Il faisait chaud à Marseille ce mardi 2 juillet. La réunion d’ habitants (150 personnes environ) adhérents de diverses associations des quartiers des 2 ème et 3ème arrondissements où la population immigrée est majoritaire était encore plus chaude que cet après-midi de soleil brûlant épandu sur la ville.
Habitant ce secteur j'y ai assisté. Bref résumé :
L'inaction de la police était stigmatisée de façon très virulente et l'immigration sauvage fut dénoncée comme la réalité dont on ne voulait pas parler, tous les intervenants soulignaient que jamais la situation n'avait été aussi grave, la délinquance aussi importante et autant pratiquée au grand jour, l'insécurité aussi grande.
Le président d'une association de commerçants lui-même d'origine algérienne a fait le procès de pseudo-commerçants qui dans la réalité ne se livrent qu'à des trafics, d'une population qui n'a nullement l'intention de s'intégrer, qui ne respecte nullement l'état de droit et qui selon lui n'a rien à faire en France. Il a mis en cause l'inaction de la police ou l'inadéquation de ses réponses selon lui beaucoup trop laxistes. Un tonnerre d'applaudissements et de paroles d'approbation dans toute la salle ont accueilli les propos de cet habitant.
Le commissaire de police qui siégeait à la tribune en compagnie d'élus municipaux a répondu aux critiques par un discours particulièrement lénifiant et filandreux, à base de théorie juridique abstraite sur la fermeté et les droits. Aucune mesure concrète : selon le commissaire il était impossible de faire mieux. C'était si énervant que nombre de présents se levaient et partaient en disant que l'on se moquait d'eux.
Et voici que quelques jours plus tard, dans ce quartier même :
Marseille : le commissariat de Félix-Pyat attaqué à la grenade :
[
www.laprovence.com]