Yazid Sabeg sur la 5

"Il faudra bien expliquer pourquoi tous les veilleurs de nuit sont noirs."
Je crois que c'est une question de camouflage, mais je n'en suis pas sûr.

Excellent!

Et il faudra bien expliquer pourquoi tous les "travlos" du Bois de Boulogne sont Brésiliens (enfin presque tous) ? Té, il est vraiment puissant Sabid Yabeg... !

"Il faudra bien expliquer pourquoi tous les veilleurs de nuit sont noirs."
Il faudra surtout que ce haldiste distingué m'explique pourquoi je ne change pas de couleur, la nuit, et mes quatre collègues non plus, veilleurs que nous sommes.

Faut-il entendre qu'il conviendrait d'imposer des quotas de noirs gérants de grands hôtels ? ou de blancs veilleurs de nuit ?

L'irracisme est une approche syllogique du monde, particulièrement insidieuse; l'irraciste ne dit jamais, au fond, ce qu'il veut. Quel est au juste son programme ? Il ne peut s'agir, par exemple ici, d'imposer des quotas de couleur dans une branche professionnelle, pourtant Yazid Sabeg l'ouvre comme si... Il ouvre les points de suspension qui blessent à la fois l'intelligence et tout le corps social; il met en route la fonction insinuatrice, promotionnelle subliminale d'un groupe racial, ou insinué tel, contre un autre, ou plusieurs autres.

Cette méthode devrait être dénoncée ouvertement, publiquement, comme une forme d'agression sur la pensée, sa mise au fer, au brodequin. Elle opère sur chaque citoyen comme une torture, un harcèlement ; elle s'enfonce dans la population comme un coin moral perversement conçu pour la porter à bout, la faire éclater.

Parce-que vous avez bénéficié d'une discrimination positive en faveur de la diversité dans la profession de veilleur de nuit....

Se trouve-t-il en France quelqu'un d'assez calme et sensé, modestement formé aux B.A. BA de la sociologie, et pour cela, un bac plus 2 devrait suffire, pour objecter en deux phrases à ce monsieur que dans aucune société au monde les postes de responsabilité ne sont immédiatement accessibles aux personnes issues d'une immigration relativement, re-la-ti-ve-ment, récente et qu'il se trouve qu'en France les populations africaines arrivées plus tardivement que d'autres sur notre sol sont dans ce cas et qu'elles doivent par conséquent souvent patienter et se contenter de postes subalternes ou ne nécessitant pas de qualifications particulières comme le font ou l'ont fait toutes celles qui se sont trouvées dans le même cas; et qu'à cet égard, il ne faut pas limiter le contenu que recouvre le terme "qualifications" au seul diplôme en poche; s'y ajoute une présence au monde et à l'environnement social qui facilite ou handicape cet accès, et qui relève du bagage culturel de la personne lequel va jusqu'à l'idée même que se fait cette personne de sa présence au monde, celle-ci perceptible aux autres bien au-delà de la couleur de sa peau.

L'essentialisme racial est irrationnel mais il endort très bien; son venin est hypnotique; il paralyse les moyens de penser les plus élémentaires.

Je dois dire qu'irracisme se révèle très performant à l'usage...

"son venin est hypnotique; il paralyse les moyens de penser les plus élémentaires."
Toute notre sémantique est dans le contre-poison.

"l'irraciste ne dit jamais, au fond, ce qu'il veut."



Oui mais le "de souche" a l'habitude, il anticipe : il sait ce qu'il veut.

Ce programme sous-jacent de promotion instantanée à la couleur de peau, promotion socio-professionnelle "court-circuitaire", par décret, volontariste, systémique, au quota, est en effet celle à laquelle le "blanc" avait accès aux temps de la colonisation de l'Afrique. Je me souviens d'avoir lu il y a longtemps la description de ce système dans les mémoires de l'éditeur Losfeld, mémoire coloniale: le mitron débarque et devient chef cuisinier, le technicien est bombardé ingénieur, le contre-maître directeur-gérant, etc.

Le diagnostic de contre-colonisation se vérifie aussi sur ce plan là, celui de la promotion systématique revendiquée à la couleur de peau. Et qu'y a-t-il d'étonnant dès lors à ce que cette revendication émane pour la plupart de gens issus de sociétés coloniales et néo-coloniales africaines (on entend très peu de Vietnamiens, de Chinois, la reprendre à leur compte) ? Le schème revendicatif de promotion contre-coloniale de certains groupes est un miroir, une anamorphose de la promotion coloniale de grand-papa en Afrique.

A entendre certains cette contre-colonisation ne serait qu'un juste retour des choses, façon de remettre à l'honneur l’imbécile loi du talion. A quand le retour au lynchage tant qu’on y est ? Oeil pour œil, dent pour dent ? Hé bien chiche ! Plaise au ciel que cela soit vrai !Tel serait pris qui croyait prendre. Je m'explique :
150 ans de colonisation française par dix pour cent de la population totale de l’ Algérie - les Pieds-noirs - contre la colonisation actuelle de la France par une population qui dans 20 ans , compte tenu du flot incessant d’arrivants et de leur fécondité , sera de 20 pour cent de la population totale de notre pays et dans 50, majoritaire. la loi du talion serait donc, à notre avantage. Il est logique, en effet, de penser que si au lieu d’être dix pour cent , les Français avaient été le double, ils auraient colonisé beaucoup plus vite et beaucoup plus profondément le pays. Disons deux fois plus vite, soit en 75 ans. Or dans 20 ans les Français d’origine maghrèbine seront 20 pour cent de la population et présents depuis 75 ans. Il faut donc, si l’on applique la loi du talion en tenant compte de la péréquation que j’ai dite, les préparer déjà au retour dans leur pays : 20 ans c’est vite passé. Or, non seulement ils ne partiront ni dans 20 ans, ni dans 50 ans mais ils ne partiront plus jamais. Il s’agit, je le répète, d’une colonisation définitive.

Mais Cassandre !, puisqu'on vous dit qu'ILS sont ici chez eux !, combien d'fois faudra-t-il vous l'répéter... ?

Parcours à pied dans un quartier "populaire" de Toulon ce matin. Celui du Pont-du-Las. Femmes bâchées, commerces arabes, aux terrasses des cafés qui ont conservé leur nom français (la Civette, etc.), on se salue en arabe. Cybercafé, tous parlent arabe (je présume) ou une langue orientale que je n'identifie pas d'emblée. L'ambiance est bon enfant, amicale même. Tout le monde est jeune et se claque les paumes des mains pour se saluer. J'ouvre Skype: l'accueil Skype est en turc. Je me retourne: une image du Coran décore le linteau de la boutique, côté opposé à l'entrée.

Marché provençal: boucherie hallal, femmes bâchées, énormes, certaines tout en noir. Quelques desouches, lèvres pincées, déprimés, vieillissant, rasent les murs. Ca et là des boutiques de lingerie fine, entre les ateliers de réparation de téléphone portable et les doner kebab. Ambiance paisible, pas de tension perceptible, pas de jeunes agressifs. Une jeune femme de souche, au cybercafé, me "branche", accent provençal touchant, elle est cliente comme moi. Elle observe que je consulte des ventes de collections de livres reliés sur Ebay, se met à me dire qu'elle en a plein, chez elle, de Hugo, Lamartine, joliment reliés. A un mètre de nous un type qui n'a jamais entendu le nom Hugo parle turc dans son ordinateur où l'on voit le visage d'une jeune femme la tête drapée, assez jolie, lui répondre dans sa langue. Je fais mine de sympathiser avec la provençale - qui me glisse qu'elle a un "bac informatique" et qu'elle est prête à m'aider à trouver le navigateur sur mon appareil - , et ce faisant je m'aperçois que nous sympathisons pour de bon, comme deux Français le feraient qui se rencontreraient à l'étranger dans la bulle communicante du mal du pays. Je prend congé et quitte la boutique, pris de vertige que cette scène ait lieu ici.

Je n'avais pas mis les pieds dans ce quartier depuis dix ans au moins, j'ignorais qu'il était devenu "populaire" à ce point, mais aurais dû m'en douter, par ce que pouvait en laisser supposer l'explosion actuelle du nombre des femmes bâchées (15% au moins) qui poussent les landaus dans le centre de Hyères, ville bourgeoise, à droite et très peu portée sur la diversité et où la zone, semble-t-il inévitablement, a commencé à s'implanter, comme elle est appelée à s'implanter et à gagner, tout à fait pacifiquement, l'absolue totalité de l'espace habitable du territoire national, ne devant laisser à terme qu'aux plus fortunés la possibilité de la fuir dans des réserves inaccessibles, presque des camps, repoussés sur les hauteurs du relief, éloignés des villes, dans une marginalisation, un exil sans retour possible.

Toulon à l'heure de la Diversité (VarMatin.com) :
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Toulon
Une femme enceinte et ses quatre enfants agressés à domicile au Mourillon
Paru hier, lundi 6 avril 2009 à 12:13
Ce week-end, à Toulon, quartier du Mourillon, trois hommes encagoulés, casqués et armés de fusils à pompe se sont introduits au domicile d'une femme enceinte et de ses quatre enfants. Sous la menace ils se sont emparés de bijoux, argent liquide et d'une carte bancaire.

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Toulon
Une Toulonnaise de 19 ans poignardée à mort
Paru le jeudi 12 mars 2009


Les faits se sont déroulés dans ce secteur paisible du quartier Barbès.
La jeune fille a été agressée hier matin à Toulon dans le jardin familial sous les yeux de son père par un homme de 26 ans, qui serait son ex-compagnon



Elle a été poignardée à mort, de cinq coups de couteau, dans le jardin de la propriété familiale située dans le quartier Barbès, à Toulon. Âgée seulement de 19 ans, A.S., une jeune Toulonnaise a succombé aux terribles blessures infligées par son assaillant au niveau du foie, de la poitrine et des bras.



Un jeune homme de 26 ans, qui semble être son ancien compagnon, a été immédiatement interpellé par les policiers de la Sûreté départementale. Il a été placé en garde à vue pour être entendu dans le cadre d'une affaire d'homicide.

C'est derrière le portail de la villa Les Lianes, dans ce secteur paisible, que le drame s'est noué, hier, vers 8 heures. Choqué. Traumatisé par le décès de la jeune fille, un voisin peine à trouver ses mots. « J'ai entendu des cris. Hurler. J'ai su que ça venait de la maison d'à-côté. Je me suis précipité et là... »

Une séparation mal vécue

Ce garagiste implanté près de la maison des parents de A. S. ne parvient pas à décrire la terrible scène à laquelle il a assisté.

Quelques mètres plus loin, à la pharmacie, une personne très émue se souvient de cette « jeune fille que l'on voyait de temps en temps. C'est une famille que l'on croise dans le quartier. Ce qui vient d'arriver est horrible pour eux. »

Comment en est-on arrivé là, s'interroge-t-on dans le voisinage ? D'après les premiers éléments recueillis par les enquêteurs, une dispute semble avoir éclaté au foyer de la famille S. entre la jeune fille et son ex-compagnon.

Ce dernier aurait mal supporté la rupture récente avec sa petite amie. Cette séparation aurait d'ailleurs été motivée par le comportement souvent excessif, voire violent, de l'homme à son égard. Elle n'aurait pas caché avoir eu peur de cet individu.

Ce matin-là, en se rendant, dans le paisible pavillon de la famille S., l'homme pouvait avoir différentes motivations. Les enquêteurs s'attachent ainsi à savoir s'il a tenté une ultime réconciliation ou si, au contraire, sa venue était guidée par un souci de vengeance. Toujours est-il qu'il semblait être en possession d'un couteau, l'arme qui a servi à poignarder la victime.

Son père s'interpose

Comble de l'horreur, les faits se sont déroulés sous les yeux du père de la jeune fille. Lorsqu'il a vu la situation dégénérer, il a tenté de séparer le couple ; allant jusqu'à s'interposer au moment où le jeune homme s'en est pris physiquement à la jeune fille.

Mais malheureusement, la violence de l'agresseur a été telle que le père n'a pu le maîtriser immédiatement. Cinq coups de couteau avaient été portés. Avec courage, M. S. a ceinturé le jeune homme, l'empêchant de s'enfuir. Alertés par les cris, des voisins ont accouru et ont pu alerter la police et les secours.

Grièvement blessée, A. S. n'a pas survécu à ses blessures. Malgré tous les efforts de réanimation et d'intubation pratiqués par les sapeurs-pompiers de Toulon et l'équipe médicale du Smur, la victime n'a pu être sauvée. Son décès a été constaté quelques minutes plus tard, avant son transport vers un hôpital toulonnais.

L'agresseur présumé était toujours entendu, hier, au commissariat central de Toulon.

P. P.

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Toulon Policiers de la Bac agressés à Toulon : quinze mois ferme 14/03/2009

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Toulon
Un chauffeur de bus agressé entre Toulon et La Valette
Paru le mardi 17 mars 2009
Un conducteur de bus a été agressé, hier, sur la ligne 55, qui assure la liaison entre Toulon et La Valette.

Dans la matinée cinq adolescents sont montés à bord du bus sans disposer de titre de transport. Dans le véhicule, du désordre a rapidement été constaté, à tel point qu'averti par des passagers, le chauffeur a appelé des contrôleurs du réseau Mistral pour qu'ils interviennent à bord.

Ils tentent de s'enfuir par tous les moyens

D'après les premiers éléments, les jeunes ont alors tenté par tous les moyens de s'enfuir pour éviter d'être sanctionnés. Entre-temps, les policiers du service de proximité avaient été alertés par radio. C'est alors que des coups ont été donnés dans les portières du véhicule. Le chauffeur a tenté de s'interposer et a été victime de coups. Il a bénéficié de 48 heures d'ITT
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Toulon Ils ont vandalisé 47 véhicules : deux Valettois interpellés 14/03/2009

Cher Francis,
votre évocation du système de la promotion instantanée m'a fait penser à la situation qui prévalait dans le système concentrationnaire nazi. Une partie de l'administration des camps, si l'on en croit Semprun (Quel beau dimanche), Rassinier (Ulysse trahi par les siens), Rousset (L'univers concentrationnaire) ou encore Antelme (L'espèce humaine), était laissée à un appareil bureaucratique issu de la masse des détenus, qui distribuait les meilleures places (infirmerie, cuisine, administration). La cooptation à ces postes, qui permettaient d'éviter les travaux les plus pénibles, et donc à très court terme la mort, ne se faisait pas sur le fondement d'une quelconque compétence mais sur les appartenances politiques, notamment au PC dont les militants furent souvent les premiers à être envoyés dans les camps. D'où certaines situations absurdes et atroces qui voyaient, je crois que c'est raconté par Jorge Semprun, des forgerons occuper des postes normalement dévolus à des infirmiers.

Marcel Dassault a bénéficié de la faveur des communistes de Buchenwald pour avoir été un patron "social" et généreux avec les syndicats. Il ne perdait jamais une occasion de le rappeler et montra sa reconnaissance en versant chaque année une groose somme à L'Humanité.

"Ca et là des boutiques de lingerie fine"

Rose bonbon ou vert pistache ?

Effectivement beaucoup de vert. Monsieur est un connaisseur ?

Sous sa bâche, la musulmane est "encouragée" à se montrer séduisante envers son propriétaire, ai-je lu quelque part. Rien d'étonnant, donc, à trouver des vitrines de lingerie fine côtoyant les boucheries hallal - il ne faut y voir qu'une simple variante de dresser ou d'accommoder la bidoche.

!!!!!!
Ouaf !

Connaisseur, je l'espère, mais pour les dessous féminins je préfère le noir. Question de contrastes.

C'est moins une question de "loi du Talion", chère Cassandre, que de "programmation sociologique" de ces populations qui ont fonctionné des décennies, des siècles dans des sociétés où prévalurent, furent constamment valorisés les passe-droits, seuls objets véritables du désir. Ma petite (minuscule) expérience des sociétés africaines me porte à croire qu'il s'agit de toute façon de sociétés très hiérarchisées où la vraie richesse, le luxe véritable est le passe-droit. Ces populations virent en Afrique les colons, plus puissants qu'eux, en bénéficier comme on sait, en se faisant octroyer des passe-droits (dans le monde socio-professionnel notamment) que les populations autochtones voyaient passer sous leur nez comme un bien suprême dont la jouissance leur fût refusée; et les voici qu'ils ne conçoivent aujourd'hui et maintenant rien de plus enviable au monde que ce qu'ils ont toujours connu comme tel (qui n'est pas la richesse matérielle comme pour les Chinois par exemple), que ce dont on gratifiait, et gratifie encore dans le contexte néo-colonial, les puissants, les privilégiés : le passe-droit, la resquille, le tout-tout-de-suite qui devrait leur être accordé ipso jure dès lors qu'ils ont flairé comme possible que ce bien suprême leur soit ainsi enfin conféré, contre toute attente, dans les contrées mêmes des puissants à face de craie, devenus bolossables et mous comme par enchantement.

Quand je dis "sociétés fortement hiérarchisées" je veux dire aussi que dans toute l'Afrique, avant la venue des Blancs comme après leur départ, la race est porteuse de prérogatives.

La visée ultime de ce Sabeg, ce qu'il veut au fond, c'est la jouissance de la prérogative raciale, plus facile d'accès en Europe qu'en Afrique où les puissants ne la cèdent pas.

Comme je vous comprends Florentin. Je prèfère pour ma part les beiges tendre, les coquille-d'oeuf, les roses imperceptibles, pour des raisons tout opposées aux vôtres: l'amour de la fusion des couleurs et généralement l'amour fusionnel, s'il s'avise de se déclarer.

Pour en rajouter un peu (il n'y a que des cas particuliers) et en remontant vers le nord : une amie vient de se faire cambrioler à Paris (neuvième). Sa fille, qui est aussi ma filleule, à qui l'on a dérobé l'ordinateur sur lequel elle avait rédigé un petit roman, en est traumatisée. Et à Bruxelles, selon un parti politique (le FDF, "front de défense des francophones", qui, semble-t-il, avec son parti associé, le MR, est en passe d'obtenir 30 % des suffrages dans la capitale) la délinquance juvénile a augmenté de 33 % en trois ans, et les délinquants interpellés sont relâchés presque aussitôt...

et les délinquants interpellés sont relâchés presque aussitôt...

quand il n'y a plus de place en centres fermés, probablement (ce qui n'est pas rare, c'est vrai). Les auteurs de ces propos ont-ils spécifié de quel type de délinquance il s'agissait?

Par contre, j'ai lu l'article ci-dessous hier dans le Soir:

(À tout hasard, je précise que les "incivilités" telles que les crachats en rue, les objets et papiers jetés par terre, et, dans le métro, le fait de manger et de boire sont passibles d'amendes, pour ne pas citer les plus graves.)



« Click », tagueurs menottés
Leprince P.
Mardi 7 avril 2009

Plus de mille nettoyages de façades attendus en 2009
Quatre jeunes d’origine française interpellés bombes à la main dans le haut de Saint-Gilles.

On a sans doute pêché un gros poisson », se réjouit-on du côté du cabinet de la bourgmestre , Martine Wille (PS).
Dans la nasse : quatre jeunes gens d’origine française, deux filles et deux garçons, surpris bombes de peinture à la main en train de maculer de tags les environs de la rue de la Source, dans le haut de Saint-Gilles. Une zone particulièrement visée par ce genre de balafres. Au grand dam du personnel communal chargé de les nettoyer.
En 2008, 800 façades ont ainsi été nettoyées et, sur la base des chiffres du premier trimestre 2009, plus de 1.000 opérations du genre sont pressenties, indique-t-on à la commune où l’on a décidé de réagir en collaboration avec la police de la zone Midi. Dans la nuit de samedi à dimanche, les observations ont porté leur fruit, quatre étudiants étant surpris en flagrant délit. L’un d’eux, résidant à Saint-Gilles, a été mis à la disposition du parquet. « Ils sont notamment l’auteur du tag “Click”, souligne-t-on au cabinet de la bourgmestre. Mais il est probable que d’autres tags peuvent leur être impliqués comme “O Click” ou encore “Thor”. »
Si le parquet décide de poursuivre, la commune se portera partie civile. « Dans le cas contraire, nous avons toujours la possibilité d’infliger une amende administrative. » Soit 250 euros par fait commis et par jour.

» Les auteurs de ces propos ont-ils spécifié de quel type de délinquance il s'agissait?

C'est dans le dernier numéro de la revue du FDF :
[perspectivesfrancophones.be]

"Force est de constater que peu de leçons ont été retirées de la mort brutale de Joe Van Holsbeek, poignardé par deux jeunes pour le vol de son MP3 le 12 avril 2006 dans le grand hall de la Gare Centrale à Bruxelles."

J'isole cette phrase de l'article que vous avez mis en lien, cher Bernard, par souci d'honnêteté et vous propose cette chronique parue ce matin:


Adam : la Pologne « cocufiée » par la Belgique
mercredi 08 avril 2009, 09:35
Marc Metdepenningen

"Le refus de la chambre des référés du tribunal de Bruxelles d'autoriser le transfèrement d'Adam G., l'auteur des coups de couteau mortels sur Joe Van Holsbeeck, est une gifle infligée à la cour d'appel de Varsovie qui avait permis l'extradition vers la Belgique de son national sous condition qu'il purge sa peine en Pologne.
Cette décision marque les limites de l'Europe de la Justice, proclamée comme une valeur cardinale de l'Union. La Belgique risque dorénavant d'être considérée par les Européens comme un pays déloyal, mangeant sa parole et cocufiant sans vergogne un partenaire de l'Union. Au lendemain de l'extradition sous conditions d'Adam G., le Premier ministre de l'époque Guy Verhofstadt avait souligné la « remarquable entraide judiciaire » dont avait fait preuve la Pologne, assurée par la Belgique de respecter l'engagement de retour, condition sine qua non de la livraison aux tribunaux belges du jeune meurtrier.
La juge qui a rendu cette ordonnance a dû faire son choix entre les dispositions complexes de la Convention de Strasbourg sur le transfèrement interétatique (un texte abscons et sans réelle utilité qui n'a produit qu'une poignée de transfèrements vers les pays d'origine des condamnés) et celles relatives au mandat d'arrêt européen.
Ces règles, à lire son ordonnance, apparaissent comme antinomiques.
Elles n'assurent pas la finalité de la coopération judiciaire esquissée par l'Europe et offrent aux personnes poursuivies ou condamnées le droit de faire leur « shopping judiciaire » dans des législations contradictoires au mieux de leurs intérêts.
Incapable, dans cette affaire, de bétonner juridiquement ses engagements, la Belgique, qui se proclame comme la championne de nombre de causes internationales, ne devra pas s'étonner demain si l'un de ses partenaires européens se refuse à lui faire une nouvelle fois confiance.
Comment pourra-t-elle, par exemple, être crédible en dénonçant des décisions contraires à celles de ses magistrats dans les affaires d'enlèvements parentaux d'enfants, pourtant corsetées par la Convention de La Haye ? L'Europe de la Justice ne semble être qu'une illusion…"