Bien cher Francis,
Je crois que la Chine a su fort bien mettre au pas sa minorité musulmane du Sinkiang, exemple dont on pourrait s'inspirer.
Il y a une variante à celle de l'édification des singes, que vous citez fort à propos : c'est le sytème ancien, dit "du gros bâton". Il se résume ainsi :
"Parlez doucement, portez un gros bâton, et vous serez très bien entendu".
Les Européens, et singulièrement l'UE, et singulièrement aussi les tenants des droits de l'homme à tout crin pratiquent, eux, la politique du "drifting dead dog".
Mon idée générale, qui heurte je le sens bien l'opinion majoritaire ici sur le Tibet, est qu'un pays est maître chez lui et doit gérer ses minorités sans que les autres viennent lui casser les pieds (sauf évidemment si cela contrarie une politique pré-définie ou des engagements explicites).
Je persiste à trouver insupportable qu'on se penche sans arrêt sur les damnés de la terre de tous horizons, qu'on fasse la morale à tout le monde et qu'en plus on ne règle aucun de nos problèmes.
L'Angleterre du Jingoïsme paraissait cynique, elle était efficace.
Pour moi, "droit-de-l'hommisme" et "négation de notre identité" participent de la même logique.