomène des banlieues. la violence y est gratuite. les habitants sont contraints de se plier aux lois des voyous . Et comble du comble : leur détresse fait baîller d'ennui les pontes de l'intelligentsia. Pitié pour les victimes : il n'es tplus temps d'ignorer leur peur. "
Son livre est rempli de faits ahurissants qu'elle a eu à connaître en tant qu'avocate.
Non seulement elle a perdu, du jour au lendemain, tout prestige aux yeux des médias mais sa " hierarchie" (je ne sais pas si l'onpeut dire ça comme ça; et puis je ne me souviens plus exactement des détails) lui en a fait baver avec un acharnement extraordinaire. . Je crois qu'elle n'a plus eu le droit d'exercer son métier et que personne ne lui est venu en aide. Depuis je ne sais pas ce qu'elle est devenue.
Son livre date de 95. Je vous laisse imaginer la cité de Bobigny aujourd'hui.
Je pense souvent à elle.
16 mars 2009, 18:37   Bobigny
Bien cher Petit-Détour,

Bobigny est le lieu où Monsieur Rosenczveig préside le tribunal pour enfants.

Vous en avez entendu parler et voici son blog :

[jprosen.blog.lemonde.fr]

Avec ce genre de juge, point n'est besoin de faire régner la terreur pour que les mineurs déviants soient chouchoutés. Il y a, de sa part, un pré-supposé : le mineur a raison ou du moins a des excuses, et l'incarcération est la limite extrême.
Utilisateur anonyme
16 mars 2009, 18:47   Re : Bobigny
La quatrième de couverture d'un de ses livres mérite d'être lue, voici ce qu'il y est dit à propos des "jeunes" :

« Jean-Pierre Rosenczveig nous fait prendre conscience que leurs interpellations, tantôt naïves, tantôt provocantes, souvent violentes, trahissent une réelle méconnaissance de la loi mais, souvent, un sens profond de la justice ».

Ben voyons.
16 mars 2009, 19:30   Re : Bobigny
Citation
Le ton du journaliste Bernard de la Villardière était nettement désapprobateur à l'égard des vieilles dames qu'il interviewait et qui lui répondaient gentiment en lui expliquant ce que collaborer avec la police veut dire.

Je crois que les francais et les européens en général n'ont pas la moindre idée du prestige dont jouissent les forces de police en Amérique du Nord. Nous sommes les héritiers d'une culture semi-anarchiste, de méfiance et de mépris vis à vis des représentants de l'ordre et des tribunaux.

Je me suis toujours questionné sur les raisons historiques de cette aversion. Quelqu'un aurait-il un début de réponse ?
Elle est chez moi réelle. Notez par ailleurs les vieux adages :

- "Que Dieu nous garde de l'équité des parlements" ;

- "Parlement, mistral et Durance sont les trois fléaux de la Provence".
Citation
Elle est chez moi réelle. Notez par ailleurs les vieux adages :

Vous savez j'ai été obligé de mener, tout au long de ma carriére d'entrepreneur, plusieurs dizaines de procès civils et je peux vous dire que j'en connais un rayon sur l'imprévisibilité des tribunaux.

Il n'en demeure pas moins que si la justice est largement discréditée aux yeux des citoyens il est quand même difficile de saisir la défiance tétue du peuple francais vis à vis de la police.
Bien cher Rogemi,

Traditionnellement on se méfie de la police mais on respecte la gendarmerie. Je vois dans cette apparente contradiction que les Français n'ont rien contre l'ordre mais n'aiment pas le côté un peu trouble associé dans notre pays, peut-être à tort, à l'idée de police.
16 mars 2009, 23:01   Les cognes
"(...) il est quand même difficile de saisir la défiance tétue du peuple francais vis à vis de la police."

Existe-t-il dans le parler populaire ou l'argot allemand et anglo-saxon, un mot qui soit l'équivalent de "cogne" pour désigner un policier et comment ce mot a-t-il pu être créé en France (1800) ?

___

Personnellement il ne m'est pas naturel d'associer la police à une idée de protection, cela à cause des quelques contacts que j'ai eu avec ses représentants. Le policier français installe dans l'échange le plus banal une ambiance qui n'est pas rassurante, comme s'il ne s'adressait, par principe, qu'à des suspects. Le ton est souvent inutilement arrogant ou familier sans bonhommie. Il est très difficile de faire valoir son point de vue, quand bien même on n'aurait rien à se reprocher et l'on sait que sa parole ne vaut rien contre celle d'un policier, comme si on était en présence d'individus irréprochables, d'une très haute moralité et éducation, ce qui, hélas, est loin d'être toujours le cas.

Il m'a toujours semblé que la police était le corps de l'Etat le moins à même de régler quoi que ce soit dans les banlieues, à cause d'un je-ne-sais-quoi de cousin entre la mentalité des caïds et celle de certains policiers. L'armée conviendrait mieux.
16 mars 2009, 23:22   Re : Contes francais
La Légion conviendrait parfaitement pour moucher quelques bandes de morveux.
17 mars 2009, 00:17   Re : Contes francais
Citation
Existe-t-il dans le parler populaire ou l'argot allemand et anglo-saxon, un mot qui soit l'équivalent de "cogne" pour désigner un policier et comment ce mot a-t-il pu être créé en France (1800) ?

Bien sûr qu'il existe en allemand et en anglais aussi toute une ribambelle de mots pour désigner avec dérision et crainte la police.

Cependant ni en Allemagne ni au Royaume-uni "l'image de la police" est aussi négative qu'en France.

A mon avis ces deux pays ont toujours eu un caractère fédéral et ont été longtemps décentralisés et les forces de police émanaient généralement des pouvoirs politiques locaux.

Cette aversion du citoyen francais pour la poulaille vient de loin et doit avoir son origine dans l'ancien régime.
17 mars 2009, 00:35   Re : Contes francais
Cette aversion, vraie ou affectée, doit remonter bien avant l'Inquisition. Il se mêle aussi une composante littéraire qui n'est pas à négliger. De François Villon à Michel Audiard, la poésie, la chanson, le roman, ont souvent exalté le bandit au grand coeur, le gentleman cambrioleur ou le caïd aux bonnes fortunes.
17 mars 2009, 01:14   Re : Contes francais
Personnellement, j'espère vivre assez vieux pour voir la Légion un jour pénétrer dans le quartier des Mureaux, Yvelines. Chacun sait déjà, au fond, qu'il n'est point d'autre solution que celle-là.

(Quand il s'agit de rosser les cognes tout le monde se réconcilie - Brassens. A quel autre pays au monde que la France ce dicton chanté s'applique mieux. La Colombie ? Non, même pas. En Colombie, les cognes, que personne n'aime, ont au moins les moyens et la latitude juridique de se faire respecter).
Utilisateur anonyme
17 mars 2009, 08:38   Re : Contes francais
j'espère vivre assez vieux pour voir la Légion un jour pénétrer dans le quartier des Mureaux, Yvelines. Chacun sait déjà, au fond, qu'il n'est point d'autre solution que celle-là.

Malheureusement seul un parti révolutionnaire au pouvoir - par exemple le FN, ainsi que l'avait justement souligné Baudrillard ("le FN est le seul parti authentiquement révolutionnaire depuis l'après guerre") - serait à même d'appliquer une solution pareillement radicale. Pour cela il faudrait clarifier et choisir : ou bien abandonner toute idée nationale au profit d'une conception individualiste/communautariste et cosmopolite globale (diversité), ou bien poser le principe clair de la préférence ethnique. Conclusion : la Légion ne rentrera jamais aux Mureaux.
17 mars 2009, 08:50   Re : Contes francais
Je crois que les francais et les européens en général n'ont pas la moindre idée du prestige dont jouissent les forces de police en Amérique du Nord.

Je tempérerai légèrement votre propos, cher Rogemi, en vous rappelant que l'un des sobriquets argotiques pour désigner les policiers américains est pigs.
17 mars 2009, 09:22   Pouvoir local
Bien cher Rogemi,


Ce que vous nous dites là est essentiel : j'ai connu l'Espagne du franquisme, puis celle de la transition et maintenant l'Espagne démocratique.

Ce laps de temps de quarante ans m'a permis de voir une évolution qui n'est pas tant liée à la nature du régime (la police n'est pas devenue populaire parce que Franco est mort) mais au développement des Autonomies.

Quand, par exemple, la Catalogne a créé les Mossos, cela il y a une vingtaine d'années, la relation de la population à la police a changé du tout au tout car les Mossos sont sous le contrôle direct des élus et sont efficaces sans être arrogants.

La Garde Civile, quant à elle, est respectée, mais elle est militaire.

Une force de maintien de l'ordre doit être, à mon sens, très fortement structurée et donc militaire (comme la Gendarmerie ou la Garde Civile) ou alors être décentralisée et sous le contrôle des élus. Sinon, nous avons une police autogérée et incontrôlable, un peu comme nos magistrats qui sont une caste en stabulation libre.
Utilisateur anonyme
17 mars 2009, 10:41   Re : Pouvoir local
"la Légion ne rentrera jamais aux Mureaux"

La Légion entrera aux Mureaux lorsque les français d’origine immigrée, qui vivent dans ces cités, exerceront leur droit de vote massivement pour soutenir le rétablissement de l’ordre. Tout l’enjeu de la droite nationale devrait être de parvenir rapidement à s’ériger en solution crédible à l’égard de ces populations. Il faut à tout prix éviter que des partis nouveaux ne parviennent à séduire ces électeurs en leur faisant miroiter l’ordre musulman.

Mais nous sommes encore loin d’un vote massif sécuritaire de la part des immigrés car la situation est encore, quoi qu’on en dise, relativement vivable. Cela ne durera peut-être pas avec la récession qui ne fait que commencer.
17 mars 2009, 12:29   Re : Contes francais
Je ne comprends pas bien ce que vous écrivez. Vous savez bien que les immigrés d'origine africaine et nord-africaine qui ont la nationalité française et leurs enfants votent massivement PS (de l'ordre de 75% a-t-on dit lors des dernières présidentielles). D'autre part, je crois que vous vous faites des illusions quant à l'aspiration à l'ordre. Les petits voyous des cités, ceux qui nous pourrissent la vie, savent très bien ne pas aller trop loin et ne pas se mettre à dos leurs parentèles, leurs communautés. Le discours dominant chez ces gens n'est pas celui d'une demande d'ordre, c'est celui de l'excuse et de toute façon « il est gentil mon fils ».
17 mars 2009, 12:31   Re : Pouvoir local
Citation
l'un des sobriquets argotiques pour désigner les policiers américains est pigs.

Bien sûr il y a dans chaque pays une minorité qui déteste la police mais la grande majorité des américains du nord vivant dans les petites villes de province aiment et respectent leur maréchaussée et cela d'autant plus que le sheriff est élu démocratiquement.
Bien cher Marcel,


Le vote qu'on connaît le mieux est celui des DOM/TOM, pour la simple raison qu'on dispose, pour ces départements et territoires, des résultats locaux.

Le vote domien est à peu près à 60% à gauche et à 40% à droite (les résultats sont remarquablement homogènes entre les Antilles et la Réunion), le vote des TOM est davantage à droite.

Une des villes où la communauté antillaise est la plus importante, Villeneuve-Saint-Georges, a une structure électorale 57/43.

Notez que les domiens sont relativement peu nombreux en Seine-Saint-Denis, ils sont surtout présents en Val-de-Marne, Hauts-de-Seine, Essonne et Paris.
17 mars 2009, 13:58   Re : Contes francais
Je suis d'accord avec Marcel Meyer : l'odre que souhaitent ces populatons msulmanes et qui s'appliquent déjà dans les faits à l'intérieur de ces cités, c'est l'ordre islamique, celui de la dhimmitude laquelle fait tellement corps avec leur religion, leur culture, leur éducation, qu'elle se reconstitue comme d'elle-même, sans que ces populations en aient le projet délibéré ni n'en connaissent l'expression. Il s'agit donc d'un ordre entièrement construit contre les non musulmans qui en feront toujours les frais. Tant que la délinquance aura pour victimes ces derniers, ou ceux qui paraissent trop intégrés à notre civilisation, la majorité de la population musulmane des cités ne trouvera rien à redire.
17 mars 2009, 14:12   Re : Contes francais
Je nuancerais considérablement les propos de Marcel Meyer et de Cassandre. Les première victimes de l'ordre, du contre-ordre de la pègre des quartiers se trouvent parmi les populations qui y habitent. C'est pourquoi de nombreuses familles suivent les mouvements migratoires des peuplades gauloises et partent s'installer ailleurs. Il me souvient que juste après les émeutes de Villiers-le-Bel, Luc Bronner avait interrogé pour Le Monde un honorable père de famille béninois (musulman) qui déclarait vouloir quitter la "cité". Il déclarait au journaliste n'en plus pouvoir des exactions de la racaille du quartier. Quand elles ne peuvent partir, maintes familles inscrivent leur progéniture dans les écoles privées catholiques même quand elles sont musulmanes. J'en connais personnellement dans mon entourage.
Quant à l'ordre islamique invoqué par Cassandre, il me paraît plutôt ressembler à l'ordre mafieux du business (que je connais bien pour l'étudier tous les jours) et ressortit plus au libéralisme sauvage qu'à l'islamisme. D'ailleurs les tenants de l'ordre en question, avec leurs consommations de cannabis et d'alcool, font de bien mauvais salafistes.
17 mars 2009, 14:39   Re : Contes francais
Société - Afrique du Nord - Algérie - Maroc - Tunisie - Politique

Quand des Maghrébins sont tentés par Le Pen

Le candidat FN aux élections présidentielle française fait des émules là où on ne l’attend pas
Jean-Marie Le Pen ne fait-il plus peur aux Français d’origine maghrébine ? A 78 ans, le chef de l’extrême droite française semble être le candidat préféré de certains immigrés originaires du Maghreb.



Dossier : France : élection présidentielle 2007
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A deux semaines du premier tour de l’élection présidentielle française prévue le 22 avril, un phénomène minoritaire prend de l’ampleur : des Français issus de l’immigration, pères de famille ou jeunes de banlieue, se disent prêts à voter à la présidentielle pour le chef du Front National, Jean-Marie Le Pen, champion de la « préférence nationale ».

« Je vais voter pour Le Pen », affirme à l’AFP sans hésiter Mourad, 25 ans, étudiant en histoire de l’art à Dijon. Pour lui, Le Pen, arrivé contre toute attente au second tour de la présidentielle de 2002 et crédité cette année de 13% à 16% des voix dans les sondages, est le seul candidat qui « incarne l’amour de la France ». Arrivé du Maroc à l’âge d’un an, ce musulman approuve la priorité donnée à la lutte contre l’immigration car, « les capacités d’accueil de la France sont saturées ». Et il estime que Le Pen partage avec lui certaines « valeurs morales », comme l’opposition au mariage homosexuel.

En France, Mourad n’est pas isolé : l’hebdomadaire satirique Le Canard Enchaîné a fait état d’un sondage réalisé pour le ministère de l’Intérieur selon lequel 8% des Français originaires du Maghreb seraient prêts à voter Le Pen. Soit plus de 100.000 électeurs potentiels. Le candidat d’extrême droite, qui a réussi un coup médiatique en se rendant cette semaine dans une banlieue réputée « difficile » du nord-ouest de Paris, a choisi une jeune fille d’origine nord-africaine pour illustrer une des premières affiches de sa campagne 2007.

« Plutôt de gauche », Habiba, une juriste âgée de 35 ans, dit que le Parti socialiste ne lui « convient plus ». Et puisqu’elle ne voit « aucune différence » entre le Front national de Jean-Marie Le Pen et l’UMP de Nicolas Sarkozy, elle choisit « l’original plutôt que la photocopie ». C’est donc Le Pen qui aura son suffrage. Cette fille d’immigrés algériens, qui vit dans la cité du Mirail à Toulouse, souhaite une « régulation de l’immigration ».

« Le pauvre chasse plus pauvre que lui », constate avec une certaine amertume Sophia Chikirou, 27 ans, membre des instances dirigeantes du PS et auteur de « Ma France laïque ». Egalement fille d’immigrés algériens, cette militante socialiste qui vit dans le 20ème arrondissement de Paris a constaté que nombre de commerçants immigrés de son quartier s’étaient engagés pour Jean-Marie Le Pen. Propriétaires par exemple de petits hôtels réquisitionnés par les services sociaux pour l’hébergement de familles de sans-papiers, ils se retrouvent confrontés à des dégradations. « Ils en veulent aux autorités et disent « avec le Pen on sera débarrassé des sans-papiers et de la polygamie ».

De l’épiphénomène à l’adhésion partielle...

« Y en a marre de voir des Maliens sans papiers logés dans des hôtels », confirme Farid Smahi, membre du Bureau politique du FN, qui se présente comme un « Français patriote et musulman » et n’hésite pas à aller vanter la « préférence nationale » dans des banlieues pauvres où il était autrefois « insulté ». Grâce à son association créée pour aider les enfants irakiens pendant l’embargo international, M. Smahi a réussi à se « faire accepter », puis à se « faire entendre ». Il assure avoir apporté 3.500 adhésions d’immigrés en moins d’un an au FN.

Perçu d’abord comme un « épiphénomène », le vote d’origine immigrée en faveur de Le Pen comporte désormais une « part d’adhésion », note le politologue Jean-Yves Camus. C’est le cas d’A.M., un avocat algérien de 50 ans reconverti dans le commerce à Paris, père de deux enfants scolarisés dans un lycée privé, qui ne supporte plus de voir ses impôts « distribués à des Blacks et des Arabes » pour lesquels la France ne serait « qu’une vache à traire ». Il votera donc Le Pen, même s’il estime que « le bâton peut se retourner » un jour contre lui.

Toutefois, le nombre de Français d’origine maghrébine qui voteraient pour Le Pen reste très marginal et concerne certains beurs et immigrés en perte de repères. En France, des Maghrébins ont toujours essayé de se montrer en bons élèves des différentes politiques d’intégration.

Diabolisé en France pour ses idées contre les juifs, Jean-Marie Le Pen est loin d’être un ami des Maghrébins, en particulier des Algériens. Le chef de l’extrême droite est toujours partisan de l’Algérie française et veut chasser tous les immigrés basés en France, avec ou sans papiers. Il considère que tous les problèmes de France sont causés par l’immigration, notamment maghrébine. Depuis 2002, sous l’influence de sa fille, le Front National tente de changer son image de parti raciste, antisémite et xénophobe auprès des Français. De retour en Algérie, les immigrés, en général vieux et malades, ne cachent pas leur inquiétude d’une éventuelle victoire de Nicolas Sarkozy, considéré comme un extrémiste... Pour Jean-Marie Le Pen, l’évoquer, c’est souvent parler des difficultés des immigrés et de leurs enfants en France.

Par par Hamid Guemache, pour Le Quotidien d’Oran
Utilisateur anonyme
17 mars 2009, 14:50   Re : Contes francais
D'ailleurs les tenants de l'ordre en question, avec leurs consommations de cannabis et d'alcool, font de bien mauvais salafistes

Cher Petit-Détour vous savez bien qu'on ne devient pas salafiste du jours au lendemain puisqu'il s'agit, pour le dire vite, du "couronnement" d'un long chemin initiatique. Bien avant d'être salafiste on est souvent rappeur, dealeur, gros buveur et fumeur de "techi".
17 mars 2009, 14:53   Re : Contes francais
En somme, le chemin de croix de l'emmerdeur...
Utilisateur anonyme
17 mars 2009, 15:53   Re : Contes francais
Les immigrés sont chez nous. Pour l'immense majorité d'entre eux, ils vont y rester. Comme toute communauté quelle qu'elle soit, ils aspirent à une forme d'ordre pour eux-mêmes et pour leurs enfants. Le fait qu'il existe des délinquants parmi eux (et plus souvent qu'à leur tour) ne permet pas de les taxer en bloc de criminogènes (ils peuvent fournir aussi d'excellents supplétifs pour la police et l'armée). Aux partis politiques nationaux de leur tendre la main pour que la réponse adaptée à la situation actuelle soit autre chose que l'ordre islamique ou à l'africaine que de futurs partis politiques (que nous ne tarderons pas à voir émerger) ne manqueront pas de leur proposer. Il s'agit en outre de populations peu éduquées, que les solutions radicales n'effraient pas autant qu'elles effraient nos chers bobos et qui n'ont pas la religion des droits de l'homme. Plus tôt la droite nationale le comprendra, mieux cela vaudra. C'est une banalité de le dire mais la reconquête (des mentalités) doit commencer par les zones "occupées".
Utilisateur anonyme
17 mars 2009, 17:13   Re : Contes francais
D'accord avec Cassandre et M. Meyer. Au final, l'ethnos reprend toujours le dessus, surtout chez ces populations où l'individu comptera toujours moins - pour ne pas dire qu'il ne compte pas - que la communauté d'appartenance (même si ici ou là certains peuvent s'en détacher).
17 mars 2009, 18:04   Re : Contes francais
Agrippa a raison, il va falloir s'y faire. Ce en quoi je ne crois pas, c'est la possibilité d'une reconquête par la "droite nationale"des "zones occupées". L'article cité par Petit-Détour me paraît bien illustrer cette illusion : en fin de compte Le Pen a fait un faible score et combien, d'après vous, de Maghrébins ont-ils effectivement voté pour lui ?

J'ai moi aussi vu dans ma commune des Maghrébins et des Africains se plaindre des racailles. Mais ils votent PS, c'est-à-dire pour la culture de l'excuse, sont toujours prêts à accuser les flics d'attiser les rancœurs par leur comportement, proclament constamment qu'ils sont gentils les jeunes même s'ils font des bêtises et d'ailleurs qui n'en a pas fait, et laissent à la rue le soin d'élever leur progéniture mâle. La minorité qui est différente, et qui en effet existe, quitte les "quartiers".
17 mars 2009, 19:06   jmarxisme
« J'ai moi aussi vu dans ma commune des Maghrébins et des Africains se plaindre des racailles. Mais ils votent PS, c'est-à-dire pour la culture de l'excuse, sont toujours prêts à accuser les flics d'attiser les rancœurs par leur comportement, proclament constamment qu'ils sont gentils les jeunes même s'ils font des bêtises et d'ailleurs qui n'en a pas fait, et laissent à la rue le soin d'élever leur progéniture mâle. »

Oui, c'est leur côté très jmarc...
17 mars 2009, 20:45   PS
Mais je ne vote pas PS... et puis, une civilisation qui laisse sa progéniture mâle dans les rues ne peut pas être totalement mauvaise...
Utilisateur anonyme
17 mars 2009, 21:27   Re : Contes francais
Hélas, ces histoires sont je crois tout ce qu'il y a de plus réelles pour celles du tribunal en tout cas : Les premières ne sont que des fictions, ma foi assez morbides, mais très réalistes.

Le refus d'accepter les choses, déni bien légitime face à l'horreur d'une situation inédite, ne doit pas pour autant nous entrainer à un coupable et suicidaire aveuglement.

Bien à vous
18 mars 2009, 12:22   Re : Contes francais
Permettez-moi de revenir sur le cas, selon moi, emblématique de l'époque de cette avocate "Maud Marin". J'ai relu son livre. C'est terrifiant et absolument désespérant. Tous les faits divers atroces et sordides venant de la Diversité qui sortent aujourd'hui parce qu'on n'arrive plus complètement à les cacher, en particulier grâce à internet, se produisaient déjà, de la même façon, avec les mêmes menaces de représailles sur les victimes, les mêmes injures violentes contre les juges, au début des années 90.
18 mars 2009, 14:07   Re : Contes francais
Elle a droit à une entrée sur Wikischtroumpf.
18 mars 2009, 17:20   Re : Contes francais
» Elle a droit à une entrée sur Wikischtroumpf.

Si vous voulez, j'en fais une sur Marcel Meyer...
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