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Obama en Afrique et la supercherie du métissage

Envoyé par Francis Marche 
Entrevu dans le JT d'hier le sujet sur Obama à Accra. Ovations des foules noires. Commentaires de "l'envoyé spécial" sur le fait que ce que dit Obama à l'Afrique, assez semblable quant au fond au discours de Dakar par Sarkozy, est recevable sur ce Continent parce qu'Obama est noir.

Micro-trottoir, un homme africain, râle et proteste après avoir "été empêché de voir son frère noir", etc. Obama, premier président Noir des E-U... Obama le Noir d'Afrique, né au Kenya, etc...

Or Obama est métis. Oui, métis. Sa mère, ses grand-parents qui l'ont élevé, étaient blancs. Il est le produit du fameux métissage chanté par-dessus les toits par tout ce qui s'approche d'un micro ces temps-ci (responsables politiques, showbiz, cultureux, etc.). Obama métis est n'est pas métis: il est noir. Forcément. On le voit, on le comprend, cela crève les yeux mais personne ne le dit vraiment: il n'y a pas de métissage. Le concept de métissage est une supercherie politique: il n'y a que de la négritude qui gagne, s'impose, se fait passe-droit, absolument partout. Le métis bascule, est absorbé par la revendication politique noire, tout simplement. Il est une victime récupérée de naissance. Il a beau répéter, rappeler, faire observer poliment et avec le sourire que sa mère est blanche, rien à faire, on ne l'entend pas. La foule, la rue africaine et avec elle la rue noire sur tous les continents l'emportent comme un flot.

Obama, dans ses rappels africains à la responsabilité politique et économique, dans son parti pris de ne pas prendre de bain de foule à Accra, a été admirable lors de cette visite. Il semble vouloir résister à la sale manipulation racialiste qui le vise partout. Bravo à lui !
ah, et bravo à vous, Francis !!!!!
Utilisateur anonyme
12 juillet 2009, 22:03   Re : Obama en Afrique et la supercherie du métissage
ce que dit Obama à l'Afrique, assez semblable quant au fond au discours de Dakar par Sarkozy, est recevable sur ce Continent parce qu'Obama est noir.


En l'écoutant je me disais la même chose... le fond est exactement le même : "Prenez-vous en mains !, soyez (enfin) responsables !, ce n'est pas/plus la faute des anciennes colonies !, cessez donc de ressasser votre passé d'esclaves !", etc.

Quant au métissage je soulignerai seulement que son apologie, constante et répétitive, telle une sorte d'impératif de société, est essentiellement un trait dominant de l'ethnomasochisme délirant des élites européennes : les Noirs s'en foutent !
12 juillet 2009, 22:34   C'est cela même
Bien cher Francis,

Etant totalement d'accord avec vous, je n'ajouterai rien !
Pour être complet, il faut préciser que i) la promotion politique du métissage est en réalité, comme l'actualité nous le montre à l'envi, une promotion politique de la négritude; ii) le métissage dans les société noires n'existe pas - il y a dans ces sociétés certains Noirs qui, de par leur origine complexe, se voient proposer une alternative radicale: a) devenir ardents militants de la promotion des Noirs; b) être des sous-merdes bolossables à merci car dépourvues de tout semblant de protection susceptible de s'attacher à une appartenance, même partielle, à la race blanche; iii) le métissage est une arme de propagande politique en même temps qu'un hochet mis entre les mains des idiots blancs utiles pour, dans les pays du Nord a) proposer aux populations de se basaner pour apaiser l'agressivité des non-Blancs; b) mettre en avant un idéal particulier aux sociétés dominées par l'idiot blanc utile, sachant que le métis, dans les sociétés noires, n'existe pas, n'a pas de statut, et à plus forte raison aucun susceptible d'être envié, voire seulement respecté. Cet idéal n'est qu'un instrument de promotion, l'argument d'une supercherie politique. L'enfant métis est un être condamné, par le fait de la société blanche qui, en décidant de sa venue au monde l'a sacrifié à l'autel d'une expérience socio-politico-civilisationnelle, autant dire à un sale jeu, à un sale amusement dont il fera les frais, pour le parent noir à une cause, politico-raciale, manipulée/manipulatrice, irresponsable, calculée, et très souvent haineuse.
Utilisateur anonyme
12 juillet 2009, 23:27   Re : Obama en Afrique et la supercherie du métissage
" ii) le métissage dans les société noires n'existe pas "

Je n'y connais pas grand chose (et de reste je ne tiens pas à connaître) mais il me semble qu'en Afrique, la palette du nuancier entre un noir très foncé et un noir très clair est vaste et que les noirs très clairs (a fortiori les métis) tiennent beaucoup à ne pas être confondus avec les "nègres".

Regardez ce qui arrive aux noirs albinos en Afrique (Burundi par ex.) : assassinés et découpés, leur corps a la réputation d'avoir des pouvoirs magiques.

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]ICI[/url]
Utilisateur anonyme
12 juillet 2009, 23:29   Re : Obama en Afrique et la supercherie du métissage
proposer aux populations de se basaner pour apaiser l'agressivité des non-Blancs;

Alors ça je n'y avais jamais pensé ! C'est très bien vu.



Dans la même veine on prône également le "métissage culturel" qui débouche concrètement non pas sur l'objectif affiché d'une culture universelle mais sur la destruction de la seule culture européenne (par afro-américanisation) à qui l'on impose cet impératif de métissage.
12 juillet 2009, 23:29   Perception des métis
Bien cher Francis,


Fanon nous rapporte qu'en 1944 un soldat africain l'avait nommé "toubab", c'est à dire blanc, car il était son chef.
C'est bien ce que j'essayais de dire: en Afrique, il y a des Noirs de mille nuances de teint; il n'y a pas de métis.
13 juillet 2009, 16:10   Métissage
Bien cher Francis,

Ce que vous me dites me semble très pertinent pour l'Afrique, mais je pense pas que cela s'applique tel quel en Amérique latine (les pays la composant sont tous des pays métis, sauf l'Argentine et l'Uruguay).
" Obama métis est n'est pas métis: il est noir. Forcément. On le voit, on le comprend, cela crève les yeux mais personne ne le dit vraiment: il n'y a pas de métissage. Le concept de métissage est une supercherie politique "

Le métissage, avant d'être un concept politique susceptible d'être récupéré ou pas, est d'abord une réalité génétique et biologique.
Bien que je ne sois probablement pas en désaccord avec vous sur le fond, il y dans votre démonstration quelque chose qui m'évoque le procédé de la preuve ontologique, mais à l'envers : vous vous servez de la négation du concept pour en inférer la non-existence effective de ce qui est subsumé en lui, qualités et particularités supposées comprises.
Mais le concept a souvent une fâcheuse tendance à se rompre le cou au contact d'un réalité totalement réfractaire.
Cela, Kant l'a très bien dit : la seule possibilité conceptuelle n'est pas une garantie suffisante d'existence.
Utilisateur anonyme
13 juillet 2009, 23:30   Re : Obama en Afrique et la supercherie du métissage
Francis serait-il donc un esprit... faux ?
14 juillet 2009, 03:55   Re : Métissage
Pas le temps de vous répondre sur Kant, cher Alain, bien que l'envie m'en chatouille fort.

La notion politique de métissage, celle qui anime les discours politiques (et non scientifiques) est une hypocrisie (un acte de mauvaise foi): la progression du métissage n'est autre que la progression de la négritude qui ne dit pas son nom; cela m'a conduit à affirmer que la notion de métissage étant "fausse" (vous savez, l'esprit faux...) le métissage n'existe pas. Il n'existe que dans l'asymétrie, à vrai dire une double asymétrie: politique, en Europe, où ceux qui s'autorisent à en faire un topos politique ne reçoivent aucun écho de l'Afrique: pour les Africains, cette notion de métissage est en effet autre: un métis est i) soit un Noir un peu clair et qui à ce titre se doit de promouvoir la négritude que plus ardemment; ii) soit un demi-blanc, autrement dit une personne qui ne saurait jouir à leurs yeux que d'un demi-prestige de Blanc, autrement dit, un être exposé à l'exclusion, vulnérable au bolossage; l'autre asymétrie est d'ordre biologique: tous les caractères héréditaires du Blanc sont récessifs. Dans le métissage biologique, puisque vous m'en faite parler, c'est donc aussi la négritude qui progresse seule, inexorablement. Elle progresse sous le masque du métissage dans le biologique et le politique au détriment de toutes les composantes avec lesquelles elle est prétendûment destinée à s'associer et à se neutraliser dans le métissage, si bien que ce dernier se révèle n'exister qu'à l'état de fil discourant univoque et sans objet, fil qui, n'étant nullement tissé, apparaît en pleine négation de son être.
14 juillet 2009, 22:24   Re : Métissage
J'ai bien compris, cher Francis, que vous faites du métissage idéologique une sorte de Cheval de Troie de la négritude, qui sous couvert d'un partage des biens aussi idéalisé qu'illusoire, ne signifie en réalité que la mise en œuvre de la dominance de cette dernière.
You've got a point., et la récessivité de quelques caractères blancs ( tous ? ) vient à point nommé.

Il n'en reste pas moins qu'un homme n'est pas condamné à n'être en toute circonstance que le point de cristallisation de l'issue d'une lutte à mort idéologique entre blanchitude et négritude, et que si la supercherie peut advenir au plan idéologique et conceptuel, celle-ci n'annule pas purement et simplement, en le désintégrant, le métis lui-même, dont effectivement quelque chose des deux bords, des deux parties, s'exprime en lui, et ce d'une façon qui n'est jamais identique à chacune d'entre elles exclusivement.
Que peut potentiellement valoir cette expression, et est-elle réellement obérée par une fatale dissymétrie qui favoriserait immanquablement le sombre, l'informe et l'obtus, nous pondant chaque fois de petits bâtards vers le bas, voilà ce dont je ne puis, ni n'en ai très envie du reste, jurer.
14 juillet 2009, 23:18   Le point de vue du comptoir
D'un sketch de Coluche :

"C'est sympa la Chine, tout le monde peut y aller, les blancs, tout le monde. Alors j'ai parlé avec un Chinois moi qui parlait un peu le Turc. J'ai dis mais, j'ai dis "mais ça vous emmerde pas de voir les blancs arriver chez vous, ils ont fait que des conneries les blancs, même chez eux, vous craignez pas le mélange ?" Il m'a dit "on ne craint pas le mélange vous savez, dans un oeuf y'a du blanc et du jaune, et ben quand on mélange, y reste plus que du jaune hein !" "
On peut dire qu'il aura fait le trottoir, le malheureux.
15 juillet 2009, 02:22   Re : Le point de vue du comptoir
Peut-être Orimont, mais l'omelette n'est pas nécessairement la plus mauvaise part des œufs.
15 juillet 2009, 04:41   Re : Métissage
Plus j'y pense plus je me dis que le métis (et le concept de métissage) sont des êtres d'Occident, des enfants d'Occident, et à ce titre niés par ce qui n'est pas l'Occident.

Jmarc mentionnait l'Amérique latine et ses métis qui existent, sont des êtres, voire constituent une catégorie socio-biologique (je ne sais ce que vaut ce terme, ou plutôt je sais trop bien ce qu'il évoque, mais je n'en trouve pas de meilleur, au pied levé) mais justement, l'Amérique latine est bien l'Occident... non ?

La Chine, par exemple, a persécuté ses métis, le Japon ne les aime pas, dans les anciennes colonies françaises d'Indochine, où ils constituaient des groupes sociaux, ils durent rapidement se signaler comme fer de lance de la Révolution anti-coloniale pour être pardonnés d'exister; il n'est qu'en Occident, en Amérique notamment, où ces groupes constitués sont paisiblement admis comme éléments constitutifs de la population générale des pays.

L'Orient et l'Afrique soit reprennent, réabsorbent (et absolvent) le métis dans les ethnies et le type racial dominants, soit le rejettent, nient son existence ("Obama est Noir"), et parfois le persécutent en lui imposant de "se racheter" (par la radicalité anti-allogène, anti-Blanc, anti-coloniale, etc.)

L'être Métis (et l'état métis présenté comme enviable, voire privilégié) est une figure occidentale (et plus particulièrement américaine). Il serait intéressant mais fort complexe d'analyser cette figure, certains ont dû le faire. Je n'ai pas même le temps d'aller y voir. Désolé.

[3ème correction: ajouté un "s" à "dominants" (les ethnies dominantes)]
15 juillet 2009, 10:06   Re : Métissage
Le discours sur le métissage, c'est l'Occident qui parle à l'Occident, c'est l'Occident qui parle seul, comme une vieille folle frappée de romantisme tardif, de choses qui ne peuvent être faites qu'à deux.

Le monologue est par essence dissymétrique.
15 juillet 2009, 21:44   Re : Métissage
c'est l'Occident qui parle seul, comme une vieille folle frappée de romantisme tardif, de choses qui ne peuvent être faites qu'à deux.


Oui, mais finalement n'est-ce pas le cas de la plupart des grandes idées occidentales, les droits de l'homme, l'impératif catégorique, la méthode expérimentale, etc. ... ? Produits d'un auto-érotisme débridé, parce qu'il n'y avait pas grand-monde qui pût, ou voulût, comprendre ?
Et puis, à moins d'envisager sérieusement quelque Immaculée Conception, le veille folle se sera quand même tapé quelques mecs, fût-ce sur les vieux matelas pouilleux et défoncés de ses lubies...
15 juillet 2009, 22:07   Re : Métissage
Si mais attention: dans toutes ces choses, l'Autre était passif, objet. On n'avait pas besoin de lui autrement que comme matière. Par exemple, on pouvait, du temps de la colonisation, discourir seul à l'infini sur les bienfaits de celle-ci sans que ce monologue ne perde de son sens ni ne se vide de sa substance puisque le colonisé n'avait peu ou prou pas son mot à dire dans la relation prédicative "colonisation" : le rôle qui lui était assigné étant essentiellement passif.

La dynamique est tout autre dans le cas du métissage qui assigne à l'Autre un rôle actif. Or ce rôle actif, l'Autre en est déjà pourvu: des enfants, il sait faire, pas de pwobem ! Mais comment, et avec quelle vision ? Certes aucune qui se conjugue à la nôtre ! Comme pour le tango, il faut deux métisseurs actifs pour faire un métis. Personne, dans cet acte, n'est passif (le "métissé", à la différence du "colonisé", est le produit, le résultat neutre de la relation de métissage proposée; il n'est nullement l'agi, l'"être colonisé" de l'acte univoque de colonisation). D'où l'absurdité de ce monologue, qui doit bien amuser le partenaire pressenti du métissage proposé (l'Oriental, l'Africain).
16 juillet 2009, 03:52   Re : Métissage
Certes, mais Francis, vous avez l'air de soutenir que ce qui se fait tout seul, le monologue, se fait en même temps à deux, requiert même une altérité active.
Alors ?
Peut-être faut-il là bien distinguer la parole de l'acte : la première est soliloquante, renvoyant à soi l'image d'un fantasme ; le deuxième en est le pendant matériel qui, étant donné la nature de la chose, doit bien s'adjoindre une complémentarité...
Et là il y a quelque chose qui m'échappe un peu : la défaite de l'Occident est-elle donc jugée si inéluctable, si advenue, de votre part même, qu'il ne serait déjà point imaginable qu'il se comporte en Maître de ses plaisirs, et veuille réaliser son fantasme en se servant de l'autre, plutôt qu'il ne soit à tous les coups la dupe et la farce de l'attrape ?

Car si fantasme il y a, et s'il ne s'agit en somme que d'une private joke, le bénéficiaire de sa réalisation ne pourra jamais être que celui qui en fut l'auteur, non ?
17 juillet 2009, 14:47   Re : Métissage
Cette défaite prendrait la forme d'une involution. Le monologue du colonisateur n'est pas aporique: il suffit, en effet, pour faire un colonisé d'un seul colonisateur. Le colonisateur fabrique un, voire plusieurs, et de préférence plusieurs, colonisés.

Le monologue du métissage, qui fait suite au monologue du colonisateur, est aporique, puisque le métissé, à la différence du colonisé, est le produit de deux métisseurs actifs. Il n'est pas un agi, comme l'est le colonisé mais le résultat d'une action conjuguée de deux partenaires actifs.

Il s'ensuit que le monologue politique sur le métissage est foncièrement un délire schizoïde, un radotage pathétique et drôle (drôle pour l'autre métisseur, qui n'a rien demandé à personne, et qui voit la perche de sa promotion ethnique et raciale généreusement, unilatéralement tendue à ses ambitions); il est même un simulacre de discours, simulacre car constitué d'un prêche "à usage interne", nullement tourné vers le partenaire qu'il devrait, pour se traduire en acte, solliciter un minimum à embrasser l'entreprise qu'il vante et pour laquelle son implication est indispensable; cette nature de simulacre sied du reste fort bien au stratagème politique de cette démarche (cheval de Troie, etc.). En résumé, le discours sur le métissage est un prêche schizoïde de l'Occident devant son miroir, par lequel il s'efforce de se convaincre de "passer à l'acte" avec un partenaire à qui il ne s'adresse pas. Etrange.
17 juillet 2009, 20:18   Re : Métissage
Aporique ? Aporique ? Est-ce que j'ai une gueule d'aporique ?
17 juillet 2009, 21:42   La vie dans les plis
C'est bien ce que j'ai toujours pensé Bernard: les formes adjectivales sont les premières à fuir et à partir en fumée dès qu'on s'échappe un peu dans les langues étrangères. Pardon à l'assemblée. Je me la ferme. Je l'ai bien mérité.
18 juillet 2009, 03:16   Re : La vie dans les plis
Eh bien, pour vous résumer à mon tour, je dirais que "la défaite de l'Occident", en l'occurence, a la forme d'une invagination, qui consiste donc à se faire tout seul l'enfant d'un autre qui n'a de surcroît rien demandé, et n'en attendait pas tant.
18 juillet 2009, 13:39   Re : La vie dans les plis
Oui, merci Alain. L'Occident est bien cette vieille qui radote et retombe en enfance, en invagination de son destin. Sa surface fait des plis qui sont autant d'équations catastrophiques (René Thom); ses formules décrochent, ses penchants dévient de leurs courbes de croissance et de progrès qui avaient longtemps paru naturelles ("nous progresserons toujours, pensions-nous, jamais nous ne régresserons au 8ème siècle", etc.): l'immigration de peuplement lui fait des bosses, des abcès, des furonculoses terminales et puisque vous parlez d'invaginations nous devrions pour boucler la boucle ajouter, pour paraphraser notre Jmarc, que son vieux complice...

Il reste ce fait fondamental: aucun Africain, aucun Oriental ne figure jamais à la tribune de Sarkozy/Guaino pour contresigner, opiner du chef près des rideaux, juste devant le rang des gardes du corps, dans le geste de ponctuer et d'épauler le discours devant les caméras, en bon sauvage non doué de parole, la nécessité de faire des enfants métis ou de produire du métissage culturel. L'Occidental Blanc s'exprime seul, avide de suicide ethnique, culturel et biologique monologué; il entonne en solo cette antienne bizarre dans sa trompette bouchée, obsédé qu'il est de se convaincre de la rationalité de son obsession.
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