Chaque samedi matin, cette phrase est le signal. Il faut alors se précipiter sur la radio, pour tourner le bouton, l'éteindre. Entendre ce qui vient après est toujours un véritable supplice qui nous gâche la journée qui commence. Cet indicatif est vraiment ce qui se fait de pire, dans le genre. Il a quelque chose de maléfique, de noir, qui peut en quelques secondes vous plonger dans le désespoir.
Heureusement, Finkielkraut le sait, et l'on voit bien qu'il a étudié de près sa transition, qu'il la dit en-pre-nant-son-temps, de peur qu'on soit à ce moment-là à l'autre bout de la maison, ou en train de se verser du café, encore très endormi.
Quel ennui, cette Annie Ernaux !!!