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Florilège pour Jean Robin

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
28 mars 2008, 16:06   Florilège pour Jean Robin
Comme Jean Robin ne cesse de répéter que de Gaulle n'est pas Maurras (d'ailleurs personne ne comprend très bien pourquoi il s'obstine à sortir Maurras du caveau), j'ai préparé un florilège de petites phrases de De Gaulle.
Après cela, peut-être que Jean Robin cessera de se référer à De Gaulle comme je ne sais quel vulgaire républicain défenseur d'une société multiculturelle et précurseur de celle-ci.
Après hésitation, j'ai laissé celles concernant les juifs, car, après tout, les actes de De Gaulle suffisent à prouver qu'il n'avait pas d'hostilité envers les juifs puisqu'il ne s'est pas privé de s'entourer de tels collaborateurs. Cela pourrait servir d'illustration de la distance qu'il existe entre la phrase, les mots et la pratique, la réalité. Puisqu'aujourd'hui tout le monde s'indigne au moindre "mot de travers", pour ne pas être vulgaire.





” Les communistes russes sont des traîtres à la race blanche. Un jour, ils redeviendront solidaires de l’Europe. ”
(cité par J.R. Tournoux, La Tragédie du Général, Ed. Plon, p 365).

Juin 44 : De Gaulle n’est rejoint que par une troupe hétéroclite. “Encore un juif…”, soupire t’il, quand on lui annonce Georges Boris, ancien secrétaire de Loewenstein et ex-directeur de la “Lumière”, conseiller financier .
( Cité par J.R. Tournoux Pétain et de Gaulle. Ed Plon 1964)

“Je n’aime pas les youpins”.
(Cité par André Le Troquer, La parole à Le Troquer, Ed la Table Ronde 1962)

Au député UNR Dronne, ancien héros de la libération de Paris :
” Voulez-vous être bougnoulisés ? Voyons, Dronne ! Donneriez-vous votre fille à marier à un bougnoule ? ”
(Cité dans Le petit de Gaulle illustré. Ed Le Crapouillot, 1967, et par J.R. Tournoux, La tragédie du Général, Ed. Plon 1967)

A Léon Delbecque :
” Et puis, Delbecque, vous nous voyez mélangés à des Musulmans ? Ce sont des gens différents de nous. Vous nous voyez mariant nos filles avec des Arabes ? ”
(Cité par J.R. Tournoux, La tragédie du Général, Ed. Plon 1967)

Au général Koenig :
” Evidemment, lorsque la monarchie ou l’empire réunissait à la France l’Alsace, la Lorraine, la Franche-Comté, le Roussillon, la Savoie, le pays de Gex ou le Comté de Nice, on restait entre Blancs, entre Européens, entre chrétiens… Si vous allez dans un douar, vous rencontrerez tout juste un ancien sergent de tirailleurs, parlant mal le français “.
(Cité par J.R. Tournoux, La tragédie du Général, Ed. Plon 1967)

Au soir des accords d’Evian, en mars 1962 :
” Alors, Joxe, vous avez bientôt fini avec vos bicots ? ”
(Cité dans Le petit de Gaulle illustré . Ed Le Crapouillot, 1967-68)

“Tous ces bicots se chamaillent. Ils aiment les fusils, ils aiment s’en servir. Ils ont la manie de la fantasia”
(Cité par J.R. Tournoux, La tragédie du Général, Ed. Plon 1967)

“Les Arabes, ce n’est rien. Jamais on n’a vu des Arabes construire des routes, des barrages, des usines… Ce sont d’habiles politiques. Ils sont habiles comme des mendiants.”
(Cité par J.R. Tournoux, La tragédie du Général, Ed. Plon 1967)

” Qu’est-ce que les Arabes ? Les Arabes sont un peuple qui, depuis les jours de Mahomet, n’ont jamais réussi à constituer un Etat… Avez-vous vu une digue construite par les Arabes ? Nulle part. Cela n’existe pas. Les Arabes disent qu’ils ont inventé l’algèbre et construit d’énormes mosquées. Mais ce fut entièrement l’oeuvre des esclaves chrétiens qu’ils avaient capturés… Ce ne furent pas les Arabes eux-mêmes… Ils ne peuvent rien faire seuls.”
( Cité par Cyrus Sulzberger, Les derniers des géants, Ed. Albin Michel, 1972 )

” Des Français ces gens-là ! Avec leurs turbans et leur djellabas !”
(Cité par A. Peyrefitte. C’était de Gaulle. Ed Gallimard, 2000)

” Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture greque et latine, et de religion chrétienne. Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont les Arabes, les Français sont les Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de Musulmans, qui demain seront peut-être vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisons l’intégration, si tous les Arabes et Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Eglises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées ! ”
(Cité par B. Stora, Le transfert d’une mémoire, Ed. La découverte, 1999)

” Vous savez, cela suffit comme cela avec vos nègres. Vous me gagnez à la main, alors on ne voit plus qu’eux : il y a des nègres à l’Élysée tous les jours, vous me les faites recevoir, vous me les faites inviter à déjeuner. Je suis entouré de nègres, ici. […] Et puis tout cela n’a aucune espèce d’intérêt ! Foutez-moi la paix avec vos nègres ; je ne veux plus en voir d’ici deux mois, vous entendez ? Plus une audience avant deux mois. Ce n’est pas tellement en raison du temps que cela me prend, bien que ce soit déjà fort ennuyeux, mais cela fait très mauvais effet à l’extérieur : on ne voit que des nègres, tous les jours, à l’Élysée. Et puis je vous assure que c’est sans intérêt. ”
(Entretiens avec Jacques Foccart, 8 novembre 1968. cité dans ses Mémoires, tome 2.
Le Général en mai. Journal de l’Élysée. 1968-1969, éd. Fayard/Jeune Afrique)

” Le régime fasciste permet aux pouvoirs publics de tirer des ressources existantes, sans ressource ni ménagement, tout ce qu’elles peuvent donner. L’impérieuse subordination des intérêts particuliers à ceux de l’Etat, la discipline exigée et obtenue de tous, la coordination personnelle du Duce, enfin cette sorte d’exaltation latente entretenue dans le peuple par le fascisme pour tout ce qui concerne la Patrie, favorisent à l’extrême les mesures de Défense Nationale.”
(Charles de Gaulle, La mobilisation économique à l’étranger, Revue militaire française, 1er janvier 1934)

” La dictature momentanée que j’ai exercée au cours de la tempête et que je ne manquerais pas de prolonger ou de ressaisir si la patrie était en danger ”
(Charles de Gaulle. Mémoires. Tome III )

“Si une communauté n’est pas acceptée, c’est qu’elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. Quand elle ne fournit que du bien, tout le monde lui ouvre les bras. Mais il ne faut pas qu’elle vienne chez nous imposer ses moeurs”.
(De Gaulle, mon père. Philipe De Gaulle)

"L'intégration, c'est une entourloupe pour permettre que les musulmans qui sont majoritaires en Algérie à dix contre un, se retrouvent minoritaires dans la République française à un contre cinq. C'est un tour de passe-passe puéril! On s'imagine qu'on pourra prendre les Algériens avec cet attrape-couillons? Avez-vous songé que les Arabes se multiplieront par cinq, puis par dix, pendant que la population française restera presque stationnaire? Il Y aurait deux cents, puis quatre cents députés arabes à Paris? Vous voyez un président arabe à l'Elysée ?"

"Mais enfin Allard, vous n'imaginez tout de même pas qu'un jour, un Arabe, un musulman, puisse être l'égal d'un Français! Voyons! c'est impensable".

" Les Arabes, les Kabyles, les Mozabites, les Juifs ? " Ces gens-là ne font pas partie de notre peuple."

"Sur le plan ethnique, il convient de limiter l'afflux des Méditerranéens et des Orientaux, qui ont depuis un demi-siècle profondément modifié les compositions de la population française. Sans aller jusqu'à utiliser, comme aux Etats-Unis, le système rigide des quotas, il est souhaitable que la priorité soit accordée aux naturalisations nordiques (Belges, Luxembourgeois, Suisses, Hollandais, Danois, Anglais, Allemands, etc.)"

" Ces gens là sont des Arabes, ils ne nous aiment pas, nous n'en voulons pas."
(au député Lauriol)
Utilisateur anonyme
28 mars 2008, 16:19   The end of JR ?
(De Gaulle, au prix d'une certaine discipline, et de moult contradictions, lui offrait jusqu'ici un point d'ancrage et un sens à sa vie...)
Ces citations n'ont pas grand sens, puisque je pourrais sortir les mêmes de personnalités classées à gauche, voici un petit florilège :

« Dans les villes, ce qui exaspère le gros de la population française contre les Juifs, c'est que, par l'usure, par l'infatigable activité commerciale et par l'abus des influences politiques, ils accaparent peu à peu la fortune, le commerce, les emplois lucratifs, les fonctions administratives, la puissance publique . (...) En France, l'influence politique des Juifs est énorme mais elle est, si je puis dire, indirecte. Elle ne s'exerce pas par la puissance du nombre, mais par la puissance de l'argent. Ils tiennent une grande partie de de la presse, les grandes institutions financières, et, quand ils n'ont pu agir sur les électeurs, ils agissent sur les élus. Ici, ils ont, en plus d'un point, la double force de l'argent et du nombre. » Jean Jaurès, 1er mai 1895

« Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture, et de les appeler aux progrès réalisés grâce aux efforts de la science et de l’industrie. » Léon Blum, le 9 juillet 1925

« J’ai souvent entendu en France des hommes que je respecte, mais que je n’approuve pas, trouver mauvais qu’on brûlât les moissons, qu’on vidât les silos et enfin qu’on s’emparât des hommes sans armes, des femmes et des enfants. Ce sont là, suivant moi, des nécessités fâcheuses, mais auxquelles tout peuple qui voudra faire la guerre aux Arabes sera obligé de se soumettre [...] Je crois que le droit de la guerre nous autorise à ravager le pays et que nous devons le faire soit en détruisant les moissons à l’époque de la récolte, soit dans tous les temps en faisant de ces incursions rapides qu’on nomme razzias et qui ont pour objet de s’emparer des hommes ou des troupeaux. » Alexis de Tocqueville, Travail sur l’Algérie in Œuvres complètes, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1991, p. 704 et 705.

« Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai! Il faut dire ouvertement qu'en effet les races supérieures ont un droit vis à vis des races inférieures [...] parce qu'il y a un devoir pour elles. Elles ont un devoir de civiliser les races inférieures. » Jules Ferry, 28 juillet 1885

« Nous savons bien que la race juive, concentrée, passionnée, subtile, toujours dévorée par une sorte de fièvre du gain quand ce n'est pas par la force du prophétisme, nous savons bien qu'elle manie avec une particulière habileté le mécanisme capitaliste, mécanisme de rapine, de mensonge, de corset, d'extorsion. » Jean Jaurès, discours au Tivoli en 1898

Bref, vous m'avez compris, ce qui différencie Maurras et De Gaulle n'est pas leur franc parler, que tous partageaient à peu près à l'époque (selon nos critères antiracistes actuels), ce qui différencie Maurras et De Gaulle c'est que l'un était monarchiste et républicain, et l'autre monarchiste et anti-républicain. Sans parler de l'antisémitisme et de la collaboration, deux autres sujets majeurs de différence entre les deux hommes. Les citations que j'ai données plus haut montre que, d'après votre critère de comparer des citations, Jaurès était plus proche de Maurras que ne l'était De Gaulle.
Utilisateur anonyme
28 mars 2008, 16:21   Re : Florilège pour Jean Robin
Ca vous la baille belle là, on dirait, cher Robin ? Même pas, tel le chien dont parlait Renaud Camus, il ne lâche jamais le morceau...

La différence entre Blum, Jaurès et Ferry, c'est que justement ils sont républicain, et qu'ils souhaitaient, eux, enseigner des lueurs républicaines les peuples lointains (les droits de l'homme et compagnie). Or moi, légitimiste que je suis, j'y suis opposé. Légitimiste au sens large, le gout de l'ancienneté, de la lenteur de l'histoire, de l'immuabilité, l'inégalité d'une certaine manière, encore qu'il faudrait l'expliquer au risque d'être mal compris.

P.S: Vous placez Tocqueville à gauche vous ? Il est certes plutôt libéral, mais il vient tout de même des milieux légitimistes et il en est toujours un peu imprégné, c'est un descendant de Malesherbes.
Utilisateur anonyme
28 mars 2008, 17:17   Re : Florilège pour Jean Robin
Pour ma part, si je veux rendre compte de la pensée de De Gaulle, je préfère me reporter à ses Mémoires, à ses discours, à ses lettres, notes et carnets plutôt qu'aux ragots de couloirs et de fins de banquet colportés par Le Crapouillot, Jean-Raymond Tournoux ou André Le Troquer.
Utilisateur anonyme
28 mars 2008, 17:19   Re : Florilège pour Jean Robin
Oui mais elles me font bien rire quand même, ses citations.
28 mars 2008, 17:43   Escroquerie
Il y a, dans ce florilège, deux (trois ?) citations dûment authentiques. Le reste relève du ragot journalistique (Tournoux), du "on dit" de seconde main, etc. Est-on vraiment obligé de se farcir ce genre de tartines indigestes ?
28 mars 2008, 17:45   Re : Escroquerie
Citation
M. Magnus
Oui mais elles me font bien rire quand même, ses citations.

Vous avez le rire aisé, Monsieur Magnus : vous avez essayé Bigard ?
Utilisateur anonyme
28 mars 2008, 18:26   Re : Florilège pour Jean Robin
Ca marche moins.
"Même pas, tel le chien dont parlait Renaud Camus, il ne lâche jamais le morceau... "

L'animalisation de son interlocuteur figure-t-il parmi les qualités des "légitimistes au sens large" ?
Je ne sais s j'ai déjà raconté cette anecdote.

Jean-Pierre était un ami, un grand résistant, qui avait rejoint la France libre et avait été parachuté dans le Tarn pour encadrer des maquis.

Jean-Pierre fut toujours un gaulliste fervent. Un soir, il devait avoir un peu plus de soixante-quinze ans, nous dînions avec d'autres amis, dont un ami juif, Alain, fils d'un résistant juif qui fut un compagnon de Jean-Pierre.

Sans doute sous l'effet de l'alcool, Jean-Pierre commença de longues tirades sur les agissements des juifs. Un des convives, de son âge, lui dit : "Jean-Pierre, tu ne devrais pas parler comme cela en présence d'Alain !"


Jean-Pierre répondit : "Mais Alain n'est pas un juif comme les autres !".


Quelques jours après, poussé par la curiosité, je demandai à Alain ce qu'il en pensait. Il me répondit très dignement à peu près ceci :
"Mon père m'a dit ce que Jean-Pierre a fait pendant la guerre, cela me suffit".
C'est une très belle anecdote. Nous attribuons généralement une trop grande valeur aux opinions exprimées par les individus, une valeur discriminante, alors que seule la manière de mener sa vie donne une idée à peu près juste de ce que l'on vaut vraiment.
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